Gsm : l`espion qui vous suit partout

Transcription

Gsm : l`espion qui vous suit partout
Avril 2008 • n° 4
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
Dossier Informatique & Télécoms
Gsm : l’espion
qui vous suit partout
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& FINANCES
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astuces pour
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une obole
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edito
« Ensemble »
les trois régions, sur les principaux enjeux de développement de cette zone élargie de Bruxelles, dès lors considérée comme un atout pour la prospérité des trois régions.
Exercice enfin marqué par l’intensité de l’activité des
institutions consultatives, au sein desquelles Beci est le
porte-parole du monde des entreprises.
Ce fut l’occasion pour Beci de s’exprimer au travers de
divers problématiques considérées comme prioritaires,
telle la simplification administrative en matière d’environnement et d’urbanisme, mais aussi de prendre
Au plan politique, l’exercice écoulé ne sera pas à compter
connaissance et de prendre attitude sur les initiatives
au nombre des moments les plus glorieux de l’histoire podu gouvernement en matière de
litique de notre pays. C’est dans ce
développement international de
contexte largement perturbé que
Bruxelles, ou relativement à la
Beci a pourtant pris son envol, et
planification stratégique des imoffert à ses interlocuteurs un porte« Business Route 2018
plantations européennes dans la
parole patronal unifié et très largefor Metropolitan Brussels »
capitale.
ment représentatif de l’ensemble
Un point revient comme la grande
des milieux économiques présents
portera la vision
priorité pour nos entreprises et
à Bruxelles. Le nouveau sigle Beci
des entreprises établies
pour la viabilité de notre ville : il
rendu public depuis le mois de juin
s’agit de la mobilité et de l’acces2007 s’impose désormais dans la
dans les trois régions,
sibilité. Ceci retiendra plus que jacommunication de la Chambre de
sur les principaux enjeux de
mais notre attention.
Commerce et de l’Union des EntreLe rapport d’activités de Beci
prises de Bruxelles.
développement
– Union des Entreprises de Bruxelles de cette année comprend comCet exercice fut également celui de
de cette zone élargie
me de coutume, une évocation des
la manifestation d’une solidarité
de Bruxelles
principaux dossiers qui ont morenforcée entre les organisations
bilisé l’équipe et les commissions
patronales régionales, la FEB et les
de travail de Beci au cours de cet
organisations de classes moyennes,
exercice social. Nous vous recommandons une lecture
qui ont décidé de s’exprimer en commun, au travers d’un «
fructueuse de ce rapport, qui a pour vocation essentielle
Pacte pour le maintien de la prospérité et de la solidarité
de parfaire votre information.
en créant 500.000 emplois d’ici 2020 ».
Ce Pacte constitue une réponse de l’ensemble des organisations représentatives des entreprises à la plupart des défis
qui se posent aujourd’hui au développement économique
et à la solidarité entre les générations. La signature de ce
Pacte de Solidarité a reçu un écho généralement favorable
des médias, qui ont souligné l’originalité de la démarche.
La solidarité patronale s’est aussi illustrée dans le projet
non moins novateur des trois organisations patronales
régionales, BECI, VOKA et UWE, auxquelles s’est associé
la FEB, de développer en commun une vision cohérente
pour le développement de Bruxelles, considérée comme
moteur de développement d’une zone définie au-delà du
territoire institutionnel, en fonction des flux économiques
et sociaux.
Ce projet, baptisé « Business Route 2018 for Metropolitan
Brussels » portera la vision des entreprises établies dans
Emmanuel van Innis,
Président de Beci Union des Entreprises
de Bruxelles
3
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
L’
Union des Entreprises de Bruxelles (Beci) a tenu
son assemblée générale annuelle le 16 avril 2007.
L’occasion de rappeler les points forts de ces douze derniers mois d’activités de l’organisation dont la vocation et la mission consistent à représenter et défendre
les intérêts des entreprises établies à Bruxelles, à l’égard
de leurs interlocuteurs publics. Elle en constitue, avec les
organisations syndicales et les organisations de classes
moyennes, les interlocuteurs sociaux.
sommaire AVRIL 08
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE
& INDUSTRY
3
Edito
6
Enjeux
• « Notre projet pour Bruxelles »
• Une obole pour Bruxelles ?
• Pourquoi pas de plan de diversité
linguistique ?
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18
Espace membres
24
Séminaire
La récupération des honoraires d’avocats
Olivier Willocx [email protected]
25
Europe
Focus sur le tourisme Chine-Europe
28
L’album
Starters Night
30
International
Le Brussels Infrastructure Business Club
est né !
68
Demandes d’admission - Index publicitaire
69
Bloc-Notes
Responsable : Karima Amrous
directrice de la Communication [email protected]
Secrétaire de rédaction :
Stéphanie Brisson [email protected]
Collaborateurs : Guy Bernard • Jean Blavier •
Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud
Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans •
Olivier Kahn • Aurore Lester-Smith • Jacqueline
Remits • Luc Rivet • Myriam Schellens • Harold
Schuiten
Editeur responsable
Rédaction
Production & Abonnements
4
31
Forum Jump
La mixité « dope » le business
33
Boîte à outils
Administration: Didier Amandt [email protected]
Design : Megalunatriumviraat
Graphisme – Impression: DB Print
Traduction: BLS
Photo de couverture : Photos.com
ISSN 0770 - 2264
39
Repères
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation
écrite de l’éditeur
40
BizzBox News
68
Petites annonces
Abonnements
Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.
Infos : [email protected] • t 02 643 78 34
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN
DOSSIER
Banque & finances
43
48
52
55
Grandir avec sa banque, une question
de confiance
Quelques astuces pour négocier son crédit
Faut-il acheter à Miami ?
Les taux européens trop élevés
ne vont pas baisser
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DOSSIER
Informatique & télécoms
59
63
64
65
Mieux ou moins cher ?
GSM, l’espion qui vous suit partout
L’avenir est à la« communication unifiée »
Besoins en compétences informatiques
NOS PROCHAINS DOSSIERS
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Juin 2008
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enjeux
les entreprises et commerces de BECI,
les syndicats CSC-Bruxelles et FGTB-Bruxelles,
les membres du Réseau des Arts à Bruxelles et du Brussels Kunstenoverleg
les comités d’habitants du BRAL et d’Inter-Environnement Bruxelles
les initiateurs de l’Appel des Bruxellois « Nous existons ! » Aula Magna, bruXsel forum* et Manifesto,
présentent une plate-forme commune pour l’avenir de la Région de Bruxelles :
« Notre projet pour Bruxelles »
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6
A
u moment où les structures
de l’Etat fédéral belge sont
remises en question et où le
sort de la Région de Bruxelles reste
très incertain, les représentants des
organisations et des associations signataires de ce texte souhaitent exprimer des valeurs qu’ils défendent,
la vision de l’avenir qu’ils partagent,
les constats qu’ils établissent et les
propositions qu’ils ont élaborées
pour l’avenir de la Région bruxelloise et donc aussi pour la Belgique du
21ème siècle.
C’est pour créer les conditions qui doivent permettre l’éclosion d’un véritable projet de ville que nous lançons
cette série de 12 propositions. Elles
répondent aux préoccupations des
citoyens membres ou affiliés de nos
organisations et associations.
Il reviendra aux décideurs politiques
locaux et fédéraux d’y apporter les
réponses institutionnelles les plus
adéquates à la faveur de la réforme
de l’Etat en cours d’élaboration.
1
Une forte solidarité entre
personnes et entre Régions
Nous demandons le maintien d’une
forte solidarité interpersonnelle dans
le cadre d’un Etat fédéral modernisé
qui s’appuie sur une coopération
entre trois Régions égales et responsables et qui permette notamment
d’affronter les défis de la pauvreté et
de la précarité à Bruxelles.
2
Un juste financement
de la Région de Bruxelles
Bruxelles veut rester solidaire de la
Wallonie et de la Flandre. Une part
importante de la richesse nationale
produite à Bruxelles l’est d’ailleurs
aussi grâce aux nombreux travailleurs
venus des autres Régions. Mais le
maintien à long terme des flux économiques en faveur des Régions partenaires de Bruxelles n’est possible
que grâce à un meilleur financement
de Bruxelles, loin cependant de toute
notion de « juste retour ».
La décision de faire correspondre
frontière linguistique et frontière
régionale prive notamment Bruxelles de l‘impôt des personnes physiques d’un grand nombre de ses
travailleurs qui résident en dehors
de la frontière régionale. De même,
Bruxelles est affectée, bien plus que
toute autre Région, par l’impact de
l’impôt foncier qui n’est que partiellement perçu sur les très nombreux
bâtiments publics (« mainmorte »)
installés dans notre Ville-Région.
