Institution scolaire et enjeux démocratiques

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Institution scolaire et enjeux démocratiques
Année universitaire 2013/2014
Collège universitaire
Semestre de printemps
Institution scolaire et enjeux démocratiques
A. Vitiello
Institution scolaire et enjeux démocratiques : à partir du cas de l’école française, cet enseignement est
consacré à l’analyse de la fonction et du fonctionnement de l’institution éducative dans la démocratie
moderne. Le pivot de cette analyse sera la tension, inhérente à l’éducation, entre reproduction et
innovation, entre le fait de produire de nouveau la société, et la possibilité de produire du nouveau dans la
société en prenant appui sur « le phénomène de la natalité » (Arendt). L’enjeu sera de comprendre
comment cette tension a été organisée et utilisée au cours de la période moderne, à différents moments,
par différents acteurs, au nom de différents projets sociopolitiques et de différentes interprétations du
projet démocratique.
Séance 1. Introduction et présentation du séminaire




Introduction : Quelle analyse politiste de l’éducation ? ;
Présentation du séminaire et des modes d’évaluation ;
Répartition des travaux ;
Présentation de la bibliographie.
Bibliographie générale.
Histoire générale de l’enseignement et de l’éducation en France, Paris, Perrin/Tempus, 2004
- vol. 2 : F. Lebrun : De Gutenberg aux Lumières (1480-1789)
- vol. 3 : F. Mayeur : De la Révolution à l’école républicaine (1789-1930)
- vol. 4 : A. Prost : L’école et la famille dans une société en mutation (depuis 1930)
P. Albertini : L’école en France XIXe-XXe siècle, Paris, Hachette, 1998
H. Arendt : La crise de la culture, Paris, Gallimard, 1989
C. Baudelot (dir.) : Les effets de l’éducation, Paris, La Documentation française, 2005.
M-C. Blais, M. Gauchet, D. Ottavi : Conditions de l’éducation, Paris, Stock, 2008
– Pour une philosophie politique de l’éducation, Paris, Bayard, 2002
M. Duru-Bellat, A. Van Zanten : Sociologie de l’école, Paris, A. Colin, 2007
D. Hameline : Courants et contre-courants dans la pédagogie contemporaine, Paris, ESF, 2000
J. Lagroye et M. Offerlé (dir.) : Sociologie de l’institution, Paris, Belin, 2010
C. Lelièvre : Histoire des institutions scolaires (1789-1989), Paris, Nathan, 1990
– Les politiques scolaires mises en examen, Issy-les-Moulineaux, ESF, 2002
B. Mabilon-Bonfils, L. Saadoun : L’école en crise ?, Paris, Ellipse, 2008
– Sociologie politique de l’école, Paris, PUF, 2004
J-M. de Queiroz : L’école et ses sociologies, Paris, A. Colin, 2006
A. Prost : Education, société et politiques, Paris, Seuil, 1997
O. Reboul : La philosophie de l’éducation, Paris, PUF, 2001
J-P. Terrail (dir.) : L’école en France : crise, pratiques, perspectives, Paris, La Dispute, 2005
A. Van Zanten (dir.) : Dictionnaire de l’éducation, Paris, PUF, 2008
– L’école, l’état des savoirs, Paris, La Découverte, 2000
A. Vitiello : Institution et liberté : l’école et la question du politique, Paris, L’Harmattan, 2010.
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Séquence 1. Qu’est-ce que l’école ?
Séance 2. De l’éducation à la scolarisation.

Exposé. Education et démocratie : de la Grèce antique aux démocraties contemporaines
 Références communes.
M. Gauchet : « Démocratie, éducation, philosophie », in Pour une philosophie politique de l’éducation,
Paris, Bayard, 2002
J. Houssaye : « Le triangle pédagogique », in La pédagogie, une encyclopédie pour aujourd’hui, Paris, ESF, 1993
Séance 3. L’enfant dans la modernité.

