MASTER 2 Politique générale et stratégie d`entreprise
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MASTER 2 Politique générale et stratégie d`entreprise
ESCI de l’ l’Ain MASTER 2 Politique générale et stratégie d’entreprise Module : UE 1 Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 1 MASTER 2 ¾ Séquence 1 : Présentation de la démarche stratégique en partant du diagnostic global Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 2 1 ! Rappel des étapes de la méthode 1. Détermination de la vocation, du ou des métiers de l’entreprise 2. Découverte des finalités du ou des dirigeants 3. Description et commentaire de la trajectoire passée de l’entreprise 4. Diagnostic global de l’organisation Politique générale et stratégie d'entreprise ! Daniel Dupir / Septembre 2006 3 Rappel des étapes de la méthode 5. Le futur spontané 6. Le futur volontariste - les voies stratégiques possibles pour l’ensemble de l’entreprise - les choix stratégiques possibles par DAS 7. Les choix stratégiques définitifs à priori - les critères de choix - l’étude de faisabilité de mise en oeuvre Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 4 2 ! Rappel des étapes de la méthode 8. La simulation des effets des choix définitifs à priori - le schéma SWOT / MOFFIC au prisme des décisions prises à priori - la simulation chiffrée des effets par sous-systèmes - la comparaison avec l’état de départ 9. La validation des choix stratégiques - La validation - La planification - La programmation - l’information interne et / ou externe - La mise en oeuvre 10. Le contrôle stratégique - le management stratégique - le contrôle de gestion, outil du management stratégique Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 5 Le futur spontané 9 Point méthodologique : Il s’agit à partir du diagnostic stratégique de probabiliser l’état dans lequel l’entreprise se trouvera dans un espace temps de 2 à 3 ans, si aujourd’hui aucune décision n’est prise. On laisse filer le temps, les environnements bougent, les dysfonctionnements constatés lors du diagnostic d’aujourd’hui demeurent, s’accentuent ou disparaissent (bien improbable !..). Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 6 3 Le futur spontané Pour effectuer cette simulation d’états, il convient de bâtir, à partir du diagnostic actuel et des cases opportunité / menaces / capacités / incapacités, des scénarii : - un scénario rose - un scénario noir - un scénario probable (qui n’est pas forcément la médiane des deux précédents). Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 7 Le futur spontané 9 Le scénario rose appelé encore scénario optimiste : Il ne s’agit pas d’élucubrer un scénario utopiste, mais bien au contraire, en partant des opportunités détectées et compte tenu de nos capacités à les saisir, de les hiérarchiser en leur affectant un coefficient de probabilité de réalisation dans un espace temps classifié en CT / MT / LT. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 8 4 Le futur spontané Il s’agit également de mettre en perspective les améliorations structurelles, règlementaires et autres qui pourraient favoriser la performance de l’entreprise, grâce à des modifications attendues ou envisageables des environnements dont l’entreprise dépend. Exemple : harmonisation européenne en matière sociale ou fiscale, et si possible en datant la mesure et ses effets sur notre organisation ; ce qui est aujourd’hui une utopie et qui le restera encore longtemps. Politique générale et stratégie d'entreprise 9 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané 9 Le scénario noir appelé encore scénario pessimiste : Il ne s’agit pas de forcer le trait et d’être atteint par la sinistrose, mais au contraire de prendre en compte les menaces internes ou externes relevées dans notre diagnostic entraînant aujourd’hui des incapacités notoires en leur affectant un coefficient de probabilité de survenance dans un espace temps mesuré en CT / MT / LT. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 10 5 Le futur spontané Il faudra prendre en compte les modifications positives de l’environnement qui « sans rien faire » pourraient améliorer nos performances. Il faudra envisager pour les menaces internes si « le temps pourrait bien faire les choses » sans que nous ayons à bouleverser la structure et le management de notre entreprise. Exemple : compter sur la pyramide des âges fortement inversée afin de faire des redéploiements quantitatifs et qualitatifs ; faits démographiques et accompagnement de dispositions règlementaires favorables. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 11 Le futur spontané 9 Le scénario probable, c’est celui que vous envisagez à l’aune des probabilités des scénarii optimiste et pessimiste : Il conviendra donc de « dire l’avenir » de la performance de la situation de l’entreprise dans cet espace temps de 2 à 3 exercices sans que nous modifions d’une façon volontaire la trajectoire et les rapports de l’organisation avec ses environnements. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 12 6 Le futur spontané On peut être amené « raisonnablement » à envisager malheureusement que le scénario probable soit le scénario pessimiste ! Nous rappelons que dans beaucoup de cas la liquidation de l’entreprise est la seule possibilité. ! Mais méfions nous aussi d’une trop grande certitude ! ! Exemple : 1995/1996 le devenir annoncé de Thomson par Mr Alain Juppé et la situation catastrophique d’Alstom en 2005 « sauvé » par Mr le ministre de l’économie Nicolas Sarkosy. Politique générale et stratégie d'entreprise 13 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané Schéma 1 de fonctionnement T d toire rajec énar u sc io ro se État futur de l’entreprise CHAMP DES POSSIBLES Diagnostic L’entreprise aujourd’hui Traje ctoir e du s cé n a rio n oir État futur de l’entreprise 2009/ 2010 2006 / 2007 Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 14 7 Le futur spontané Schéma 2 de fonctionnement Opportunités du tableau MOFFIC Capacités / incapacités Description du scénario rose Perspective des environnements TE /org / sociétal / social Diagnostic État futur de l’entreprise L’entreprise aujourd’hui Espace temps 2 / 3 ans Politique générale et stratégie d'entreprise 15 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané Schéma 3 de fonctionnement Diagnostic L’entreprise aujourd’hui Menaces du tableau MOFFIC Incapacités / capacités Perspective des environnements TE /org / sociétal / social Description du scénario noir Espace temps 2 / 3 ans État futur de l’entreprise Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 16 8 Le futur spontané Schéma 4 de fonctionnement e du ctoir Traje scén se État futur de l’entreprise Trajectoire Diagnostic ro ario scénario pr obable État « réel » de l’entreprise à CT / MT L’entreprise aujourd’hui Traje ctoir e du s céna rio n oir État futur de l’entreprise 2009/ 2010 2006 / 2007 Politique générale et stratégie d'entreprise 17 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané Schéma 5 de fonctionnement Modification probable de l’environnement Diagnostic État des piliers de l’entreprise L’entreprise aujourd’hui Description du scénario probable État futur presque identique à la situation de départ Espace temps 2 / 3 ans Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 18 9 Le futur spontané Schéma 6 de fonctionnement Opportunités du tableau MOFFIC Capacités / incapacités Perspective des environnements TE /org / sociétal / social Diagnostic Modification probable de l’environnement État des piliers de l’entreprise L’entreprise aujourd’hui Description du scénario rose État futur de l’entreprise Description du scénario probable État futur presque identique à la situation de départ Menaces du tableau MOFFIC Incapacités / capacités Perspective des environnements TE /org / sociétal / social Description du scénario noir Espace temps 2 / 3 ans Politique générale et stratégie d'entreprise État futur de l’entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 19 Le futur spontané par DAS 9 Rappel de la notion d’activités stratégiques Cet outil cherche à positionner l’entreprise par rapport à tous les acteurs des filières de façon à établir l’état relatif des forces en présence. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 20 10 Le futur spontané par DAS Définition : • • • Un DAS est un domaine d’activité naturel sur lequel on peut identifier et développer une stratégie spécifique autonome et homogène. Un DAS est par nature évolutif et relatif à des concurrents parfaitement identifiés. La présence d’un DAS dans l’entreprise implique une volonté politique des dirigeants. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 21 Le futur spontané par DAS L’homogénéité d’un DAS est définie à partir de 5 conditions à remplir : - même typologie de client - même besoin à satisfaire - même technologie développée - même espace géographique - même stratégie marketing Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 22 11 Le futur spontané par DAS La démarche est difficile et itérative car il est nécessaire - de regrouper plusieurs « produits » dans un même DAS si le nombre de produits ou familles de produits est supérieur à 12. - d’éclater une seule famille de produits en plusieurs DAS si l’entreprise est organisée en mono activité. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 23 Le futur spontané par DAS Il s’agit de passer d’une vision interne (ligne de produits) à une vision globale intégrant - les spécificités internes - les caractéristiques du marché - les technologies utilisées - les méthodes et process de production - les facteurs de compétence Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 24 12 Le futur spontané par DAS La stratégie, la segmentation Le DAS est l’unité d’analyse sur lequel s’appuie le raisonnement stratégique. La segmentation des activités de l’entreprise a pour objet de définir cette unité de la façon la plus pertinente par rapport aux choix stratégiques à effectuer. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 25 Le futur spontané par DAS La segmentation stratégique Celle-ci consiste à découper l’ensemble des activités de l’entreprise en autant de domaines (segments) homogènes où s’exerce une concurrence spécifique. Le segment stratégique est un Domaine d’Activité caractérisé par une combinaison unique de facteurs clefs de succès qui font appel à des savoir-faire particuliers. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 26 13 Le futur spontané par DAS Segmentation stratégique Objet Segmentation marketing Concerne toute l’entreprise Concerne un secteur économique Découper l’entreprise en groupes de lignes de produits travaillant dans le même domaine d’activité stratégique, contre les mêmes concurrents, dans le même environnement, avec les mêmes technologies Découper un univers « hétérogène » de clients en sous-univers homogènes de clients ayant les mêmes besoins, avec la même intensité, les mêmes habitudes et les mêmes comportements d’achats En provenance du mode de fonctionnement actuel de l’entreprise et de la concurrence En provenance du marché Segments stratégiques composés de lignes de produits ou services Segments marketing composés consommateurs/utilisateurs Permet d’allouer les ressources stratégiques pour développer, créer ou décider d’abandonner des activités Permet de construire des offres c.à.d. un marketing-mix, en cohérence avec les besoins des segments de clients cibles Direction générale, direction planification ou développement Directeur marketing, chef de produit ou de marché de Les segments stratégiques changent au Les segments marketing changent au rythme rythme de mouvement de grande ampleur des changements comportementaux des dans l’environnement (technologies, modes clients, donc à court ou moyen terme de distribution, changements majeurs des clients …), donc à moyen ou long terme Différence entre segmentation stratégique et segmentation marketing Politique générale et stratégie d'entreprise 27 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané par DAS Critères de segmentation stratégique Caractéristiques des compétences requises Clientèle Identique Différente Besoins et critères d’achat Identiques Différents Distribution Même réseau Réseau spécifique Concurrence Mêmes concurrents Concurrents différents Marché pertinent (géographique) Même marché Marché pertinent spécifique Technologie Technologie identique Technologie différente Structure des coûts Coûts partagés prépondérants Coûts spécifiques dominants Compétences requises Mêmes compétences Compétences différentes Synergie Synergie forte Synergie faible Recherche, développement Commun Spécifique Image de marque Faible Forte Après-vente Polyvalent Spécial Industrialisation Flexible Rigide Conclusions Même segment Segments différents Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 28 14 Le futur spontané par DAS Schéma 1 de positionnement des DAS sur une carte stratégique Pourcentage du CA représenté par chaque DAS 50 40 30 20 10 Intérêt stratégique faible moyen fort très fort Il est aisé, après avoir défini chaque DAS de remplir la carte quant à ce que chaque DAS représente en pourcentage de l’activité. Mais il est beaucoup plus difficile de positionner les DAS quant à l’intérêt stratégique. Politique générale et stratégie d'entreprise 29 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané par DAS L’intérêt stratégique Il nous faut beaucoup d’informations sur l’évolution des environnements pour noter de 0 à 3 l’intensité des critères d’atouts et d’attraits selon Mc Kinsey. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 30 15 Le futur spontané par DAS Schéma 2 de positionnement des DAS sur une carte stratégique Pourcentage du CA représenté par chaque DAS 50 45 4 40 35 30 3 25 20 15 2 10 5 6 1 Intérêt stratégique 5 Faible Moyen Fort Très fort (0 / 0,5) (1 / 1,5) (2 / 2,5) (3) Intensité de la grille Mc Kinsey DAS 1 = Pharmacie et médical DAS 2 = Bâtiment DAS 3 = Plastiques et produits chimiques DAS 4 = Textiles DAS 5 = Automobiles et aéronautique DAS 6 = Informatique et TIC Exemple adapté de TORAY Plastic (création 1926 au Japon. CA : + 7 Mrds $. + 46 000 salariés dans le monde Politique générale et stratégie d'entreprise 31 Daniel Dupir / Septembre 2006 Le futur spontané par DAS Schéma 3 dynamique des DAS dans un futur proche Pourcentage du CA représenté par chaque DAS 4$ 50 $$ 45 40 3 35 $$ $$ $$ $$ $ On positionne en dynamique le futur probable de chacun des DAS. 30 25 2$ 20 15 10 1$ $ $ $$$ 6 $$ $$$$$$ $$ $ 5$ Intérêt stratégique $$ Intensité de la grille Mc Kinsey fort $Très $$ (3) DAS 1 = Pharmacie et médical DAS 2 = Bâtiment DAS 3 = Plastiques et produits chimiques DAS 4 = Textiles DAS 5 = Automobiles et aéronautique DAS 6 = Informatique et TIC Exemple adapté de TORAY Plastic (création 1926 au Japon. CA : + 7 Mrds $. + 46 000 salariés dans le monde Attraits majeurs Atouts majeurs Faible 5 (0 / 0,5) Moyen Fort (1 / 1,5) (2 / 2,5) Taux de croissance du marché Risque de substitution Potentiel international Politique générale et stratégie d'entreprise $$$$$$ Daniel Dupir / Septembre 2006 Part de marché Couverture géographique rentabilité 32 16 Les choix stratégiques par DAS Futur volontariste par DAS Schéma 4 Pourcentage du CA représenté par chaque DAS 4$ 50 $$ 45 40 3 35 $$ $$ $$ Accompagner le marché et regagner de la rentabilité + R.D $ $$ On positionne en dynamique le futur probable de chacun des DAS. On garde et on gère l’après pétrole avec R+D 30 25 2$ 20 15 Out définitif en 2 ans 10 1$ $ $ $$$ 6 $$ $$$$$$ $$ Abandon programme en 5 / 10 ans $ Abandon programme en 5 ans 5$ Intérêt stratégique $$ Intensité de la grille Mc Kinsey fort $Très $$ (0 / 0,5) (1 / 1,5) (2 / 2,5) (3) 5 DAS 1 = Pharmacie et médical DAS 2 = Bâtiment DAS 3 = Plastiques et produits chimiques DAS 4 = Textiles DAS 5 = Automobiles et aéronautique DAS 6 = Informatique et TIC Exemple adapté de TORAY Plastic (création 1926 au Japon. CA : + 7 Mrds $. + 46 000 salariés dans le monde Attraits majeurs Atouts majeurs Faible Moyen Fort Taux de croissance du marché Risque de substitution Potentiel international Politique générale et stratégie d'entreprise $$$$$$ Daniel Dupir / Septembre 2006 Part de marché Couverture géographique rentabilité Décision proposable dans le cadre d’un plan stratégique de 10 ans 33 Les choix stratégiques avec agrégation des DAS Niveau global Schéma 5 Pourcentage du CA représenté par chaque DAS DAS 1 (5%) + DAS 2 (12%) + DAS 6 (14%) = 31% d’ d’activité activité disparaî disparaîtront dans les 5 à 10ans 50% des DAS disparaî disparaîtront. Il s’ s’agira si le plan est adopté adopté de pré prévoir les manœ manœuvres straté stratégiques de réalisation du plan issu de la cartographie 4$ 50 $$ 45 40 3 35 $$ $$ $$ $$ Accompagner le marché et regagner de la rentabilité + R.D $ On positionne en dynamique le futur probable de chacun des DAS. On garde et on gère l’après pétrole avec R+D 30 25 20 15 10 5$ Intérêt stratégique $$ Intensité de la grille Mc Kinsey fort $Très $$ (3) DAS 1 = Pharmacie et médical DAS 2 = Bâtiment DAS 3 = Plastiques et produits chimiques DAS 4 = Textiles DAS 5 = Automobiles et aéronautique DAS 6 = Informatique et TIC Exemple adapté de TORAY Plastic (création 1926 au Japon. CA : + 7 Mrds $. + 46 000 salariés dans le monde Attraits majeurs Atouts majeurs 5 Faible Moyen Fort (0 / 0,5) (1 / 1,5) (2 / 2,5) Taux de croissance du marché Risque de substitution Potentiel international Politique générale et stratégie d'entreprise $$$$$$ Daniel Dupir / Septembre 2006 Part de marché Couverture géographique rentabilité Décision proposable dans le cadre d’un plan stratégique de 10 ans 34 17 MASTER 2 ¾ Séquence 2 : Les stratégies possibles et leurs manœuvres de mise en action Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 35 Définitions ¾ Politique gé générale : art de gouverner et de conduire les affaires d’une organisation pour son plus grand bien. C’est aussi édicter des valeurs, des principes, une éthique etc.… C’est également un positionnement de communication (ex: déclaration de politique générale faite aux actionnaires à la prise de fonction d’un Président Directeur Général ayant été choisi pour remplir une mission en accord avec les finalités des actionnaires). Plus simplement on peut définir ceci comme l’indication du cap à tenir et du but à atteindre en vertu d’une certaine gouvernance. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 36 18 Définitions ¾ La politique d’ d’entreprise vise à réaliser la maîtrise d’un domaine spécifique et qui se définit comme le libre arbitre des dirigeants. Elle considère l’entreprise comme une entité alors que les autres fonctions (Marketing, production, gestion, finance etc.…) n’en prennent qu’un aspect. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 37 Définitions Si l’on conçoit l’entreprise comme une entité poursuivant des objectifs propres, par les voies et les moyens qu’elle se donne, et si l’on accepte qu’elle puisse être l’objet de science, alors la politique d’entreprise est la science de la liberté de l’entreprise. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 38 19 Définitions ¾ Objectif : but précis à atteindre; point, ligne ou zone de terrain à exploiter et à conquérir par le mouvement. L’objectif ou les objectifs d’entreprise sont donc l’expression, la plupart du temps chiffrée et plus ou moins globale. On part de l’objectif global qui est souvent exprimé (part de marché, niveau de CA, pourcentage de rentabilité, etc.…) pour le décliner en objectifs de plus en plus particuliers à chaque DAS, chaque fonction, dont les acteurs ont pour charge de les atteindre. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 39 Définitions ¾ La straté stratégie: gie il s’agit de l’ensemble de décisions visant à anticiper ou à se prémunir face à un environnement futur incertain. La stratégie selon R.A.Thiétard : la stratégie est l’ensemble des décisions et des actions relatives au choix des moyens et à l’articulation des ressources en vue d’atteindre un objectif. La stratégie selon H.I.Ansoff : les décisions à caractère stratégique sont celles qui concernent les choix de couples produits-marchés, les objectifs de développement et les orientations de ce développement. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 40 20 Définitions En résumé : nous pouvons considérer comme stratégiques les prises de décisions de la direction générale de l’entreprise portant sur la définition de ses objectifs à LT, de ses DAS actuels et futurs et des orientations de ses actions pour atteindre les objectifs choisis dans les DAS retenus. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 41 Définitions ¾ La tactique: tactique c’est l’art de ranger, c’est combiner l’action des différents moyens disponibles en vue d’obtenir un résultat déterminé. La tactique est avec la logistique, la partie exécutive de la stratégie. La tactique selon J.G.Mérigot et A. Labourdette : le choix des moyens et l’acquisition des ressources font partie des décisions administratives et la mise en œuvre des moyens des décisions opérationnelles. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 42 21 Définitions ¾ La logistique: logistique Ensemble des opérations matérielles nécessaires à la mise à disposition des composants des moyens. C’est aussi l’art d’approvisionner les moyens au meilleur coût, dans le plus bref délai et au niveau de qualité nécessaire et défini. Politique générale et stratégie d'entreprise 43 Daniel Dupir / Septembre 2006 La Corporate Strategy (politique générale) ¾ Le modè modèle LCAG Learned, Christensen, Harward. Andrews,Guth professeurs à En résumé, la prise de décision stratégique consiste à formuler des buts généraux, à identifier les problèmes stratégiques, à opter pour une solution et la mettre en œuvre. Formulation du but Identification du problème Politique générale et stratégie d'entreprise Proposition de solutions alternatives Évaluation Daniel Dupir / Septembre 2006 Mise en oeuvre Choix 44 22 La Corporate Strategy (politique générale) ¾ Le modè modèle SWOT Strength = forces Opportunity = opportunités Weakness = faiblesses Threat = menaces Analyse de l’environnement Identifier les objectifs, la stratégie et les politiques actuelles Valeurs de la direction Opportunités et menaces stratégiques majeures Identifier les stratégies alternatives Prise de décision stratégique Objectifs, stratégie et politiques révisés Responsabilité sociale Analyse des ressources Politique générale et stratégie d'entreprise 45 Daniel Dupir / Septembre 2006 La Corporate Strategy (politique générale) D’autres présentations de la Corporate strategy sont également offertes par les auteurs de Harvard : FORMULATION (décider que faire) 1. Identification opportunité / risque 2. Détermination des ressources matérielles, techniques, financières et managériales de la société 3. Valeurs personnelles et aspirations des dirigeants 4. Prise en compte de la responsabilité non économique envers la société Politique générale et stratégie d'entreprise CORPORATE STRATEGY Ensemble de projets (purposes) et de politiques définissant la société et son domaine d’activité Daniel Dupir / Septembre 2006 MISE EN ŒUVRE (obtenir les résultats) 1. Structure et relations / organisation : • division du travail • coordination de la responsabilité partagée • systèmes d’information 2. Processus et comportements organisationnels • standards et mesures • motivations et systèmes d’incitation • systèmes de contrôle • recrutement et développement des cadres 3. Direction au sommet • stratégique • organisationnelle • personnelle 46 23 La Corporate Strategy (politique générale) CONDITIONS ET TENDANCES DE L’ENVIRONNEMENT COMPÉTENCE DISTINCTIVE (Capacité : financière, managériale, Fonctionnelle, organisationnelle) (Communauté, Nation, Monde) (Réputation, histoire) (Économiques, politiques, Techniques, sociales) PRISE EN COMPTE DE TOUTES LES COMBINAISONS OPPORTUNITÉS ET RISQUES RESSOURCES DE LA SOCIÉTÉ (Identification, recherche, repérage du risque) ÉVALUATION DE LA MEILLEURE CONFRONTATION Renforçant ou limitant l’opportunité. Identifiant les forces et les faiblesses. Programmant un accroissement de capacité. CHOIX DES PRODUITS ET DES MARCHÉS Politique générale et stratégie d'entreprise 47 Daniel Dupir / Septembre 2006 La Corporate Strategy (politique générale) ¾ En ré résumé sumé : BUTS DIAGNOSTIC : ENVIRONNEMENT : MENACES, OPPORTUNITÉS ORGANISATION : FORCES, FAIBLESSES CHOIX STRATÉGIQUES : (BUSINESS STATEGY) DOMAINES D’ACTIVITÉ (produits-marchés) Politique générale et stratégie d'entreprise OBJECTIFS Croissance, diversification etc.… Daniel Dupir / Septembre 2006 PLAN D’ACTION ET PROGAMMES PRÉVISIONNELS 48 24 Corporate and Business Strategy CORPORATE STRATEGY But Légitimité Culture Dirigeants Vision Environnement Sociétal Concurrentiel Image Identité Transactions externes internes Organisation Les individus Les tâches Plan Activité Mission (besoins) Métier (savoir-faire) Biens et services BUSINESS STRATEGY Politique générale et stratégie d'entreprise 49 Daniel Dupir / Septembre 2006 Corporate and Business Strategy ¾ Remarques sur le schéma Le niveau corporate repose sur 4 relations majeures entre les piliers : - la vision - la légitimité - la culture (valeurs, aspirations des dirigeants et propriétaires ainsi que des membres de l’organisation) - le couple image / identité Image :vision de l’entreprise par l’environnement Politique générale et stratégie d'entreprise Vision de l’entreprise par elle-même Daniel Dupir / Septembre 2006 50 25 Corporate and Business Strategy Le niveau business strategy repose sur le couple métiermission qui induit les problèmes d’identification et de relation entre le positionnement concurrentiel et l’avantage concurrentiel. La relation buts-activités apparaît dans la planification. De plus l’analyse d’activités pose de plus en plus de problèmes « frontière » de l’organisation avec ses environnements caractérisés par ses transactions externes ou internes. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 51 Corporate and Business Strategy ¾ Conclusion Nous avons bien affaire à un « système » complexe ouvert sur son environnement, finalisé et qui doit être régulé. Ceci implique donc une surveillance stratégique constante. Les changements en effet sont insensibles, progressifs, émergents et sournois jusqu’à ce qu’ils produisent des « ruptures », des « catastrophes » au sein du système. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 52 26 MASTER 2 ¾ Séquences 3 et 4 : Les stratégies possibles et leurs manœuvres de mise en action Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 53 Les stratégies génériques Afin de pouvoir cerner les orientations possibles et potentielles d’un entreprise, on a pu clarifier et classifier des GRANDES STRATÉGIES A PRIORI. Il s’agit de stratégies globales pour l’entreprise, chacune d’entre elles ouvre des manœuvres stratégiques et des conditions organisationnelles. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 54 27 Les stratégies génériques Les stratégies INTRA-INDUSTRIES Les stratégies INTER-INDUSTRIES Les stratégies INTER-ENTREPRISES Les stratégies d’INTERNATIONALISATION Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 55 Les stratégies génériques La stratégie INTRA-INDUSTRIE • Elle s’exprime dans l’actuel « DAS » • Elle ouvre quatre types de manœuvres 1) Domination (B.C.G) 2) Différentiation (avantage concurrentiel) 3) Concentration (segment niche) 4) Dégagement Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 56 28 Les stratégies génériques La stratégie INTER-INDUSTRIES • Elle s’exprime dans des « DAS » autres que les DAS actuels • Elle ouvre trois types de manœuvres 1) Intégration verticale (amont-aval) 2) Intégration horizontale « filière » = activités connexes liées à nos atouts C’est une recherche de synergie 3) Diversification totale : pas ou peu de synergie Marchés nouveaux + Produits nouveaux + Métiers nouveaux Autre horizon de compétence Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 57 Les stratégies génériques La stratégie INTER-ENTREPRISES • Elle s’exprime par la coopération ….le plus souvent sur les « DAS » actuels • Elle correspond à des manœuvres de : 1) accords de fournitures 2) sous-traitance 3) participation à des projets communs 4) licences 5) franchises • Elle s’exprime également par l’acquisition de 1) Fusions 2) Prise de contrôle 3) Absorption 4) Participations croisées Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 58 29 Les stratégies génériques La stratégie d’INTERNATIONALISATION • Elle s’exprime le plus souvent par : 1) L’exportation (directe ou indirecte) 2) L’implantation (filiales) 3) Le transfert de technologies (licences, franchises, joint- ventures, usines clés en main…) • Elle se combine avec les stratégies précédentes • Elle est accessible à toutes les tailles d’entreprises Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 59 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Ces stratégies s’expriment dans les Domaines d’Activités stratégiques Actuels de l’entreprise : - la domination par les coûts - la différenciation - la concentration -le dégagement Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 60 30 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La domination par les coûts Parmi toutes les armes stratégiques de la compétition, l’obtention des coûts les plus bas est sans doute celle qui a été, et est le plus abondamment citée par la théorie microéconomique et les études de gestion, c’est aussi un avantage concurrentiel très fort et qui peut paraître incontournable. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 61 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La domination par les coûts - Cette domination est obtenue par l’agrégat de deux facteurs : 1) le niveau des coûts qui est particulièrement sensible aux variations du volume de production. Ce premier aspect repose sur le principe d’économie d’échelle et la courbe d’expérience. Il fait appel au principe du seuil de rentabilité et de l’approche B.C.G. 2) la productivité des facteurs : au plan global de l’entreprise, on centre les analyses sur les comptes de surplus, ce qui suppose que l’on connaisse la structure de coûts de son entreprise et que l’on puisse agir sur eux (charges variables / charges fixes). Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 62 31 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Ex : Dans le domaine du transport routier deux entreprises GEODIS d’une part et NORBERT DENTRESSANGLE d’autre part, en fonction de leur choix de financement de leurs investissements n’ont pas la même structure de leurs coûts. L’une loue, l’autre achète ses attelages. L’un a des charges quasi directes, l’autre des amortissements quasi fixes. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 63 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La domination par les coûts - C’est une stratégie possible de conquête. Celle-ci conjugue un effet quantité (les prix de vente compétitifs assurent une plus large part de marché) et un effet marge unitaire qui est meilleure que celle des concurrents du fait de coûts inférieurs. Cette stratégie associe : • • • économie d’échelle courbe d’expérience gains de productivité dus à l’innovation produits, l’innovation dans le process engendrant une baisse des coûts par l’excellence de l’organisation et de la gestion. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 64 32 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Ex : VOLKSWAGEN et la « Coccinelle »: pendant 30 ans, un produit bas de gamme mais fiable vendu dans le monde entier ! C’est aussi le cas de « MOULINEX » qui continue sa quête de baisse des coûts en délocalisant en Chine la fabrication de petits appareils électroménagers simples mais d’une qualité acceptable. Politique générale et stratégie d'entreprise 65 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La domination par les coûts - Risques et aptitudes requises de la domination globale par les coûts Risques Progrès techniques annulant l’effet d’expérience et/ou les investissements passés. Imitation et investissements plus modernes des concurrents. Baisse de la capacité d’innovation produit du fait de « l’obsession des coûts ». Compétences et ressources nécessaires Investissements soutenus en capital technique. Contrôle de gestion et des coûts élboré. Ingénierie et efficacité technique en processus. Audits fréquents et détaillés. Aptitudes à la simplicité de conception et de fabrication des produits. Efficience de la main d’œuvre. Inflation par les coûts et pouvoir de la distribution qui pèsent sur les marges ou obligent à réduire la différence de prix/produits concurrents différenciés. Politique générale et stratégie d'entreprise Modes d’organisation adéquats Organisation et responsabilités structurées et parfaitement définies. Animation orientée vers l’atteinte d’objectifs quantitatifs précis. Systèmes de distribution adaptés. Daniel Dupir / Septembre 2006 66 33 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La domination par les coûts - La réussite de cette stratégie dépend de l’état de la demande. C’est en cela qu’il faut revisiter la grille B.C.G. en regardant avec attention la part de marché relative et la rentabilité des capitaux investis. 34% 20% ROI % 11% 0 20% 11% 16 45 30 Part de marché relative 80 PIMS (Profit Impact Market Stategies) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 67 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La différenciation - Les arguments des différenciations : tout d’abord les différenciations s’appuient sur l’ensemble des attributs associés à un produit / service perçus par l’acheteur comme différents d’un concurrent à l’autre. Ce n’est pas obligatoirement un concept de différenciation par la qualité. Ce peut être le délai, les services associés….Mais ces caractéristiques doivent être la réponse à la demande du client ! Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 68 34 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE - Les formes que peuvent prendre les différenciations sont nombreuses : • • • • • • • • • • avantages techniques (brevet, tour de main, recettes, etc…) fiabilité esthétique conditionnement réseau de distribution délai SAV image notoriété / positionnement etc….. Politique générale et stratégie d'entreprise 69 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La différenciation - Risques et aptitudes liés à la différenciation Risques Compétences et ressources nécessaires Incapacité à maîtriser la différence de coûts / firme dominante. Intuition et créativité. Perte d’importance des facteurs de différenciation. Technologie du produit. Modes d’organisation adéquats Coordination élevée des fonctions R.D. et marketing. Capacités de recherche. Attraction exercée sur les personnes possédant les qualifications requises. Capacités commerciales. Banalisation et imitation. Image. Objectifs et contrôle quantitatifs mais aussi qualitatifs. Tradition dans le secteur ou combinaison originale de compétences tirées d’autres secteurs. Coopération élevée des circuits de distribution. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 70 35 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La différenciation - Là, la rentabilité des capitaux investis s’accroît en fonction de l’indice de la qualité relative (par rapport aux concurrents) et selon la perception des clients. 29% 18% ROI % 21% 18% 10% 0 5 Qualité 25 50 PIMS (Profit Impact Market Stategies) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 71 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La focalisation - Pleinement cohérente avec l’un des principes fondamentaux de la stratégie militaire, la focalisation s’impose lorsque l’entreprise ne veut s’attaquer à la totalité d’une industrie. Ses raisons peuvent être que sa dimension ou ses ressources sont insuffisantes, soit qu’elle ne souhaite pas croître trop vite ou dépasser une certaine taille, ceci étant un choix dévolu à une direction générale dans la définition de politique générale. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 72 36 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La focalisation - A la base de cette stratégie générique réside l’idée qu’en se limitant à un groupe spécifique d’acheteurs, il est profitable et rentable de la faire par rapport à la dispersion sur l’ensemble de l’industrie. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 73 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La focalisation - On peut imaginer deux types de manœuvres stratégiques pour la mise en œuvre de la stratégie de focalisation : 1) Privilégier une cible particulière définie selon un ou plusieurs critères de segmentation (aire géographique, position dans une gamme, réseau de distribution). Dans ce cas les aptitudes et ressources de l’entreprise lui permettent d’offrir à un prix inférieur « aux grands concurrents » un produit dont les caractéristiques n’intéressent qu’une fraction du marché global non attractif pour les entreprises qui visent l’ensemble du secteur industriel. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 74 37 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE 2) Créer un avantage concurrentiel unique perçu par le client et qui s’adresse à une catégorie limitée mais très solvable du marché global. Il faut alors atteindre un niveau élevé de performances techniques et commerciales sur ce segment de marché. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 75 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE La focalisation - Les risques et aptitudes liés à la focalisation : A. Les aptitudes : 4 caractéristiques qui mènent à la réussite : • segmentation fine • R.D. très efficace et très « ciblé » • des objectifs de profit plus importants que des objectifs de croissance • des managers influents Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 76 38 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE B. Les risques : 3 types • la détérioration de l’avantage coût • La perte des facteurs de différenciation • La sur-segmentation que peuvent opérer concurrents à l’intérieur même de la cible certains La focalisation est efficace en période d’offensive. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 77 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Le dégagement - Le monde des affaires d’aujourd’hui nous montre tous les jours qu’une firme peut être amenée à se dégager d’un secteur dont le potentiel de développement lui semble insuffisant ou en déclin et dans lequel sa position stratégique est faible. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 78 39 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Part relative de marché + - + Star Dilem Cow Dog Taux de croissance du marché Source : grille BCG II - Lorsqu’un DAS se trouve dans la case Dog, il convient soit de se maintenir sans investissement, soit d’abandonner Politique générale et stratégie d'entreprise 79 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les straté stratégies gé génériques * Les straté stratégies INTRAINTRA-INDUSTRIE - Les stratégies de dégagement peuvent intervenir dans toutes les phases de vie de l’activité. Point de vue de l’acheteur Portrait robot de la négociation Fin Phase 1 Début Phase 2 Phase de vie Ne peut assurer les investissements de Phase 2 Vend sa compétence technique. Point de vue du vendeur Veut s’introduire sur un marché en Phase 2 sans faire la R et D de Phase 1. L’acheteur possède de solides moyens financiers et veut se diversifier rapidement en exploitant une activité nouvelle qui lui est étrangère. Il apporte l’argent et achète un « know-how ». Fin Phase 1 Début Phase 2 Ne peut assurer les investissements de Phase 2 Veut garder son indépendance. Identique à celui du vendeur. Regroupement des moyens entre firmes similaires. Doit s’accompagner d’un changement de dimension et d’une stricte qualité de gestion. Fin Phase 2 Début Phase 3 Part de marché insuffisante Désire améliorer sa part de marché et sa dimension compétitive. L’acheteur situé dans la même profession que le vendeur, avec une part de marché supérieure, acquiert matériel de fabrication, stocks, clientèle, marque, à la valeur du marché. Fin Phase 3 Début Phase 4 Taille insuffisante vis-à-vis du leader. C’est un des leaders de la branche qui désire faire partie de l’oligopole terminal. En assainissant la profession, l’acheteur veut éliminer la concurrence et s’assurer un oligopole où les ententes tacites seront possibles. Source : D.Helle Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 80 40 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE - Recommandations pour la bonne pratique de la stratégie de dégagement : • • • • • l’examen des investissements et désinvestissements éventuels lors de l’étude de projet des investissements (s’il y en a une !) la remise en cause des activités d’une façon périodique une approche « systémique » et globale des facteurs environnementaux macro et micro/qualitatifs et quantitatifs un système d’information qui permet la détection de la problématique une exploitation des possibilités de cession Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 81 Les stratégies génériques * Les stratégies INTRA-INDUSTRIE Conclusion - Un choix s’impose, c’est impératif. Les entreprises qui s’enlisent (M.Porter) présentent une forte propension à l’échec ! - Plus la compétition devient rude, moins il est sage de rester « moyen » ! - Mais pour ce faire, il faut : • • • • - faire le point assez régulièrement se poser les bonnes questions accepter le changement et enfin DÉCIDER ! Un chef d’ d’entreprise peut se tromper de voie stratégique, c’est gênant parfois douloureux mais tolérable …il ne doit pas en aucun cas être surpris. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 82 41 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES Elles s’expriment dans les Domaines d’Activités Stratégiques autres que les DAS actuels. Elles ouvrent à trois types de manœuvres : - l’intégration verticale (amont – aval) - l’intégration horizontale (filière et synergie) - la diversification totale Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 83 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES L’intégration verticale - Il s’agit pour l’entreprise de prendre des positions en amont et/ou en aval de son activité d’origine en lieu et place de ses achats ou ventes antérieurs à des stades successifs et reliés du flux de fabrication-distribution d’un DAS et/ou d’un groupe de produits. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 84 42 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - L’intégration verticale se rapproche de la manœuvre de diversification qui fait entrer l’entreprise dans une autre industrie. Celle-ci peut se faire en amont ou en aval ou les deux en même temps. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 85 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - 1er exemple : Intégration AVAL B.S.N.(Danone) qui associe à ses fabrications de verre rond d’emballage, de nombreux « contenus » agro-alimentaires liquides et solides (eau, bière, yaourts, confitures, etc.…) - 2ème exemple : Intégration AMONT REDLAND (fabricant de matériaux durs pour la couverture des bâtiments) achète en France la quasi-totalité des extracteurs de sable et cailloux/pierres pour l’approvisionnement de ses usines d’Europe occidentale. - 3ème exemple : Intégration AMONT/AVAL BASF à partir de ses matières chimiques de base (acide chlorhydrique, nitrique et sulfurique …), le groupe contrôle une part importante de ses approvisionnements en pétrole et gaz et « descend » vers des produits de consommation finale (produits aromatiques, pharmacie) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 86 43 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - Les arguments de l’intégration verticale Avantages pécuniaires Appropriation des marges bénéficiaires des fournisseurs et/ou des clients. Baisse de coûts de contrôle et de coordination internes. Avantages techniques et technologiques Réduction du nombre d’opérations techniques. Accroissement du pouvoir sur les marchés. Meilleur contrôle de la qualité. Possibilité de jouer avec les prix de cession. Acquisition des technologies amont et/ou aval. Compression de coûts due à l’internalisation de transactions auparavant externes. Élévation des barrières à l’entrée. Garantie sur les approvisionnements ou les débouchés (marchés captifs). Baisse du coût des stocks intermédiaires Politique générale et stratégie d'entreprise Autres avantages stratégiques Meilleure adéquation entre les aptitudes de la firme et les facteurs de réussite sur le marché (pour l’intégration aval) Daniel Dupir / Septembre 2006 87 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - Les implications de l’intégration verticale • une modification de la structure des coûts Le ratio charges fixes/charges variables augmente et rend l’entreprise plus sensible à toute fluctuation négative de l’activité. • la valeur ajoutée et les marges sont normalement plus importantes mais le résultat au final est dépendant du rapport offre/demande du secteur industriel considéré. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 88 44 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES • celle-ci génère d’importants besoins en capitaux dont le coût d’opportunité dit être calculé. • il faut considérer aussi la « sortie » de cette opération d’intégration verticale qui entraînant une spécialisation des actifs, il sera plus délicat voire coûteux de se dégager que des charges de fournisseur ! Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 89 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES • les avantages pécuniaires de l’intégration verticale sont parfois largement contrebalancés par le fait d’être amené d’une façon inconsciente de changer le métier et peut-être de stratégie générique globale. Exemple : Le centre de THALASSO-THERAPIE Louison Bobet et sa « mini » compagnie aérienne THALAS’AIR, en son temps cette décision a modifié son métier et sa stratégie a abouti quelques années plus tard à la revente de l’activité qui a du se séparer de la branche transport aérien (cas Moulinsard) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 90 45 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES Les stratégies de filière - l’intégration horizontale Une stratégie de filière consiste à gérer une série d’activités interdépendantes aux plans technologique, commercial et financier en s’appuyant sur l’utilisation systématique des compétences communes et le plus grand nombre de synergies. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 91 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES Une filière peut être appréhendée selon trois dimensions : - • un ensemble d’opérations techniques correspondant à la transformation progressive d’une matière première en produit fini • Un ensemble d’opérations économiques se traduisant par une répartition des profits aux différentes phases • Un ensemble d’organisations qui entretiennent des relations de pouvoir évolutives Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 92 46 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES Les deux logiques des stratégies d’intégration horizontale : - • une à dominante économique : on n’innove pas ou peu, on rachète des savoir-faire et des parts de marché et se contente au sein d’un conglomérat à entretenir des relations avec ses différents couples produits x marché • une à dominante technologique fondée sur l’innovation et le progrès technique Politique générale et stratégie d'entreprise 93 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - Les deux logiques des stratégies d’intégration horizontale : • Engrais la logique économique Insecticides Chimie minérale Rayonne Cellophane Fibres synthétiques Polyéthylène Polystyrène Éthylène Sacs plastiques Films Résines Chimie organique Conditionnement Films cassette Film plastique EX : I.P.C (USA) Produits chimiques minéraux à l’origine, rachat d’usine de rayonne et cellophane s’ouvre la filière fibre et conditionnement, s’engage sur la filière chimie organique (polystyrène, film, emballage). Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 94 47 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES • la logique technologique Exemple d’entreprise de la filière micro-électronique Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 95 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES Les stratégies de diversification La diversification consiste à se donner de nouvelles activités correspondant à de nouveaux produits et à de nouveaux marchés, ceci d’une façon partielle ou totale. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 96 48 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - Les stratégies de diversification possibles Diversification internationale A Recherche de pays où on pourrait développer l’activité actuelle de l’entreprise Diversification de proximités Diversification de renforcement B C Horizontale B1 Verticale B2 Produits C1 Marchés C2 Activités similaires sous une identité nouvelle Intégration amont ou aval Nouveaux produits dans les marchés actuels Nouvelles applications aux technologies maîtrisées Politique générale et stratégie d'entreprise Diversification totale D Nouveaux produits dans un marché non connu de l’entreprise 97 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-INDUSTRIES - Tableau des succès et échecs des manœuvres de diversification Diversification de renforcement Diversification de proximités Type de diversification Diversification totale Horizontale Verticale Marché Marché nouv. actuel produit technologie nouveau connue 59,1 Succès (en pourcentage) 53,3 44,4 36,4 10 21 35,4 13,6 16,7 29,2 Ni succès ni échecs (en pourcentage) 19,9 Échecs (en pourcentage) 36,7 38,9 35,4 50 La diversification marché est plus risquée que la diversification totale simple Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 98 49 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-INDUSTRIES - La démarche de diversification Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 99 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES - La démarche de diversification Cinq principes à respecter : 1. la direction doit être convaincue de la nécessité et de l’intérêt d’une telle opération et devra se méfier des « opportunités » affriolantes et fugaces ! 2. La direction devra mener une analyse de structure des savoirfaire disponibles ou que l’on peut acquérir très facilement. 3. La direction devra déterminer les possibilités techniques, commerciales, financières et organisationnelles et ceci avec grande circonspection ! Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 100 50 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-INDUSTRIES 4. la direction devra s’assurer que la stratégie de diversification est bien compatible avec l’identité de l’entreprise 5. La direction devra anticiper l’organisation nouvelle, les règles et normes , les systèmes de gestion ..…que va changer la manœuvre de diversification Politique générale et stratégie d'entreprise 101 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES Celles-ci s’expriment par la coopération et le plus souvent sur les DAS actuels. Celles-ci se manœuvres : répartissent en deux grandes - les stratégies d’impartition - les stratégies de croissance externe Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 102 51 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES - Les stratégies d’impartition Les différents types d’impartition : les formes les plus fréquentes qui relèvent de l’impartition si l’on exclut la fourniture, relation normalisée sur des prestations non spécifiques sont : • Politique générale et stratégie d'entreprise la fourniture spéciale : pratique courante dans la construction automobile, elle met en relation une entreprise impartitrice (constructeur), qui définit un cahier des charges (fonctions à remplir, contraintes à respecter …), et un équipementier (fabricant d’alternateurs) qui répond au besoin exprimé tout en conservant la propriété industrielle, la responsabilité de son produit et sa marque. Daniel Dupir / Septembre 2006 103 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • la sous-traitance : l’entreprise sous-traitante réalise une opération ou un produit selon les plans, les spécifications et les désiderata de l’entreprise donneuse d’ordres • la cotraitance voit les partenaires se partager la réalisation d’une production ou s’associer, pour certaines opérations, dans le cadre d’un G.I.E. Cette pratique est d’usage dans le secteur B.T.P. • la commission permet à une firme de confier à une autre, une fonction complète comme le recouvrement de créances Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 104 52 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • • Politique générale et stratégie d'entreprise la concession offre la possibilité à une entreprise de réaliser ou d’accroître son chiffre d’affaires en ne supportant pas le coût des investissements réalisés par des concessionnaires (réseau des marques automobiles) l’accord de licence permet à une firme de multiplier les applications de son savoir-faire, alors que le marché de ses produits se trouve limité, ou de pouvoir pénétrer sur des marchés étrangers qui protègent leurs producteurs nationaux. C’est ainsi que les boîtes de vitesse Porsche sont fabriquées et montées sous licence par de nombreux constructeurs (BMW, Alfa Roméo ..), alors que Philip Morris accorde la licence Marlboro à de nombreux pays y compris les pays de l’Europe de l’est Daniel Dupir / Septembre 2006 105 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • Politique générale et stratégie d'entreprise Le franchisage qui combine les deux modalités précédentes connaît une multiplication remarquable. Il autorise le développement très rapide du chiffre d’affaires du franchiseur, sans investissements, et offre au franchisé les éléments souvent décisifs que sont la marque, le savoir-faire, l’assistance commerciale et technique. L’hôtellerie (Holiday Inn ..), l’habillement (Benetton, Cacharel, Rodier…)la restauration rapide y recourent largement. Daniel Dupir / Septembre 2006 106 53 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES - Motifs et risques de l’impartition : les sept raisons • Politique générale et stratégie d'entreprise la réduction des coûts : il est fréquent , notamment dans les opérations internationales, que l’utilisation de soustraitants permette à une entreprise de réduire notablement ses coûts industriels. Cette attitude s’oppose alors à l’intégration verticale par référence à un critère économique et peut se fonder sur la plus grande spécialisation du sous-traitant, sur la localisation dans des pays à bas coûts salariaux, sa technologie… Daniel Dupir / Septembre 2006 107 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • Politique générale et stratégie d'entreprise la rentabilité supérieure des investissements : même lorsque le coût du « faire faire » est apparemment