Nous demandons que le financement
structurel de la Région soit revu en
tenant compte des nombreux coûts
et des manques à gagner auxquels
elle doit faire face. Ses obligations de
capitale multiple et les choix institutionnels passés mettent la Région de
Bruxelles en difficulté et ne permettront pas la poursuite du développement du moteur économique de la
Belgique.
3
Une « communauté urbaine »
qui dépasse les frontières
de la Région
Nous demandons que le pouvoir
politique développe les outils qui
permettent d’assurer une meilleure
gestion de matières trans-régionales,
comme l’aménagement du territoire,
la mobilité, la fiscalité locale des entreprises, l’emploi, la sécurité et l’environnement.
A partir des initiatives prises dans les
Euregios de Lille-Tournai-Kortrijk et
de Liège-Aachen-Maastricht, la création d’une « communauté urbaine »
gérée démocratiquement et adaptée
aux réalités socio-économiques des
communes concernées doit être recherchée.
4
Une Région responsable
et des espaces communautaires ouverts
Nous demandons que l’autorité régionale dispose des moyens et compétences nécessaires pour mener une
politique intégrée et efficace face aux
défis majeurs que constituent sur son
territoire les crises liées à la dualisation des quartiers, au chômage et à la
formation.
Une coordination étroite et performante entre des compétences - tantôt communautaires (enseignement,
matières personnalisables, culture) et
tantôt régionales (aménagement du
territoire, logement, mobilité..) - est indispensable à cet effet. Nous exigeons
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enjeux
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
8
qu’elle soit mise en oeuvre
de toute urgence, quelles
que soient les modalités
organisationnelles ou institutionnelles impliquées.
Dans les matières « personnalisables », les politiques
mises en œuvre à Bruxelles doivent dépasser les
clivages linguistiques qui
sont source d’inégalités
de traitement et de discrimination. Plus particulièrement, l’aide aux personnes, les activités sportives,
les maisons de jeunes et
les initiatives du monde
socio-éducatif bruxellois
Un enseignement performant
doivent être des lieux priadapté à la situation de Bruxelles
vilégiés de rencontre entre
les différentes communautés et cultures qui
composent la Région. Les initiatives
inverser la tendance pernicieuse du
multilingues et intercommunautaisystème d’enseignement en vigueur,
res doivent être à la fois permises et
qui creuse les inégalités entre établisstimulées.
sements, crée des écoles « ghettos » et
Nous demandons tout particulièreincite à la concurrence entre réseaux
ment aux deux Communautés de se
et établissements scolaires.
mettre d’accord pour favoriser davanAvec une intensité variable entre rétage le dialogue intercommunautaire
seaux des deux Communautés, les écoà Bruxelles et pour assurer une cohéles dites « difficiles » sont aussi celles
rence entre leurs activités de promoqui connaissent un manque cruel de
tion propres à leur langue et celles
professeurs qualifiés, voire une vraie
organisées par la Région. Nous leur
pénurie d’enseignants. Bruxelles doit
demandons aussi de mieux favoriser
pouvoir développer des pédagogies
la mobilité transrégionale des traadaptées à la réalité sociale, démogravailleurs et des bénéficiaires des serviphique et culturelle de nombreuses
ces non marchands dans les matières
écoles, qui s’écartent largement du
culturelles et personnalisables.
modèle standard de l’enseignement
organisé à ce jour dans les deux Communautés. Au niveau de l’école priUn enseignement
performant adapté
maire, par exemple, l’effort de reméà la situation de Bruxelles
diation indispensable en direction des
populations scolaires fragilisées doit
Pour permettre une égalité des chanêtre renforcé ; une aide supplémentaices de tous les jeunes bruxellois, il faut
re doit être apportée pour améliorer
augmenter l’implication de la Région
l’apprentissage de la langue de l’enseidans les politiques d’enseignement.
gnement. Le modèle finlandais peut
Il faut favoriser les politiques croisées
être une source d’inspiration féconde
entre la Région et les Communautés
pour redonner sens et fierté au métier
et entre les deux Communautés sur le
d’enseignant. Les pouvoirs organisaterritoire bruxellois.
teurs devraient aussi pouvoir mieux
Trois défis sont à relever : la lutte
prendre en compte le souhait de nomcontre la ségrégation scolaire, la rebreux Bruxellois de disposer d’un vérivalorisation des métiers de l’enseitable enseignement multilingue, dès
gnement, et le bilinguisme, voir le
l’école primaire, pour répondre à la simultilinguisme. La Région doit soutuation linguistique très particulière
tenir une politique vigoureuse pour
5
de Bruxelles. A cet égard
la méthodologie des écoles
européennes pourrait être
une des pistes étudiées.
Les programmes scolaires
doivent tenir compte de
la réalité des emplois susceptibles d’être offerts aux
jeunes Bruxellois.
6
Une gestion plus
cohérente de
la Cité
Dans le cadre d’une subsidiarité bien réfléchie,
nous plaidons pour que
soit mise en place - après
analyse approfondie - une
répartition plus cohérente
et efficace des compétences entre les dix-neuf
communes bruxelloises et
la Région. Ceci pour améliorer la gestion de la Cité, notamment en matière de mobilité, d’urbanisme, de propreté, de police, d’aide aux personnes
et de fiscalité. A la lumière de cette
éventuelle redistribution des compétences, les communes pourraient
mieux assumer leurs missions dans
une perspective de recomposition des
politiques publiques, au plus près des
réalités de vie des citoyens.
Nous souhaitons voir maintenues ou
confortées les procédures de publicité et de consultation de la population,
en particulier sur les études d’incidence et sur les grands projets de développement économique, culturel,
touristique et d’infrastructure. De
manière plus générale, nous voulons
voir émerger une vision globale de la
ville, associant de manière proactive
à cette construction la population et
les acteurs divers qui font la ville.
7
Un vrai projet culturel
pour Bruxelles
Nous exprimons le refus de vivre de
façon fermée les uns par rapport aux
autres et affirmons notre volonté de
tisser des liens entre toutes les populations présentes à Bruxelles. Pour
réaliser le maillage culturel nécessaire, pour contribuer au développement
socio-économique de la Ville-Région,
pour acquérir le statut de capitale
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“Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg,
j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de
progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont
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enjeux
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
10
culturelle au même titre que Berlin,
Barcelone ou Bilbao, Bruxelles a besoin
d’un projet culturel ambitieux. Il doit
être défendu aux niveaux communal,
régional, communautaire et fédéral.
Il doit être appuyé par une politique
culturelle cohérente et fédératrice qui
vise une concertation constructive entre les différents niveaux de pouvoir
compétents à Bruxelles pour la culture
et les matières afférentes.
Ce projet culturel doit être à l’image
de la ville, c’est-à-dire ouvert
sur une société cosmopolite
où se côtoient des habitants
de langues et de communautés différentes.
Nous demandons aussi le
maintien du statut fédéral
des institutions culturelles
et des établissements scientifiques dont le caractère
fédéral est actuellement reconnu.
8
permettre aux Bruxellois qui le souhaitent d’obtenir une carte d’identité
bilingue français/néerlandais. Dans
le souci de souder leur destinée régionale, tout en respectant les aspirations culturelles des uns et des autres,
les Bruxellois doivent être libres de
constituer des listes multilingues
pour les élections régionales.
Nous souhaitons aussi que soit octroyé le droit de vote aux résidents de
nationalité étrangère pour les élec-
nécessairement par une coordination
des politiques régionales.
Pour éviter l’étalement de la ville, et
les problèmes d’environnement et de
mobilité qui en découlent, il convient
de favoriser la densification de la ville. Il faut stimuler la rénovation et la
construction de logements à des prix
accessibles, notamment à partir des
trop nombreux terrains, immeubles
et étages laissés inexploités. Nous demandons aussi que soit levé le tabou
d’un péage urbain, afin de
pouvoir atteindre l’objectif
de réduction de 20% de la
pression de l’automobile
sur Bruxelles inscrite dans
le Plan Régional de Développement et dans la déclaration gouvernementale de
2004.
