ne nous prenons pas au sérieux, il n`y aura aucun survivant…

Transcription

ne nous prenons pas au sérieux, il n`y aura aucun survivant…
NE NOUS PRENONS PAS AU
SÉRIEUX,
IL N’Y AURA AUCUN SURVIVANT…
Seul en scène autour de textes
d'ALPHONSE ALLAIS
par Tanguy Dorléans
en association avec Anne-Julie Boitreaud
NE NOUS PRENONS PAS AU SÉRIEUX,
IL N’Y AURA AUCUN SURVIVANT…
Alphonse Allais (1854 - 1905)
Célébré à la Belle Époque et reconnu pour sa plume acerbe et son humour absurde,
Alphonse Allais est un humoriste, journaliste et écrivain français né le 20 octobre 1854 à
Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 à Paris.
Il innova dans les formes littéraires et dans l'expression de l'absurde et laisse l'image d'un
homme à la plume acérée et à la l'humour ravageur. Son talent de conteur élevé à la
forme d'Art a marqué les mémoires.
Alphonse Allais fréquentait assidûment le Cabaret du Chat Noir, dont il était un pilier.
Dans ce haut-lieu de la vie montmartroise se retrouvaient artistes, écrivains, chansonniers
et hommes du monde.
Alphonse Allais y peaufinait ses textes en les racontant jusqu'à ce que chaque mot ait
trouvé sa place, chaque phrase sa sonorité et chaque idée sa résonance.
Plaque située au 25 rue Royale à Paris (8e arrondissement) :
Si en 1900
Alphonse Allais
a, par erreur, habité en face : 24 rue Royale,
c'est ici que son esprit demeure.
Le spectacle
«Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun survivant» invite l'espace d'une heure
le spectateur, à pénétrer dans l'univers du Cabaret du Chat Noir.
Il rend hommage à la diversité de l’œuvre d'Alphonse Allais qui s'est illustré non seulement
comme auteur, mais aussi comme artiste-peintre, inventeur et compositeur.
Ce spectacle a été créé au Festival Toctoctoc à Fribourg (Suisse) en juin 2010. Il a fait
l'objet d'une captation au Théâtre du Nord-Ouest en novembre 2011 et d'une
représentation au Collège des Bernardins à Paris en janvier 2012.
Et si j’ « Allais » jouer chez vous est la version pour appartement de ce spectacle.
Nous amenons le théâtre dans votre salon !
Tout public à partir de 12 ans
Citations
« Ne me demandez pas mon âge, il change tout le temps. »
« Mon grand regret est de ne pas avoir pu réconcilier les œufs brouillés. »
Son art de tirer à la ligne était proverbial. Il est vrai qu'il faisait même cela avec esprit :
«Il fait chaud ici, permettez que j'ouvre une parenthèse. »
« Il faut demander plus à l’impôt et moins aux contribuables. »
« Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites. »
« La logique mène à tout, à condition d’en sortir. »
« Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin. »
« L'avantage des médecins, c'est que lorsqu'ils commettent une erreur, ils l'enterrent tout
de suite... »
« Et Jean tua Madeleine. Ce fut à peu près vers cette époque que Madeleine perdit
l'habitude de tromper Jean. »
« Le métier d'officier consiste surtout à punir ceux qui sont au-dessous de soi et à être
puni par ceux qui sont au-dessus. »
« Un gentleman est un monsieur qui se sert d'une pince à sucre, même lorsqu'il est seul. »
« Ventre affamé n'a point d'oreilles, mais il a un sacré nez ! »
« On n’insistera jamais assez sur les inconvénients que présente l’abus de cyanure de
potassium dans l’alimentation des nouveau-nés. »
« L’homme propose (la femme accepte souvent) et Dieu dispose. »
« Les pickpockets les moins inoccupés sont précisément ceux qui ont toujours les mains
dans les poches. »
« Les familles, l’été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants, dans
l’espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids. »
« Depuis l’invention du phonographe et du gramophone, le perroquet est devenu un
volatile dont le besoin ne se fait plus aucunement sentir. »
« - Comment, recevant l’eau d’une quantité énorme de fleuves, la Méditerranée ne