supérieur au coût du « faire soi-même », il se peut que l’entreprise trouve avantage à concentrer ses investissements sur l’augmentation de sa part de marché en refusant de geler ses capitaux dans une manœuvre d’intégration verticale. Il y a là une estimation à faire, en dynamique, de l’évolution des coûts, des marges et des volumes liés à chaque terme de l’alternative, dans une optique proche du B.C.G. Daniel Dupir / Septembre 2006 108 54 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • • Politique générale et stratégie d'entreprise la flexibilité externe : nous avons vu que l’intégration verticale rigidifiait l’entreprise et la rendait sensible aux discontinuités de l’environnement. Il peut s’avérer en revanche judicieux , pour accroître la mobilité stratégique et réduire le coût potentiel d’un dégagement ultérieur, de jouer délibérément l’impartition la réduction de la complexité organisationnelle : à mesure que l’entreprise se développe, elle tend à sécréter une multitude de tâches, fonctions …à remplir, dont la diversité provoque parfois une perte de maîtrise du système . L’impartition de certaines fonctions correspond à l’impératif stratégique de concentration des ressources sur les missions essentielles de l’organisation. Daniel Dupir / Septembre 2006 109 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • Politique générale et stratégie d'entreprise l’ouverture sur l’environnement : une recherche menée dans la même industrie sur deux entreprises très différemment intégrées montrerait vraisemblablement que, toutes choses égales par ailleurs, celle qui impartit possède un degré supérieur d’ouverture et de contact avec des organisations extérieures. On sait combien ce facteur joue un rôle puissant dans la capacité d’innovation et de saisie d’opportunités Daniel Dupir / Septembre 2006 110 55 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • Politique générale et stratégie d'entreprise la légitimation de certaines opérations : dans le domaine international en particulier, il est impératif de pouvoir associer tel ou tel partenaire local pour qu’une production et/ou une commercialisation soient envisageables et acceptées par les pouvoirs publics par exemple. De façon proche, il est des cas fréquents où, dans le cadre national, la collaboration avec certaines firmes implantées sur une région est la condition nécessaire de réalisation (B.T.P. par exemple) Daniel Dupir / Septembre 2006 111 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • Politique générale et stratégie d'entreprise la concrétisation de synergies : des milliers d’exemples pourraient être cités qui montreraient des effets de synergie, commerciaux, économiques, financiers et technologiques qui ne pouvaient être envisagés que par l’impartition. C’est ainsi que Xerox Corp. avait commercialisé le télécopieur Magnavox; l’avantage technologique de ce dernier à l’époque ne pouvait se matérialiser faute de réseau suffisant de distribution; Xerox a tiré profit à vendre un produit qu’il ne fabriquait pas. Daniel Dupir / Septembre 2006 112 56 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES - Motifs et risques de l’impartition : les quatre risques • le risque de dépendance est bien connu (mais pas toujours évitable) dans le cas de sous-traitance : l’asymétrie des puissances, la défaillance financière et/ou commerciale du donneur d’ordre peuvent entraîner la disparition du sous-traitant • une mauvaise appréciation des facteurs stratégiques peut amener certaines entreprises à se priver d’avantages potentiels au profit d’organisations extérieures et à perdre ainsi un élément de compétitivité durable Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 113 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES • il en va de même, lorsque l’entreprise se dessaisit d’un facteur d’exclusivité qu’elle exploite peu mais qui pourrait fonder des manœuvres éventuelles de diversification • enfin, telle ou telle pratique d’impartition peut être considérée par l’un des partenaires, non comme le support d’une relation durable d’échange de compétences, mais comme un « cheval de Troie » préparant une manœuvre d’intégration ou d’absorption Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 114 57 Les straté stratégies gé génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - Modalités des choix de l’impartition Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 115 Les stratégies génériques * Les stratégies INTER-ENTREPRISES Les stratégies de croissance externe La croissance externe implique plusieurs entreprises et aboutit à un transfert d’actifs. Les modalités sont de deux ordres : - le caractère juridique - le caractère financier Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 116 58 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES 1. Les modalités juridiques - La fusion Elle met en jeu deux ou plusieurs sociétés A,B…, dissoutes dans l’opération au profit d’une nouvelle société C qui se constitue grâce aux apports en nature des précédentes. Les actionnaires de celles-ci reçoivent les actions émises à l’occasion de la création de C. Actionnaires de A Actionnaires de B A B Actions C C Politique générale et stratégie d'entreprise Actions C 117 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - L’absorption Une société absorbante A réalise une augmentation de capital par apport en nature de B qui disparaît. Les actionnaires de cette dernière reçoivent en contre partie les titres nouvellement émis par A. A + apports B Politique générale et stratégie d'entreprise Actionnaires de B B A Daniel Dupir / Septembre 2006 Nouvelles Actions A 118 59 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - L’absorption de filiale Une société A détient une participation dans une filiale A’ à hauteur de x%. Elle peut avoir intérêt à absorber totalement cette dernière en acquérant le reste du capital et en désintéressant les porteurs en numéraire. Actions A’ A numéraire Autres actionnaires X% A’ Politique générale et stratégie d'entreprise 119 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - La fusion-scission Une société A peut être scindée (et disparaître) au profit de deux ou plusieurs sociétés existantes B et C qui augmentent leur capital respectif grâce aux apports en nature en provenance de A. A B C B + Ai C+ Aj Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 Avec Ai + Aj = A 120 60 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES 2. Les modalités financières : les quatre voies essentielles - La négociation bi- ou multi-latérale Dans le cas où une société A désire acquérir et/ou prendre le contrôle d’une société B dont le capital est concentré entre les mains d’un ou plusieurs porteurs connus, ou bien lorsque cette dernière ne fait pas l’objet d’une cotation en bourse, la négociation directe apparaît nécessaire. Cette procédure est fréquente bien que peu relatée, notamment lorsqu’un gros actionnaire d’une P.M.E. souhaite ou est contraint de se dégager. Elle passe par plusieurs phases : l’approche du partenaire, l’auditdiagnostic de la société, son évaluation, la proposition, le protocole d’accord et la signature. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 121 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - Le ramassage boursier De nombreuses sociétés sont contrôlées de façon minoritaire et ont un fort pourcentage de capital dispersé dans le public. En se portant acquéreur quotidiennement d’un paquet de titres d’une telle société B, la société A peut se constituer progressivement une minorité de contrôle. Cette procédure ne va toutefois pas sans de graves inconvénients : d’une part, elle ne peut souvent pas rester clandestine car l’AMF doit être informée de toute détention égale à 10% du capital. En pratique, le ramassage nécessite un très fort coefficient de dispersion du capital et un marché du titre très large. Dans le cas d’un marché étroit, le déséquilibre créé entre l’offre et la demande provoque inévitablement une « flambée du cours » qui rend le coût et/ou la durée de l’opération prohibitifs. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 122 61 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - L’offre publique d’achat (O.P.A.) L’O.P.A. revêt un caractère spectaculaire, voire tapageur puisque, comme son nom l’indique, elle est « publique », c’est-à-dire officiellement déclarée. Elle autorise une société A à s’adresser publiquement aux actionnaires d’une société B pour leur proposer le rachat d’une quantité déterminée de titres, à un cours garanti (et supérieur à la cotation au jour de l’offre), durant une période de un à trois mois, sous la condition que le nombre d’actions soit atteint à la date de clôture. Contrairement au ramassage, la durée et le coût sont certains; la réussite en revanche dépend bien sûr de l’attitude des actionnaires de B, voire des contrepropositions (surenchère >5%) et/ou des arguments que peut déployer cette dernière. Pour la société A, l’O.P.A. laisse subsister un « inconvénient » : … la nécessité de payer en numéraire ! Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 123 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - L’offre publique d’échange (O.P.E.) Technique plus subtile, l’O.P.E. permet d’échapper partiellement à ce dernier problème. Elle possède les mêmes caractéristiques que l’O.P.A. à une variante près qui s’avère d’importance : la société A propose non pas l’achat en numéraire, mais l’échange des actions de B contre ses propres titres (détenus en portefeuille, actions, obligations, obligations convertibles nouvellement émises) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 124 62 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - Les différentes étapes de la demande de croissance externe. Stratégie planifiée « Opportunité » Définition de profils théoriques compatibles avec la stratégie de l’entreprise. Recherche permanente, active et orientée de candidats potentiels. Examen de la compatibilité avec la stratégie de l’entreprise. Élaboration des critères de diagnostic cohérents avec cette stratégie. Sélection de cibles Diagnostic managérial. Diagnostic managérial Évaluation financière. Évaluation financière Négociation de l’opération. Stratégie d’attaque. Réalisation. Réalisation Dispositif post-rapprochement Politique générale et stratégie d'entreprise Dispositif post-rapprochement. Daniel Dupir / Septembre 2006 125 Les stratégies génériques * Les straté stratégies INTERINTER-ENTREPRISES - Conclusion La croissance externe permet d’accélérer le rythme du développement en en réduisant le coût. Mais ceci nécessite une bonne vision de la stratégie d’entreprise, de capacité managériale forte et d’une maîtrise du contrôle de gestion. C’est souvent l’instrument d’une stratégie industrielle. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 126 63 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION Ces stratégies se combinent avec les stratégies génériques précédentes. Celles-ci sont accessibles à toute taille initiale d’entreprise. Il y a trois grands types d’internationalisation : - l’exportation - l’investissement direct industriel - le système des contrats Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 127 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION Ces stratégies se combinent avec les stratégies génériques précédentes. Celles-ci sont accessibles à toute taille initiale d’entreprise. Il y a trois grands types d’internationalisation : - l’exportation - l’investissement direct industriel - le système des contrats Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 128 64 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION Alternatives d’action pour le développement international de l’entreprise Objet Produits ou services Technologie ou savoir-faire Type de relation Mode de diffusion Vente ferme Exportation indirecte Exportation concertée Exportation directe Cession de brevets Cession de know-how Contrats clés en main Contrats produits en main Contrats marché en main Contrats profit en main Fournisseur à client Investissement direct Filiale de distribution Filiale de production Filiale de production Joint-Venture Société mère à filiale Concession à durée limitée Leasing Concession de licence Licence de marque Franchising Joint-Venture Contrat coopération industrielle Partenaire à partenaire Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 129 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION L’exportation On distingue deux manœuvres possibles pour les entreprises exportatrices : - l’exportation directe c’est-à-dire que l’entreprise se charge de vendre soit en utilisant des agents étrangers soit en créant un service exportation avec des représentants spécifiques par secteurs géographiques - l’exportation indirecte c’est-à-dire que la firme peut bénéficier des services d’un exportateur qui rachète la marchandise et la revend pour son compte Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 130 65 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION L’investissement direct C’est la marque de la mondialisation de l’économie. Mais celui-ci peut être fait dans des buts différents : - substitut de l’exportation devenu impossible (barrières douanières) - satisfaire le marché du pays d’accueil bénéficier de conditions avantageuses (économiquement, socialement, politiquement) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 131 Les stratégies génériques * Les stratégies d’ INTERNATIONALISATION Le système contractuel Les transferts de savoir-faire donnent lieu à des accords ayant des dimensions technologiques, de formation, de gestion et de marketing. Notons plusieurs formes de transfert : - la concession de licence (Caterpilar) - la franchise (Mac Donald) - le lifreding (licence + franchise + exportation + investissement direct) (Coca-Cola) - la société en co-propriété (joint-venture Danone Maroc/Brésil) - la vente de technologie, le clé en main (Alsthom) Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 132 66 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION Motifs et risques de ces stratégies d’internationalisation - l’existence de disparités nationales Les nations et les firmes tendent à constituer des espaces homogènes, mais l’économie mondiale rest fondamentalement hétérogène. • • les coûts de transport et les barrières protectionnistes de toute nature provoquent un alourdissement des prix de revient. L’implantation à l’étranger est alors une alternative à l’exportation mais elle présente plus d’irréversibilité du fait du capital installé dans les pays d’accueil. parfois les spécificités des habitudes de consommation nécessitent une présence locale afin d’adapter les services et les produits. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 133 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION • l’existence de zones monétaires, financières et fiscales différenciées constitue dans certains cas une incitation forte. • l’exportation ne manque pas de se heurter à des compartimentages nationaux qui élèvent l’incertitude économique et le risque politique. De plus en plus d’ailleurs, les gouvernements locaux s’opposent à l’importation et ne tolèrent que des implantations ou des transferts de savoir-faire. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 134 67 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION - la structure oligopolistique des marchés Hymer a suggéré une liaison étroite entre le partage des marchés nationaux résultant des pratiques oligopolistiques et la multinationalisation. Une branche dotée d’une structure oligopolistique se caractérise par une forte rigidité des parts de marché. La firme soucieuse de maintenir son taux de croissance se trouve dès lors poussée à l’internationalisation. Par ailleurs, il convient de raisonner dans de nombreux cas,en termes d’oligopole mondial; la présence sur les mêmes marchés que les grands concurrents s’avère indispensable. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 135 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION - le cycle de vie du produit Vernon a proposé depuis longtemps déjà l’explication selon laquelle l’exportation se justifie lorsque l’entreprise jouit de son avantage technologique. A mesure que le cycle vital se développe, l’apparition de concurrents étrangers la pousse à transférer sa production, puis à réexporter cette dernière dans le pays d’origine. Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 136 68 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION - la différenciation des coûts de production Il n’est pas rare que les coûts salariaux varient dans le rapport de 1 à 10 entre les pays industrialisés et certaines nations du tiers monde. Comme l’on observe parallèlement une homogénéisation des techniques de production et de l’organisation du travail, les niveaux de productivité peuvent devenir très supérieurs. Politique générale et stratégie d'entreprise 137 Daniel Dupir / Septembre 2006 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION - Le cycle de vie et les stades d’internationalisation Volume des ventes dans le pays d’origine PHASE I Stades du cycle de vie du produit PHASE II PHASE III Croissance Maturité Déclin Facteur de concurrence Innovation Distribution promotion (publicité) Prix Facteur expliquant le stade d’internationalisation Avance technologique Apparition de concurrents à l’étranger Les concurrents locaux s’internationalisent Stade d’internationalisation de la firme Exportation Production à l’étranger Réexportation vers le marché de la maison mère et production dans pays tiers Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 Années 138 69 Les stratégies génériques * Les straté stratégies d’ d’ INTERNATIONALISATION - Le risque des stratégies d’internationalisation • Dans les pays en voie de développement, les investissements orientés vers l’exportation, même contrôlés à 100% par les firmes multinationales, sont rentables et moyennement risqués • Les investissements orientés vers le développement du marché local sont moins rentables et fortement risqués s’ils sont contrôlés à 100% • Les investissements orientés vers le développement du marché local, mais entrepris en coopération avec des partenaires du pays d’accueil, sont assez rentables et très peu risqués Politique générale et stratégie d'entreprise Daniel Dupir / Septembre 2006 139 70