11
Une ville lisible
et transparente
De manière plus générale,
nous demandons que soient
revues toutes les institutions du pays, aujourd’hui
Nous souhaitons que soient
multiples et complexes,
soutenues de manière acdans l’intérêt de Bruxelles
tive les cultures liées aux
et de la Belgique.
langues parlées par les perUne telle évolution institusonnes présentes sur le tertionnelle ne pourra advenir
ritoire bruxellois. Ceci vaut
sans être précédée d’une répour les langues nationales
flexion approfondie, transbien sûr, mais aussi pour
parente, cohérente et restoutes les autres langues
ponsable, dont les résultats
parlées par les communaudoivent profiter à l’ensemtés significativement préble des citoyens du pays. En
sentes à Bruxelles.
attendant cette simplificaPartout où cela se justifie, le
tion, nous souhaitons que
multilinguisme des services
Un vrai projet culturel pour Bruxelles, à l’image de Berlin
les communes se dotent
- plutôt que celui des individ’un guichet unique capadus - sera la réponse au cable d’informer le citoyen sur toutes
ractère toujours plus international de
tions régionales. Ce droit de vote, ofles compétences, quels que soient ces
notre ville où l’anglais devient une
fert notamment aux fonctionnaires
niveaux de pouvoir.
langue véhiculaire pour tous ceux
européens, doit être associé à la néqui ne maîtrisent ni le français, ni le
cessité d’une réflexion entre les insnéerlandais.
titutions européennes et les pouvoirs
Une autonomie constitutive
de la Région de Bruxelles
publics belges sur le financement des
infrastructures collectives mises à
Une égalité des citoyens et le
Enfin, il nous semble évident que la
refus de toute discrimination
leur disposition à Bruxelles.
Région de Bruxelles-Capitale doit
bénéficier d’un niveau d’autonomie
Nous rappelons les principes d’égaconstitutive, équivalente à celui qui
lité et de non-discrimination des
Un environnement
activement protégé
est ou pourrait être octroyé aux deux
citoyens et rejetons donc toute obliautres Régions. ●
gation de choix d’une sous-nationaLa recherche d’une solution aux prolité francophone ou flamande. Nous
blèmes d’environnement, qui ne
exprimons, au contraire, le désir de
connaissent pas de frontières, passe
Une ville plus ouverte
et plus internationale
12
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enjeux
FINANCEMENT
Une obole pour Bruxelles ?
Tant Yves Leterme que Guy Verhofstadt plaidaient, il y a peu encore, pour un renforcement
de l’autorité fédérale, mais aussi de sa capitale. Aujourd’hui, on entend de divers horizons
que Bruxelles se montre arrogante en osant demander 500 millions d’euros de moyens
annuels supplémentaires. Elle n’en a finalement obtenu que 65.
L
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
12
e montant peut sembler impressionnant, mais peut-il suffire à préserver à long terme
le rôle international et national de
Bruxelles ?
Tous ceux qui connaissent la Région
bruxelloise savent bien que 65 millions d’euros est une somme bien insuffisante. Le réseau de transport urbain croulera bientôt sous l’affluence
sans cesse plus importante du trafic
motorisé. Il suffit pour s’en convaincre d’interroger les navetteurs qui,
chaque jour, font péniblement la file.
Les 2 lignes de métro sont bondées
pendant les périodes de pointe, qui
ne cessent de s’allonger elles aussi. Le
réseau de transport, qui doit permettre chaque jour à près de 700.000 personnes de se rendre sur leur lieu de
travail, plus de la moitié d’entre eux
provenant de Flandre ou de Wallonie,
s’avère insuffisant. La mobilité est
devenue un problème sérieux tant
pour les navetteurs que pour les habitants et le monde entrepreneurial.
Bruxelles ne peut, au vu de sa situation financière précaire, y remédier
elle-même : 1 km de métro coûte 50
millions d’euros.
Pas prise au sérieux
Les navetteurs qui gagnent, de façon
plus qu’honorable, leur pain quotidien dans la capitale et remplissent
les caisses de l’Etat fédéral, repartent
avec leur salaire dans la commune
de leur domicile, souvent située en
Brabant flamand ou wallon. Ce n’est
pas un hasard s’il s’agit là des deux
provinces les plus riches de Belgique.
Le revenu imposable des Bruxellois
mêmes est, quant à lui, en moyenne
bien inférieur et ne peut couvrir tous
les postes de dépense, sans parler des
avantages fiscaux que la Région peut
offrir à ses habitants. Les Bruxellois
plus aisés, c’est-à-dire les fonction-
Le flux monétaire de Bruxelles vers le reste du pays est la mère de tous les transferts.
© Shutterstock
naires européens et les diplomates,
ne remplissent pas les caisses communales puisqu’ils ne paient pas
d’impôts.
La Région génère donc d’importantes
richesses mais n’en retire pas suffisamment de moyens pour couvrir
l’ensemble de ses dépenses. Bruxelles paie 50% de ses dépenses avec ses
propres moyens, contrairement à la
Flandre par exemple qui n’en paie
que 20%. La Flandre ne rencontre pas
les problématiques caractéristiques
aux grandes villes, ne connaît pas de
grandes concentrations de défavorisés et d’immigrants, du moins pas de
l’ordre de celles présentes à Bruxelles.
Bruxelles est l’emblème de ce pays
mais il semble que personne ne la
prenne plus au sérieux dès qu’il s’agit
d’investir dans cet atout majeur.
Priorité numéro un
Seule de son côté, Bruxelles assure
32% des revenus issus des impôts sur
les sociétés. Et elle n’en retire qu’une
bagatelle. Beci affirme depuis longtemps déjà que Bruxelles transfère de
l’argent vers les autres Régions : le flux
monétaire de Bruxelles vers le reste
du pays est à vrai dire la mère de tous
les transferts.
Chaque investissement effectué à
Bruxelles est largement regagné par
la Flandre et la Wallonie. Est-ce vraiment trop demander que Bruxelles
dispose des moyens nécessaires pour
pouvoir pleinement jouer la carte internationale ? Que Bruxelles devienne
la priorité numéro 1 de la SNCB, que
l’on cesse d’ajourner la construction
du réseau express régional dont le besoin se fait cruellement ressentir depuis plus de 20 ans ? Que les métros et
les trams puissent rouler en Brabant
flamand ou wallon ?
DDB
L’avance par la technologie
L’ Audi A3.
Plus que des paroles.
Il est des voitures qui en disent long sur le goût raffiné de leur conducteur. D’autres
qui mettent en évidence la passion de leur propriétaire pour les technologies de pointe.
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enjeux
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
14
Pour certains, il est toujours de bon
ton de dénigrer Bruxelles, de dénoncer notamment la soi-disant pléthore
de niveaux de pouvoir et de fonctionnaires dans les 19 « baronnies ». Il est
vrai que tous les freins et contrepoids
découlant des institutions communautaires, régionales et communales
entraînent dans leur sillage une perte
en efficacité, en dynamisme et en
transparence. Toutefois, sait-on vraiment que pour chaque fonctionnaire
communal bruxellois, il y en a 3 en
Brabant flamand ? Et ce, pour un nombre identique d’habitants ? Est-ce trop
demander de considérer Bruxelles
sous un angle ouvert et réaliste ?
fices du moteur économique le plus
important du pays. La Flandre et la
Wallonie ont plus que jamais besoin
de Bruxelles et inversement : la collaboration est une nécessité absolue,
pas une simple option. Beci ne peut
que se féliciter de constater que les
principaux acteurs politiques commencent à se rendre compte qu’il faut
intervenir pour Bruxelles et reconnaître son rôle vital. Pourtant, les paroles
réconfortantes d’Yves Leterme et de
Guy Verhofstadt, qui témoignaient
d’un esprit ouvert et de la volonté de
trouver une large base sociale pour la
réforme de l’Etat, semblent soudain
bien loin.
Cela n’a pas de sens de continuer à
travailler les uns contre les autres :
un dialogue constructif, voilà la seule
issue possible.
Les employeurs bruxellois n’ont de
cesse d’affirmer que sans collaboration avec les entités fédérées, la gestion de Bruxelles et de son économie
est difficile à organiser et que sans
collaboration avec Bruxelles, chaque
entité fédérée sera privée des béné-
Quatre grands défis
Il faut à tout prix éviter de négliger
les opportunités de croissance qui
s’offrent à nous ou de galvauder les
atouts que nous propose Bruxelles.
Beci a déjà joint le geste à la parole
et travaille, en étroite collaboration
avec la VOKA, l’UWE et la FEB, à un
plan d’avenir pour Bruxelles qui englobe également la périphérie. Beci a
en effet déjà déterminé ses priorités
pour les années à venir : fiscalité, emploi, mobilité et urbanisme, soit les
quatre grands défis auxquels Bruxelles se trouve confrontée. Dans aucun
de ces domaines, Bruxelles ne peut
intervenir sans collaborer avec les
autres. D’une part car elle n’en a ni
les moyens ni les infrastructures et,
d’autre part, surtout parce que l’interdépendance avec le reste du pays
est, à cet égard, bien trop importante.
Bruxelles doit être une priorité absolue. Bruxelles et la périphérie bruxelloise applaudissent des deux mains
l’émergence de ces idées au plus haut
niveau politique.