Exposé. L’éducation entre l’Etat et la famille.
Bibliographie.
P. Ariès : L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, Paris, Seuil, 1975
F. Battagliola : « Des aides aux politiques familiales », Genèses, vol.40 n°1, 2000
J. Donzelot : La police des familles, Paris, Minuit, 1977
D. Gayet : « Familles et institutions », Connexions, n°86, 2006
S. Lamotte : « Mauvais parents, mauvais citoyens », L’homme et la société, n°160-161, 2006
R Lenoir : Généalogie de la morale familiale, Paris, Seuil, 2004
– « Politique familiale et construction sociale de la famille », Revue française de science politique, vol.41 n°6, 1991
P. Meyer : L’enfant et la raison d’Etat, Paris, Seuil, 1977
A. Renaut : La libération des enfants, Paris, Bayard, 2002
D. Youf : « Construire un droit de l’enfance », Le débat n°121, 2002
 Fiche. Qu’est-ce qu’un enfant ?
G. Lapassade : L’entrée dans la vie, Paris, Anthropos, 1997
A. Renaut : La libération des enfants, Paris, Bayard, 2002
 Références communes.
F. Lebrun : « La famille n’est plus ce qu’elle était », L’Histoire n°262, 2002
R. Schérer : « L’enfance, un panoptique, une tour de contrôle », Mouvements n°49, 2007
Séance 4. Sociohistoire de l’institution scolaire.

Exposé. De la Réforme à la Révolution : l’affirmation de la forme scolaire.
Bibliographie.
R. Chartier, M-M. Compère, D. Julia : L’école en France du 16e au 18e siècle, Paris, SEDES, 1976
A. Chervel : « L’histoire des disciplines scolaires », Histoire de l’éducation n°38, 1988
M. Crubelier : « La religion et l’éducation de la société française », Histoire de l’éducation n°34, 1987
M. Foucault : Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975
F. Furet et J. Ozouf : Lire et écrire : l’alphabétisation des français, Paris, Minuit, 1977 (t.1)
J. Hébrard : « La scolarisation des savoirs élémentaires à l’époque moderne », Histoire de l’éducation, n°38, 1988
G. Vincent : L’école primaire française, Paris, PUL, 1981
 Fiche. Savoirs et disciplines scolaires.
Isabelle Harle : La fabrique des savoirs scolaires, Paris, La Dispute, 2010
Viviane Isambert-Jamati : Les savoirs scolaires, enjeux sociaux des contenus d'enseignement et de leurs réformes,
Editions Universitaires, Paris, 1990.
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 Références communes.
J-P. Audurea : « Assujettissement et subjectivation », in Revue française de pédagogie, n°143, 2003
G. Vincent (et al.) « Histoire et théorie de la forme scolaire », in L’éducation prisonnière de la forme scolaire,
Lyon, PUL, 1994
Séquence 2. L’enjeu pédagogique en démocratie
Séance 5. L’éducation en révolution.

Exposé. L’enjeu éducatif dans la Révolution française.
Bibliographie.
B. Baczko : « Former l’homme nouveau : utopies pédagogiques de la Révolution française », Libre n°8, 1980
– Une éducation pour la démocratie : textes et projets de l'époque révolutionnaire, Paris, Garnier, 1982
B. Belhoste : « La Révolution et l’éducation : dernier bilan », Histoire de l’éducation, n°53, 1992
F. Furet, M. Ozouf : Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, 1992
D. Julia : La Révolution : les trois couleurs du tableau noir, Paris, Belin, 1981
– « Enfance et citoyenneté », Histoire de l’éducation, n°45 et n°49, 1990-1991
M. Ozouf : L’école de la France : essais sur la Révolution, l’utopie et l’enseignement, Paris, Gallimard, 1984
– L’homme régénéré : essais sur la Révolution française, Paris, Gallimard, 1989
 Fiche. Education et action politique.
J. Beillerot : La société pédagogique, Paris, PUF, 1982
A-M. Drouin-Hans : Education et utopies, Paris, Vrin, 2005
 Référence commune.
F. Mayeur : « L’éducation », in Histoire des droites en France, t.3 : Sensibilités, Paris, Gallimard, 1992
Séance 6. L’école de la République