déborde pas ? - Le Providence a prévu cette catastrophe et a mis des éponges dans la
mer. »
« Non, la stérilité n’est pas héréditaire. »
« Le comble de l’économie : Coucher sur la paille qu’on voit dans l’oeil de son voisin et se
chauffer avec la poutre qu’on a dans le sien. »
« Il était normand par sa mère et breton par un ami de son père. »
« Les confettis : - Oui... c’est immonde... mais, qu’est-ce que vous voulez ? Ça fait aller le
commerce du papier ! »
« Une chose facile à avoir en décembre, c’est du sang-froid. »
« L’ardoise vient d’Angers, et c’est même pour ça que le métier de couvreur est si
“dangereux”. »
« Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps. »
« Tout est dans tous, et vice et versa. »
« Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l’avenir. »
« Il est plus adroit de se tirer d’un mauvais pas qu’un coup de revolver au cœur. »
« L’homme est plein d'imperfections, mais ce n’est pas étonnant si l’on songe à l’époque
où il a été créé. »
« Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c’est kif-kif bourricot. »
« Un proverbe dit : “Tel père, tel fils.” Un autre : “A père avare, enfant prodigue.” Lequel
croire ? »
« C'est parce que la fortune vient en dormant qu'elle arrive si lentement. »
« Les émaux auxquels personne ne tient, ce sont les émaux... rhoïdes. »
« Même les voleurs de grand chemin ont disparu : les uns, habitués au plein air, exercent
la profession de pickpockets sur les champs de course ; les autres se sont adonnés à la
haute banque. »
Carré blanc : Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige,
1893
Carré rouge : Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer
Rouge, 1885
L'équipe
Tanguy Dorléans
Après avoir suivi une formation de comédien au Cours Florent avec comme professeurs
Jérôme Dupleix, Laurent Natrella, Véronique Vella et Sylvia Bergé, Tanguy Dorléans a
ensuite créé avec deux camarades la Compagnie Vue des Coulisses au sein de laquelle il
a joué et/ou produit plusieurs spectacle (Carole Fréchette, Esther Vilar, Marc Ledocq).
En 2012, il est assistant à la mise en scène de la pièce Amédée de Côme de Bellescize au
Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes.
Il joue actuellement le spectacle Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun
survivant… à partir de textes d’Alphonse Allais qu’il a mis en scène avec la complicité
d’Anne-Julie Boitreaud.
En parallèle à ce spectacle, il est également invité au festival Les Estivales de Megève
pour être récitant dans l’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky en août 2013 et prépare des
lectures des Mémoires d’un corsaire du Roy pour la saison 2013-14.
Anne-Julie Boitreaud
Formée au jeu théâtral auprès de Danièle Ajoret (Conservatoire du XVI ième ardt) puis de
Françoise Kanel (Conservatoire du VIII ième ardt), elle complète cette approche du
répertoire par un travail corporel et une conception du jeu à l'aune de la méthode Lee
Strasberg au Skidmore College (Etats-Unis) auprès de Phil Soltanoff (metteur en scène au
sein de La Compagnie 111). En 2005, elle suit la formation d'été de Carlo Boso autour de
la pratique de la Commedia dell' Arte (Studio Albatros de Montreuil).
Au sein des Ours de Compagnie qu’elle crée en 2001, elle poursuit son apprentissage
théâtral comme metteur en scène et comédienne : Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov
(2001), Le Mari Idéal d’Oscar Wilde (2003), La Patte du Chat de Marcel Aymé (2004), Le
Mal Court de Jacques Audiberti (2005), Passager de Richard Veneau (2007) - une
création reprise au festival Off d’Avignon en 2008 -, et Vous Dansez ? (2010) d’après des
textes de Marie Nimier au théâtre du Marais.
Après avoir mis en scène, en 2012, Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun
survivant…, elle prépare la suite de ce spectacle qui formera un diptyque pour la saison
2013/14.