En pratique pourtant, on continue à
considérer Bruxelles comme le vilain
petit canard et la Région reste pour le
moment « l’enfant mal aimé ». ●
Tom Smeets
Conseiller
Centre de
Connaissance
Beci
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enjeux
EMPLOI
Pourquoi pas de plan de
diversité linguistique ?
La connaissance des langues est un élément central de toute
discussion sur l’emploi à Bruxelles. Bruxelles est la capitale
d’un pays où l’on parle le français et le néerlandais, et où
l’allemand est également langue officielle. De plus, l’anglais
Il n’est pas rare d’entendre parler plus de trois langues
sur les terrasses bruxelloises …
L
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
16
a stratification linguistique de
Bruxelles et de son hinterland est
en effet beaucoup plus complexe
que celle de villes comparables comme
Lyon, Francfort ou Milan. Globalement,
le français peut être considéré comme
la langue maîtrisée par le plus grand
nombre, au centre et au sud de cette
zone, alors que le néerlandais occupe
cette position au nord de la zone. En
outre, on ne peut ignorer la navette de
quelque 200 000 néerlandophones
vers la région bruxelloise et de 40 000
Bruxellois vers la périphérie. Et de par
sa qualité de capitale de l’Europe, l’anglais prend une place de plus en plus
importance à Bruxelles, au point de
dépasser même le néerlandais comme
deuxième langue véhiculaire. Enfin,
de nombreuses personnes d’origine
étrangère préfèrent rester plurilingues,
raison pour laquelle on peut entendre
parler des dizaines de langues à Bruxelles. Cela signifie qu’il existe de facto
trois langues usuelles à Bruxelles, auxquelles s’ajoutent quelques dizaines
d’autres langues parlées.
Langues et emploi
Et voici le paradoxe : bien que l’on parle
manifestement de nombreuses langues à Bruxelles, il apparaît très difficile
de trouver des candidats adéquats qui
connaissent les langues nécessaires.
Pourquoi ? La raison est bien entendu
que certaines combinaisons linguistiques sont plus prisées que d’autres. Les
employeurs recherchent essentiellement, de manière assez étonnante, des
candidats collaborateurs qui parlent le
plus couramment possible au moins
trois langues. La principale combinai-
a énormément gagné du terrain dans la capitale. Tout cela
influe sur la demande d’emploi, également dans la périphérie.
son linguistique demandée est français-néerlandais-anglais. La demande
de personnes bilingues (comme français-néerlandais ou français-anglais)
est moins marquée que la demande de
trilingues.
Les bons collaborateurs plurilingues
restent cependant difficiles à trouver
sur le marché de l’emploi, alors que la
demande est forte. Presque toutes les
offres d’emploi contiennent des exigences en matière linguistique. Il semble
dès lors que la limite du plurilinguisme
soit atteinte.
Pourquoi pas de plan
de diversité linguistique ?
La première réaction des entreprises est
de donner aux collaborateurs qu’elles
engagent l’occasion de suivre des cours
de langues. Mais le plurilinguisme est
une réalité complexe pour la plupart
des entreprises bruxelloises, il demande une approche spécifique. Les entreprises apprennent à fonctionner dans
un environnement plurilingue, et cela
demande une gestion des langues en
fonction du mix linguistique typique
de Bruxelles et des déficits en matière
de connaissance au sein de ce mix. La
gestion des langues devient un élément
à part entière de la politique de personnel. Pourquoi ne pas élaborer un plan
de diversité linguistique en matière de
gestion des langues ?
linguistiques internes et externes sont
déjà présentes dans la plupart des entreprises. Un groupe de travail ad hoc
peut cartographier le tout.
Mais le résultat revêt également une
grande importance. Quels sont les documents, discussions et communications internes et externes qui exigent
telle ou telle langue ? De cette manière,
il est possible d’établir les actions à entreprendre en matière de traduction
(internes/externes). Si nécessaire, de
procéder à une répartition des tâches
en fonction des connaissances linguistiques, etc.
On peut encore aller plus loin : un même
niveau de connaissance linguistique
n’est pas nécessaire pour chaque fonction et chaque tâche. Le plurilinguisme
n’est pas une exigence en soi, mais doit
faire l’objet d’une approche pratique.
Il est possible de déterminer le niveau
linguistique exigé dans chacune des
langues utilisées. Il n’est en effet pas
nécessaire que tous les collaborateurs
aient le même niveau de connaissances
dans chaque langue.
Dès lors, l’entreprise pourra adapter sa
politique de recrutement à ces exigences. Dans les offres d’emploi, on pourra,
en plus des langues exigées, préciser le
niveau de connaissances pour chaque
langue. Une politique de diversité linguistique permettra ainsi de pourvoir
une série de fonctions plus rapidement
et souvent plus efficacement. ●
Que contiendrait un tel plan ?
Tout d’abord, il est nécessaire de connaître la situation linguistique dans l’entreprise. L’identification des connaissances linguistiques des collaborateurs
et la politique en matière de formations
Frans De Keyser
Conseiller général Beci
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Le Mentally Fit Institute
emménage en région
bruxelloise
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
18
Le Mentally Fit Institute,
installé jusqu’à présent à
Diegem, a décidé de réintégrer la Région bruxelloise et exerce dorénavant ses activités sur le
site Da Vinci à Evere.
Le Mentally Fit Institute
regroupe des experts issus du monde du sport
et de la science. Les
membres de l’équipe de
Mentally Fit ont tous
une passion en commun:
l’humain et le développement de son potentiel individuel
et collectif. Ils puisent dans leur expérience de sportif et de
coach des pratiques efficaces adoptées au monde des entreprises via des formations, des séminaires et des coachings
individuels. Le Coaching Center de Mentally Fit est configuré
et équipé pour permettre tous les types d’intervention (formation, coaching, séminaires) dans les conditions modernes et technologiques d’animation interactive. Le monde
du sport étant sa source d’inspiration, les différentes salles
de formation du coaching center ont été baptisées de noms
prestigieux. Olympic room, Wembley room, Roland-Garros
room, Wimbledon room sont autant de rappels vers des stades légendaires. Mentally Fit était bien connu pour son logo
énergisant symbolisé par une batterie verte unie. Pour marquer sa dynamique, la société de coaching est passée à une
source d’énergie encore plus efficiente : la nouvelle batterie
contient un vert légèrement plus vif que précédemment,
couleur de l’énergie positive, auquel a été rajouté de l’orange,
symbole de l’émotion et de la puissance. ●
Mentally Fit Institute
Rue de l’Aéronef 2
1140 Bruxelles
t +32 2 337 00 50 – f + 32 2 337 00 51
info@ mentallyfit.be – www.mentallyfit.be
Business Club crée le
concept Silversquare
Le concept Silversquare est simple : offrir des
bureaux haut de gamme « tout inclus» complètement meublés et équipés sur la prestigieuse
avenue Louise pour 295 € par mois avec une vue
imprenable sur la ville (10ème et 11ème étage).
Cette offre permet de bénéficier: d’espaces de
travail individuels, Business Lounge, salles de
réunion, 2 offices manager trilingues, adresse
commerciale prestigieuse, Internet haut débit, téléphonie VOIP, réception du courrier, imprimantes Xerox, scan mail, numéro de fax et téléphone
individuel, conference call, mobilier design.
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de créativité, mais projette également une image
positive de votre entreprise vis-à-vis de ses clients
et fournisseurs. Un environnement professionnel
idéal qui permettra d’enrichir votre réseau en rencontrant des entrepreneurs d’horizons différents.
Autant de clients, de fournisseurs ou de relais potentiels pour développer votre activité. ●
Business Club S.A.
Avenue Louise 475
1050 Bruxelles
t +32 2 649 02 93 – f +32 2 403 08 22
[email protected] – www.silversquare.eu
espace membres
Nouvelle Sales & Marketing
Director au Radisson SAS
Royal Hotel
tant que Director of Sales & Marketing au Radisson SAS Royal Hotel. Elle
a la responsabilité d’une équipe de 4
personnes. Sandra parle couramment
le français, l’espagnol et l’anglais et
a obtenu un graduat à l’INSALT ainsi
qu’une licence en tourisme à l’ULB. ●
Rezidor Hotel Group
Rue Fossé-aux-Loups 47
1000 Bruxelles
t +32 2 219 28 28 – f +32 2 219 62 62
[email protected]
www.radissonsas.com
Datascan met de la couleur dans vos
documents !