Exposé. L’école républicaine est-elle une école neutre ?
Bibliographie.
Y. Déloye : École et citoyenneté : l’individualisme républicain de Jules Ferry à Vichy, Paris, FNSP, 1994
L. Legrand : L’influence du positivisme dans l’œuvre de Ferry, Paris, Rivière, 1961
Y. Katan : « L’enseignement de la morale et de l’instruction civique sous la IIIe République jusqu’en 1914 »,
in Etudes dédiées à Madeleine Grawitz, Genève, Dalloz, 1982
C. Lelièvre : Jules Ferry : la République éducatrice, Paris, Hachette, 1999
C. Lelièvre et C. Nique : La République n’éduquera plus, Paris, Stock, 1993
P. Ognier : « L’idéologie des fondateurs et des administrateurs de l’école républicaine », Revue française de
pédagogie, n°66, 1984
M. Ozouf : L’Etat, l’école et la République, Paris, Seuil, 1992
P. Rosanvallon : « L’éducation à la démocratie », in Le sacre du citoyen, Paris, Gallimard, 1992
 Fiche. La fabrique de l’histoire
S. Citron : Le mythe national : l’histoire de France en question, Paris, EDI / Ed. Ouvrières, 1991.
L. de Cock et E. Picard : La fabrique scolaire de l’histoire, Marseille, Agone, 2009.
 Références communes.
J-M. Gaillard : « Les victoires de Jules Ferry », Les collections de l’histoire n°6, 1999
M. Ozouf : « Quand la République s’apprenait au tableau noir », Les collections de l’histoire n°6, 1999
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Séance 7. Changement pédagogique et changement politique.

Exposé. Quelle nouveauté de « l’éducation nouvelle » ?
Bibliographie.
G. Avanzini : Immobilisme et novation dans l’institution scolaire, Toulouse, Privat, 1975
M-A. Bloch : Philosophie de l’éducation nouvelle, Paris, PUF, 1973
B. Charlot : La mystification pédagogique, Paris, Payot, 1976
A-M. Drouin-Hans : « Pédagogies nouvelles et traditionnelles : le nouveau, une valeur très ancienne », in
Penser l’éducation n°3, 1997
L-P. Jouvenet : Horizon politique des pédagogies non-directives, Toulouse, Privat, 1982
M. Lobrot : A quoi sert l’école ?, Paris, A. Colin, 1992
P. Meirieu : Frankenstein pédagogue, Paris, ESF, 1996
D. Ottavi : « L’enfant au centre de l’école : genèse d’une évidence, invention d’un mythe », in Pour
une philosophie politique de l’éducation, Paris, Bayard, 2002
A. Raymond : L’éducation morale dans le mouvement de l’Education nouvelle, Paris, L’Harmattan, 2002
 Fiche. Abolir l’école ?
I. Illich : « Libérer l’avenir » et « Une société sans école », in Œuvres complètes, t.1, Paris, Fayard, 2004.
 Références communes.
L. Ott : « Que reste-t-il des alternatives pédagogiques et éducatives ? », in Mouvements n°49, 2007
Séquence 3. Ecole et démocratisation socioéconomique
Séance 8. L’école et l’égalité sociale.

Exposé. Dans quelle mesure l’enseignement s’est-il démocratisé ?
Bibliographie.
« Politiques et rhétoriques de l’école juste avant la Ve République », Revue française de pédagogie, n°159, 2007
B. Convert : « Des hiérarchies maintenues », Actes de la recherche en sciences sociales, n°149, 2003.
F. Dubet, M. Duru-Bellat, A. Vérétout : Les sociétés et leur école : emprise du diplôme et cohésion sociale,
Paris, Seuil, 2010
M. Duru-Bellat : Les inégalités sociales à l’école : genèse et mythes, Paris, PUF, 2002
E. Maurin : La nouvelle question scolaire : les bénéfices de la démocratisation, Paris, Seuil, 2007
P. Merle : La démocratisation de l’enseignement, Paris, La Découverte, 2009
D. Meuret et S. Morfaix : « L’influence de l’origine sociale sur les performances scolaires », Revue française de
sociologique, vol.47 n°1, 2006
A. Prost : L’enseignement s’est-il démocratisé ?, Paris, PUF, 1992
– « La démocratisation de l’enseignement : histoire d’une notion », in Education, société et politiques, Paris, Seuil, 1992
 Fiche. Démocratisation et massification.
S. Beaud : 80% au bac… et après ?, Paris, La Découverte, 2002
M. Duru-Bellat : Le mérite contre la justice, Paris, Presses de Sciences-po, 2009
 Références communes.
F. Dubet, M. Duru-Bellat : « Qu’est-ce qu’une école juste ? », in Revue française de pédagogie, n°146, 2004.
A. Prost :
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Séance 9. La distinction scolaire : des ordres à la ségrégation.