Datascan, partenaire de la marque Ricoh,
fut créé en février 2006 par Giuseppe Albicocco. Après avoir passé 6 ans chez Ricoh
Belgium (maison mère situé à Zaventem)
comme account manager dans le département clients grands comptes, Giuseppe Albicocco a décidé de relever le défi de créer sa
propre entreprise. Distributeur de produits
tels que photocopieurs, fax, imprimantes, scanners, solutions d’archivages électronique de documents, Datascan a pour
volonté de se positionner comme un réel
partenaire auprès de ses clients. De plus en
plus d’entreprises souhaitent transformer
leurs cartons d’archives papier en archives
électroniques. Autrement dit scanner les
documents traités et générés au quotidien
(workflow) pour ensuite les stocker cette
fois sur un disque dur. Avantages : fini le
masque anti poussière pour descendre
dans les archives à la cave et bonjour la recherche sur PC. Pour une grande partie des
dossiers, brochures, offres en couleur, vous
éviterez l’envoi aux clients par la poste pour
les scanner et les envoyer par mail directement. Parallèlement à cela, pour partager
des informations avec des membres du personnel de différents départements, on peut
scanner ces infos vers un serveur, et tout le
monde peut consulter une information sur
le serveur et la partager avec d’autres collègues. ●
Datascan
Avenue de Menden 6
B-1420 Braine l’Alleud
t +32 2 387 50 10
f +32 2 387 50 05
[email protected]
www.datascan-ricoh.be
Giuseppe Albicocco
SIBP, un siècle d’ambition
et d’innovation
Promotion, innovation, dynamisme… voilà les
trois mots clés qui définissent le mieux le Syndicat d’Initiative - Bruxelles Promotion, devenue une véritable institution dans le monde
bruxellois. Depuis 1886, cette association royale
est à la base des plus grandes et prestigieuses
manifestations en région bruxelloise. Sa recette ne tient ni du miracle, ni du secret; derrière
ce grand et long projet se cachent une vision
unique et une rage de dynamisme inégalé de
ses dirigeants à travers l’histoire.
Les « 20 km de Bruxelles », véritable ‘successstory’ de l’association, Emile Dereymaeker administrateur délégué- et Carine Verstraeten
– Secrétaire Général, l’ont inventé il y a près de
30 ans. Pour la 29ème édition cette manifestation rassemblera quelques… 25 000 coureurs!
Promouvoir la ville en la rendant attrayante
par différents grands événements pour un
public large. L’idée a fait son chemin, puisque
aujourd’hui le SIBP possède à son actif l’un
des plus importants palmarès de fêtes et de
manifestations culturelles, sportives et artistiques, d’une variété rarement égalée. La liste est
longue et, rien ne sert de le cacher, élogieuse…
le Gala du Salon de l’Auto, les Festivités Européennes, la Fête Nationale du 21 juillet, le feu
d’artifice de la Saint-Sylvestre sans oublier les
20 km de Bruxelles. ●
Syndicat d’Initiative – Bruxelles Promotion
Rue de la Chapelle 17
1000 Bruxelles
t +32 2 511 90 00 – f +32 2 511 37 15
[email protected] – www.sibp.be
Marilyn Droog crée « 1180 », business club à Uccle
Le Business Club « 1180 » est constitué en a.s.b.l.
depuis le 13 février 2008, avec 10 membres fondateurs. Il propose un programme d’événements regroupant chefs d’entreprises, cadres
et professions libérales d’Uccle (ayant leur domicile ou leur siège social sur 1180).
La philosophie, c’est de proposer, chaque année,
3 ou 4 rencontres entre partenaires du « village » d’Uccle, pour se connaître et pour faire des
affaires à côté de chez soi ou de pouvoir les pro-
poser, à plusieurs, vers le monde extérieur.
« Vu que tout est politique, du simple fait de
son existence, comme chefs d’entreprises, nous
avons plus de un poids dans la politique locale.
Nos compétences aussi sont uccloises… » explique Marilyn Droog, présidente du club 1180 et
administratrice de la société Abunde. .
Le groupe des fondateurs, appuyé par Beci,
choisit et organise les rencontres selon les opportunités proposées. La première conférence
avait pour thème l’eau, Riccardo Petrella, Belgaqua et Vivaqua étaient présents. ●
Abunde
Rue de la Fauvette 15
1180 Bruxelles
t +32 2-375.89.31
f +32 2-375.89.31
[email protected]
19
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
Sandra Otero Fernandez, d’origine espagnole, née en Belgique
en 1977, a commencé
Sandra Otero Fernandez
sa carrière professionnelle en 2000 au Hyat Hotel Barsey,
le Regent Palace Hotel à Londres et le
Royal Windsor Hotel à Bruxelles.
En 2003 elle a rejoint le Rezidor Hotel
Group en tant que Sales Manager au
Radisson SAS Royal Hotel à Bruxelles,
elle y est vite nommée Assistant Director of Sales. Après une période en
tant que Director of Sales & Marketing ad interim elle a été promue en
© ART& BUILD
Architect
Serge Brison
vous bougez !
Art & Build Architect récompensé
d’un MIPIM Awards
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
20
Le nouveau bâtiment général du
Conseil de l’Europe signé par Art &
Build Architect (www.artbuild.eu) a
remporté le MIPIM Awards 2008 catégorie « Centres d’affaires ».
Le seul projet dessiné par un architecte belge est le nouveau bâtiment
général du Conseil de l’Europe à
Strasbourg. Situé à côté de la Cour
européenne des Droits de l’Homme
à Strasbourg (bâtiment signé par
Sir Richard Rogers), le bâtiment est
le fruit d’un concours international organisé en 2002 par le Conseil
de l’Europe et remporté par Art &
Build Architect. Lors de la première
phase du concours, 40 bureaux d’architecture avaient été sélectionnés
sur base d’une esquisse et de leurs
références. Seuls 7 bureaux d’architecture ont ensuite été sélectionnés
pour la phase 2, parmi lesquels Art &
Build Architect qui remporte au final
le concours.
Outre sa fonction symbolique, l’immeuble du Conseil de l’Europe réalise sur le plan urbain le lien entre
le quartier européen de Strasbourg,
les quartiers résidentiels et la campagne qui jouxtent les immeubles
occupés par l’Europe. C’est la pièce
manquante d’un puzzle urbain quelque peu chaotique. Pour rappel, le
MIPIM est le Marché International
des Professionnels de l’Immobilier,
la plus importante réunion immobilière internationale.
Ses récompenses, décernées chaque
année, visent à mettre sous les feux
de la rampe les réalisations architecturales les plus novatrices de l’année
écoulée. ●
Il fait bon travailler chez
van Cutsem-Wittamer-Marnef
& Partners
Comme chaque année et selon une tradition désormais bien
établie, les « Legal awards » ont été décernés. Les Oscars des avocats, dit-on… L’association van Cutsem – Wittamer – Marnef &
Partners située à l’Avenue Louise à Bruxelles, était nominée dans
deux catégories « Real Estate & Construction » ainsi que « Best
firm to work for ».
C’est avec fierté que le bureau a le plaisir de communiquer qu’il
a été élu « Best Firm to work for ». Ce prix traduit les valeurs que
l’association désire mettre en avant : assurer un service personnalisé, rapide et de qualité à nos clients est notre principal objectif, lequel ne peut être atteint qu’avec la collaboration d’une
équipe forte et solide.
Aux yeux du bureau, la profession d’avocat est une profession qui
doit rester humaine et au service de l’humain et c’est pourquoi
l’association attache le plus grand intérêt à l’organisation d’activités extra-professionnelles, à l’établissement d’une ambiance
cordiale, à la mise en place d’un politique de « porte ouverte »,…
Plus que jamais, ce Legal Award conforte van Cutsem – Wittamer
– Marnef & Partners dans l’idée de poursuivre ses efforts dans
cette voie : un bureau d’avocats à dimension humaine qui se
concentre à 500% sur ses clients et sur les personnes qui y travaillent. ●
van Cutsem-Wittamer-Marnef & Partners
Avenue Louise 137/1
1050 Bruxelles
t +32 2 543 02 00 – f +32 2 538 13 78
[email protected] – www.vancutsem.be
Le bâtiment primé
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f + 32 2 538 65 57
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Les fêtes de Festi
La société Festi est née, il y a plus de 30 ans,
d’un engouement pour les fêtes inédites.
« Tout hôte, tout organisateur de réception
met un point d’honneur à ce que son événement soit une réussite, qu’il le veuille fastueux
ou empreint de simplicité. Il ambitionne que
ses convives en gardent le meilleur souvenir
et ne dédaignera pas d’en être… loué !» nous
confie Gaëlle Lefebvre, sa gérante.
La perfection, c’est sa vie, son envie, son moteur. Festi se distingue tant par l’aménagement du cadre que dans la fourniture de tout
le matériel : de la tente courante au chapiteau majestueux, du mobilier fonctionnel au
plus sophistiqué, de la vaisselle ordinaire aux
faïences fines, aux délicats cristaux à l’élégante argenterie…
Mais aussi de quoi équiper une cuisine de
professionnel, tout le matériel de service, les
vestiaires, la piste de danse, le podium, le coin
salon,… Pour les festivités à caractère plus
champêtre, les meubles de jardin, les buffetséchoppes, parasols, barbecues, broches à méchoui, braseros,... Songez aussi à la facilité de
pouvoir rendre la vaisselle sale. Tout se loue. ●
Festi
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Gaëlle Lefebvre, gérante
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Pour plus d'informations, contactez :
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
Administration de l'Economie et de l'Emploi
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Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : [email protected]
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Unique
actif dans le secteur public
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
22
Unique, spécialiste dans
la gestion du personnel
flexible (via le travail intérimaire, la sélection &
recrutement, le consulting en RH, le training et
l’outplacement) s’orienBernard Gebara
te également depuis le
1er janvier 2008 vers le secteur public
avec la nomination de Bernard Gebara
dans la fonction de Senior Key Account
Manager – Public Sector. Anciennement
Office Manager d’Unique, Bernard Gebara (35 ans) a commencé au début de
cette année sa nouvelle fonction en tant
que Senior Key Account Manager pour
le secteur public. Bernard Gebara a une
solide expérience commerciale de près
de 15 ans, que ce soit comme sales manager ou comme directeur commercial
à l’hôtel Dorint (aujourd’hui Silken Berlaymont) à Bruxelles. Après le rachat du
groupe par Accor, il a accepté la fonction
de Key Account Manager où il était responsable pour les institutions européennes au niveau mondial. Dans ce cadre, il
avait déjà de nombreux contacts commerciaux avec les organismes publics à
Bruxelles et en Europe. En 2005 Bernard
se réoriente vers le monde des ressources
humaines et devient pour Unique, l’Office Manager de l’agence Avenue Louise.
Dans sa nouvelle fonction de Senior Key
Account Manager pour le secteur public,
Bernard Gebara peut combiner ses expériences commerciales dans le secteur
public avec celles du monde RH dans les
entreprises. Cela facilitera le développement de ce nouveau marché. ●
Ditta Graceffa SA
ouvre son troisième
point de vente
à Wavre
En 1988, le marché des bureaux connaît une croissance exponentielle et le logement
est en perte de vitesse. L’habitat à Bruxelles évolue à deux vitesses et la ville se trouve
confrontée à un défi énorme : redonner un équilibre entre les différentes zones d’habitation. C’est ici que la SDRB se voit confier, le 3 mars 1988, une mission de « rénovation
urbaine ». Financée par la Région de Bruxelles-Capitale, la SDRB est l’outil idéal pour
freiner l’exode des ménages et entamer une revitalisation des quartiers abandonnés.
Depuis 1988, ce sont plus de 2.500 ménages qui ont pu réaliser leur rêve en achetant
leur logement à la SDRB. Un nombre important de réalisations ont déjà été mises sur
pied, proposant un vaste choix de biens immobiliers: des studios, des appartements à
1, 2 ou 3 chambres, des duplex et des maisons unifamiliales.
Pour ses 20 ans de rénovation urbaine, la SDRB a créé un site internet dédié aux projets
passés, en cours et futurs. Sur www.20ans-logement-bruxelles.be, le visiteur peut retracer l’histoire et l’évolution de la rénovation urbaine au travers des projets réalisés.
Un bel hommage rendu à l’institution et
aussi à ces hommes et à ces femmes qui
ont permis que des centaines de ménages
à revenus moyens accèdent à la propriété
et trouvent un logement à Bruxelles. ●
Depuis près de 40 ans, la famille Graceffa importe et distribue les plus grandes marques
italiennes en Belgique. Tout a commencé
vers la fin des années 60 et s’est concrétisé
par un commerce de détail installé à Liège en
1970. Les marques que l’entreprise importe
sont présentes dans la grande distribution
belge, mais également auprès des détaillants
et grossistes. En effet, l’entreprise distribue
des marques dont la réputation n’est plus à
faire telles Saclà, De Cecco, Vicenzi, Corsini,
Felce Azzura, Doria, Russo… mais également
des marques moins connues qui sont représentatives de l’Italie authentique.
L’assortiment comprend des pâtes industrielles et artisanales, des sauces pour pâtes,
du thon, des boissons, du riz et des risottos,
des biscuits, des tomates en conserve, du
café et même du savon. Notre magasin Italia Autentica « Città Market » existe depuis
plus de 30 ans à La Louvière. Il y a trois ans,
nous avons ouvert un point de vente dans la
région Bruxelloise qui recèle des espaces produits nouveaux (terroirs, articles cadeaux,…)
et des extensions de gamme de nos marques
phares. En ce début d’année 2008 la société
Graceffa a créé une petite sœur baptisée tout
naturellement Italia Autentica et pour fêter l’événement, a dans la foulée ouvert un
3eme point de vente situé à Wavre. Comme
à Drogenbos, ce nouvel espace gourmand est
ouvert 7j/7j et offre un superbe assortiment
comptoir de fromages et charcuteries. ●
Société de Développement pour la Région
de Bruxelles-Capitale
Rue Gabrielle Petit 6
1080 Bruxelles
t + 32 2 422 51 11
[email protected]
www.sdrb.be
Ditta Graceffa S.A.
Chaussée de Ruisbroek 255
1620 Drogenbos
t +32 2 334 09 86
f +32 2 377 16 00
www.italiaautentica.be
www.graceffa.be
Unique
Avenue Louise 521
1050 Bruxelles
t +32 (0)2 647 56 50 – f +32 (0)3 647 69 47
[email protected]
www.unique.be
La SDRB fête ses 20 ans de logement
moyen
Un exemple de rénovation, Place de la Vieille
Halle aux blés
© SDRB
Pages coordonnées par Stéphanie Brisson
séminaire
FRAIS JURIDIQUES
La récupération des
honoraires d’avocats
Depuis le 1er janvier 2008, la partie qui perd un procès
doit payer un forfait à la partie gagnante en remboursement de ses frais d’avocat.
Q
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
24
u’est-ce qui a changé ? Les
choses ont déjà changé en
2004, quand la Cour de cassation a permis pour la première fois que les frais d’avocat du gagnant soient mis à charge du perdant,
mais seulement dans certains cas. Le
21 avril 2007, une loi a été prise pour
organiser la récupération dans tous
les procès, de manière systématique.
Cette loi est devenue le nouvel article
1022 du Code judiciaire, qui est entré
en vigueur le 1er janvier 2008.
• Tous les frais d’avocat du gagnant doivent-ils être pris en
charge par le perdant ?
Non. Il s’agit d’un forfait, dont le montant a été fixé par un arrêté royal du
26 octobre 2007. Ce forfait s’appelle
l’indemnité de procédure, qui existait
déjà auparavant mais dont le montant
était infiniment moins élevé. Maintenant, l’indemnité de procédure peut
couvrir une bonne partie des frais
réels de défense. Son montant varie
suivant qu’il s’agit d’une affaire évaluable en argent ou non, et dans les
affaires évaluables en argent, il varie
en fonction du montant en litige. Une
grille a été établie à cette fin.
• Quelle est la raison d’être de ce
nouveau système ?
La récupération – qui existe déjà dans
la plupart des autres pays, sous une
forme ou l’autre – vient de la constatation qu’il n’est pas normal que quelqu’un doive payer des sommes parfois
importantes simplement pour faire
triompher son bon droit. Si celui-ci est
reconnu au terme du procès, le justiciable doit pouvoir être remboursé par
celui qui a rendu le procès nécessaire.
• N’est-ce pas très lourd pour le
perdant ?
Si, et cette charge peut à son tour être
source d’inéquité lorsque le perdant,
en particulier, s’est défendu en toute
bonne foi et dans la croyance de son
bon droit. La menace de devoir supporter les frais de deux avocats (le sien et
celui du gagnant) pourrait dissuader
quelqu’un de se défendre – ou d’attaquer – en justice, alors pourtant qu’il
serait justifié de le faire. Cette menace
est d’autant plus lourde que l’indemnité de procédure est due par instance,
ce qui veut dire qu’il y aura deux indemnités à payer en cas d’appel.
C’est pour cela que la loi donne au juge
la possibilité, lorsque l’une des parties
le demande, d’augmenter ou de réduire le montant de l’indemnité de procédure, au sein d’une « fourchette » fixée
par l’arrêté royal. Le juge peut utiliser
ce pouvoir d’adaptation, plutôt à la
baisse quand la situation financière
du perdant le justifie ou quand le gagnant se trouve déjà indemnisé d’une
autre manière (par une clause pénale,
notamment), ou plutôt à la hausse
quand il s’agit d’une affaire particulièrement complexe. Le juge peut aussi
intervenir quand il estime la situation
manifestement déraisonnable.