Exposé. L’école est-elle vraiment unique aujourd’hui ?
Bibliographie.
« Ecole reproductive, école ségrégative », Actes de la recherche en sciences sociales n°180, 2009
J-M. Barreau (et al.) : L’école unique de 1914 à nos jours, Paris, PUF, 1998
C. Ben Ayed, S. Broccolichi (dir.) : Ecole : les pièges de la concurrence, Paris, La Découverte, 2010
G. Combaz : Autonomie des établissements et inégalités scolaires, Paris, Fabert, 2007
Y. Careil : De l'école publique à l'école libérale : sociologie d'un changement, Rennes, PUR, 1998
G. Felouzis (et al.) : L’apartheid scolaire, Paris, Seuil, 2007
C. Laval : « Quand la décentralisation libéralise l’école », Mouvements, n°26, mars 2003
M. Oberti : « Le piège du libre choix scolaire », Mouvements, n°52, novembre 2007
A. Van Zanten : Choisir son école : stratégies familiales et médiations locales, Paris, PUF, 2009
 Fiche. L’actualité de la distinction public / privé.
R. Ballion : Les consommateurs d’école, Paris, Stock, 1982
B. Poucet : La liberté sous contrat : une histoire de l’enseignement privé, Paris, Fabert, 2009.
 Références communes.
G. Felouzis et J. Perroton : « Grandir entre pairs : ségrégation ethnique et reproduction sociale dans
le système éducatif français », Actes de la recherche en sciences sociales, n°180, 2009
M. Duru-Bellat, P. Merle : « La démocratisation impossible ? », Savoir éducation formation, vol.9 n°3, 1997
Séance 10. Système scolaire et évolutions socioéconomiques.

Exposé. Société ou économie de la connaissance ?
Bibliographie.
« La société de la connaissance et l’école », Eduction et sociétés n°15, 2005
B. Charlot : « 1959-1989 : les mutations du discours éducatif », Education permanente, n°98, 1989
C. Mathieu, F. Mohens : « De la libération de l’homme à la libéralisation de l’éducation », Education
et sociétés, n°12, 2003
K. Jones (dir.) : L’école en Europe : politiques néolibérales et résistances collectives, Paris, La Dispute, 2011
C. Laval, F. Vergne (et al.) : La nouvelle école capitaliste, Paris, La Découverte, 2011
N. Mons : Les nouvelles politiques éducatives, Paris, PUF, 2007
J-J. Paul et F. Suleman : « La production de connaissances dans la société de la connaissance : quel
rôle pour le système éducatif ? », Education et sociétés, n°15, 2005.
A. del Rey : A l’école des compétences : de l’éducation à la fabrique de l’élève performant, Paris, La Découverte, 2009
A. Vinokur : « De la scolarisation de masse à la formation tout au long de la vie », Education et sociétés,
n°12, 2003
 Fiche. La stratégie de Lisbonne.
« Le processus de Bologne et ses effets », Education et sociétés n°24, 2009
I. Bruno (et al.) : La grande mutation : néolibéralisme et éducation en Europe, Paris, Syllepse, 2010
 Références communes.
J-L. Derouet : « Interroger les nouvelles politiques d’éducation et de formation », Sociologie et sociétés,
vol.40 n°1, 2008
C. Laval : « L’école saisie par l’utilitarisme », Cités n°10, 2002
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Séquence 4. Institution scolaire et évolutions sociales
Séance 11. Ecole et citoyenneté scolaire.

Exposé. Autorité scolaire et droits de l’enfant.
Bibliographie.
H. Arendt : « La crise de l’éducation », La crise de la culture, Paris, Gallimard, 1989
A. Barrère et D. Martuccelli : « La citoyenneté à l’école : vers la définition d’une problématique
sociologique », Revue française de sociologie, vol.39 n°4, 1998
A. Jacquard, P. Manent, A. Renaut : Une éducation sans autorité ni sanction ?, Paris, Grasset, 2003
A. Legrand : L’école dans son droit, Paris, M. Houdiard, 2006
L. Legrand : « Enseigner la morale aujourd’hui ? », Revue française de pédagogie, n°97, 1991
J. Pain et A. Vulbeau : « L’autorisation ou les mouvements de l’autorité », in Quelle autorité ?, Paris,
Hachette, 2003
A. Renaut : « L’enfant dans la dynamique de la modernité », Le débat, n°121, septembre 2002
J. Testanière : « Chahuts traditionnels et chahuts anomiques », Revue française de sociologie, vol.8 n°1, 1967
D. Youf : « Sur le statut juridique de l’enfant », Le débat, n°106, octobre 1999
C. Xypas : « Education morale ou éducation à la citoyenneté », in Les citoyennetés scolaires, de la
maternelle au lycée, Paris, PUF, 2003
 Fiche. Du maître au professeur.
F. Dubet : Le déclin de l’institution, Paris, Seuil, 2003
C. Nique : L’impossible gouvernement des esprits, Paris, Nathan, 1990
 Références communes.
M. Gauchet : « L’école à l’école d’elle-même », Le débat, n°37, 1985
J. Zaffran : « Discipline et régularité à l’école républicaine et à l’école démocratique de masse »,
Education et sociétés, n°17, 2006
Séance 12. L’école et les identités.