Pour avoir une idée, l’indemnité minimale que le juge peut prononcer est
de 75 € et l’indemnité maximale de
30.000 € (10.000 € pour les affaires
non évaluables en argent).
Prenons un exemple : un entrepreneur A réclame à son client B le
paiement de factures pour 35.000 €.
B refuse de payer. A le cite en justice
et obtient un jugement de condamna-
tion. L’indemnité de procédure, pour
un tel montant, sera de 2.000 €. Si B
interjette appel et perd en appel, l’indemnité qu’il devra payer sera de deux
fois 2.000 € = 4.000 €. Mais si la cour
d’appel considère que la situation financière de B (que son avocat devra
expliquer) ne justifie par qu’il paie
une telle somme, l’indemnité pourrait
être réduite, par exemple, à 1.500 €.
Ceci est évidemment un exemple simple. Cela devient plus compliqué lorsqu’il y a plusieurs parties gagnantes,
qui peuvent avoir chacune leur avocat
ou un avocat commun, ou si une partie gagne partiellement et perd son
procès pour le surplus, etc.
N’oublions pas non plus que les parties peuvent convenir dès le départ,
par prudence, qu’aucune indemnité
de procédure ne sera due ou que son
montant sera inférieur à celui fixé par
l’arrêté royal. ●
François Glansdorff
Avocat
Ce thème vous intéresse ?
Il sera l’un des sujets qui sera abordé par Maitre Glansdorff et le cabinet Janson Baugniet
lors du prochain séminaire « Actualités juridiques », le mercredi 21 mai de 14 à 17h.
Accès gratuit aux membres Beci.
Plus d’infos :
Eric Brabant – T 02 643 78 18
europe
RENCONTRES D’AFFAIRES
Focus sur le tourisme Chine-Europe
B
eci ouvre les portes du business du tourisme avec la Chine
! Au seuil des Jeux Olympiques
de 2008 à Pékin, et avec le projet « EUChina TOUR », consacré au développement du tourisme, secteur multiplicateur de croissance, entre l’Europe
et la Chine, l’Euro Info Centre de Beci
à l’origine et à l’arrivée de ce premier
grand événement de rencontres d’entreprises, a démontré le dynamisme
de Bruxelles et de ses entreprises, lors
des rencontres d’affaires tenues le 10,
11 et 12 mars dernier.
EU- CHINA TOUR, projet cofinancé
par l’UE, aura donc réuni plus de 150
entreprises, des PME pour la plupart,
venues d’Europe (Bruxelles, Varsovie,
Marseille-Provence) et de Chine (en
particulier de la région du Sichuan,
paradis des pandas géant). Le tourisme et rien que le tourisme était à
l’honneur : hôtels, tour-opérateurs,
agences de voyage, compagnies aériennes, tourisme on line, etc.
L’objectif du projet, était la promotion de relations, la recherche de
nouveaux partenaires d’opportunités
d’affaires avec la Chine. Ce qui fut fait
et bien fait. ●
Françoise Laeckmann
Manager of Enterprise Europe
Brussels - Beci
fl@beci.be
Matchmaking au sommet chez Beci !
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
25
A l’Hôtel de Ville de Bruxelles
Lors du cocktail de
bienvenue à l’Hôtel de
Ville de Bruxelles, Marc
Josz, Président de la
Commission internationale de Beci et Head
of Strategy chez Suez
Tractebel a partagé
avec les nombreuses
entreprises présentes
ses expériences du
business avec l’Asie.
Mme Dominique André du Club Chine, notre partenaire,
toujours sur la brèche.
Sous le regard bienveillant du panda-logo d’Eu-China TOUR, les
échanges semblent fructueux
Dégustation de charcuterie belge…
Photos : Thierry Dauwe
Les 45 interprètes présents de la société Synocc n’étaient pas de trop !
La culture est indissociable du tourisme : le très
beau concert sino-européen des musiciens Xue
Wen Gao et Marie Boulanger a eu lieu dans la
Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville de Bruxelles.
Tout un symbole !
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l’album
Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par BECI
Mediascoop gagne le prix du Bombardier
Golf Team
Le Bombardier Golf Team, un groupe d’amis influents du monde des affaires, soutenu par de nombreux
sponsors, a décidé voici quelques temps d’organiser un prix pour une entreprise « starter » innovante. Le prix
consiste en un chèque de 5.000 € mais aussi – et c’est plus original – dans une aide en heures de consultance et de conseils des partners du Bombardier Golf Team.
C’est lors de la Starters’ Night de Beci, le 12 mars
2008, que le prix a été remis à Mediascoop et à
son fondateur-directeur, Marc Bazin, accompagné de Natacha Jacquet, la directrice en communication de la jeune régie media.
Ce que le Bombardier Golf Team a voulu récompenser, c’est l’approche originale de cette régie,
qui a axé la promotion de ses entreprises clientes sur la proximité. La régie Mediascoop a tissé
une toile de relations et de partenariat avec les
nombreuses radios locales en Brabant wallon,
une partie du Hainaut, la province de Liège et à
Bruxelles; des radios locales fatalement très impliquées dans la vie sociale et culturelle des villes et quartiers où elles sont actives. Braderies,
Remise du prix Bombardier Golf Team
portes ouvertes, festivals, concerts, événements
à Marc Bazin et Natacha Jacquet pour Mediascoop
communaux, soirées caritatives, rien n’échappe
au peigne fin et local de la régie Mediascoop.
Comme le dit Marc Bazin : « C’est une démarche originale, dans un créneau qui avait été négligé par les régies classiques. Nous avons un excellent rapport proximité/petits prix tout en proposant une couverture régionale assez
étendue. Nos publicités peuvent être très ciblées, même pour des annonceurs nationaux par exemple. Alors qu’une
régie traditionnelle ne pourra proposer que des spots généraux, nous pouvons varier et cibler beaucoup mieux ».
Mediascoop a aussi ouvert un service de production (@reel sprl) spécialisé en spots radios et vidéos, reportages
promotionnels, clips vidéos, reportages événementiels, interviews, production d’émissions radio et tv et production
artistique.
La régie Mediascoop utilise
aujourd’hui les supports web,
radio, et le sponsoring sur événements. Elle fait aussi ses preuves dans l’organisation d’événements et a créé la TV sur internet
SCOOP TV… Pour une « starter »
née le 19 octobre 2007, ce n’est
vraiment pas mal ! Félicitations !
Luc Rivet
Informations :
www.mediascoop.eu
Serge Bucquillon, président du BGT (à droite) remet le prix
Photos :
Paul Coerten/ Visual News
l’album
L’équipe ING au grand complet
Luc Rivet, présentateur Beci
Equipe du Bombardier Golf Team
Les gagnants en compagnie de toute l’équipe du Bombardier Golf
Team
Luc Rivet en compagnie de Dominique Du Bois, de l’équipe Membership de Beci
On se bouscule au buffet…
Mme Vignau-Lous, de la société « Les Mains qui écoutent »,
et le gagnant du massage, Andrew Nicholls.
international
NOUVEAUTÉ
Le « Brussels Infrastructure
Business Club » est né !
L’importance du développement des infrastructures dans
le processus de la croissance économique n’est plus à
démontrer. La disponibilité d’un réseau d’infrastructures
efficace peut en outre stimuler l’investissement dans
d’autres secteurs.
T
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
30
outes les institutions politiques et financières actives dans
le domaine de l’aide au développement économique ont développé
des programmes spécifiques pour
soutenir le développement des infrastructures et s’assurer le concours du
secteur privé. En effet, tous les bailleurs
de fonds internationaux plaident pour
un « dialogue public-privé », la participation du secteur privé étant essentielle au développement de nouvelles
infrastructures.
En réponse à ces initiatives, Beci organise, avec le soutien de la Région de
Bruxelles-Capitale, un Brussels Infrastructure Business Club. Le Club réunit
des PME et de grandes entreprises présentes à Bruxelles et qui proposent des
technologies, produits, équipements,
services et solutions pour la conception, le financement, la construction,
le fonctionnement et l’entretien des
infrastructures.
Le Brussels Infrastructure Business
Club se propose d’interagir de façon structurée avec l’ensemble des
bailleurs de fonds internationaux et bilatéraux finançant le développement
d’infrastructures en Afrique (Commission européenne, Banque mondiale,
Banque africaine de développement,
Banque européenne d’investissement,
etc.). Ses membres disposent d’une riche expérience en ingénierie et en gestion de la construction d’infrastructures et d’installations industrielles. Prêts
à s’associer aux partenaires locaux, à
traiter avec les fournisseurs locaux et
à contribuer à la mise en conformité
avec la législation locale, ils peuvent en
outre fournir des formations pratiques
et font figure de moteurs du transfert
de savoir-faire.