Exposé. Les querelles laïques contemporaines de l’école française.
Bibliographie.
« La laïcité : mémoire et exigences du présent », Problèmes politiques et sociaux, n°917, 2005
J. Baubérot : « L’affaire des foulards et la laïcité à la française », L’Homme et la société n°120, 1996
J. Costa-Lascoux : « Les arabesques de l’islam dans l’architecture laïque », Confluences Méditerranée
n°32, hiver 1999 – 2000
V. Dimier : « La laïcité : un produit d’exportation ? », in La laïcité, une valeur d’aujourd’hui ?,
Rennes, PUR, 2001
F. Dubet : « La laïcité dans les mutations de l’école », in Une société fragmentée ? Le multiculturalisme en
débat, Paris, La Découverte, 1996
F. Giust-Desprairies : La figure de l’autre dans l’école républicaine, Paris, PUF, 2003
A. Houriaux (dir.) : Le voile, que cache-t-il ?, Paris, L’Atelier, 2004
C. Kintzler : « Laïcité et philosophie », Archives de philosophie du droit, n°48, 2004
F. Lorcerie (dir.) : La politisation du voile, Paris, L’Harmattan, 2005
A. Renaut et A. Touraine : Un débat sur la laïcité, Paris, Stock, 2005
 Fiche. Filles et garçons à l’école.
M. Duru-Bellat : L’école des filles : quelle formation pour quels rôles sociaux ?, Paris, PUF, 2005
S. Ayral : La fabrique des garçons, Paris, PUF, 2011
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 Références communes.
J. Houssaye : « Valeurs : les choix de l’école », Revue française de pédagogie, n°97, 1991
M. Raveaud : « Minorités, ethnicité et citoyenneté : les modèles français et anglais sur les bancs de
l’école », Revue française de pédagogie, n°144, 2003
Modalités d’évaluation.
Au cours du semestre, chaque étudiant devra effectuer au minimum les travaux suivants :
et
ou

un exposé de 30 minutes (par groupe de deux étudiants), suivi d’une discussion ;

une fiche de lecture croisée en lien avec le thème d’une séance ;

une fiche de synthèse ou de réflexion personnelle sur une thématique traitée en
conférence.
L’évaluation prendra en compte trois notes :

une note d’exposé (40%) ;

une note de fiche de lecture ou de fiche de synthèse (40%) ;

la participation aux discussions en cours de séminaire (20%).
La préparation des séances, même lorsque l’étudiant n’est pas censé présenter un travail, est
essentielle ; elle pourra faire l’objet, au cours du séminaire, d’interrogations écrites sur les textes du
corpus obligatoire (qui seront comptées dans la note de conférence à hauteur de 10%).
La participation aux discussions et réflexions collectives fait également partie du travail attendu ;
elle fait donc l’objet d’une évaluation. Celle-ci prendra la forme d’une note spécifique (20% de la
note de conférence) et d’un impact sur la moyenne générale, pouvant aller, outre l’arrondi au
demi-point le plus proche, jusqu’à un point de moyenne en plus ou en moins.
Des travaux complémentaires pourront être réalisés par les étudiants désireux d’améliorer leur
moyenne générale.
Remarques et conseils méthodologiques
Vous pouvez me contacter par courriel :
[email protected]
Les travaux dactylographiés doivent être expédiés par courriel à l’adresse suivante :
[email protected]
Les travaux qui vous sont demandés doivent être rendus à la date fixée. Cet avertissement vaut
tout particulièrement pour les exposés. En cas d’absence le jour de votre exposé (absence qui doit
être justifiée), merci de me prévenir le plus tôt possible.
Tous les travaux doivent être dactylographiés et envoyés par courriel à l’enseignant. Le plan et les
notes de vos exposés doivent également être placées sur l’espace ENTG du séminaire, afin qu’ils
soient disponibles pour tous.
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La présentation d’un exposé s’appuie sur un plan indicatif, mentionnant la problématique, les titres
et sous-titres, ainsi que les idées, dates ou citations essentielles. Ce plan doit être dactylographié,
imprimé et distribué à tous les participants du séminaire avant le début de l’exposé.
Conseils méthodologiques
a. L’exposé





L’exposé est avant tout un exercice oral. Il est hors de question (et généralement ennuyeux) de
lire un texte préalablement rédigé ou de réciter un texte appris par cœur. Vous devez donc
apprendre à vous détacher de vos notes (ce que permet la répétition préalable de l’exposé) et à
rendre votre exposé aussi vivant et dynamique que possible.
L’exposé est un exercice de synthèse ; il est d’une durée de 40 minutes. Cette durée est un
impératif et une contrainte qu’il est nécessaire de respecter – et dont le respect fait partie de
l’évaluation.
L’exposé repose sur un travail de problématisation du sujet. L’existence d’une problématique
est ce qui distingue la synthèse du résumé : votre propos doit posséder une cohérence interne
et prendre la forme d’une démonstration logiquement construite, et non s’apparenter à une
juxtaposition de résumés de diverses thèses.
La bibliographie indiquée pour chaque séance n’est pas décorative ; elle a pour vocation de
vous guider dans votre réflexion, et doit être traitée de façon la plus exhaustive possible,
idéalement dans son intégralité. (y compris les éventuelles références communes aux différents
exposés). Elle pourra faire l’objet de questions spécifiques à la suite de l’exposé. Le recours
aux manuels doit être pensé comme un départ pour la réflexion : ceux-ci peuvent aider à
problématiser le sujet mais ne peuvent en aucun cas se substituer à l’exposé lui-même.
Le plan ainsi que les références bibliographiques utilisées dans l’exposé doivent être
dactylographiés et distribués aux étudiants avant le début de l’exposé ; il est également
possible, en plus de la distribution du plan dactylographié, de projeter le plan et/ou une
présentation powerpoint de l’exposé.
b. La fiche de lecture croisée





La fiche de lecture prend appui sur les références mentionnées dans le plan de conférence. Il
s’agit d’une discussion argumentée sur le thème de la fiche (et/ou de la séance) à partir des
analyses présentées par les auteurs de référence : il ne s’agit donc pas de deux résumés
juxtaposés, mais bien de la (re)construction d’un argumentaire logique à partir de la discussion
des thèses des auteurs, suivant un plan thématique défini par l’étudiant en fonction de sa
problématique.
L’introduction doit inclure une rapide présentation de l’auteur, éventuellement une synthèse
de ses autres travaux ; la discussion critique et la conclusion doit inclure une synthèse de
l’apport de l’ouvrage vis-à-vis de la thématique de la séance à laquelle il est rattaché.
Chaque ouvrage étant rattaché à un thème, l’étudiant s’attachera à chercher à établir les liens
entre l’ouvrage et le thème, ainsi qu’à souligner la portée, l’intérêt ou les limites de l’éclairage
qu’il projette sur celui-ci.
La fiche de lecture est d’une taille (indicative) de 6 à 10 pages (police : Times 12, interligne :
1,5, marges : 2 cm), à envoyer à l’enseignant à la date prévue par le plan de conférence, ainsi
que sur l’espace ENTG de la conférence.
Les fiches de lecture pourront porter sur d’autres ouvrages que ceux indiqués en bibliographie,
sur proposition de l’étudiant et après concentration entre étudiant et enseignant.
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c. La note de synthèse / le working paper



La note personnelle peut prendre deux formes : soit une réflexion personnelle sur un thème lié
au séminaire, soit une note de synthèse sur un aspect précis des enjeux de l’école
démocratique. Dans le cas d’une note de synthèse, si le sujet est suffisamment large, il est
possible de réaliser ce travail par groupe de deux étudiants
La taille de ce mémoire est d’une quinzaine de pages (police : Times 12, interligne : 1,5,
marges : 2 cm), à envoyer sous forme informatique à l’enseignant pour la rentrée des vacances
de printemps.
Le sujet de chaque mémoire est arrêté en accord entre l’étudiant et l’enseignant. Il peut
prendre appui sur l’un des sujets d’exposé, mais doit alors le dépasser ou le décaler (par
exemple en s’intéressant d’un point de vue comparatiste dans d’autres contextes historiques ou
géographiques).
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