Business Club sont organisées : réunions mensuelles, forum, séminaires,
tables rondes avec les principaux décideurs, mission à l’étranger… ●
Sandrine Surings
Le Brussels Infrastructure Business
Club se consacre au développement
des infrastructures dans 8 domaines :
les transports, l’eau et l’assainissement,
l’énergie, les TIC, la santé, le tourisme,
l’éducation et l’industrie. Diverses activités au sein du Brussels Infrastructure
Plus d’info :
Jean-Philippe Mergen
Directeur Département International - [email protected]
IMPORT
Le carnet ATA :
le passeport marchandises
Importez temporairement sans droit et
taxes : le carnet ATA est un document
douanier international permettant l’importation temporaire de marchandises
vers 39 pays sans avoir à acquitter les
droits et taxes.
Les carnets ATA concernent les échantillons commerciaux, les matériels professionnels ou les marchandises présentées
ou utilisées lors de foires, manifestations
commerciales…
De multiples marchandises franchissent
ainsi les frontières grâce aux carnets ATA
telles que les ordinateurs, outillages de
réparation, matériels photographiques
ou cinématographiques, instruments de
musique, appareils médicaux, costumes
de ballet et matériels de sonorisation de
musiciens… illustrant de façon exemplaire l’étroite coopération existante entre le
monde des affaires et les douanes en matière de facilitation du commerce international.
Votre avantage : la procédure classique
d’importation temporaire qui exige un
cautionnement au moment de l’importation est évitée. Ce qui signifie une épargne
considérable en temps et en argent.
Vous franchissez sans obstacles les
douanes : en évitant la paperasserie
aux frontières, grâce au carnet ATA. Un
seul document est suffisant pour toutes
les formalités douanières : réduction des
coûts en éliminant les taxes et droits, pas
de garantie supplémentaire à fournir
pour les titulaires d’un carnet ATA.
Les carnets ATA sont délivrés exclusivement par les Chambres de Commerce qui
sont membres de la chaîne internationale
ATA. Cette chaîne est administrée par la
World Chambers Federation (WCF)
Pour obtenir plus d’information,
contactez-nous au 02/643 78 03 ou
par mail [email protected]
Vous pouvez également visiter notre
site www.beci.be
interview croisée
MANAGEMENT
La mixité « dope » le business
Ces 25 et 26 avril, la deuxième édition du JUMP – Forum pour les Femmes Actives sera
organisée au centre ville de Bruxelles. Deux figures importantes de la scène belge de l’entreprenariat et de la gestion des ressources humaines ont accepté de nous faire partager
leur engagement en faveur des femmes dans les entreprises. Ine Mariën, entrepreneur et
experte en communication stratégique d’entreprises, et Monique Chalude, qui dirige un
bureau de consultants en ressources humaines, nous donnent de précieux conseils sur
« pourquoi et comment améliorer la mixité en entreprise ».
Monique Chalude : J’ai puisé
dans mon éducation le sens
de l’égalité des femmes et des
hommes car pour mes parents,
comme pour mes enseignantes de lycée, il était évident
qu’à tous les niveaux les filles
devaient avoir les mêmes possibilités que les garçons. Ce
n’est que plus tard, en tant que
chargée de recherches à l’ULB,
en menant des études comparatives au niveau européen
sur la situation des femmes et
des hommes dans les entreprises que j’ai été réellement
confrontée aux difficultés et
aux inégalités professionnelles
que rencontraient les femmes.
C’est ainsi que s’est dessinée ma carrière professionnelle : j’allais consacrer
toute mon énergie et mes connaissances à contribuer à changer cela.
Ine Mariën : Je suis née dans une famille d’entrepreneurs, où les femmes
et les hommes faisaient du business
de façon égale. Mais, du temps de mes
parents, les hommes un peu plus que
les femmes (rires). La vie professionnelle et la confrontation au monde des
grandes entreprises m’ont donné un
aperçu des différences. C’est notamment au sein de ma propre société que
j’ai pu observer les grandes différences
qu’il y avait entre le comportement
des femmes et celui des hommes en
entreprise. Je me suis donc interrogé
sur le pourquoi de ces différences et
sur les manières d’y remédier.
Pourquoi pensez-vous que JUMP
est une bonne initiative ?
I.M. : Je pense que les entreprises
ont un intérêt économique à adopter une politique globale de mixité
hommes-femmes à tous niveaux, et
spécifiquement dans le senior
management et les organes de
décision. Les femmes représentent presque 60% des talents
disponibles sur le marché et
80% des consommateurs et
de ce fait sont, comme le remarque le Financial Times, la
ressource la plus négligée du
business. JUMP – et cela est
unique en Belgique – propose
aux Directeurs RH de l’« actionbased learning » et un échange
des meilleures pratiques dans
le domaine du leadership féminin.
Je soutiens toute initiative qui
encourage les femmes à prendre possession de leur projet
de vie, qui tend la main à celles
qui cherchent de la reconnaissance et un peu de courage.
J’ai une formule très simple
pour expliquer la modification mentale nécessaire. Dans la fameuse adéquation x=f(y), les femmes
se trouvent souvent en position de X,
agissant beaucoup trop en fonction
de Y – mari, patron, enfants, société…
Il faut tout simplement que la femme
se positionne en Y, elle ne doit pas agir
uniquement par rapport au bien-être
des autres mais aussi progresser pour
elle-même!
Il y a une corrélation positive entre la
représentation de femmes dans le senior
management et la performance de l’entreprise.
31
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
Qu’est-ce qui vous a
amené à vous intéresser
aux problèmes rencontrés
par les femmes dans le
milieu professionnel ?
interview croisée
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
32
M. C. : J’ai rencontré Isabella Lenarduzzi, fondatrice de JUMP, lors d’un
séminaire que j’animais pour les femmes managers, il y a quelques années.
Depuis, nous avons rêvé ensemble à ce
projet en faveur de l’emploi des femmes, de leur carrière, de leur autonomie et de leur épanouissement sous
forme d’un espace de rencontre, de
formation, de réseautage. Isabella et
son équipe en ont fait une réalité tout
à fait innovante : un forum ouvert, centré sur la vie professionnelle des femmes et sur la gestion de leur carrière,
proposant des activités multiples et où
cohabitent aussi les mondes politique,
économique, syndical, universitaire,
associatif, entrepreneurial,…
JUMP est un projet magnifique car
c’est un lieu de transmission d’expériences et de connaissances pour les
femmes elles-mêmes mais en dialogue avec les hommes et avec le soutien
des acteurs économiques et sociaux
clés car c’est évidemment ensemble,
dans la responsabilité conjointe, qu’on
crée des lieux de travail plus équitables et plus performants, où chaque
personne peut se développer.
Quelles sont vos recommandations aux « HR managers »
et employeurs par rapport à
l’embauche et au travail des
femmes ?
I.M. : HR managers et employeurs, venez partager l’expérience des autres
en matière de politiques de diversité
et de leadership féminin. La journée
professionnelle HR du vendredi est
une façon extraordinaire de faire
le point sur ce qui se fait le mieux
aujourd’hui en Belgique et en Europe.
Au travers d’ateliers de formation et
d’exposés, les entreprises seront amenées à comprendre qu’elles doivent
modifier leur approche par rapport au
potentiel économique que représentent les femmes. Une telle politique
demande beaucoup d’engagement car
il ne s’agit pas uniquement d’encadrer
les femmes. Les hommes ont autant
besoin d’être coachés pour modifier
leurs attitudes et se débarrasser de
leurs préjugés.
Les femmes managers ont des spécificités, des qualités et des points forts
complémentaires à ceux des hommes.
Pour donner un exemple plus parlant, plusieurs entreprises du monde
pharmaceutique ont mis en place des
politiques internes pour stimuler le
leadership féminin afin que les responsables soient plus en phase avec
l’essentiel de leur « stakeholders » :
professions médicales et para-médicales, consommateurs, familles, etc.
Par ailleurs, plusieurs études récentes,
notamment l’étude dirigée par McKinsey et Catalyst aux Etats-Unis démontre qu’il y a une corrélation positive entre la représentation de femmes
dans le senior management et la performance de l’entreprise.
M.C. : Les femmes représentent 50%
des compétences et qualifications,
50% des énergies, 50% de la créativité,
de l’innovation, qui risquent de se perdre en étant fragilisés, sous-utilisés ou
ignorés. Les entreprises et la société
dans son ensemble ne peuvent se permettre cela. Nous accompagnons un
certain nombre d’entreprises qui sont
convaincues de l’atout immense qu’est
la mixité et ont ainsi mis en œuvre des
programmes d’actions pour attirer les
candidatures féminines, garder et
développer leurs compétences et promouvoir leurs carrières.
Le principal obstacle reste les préjugés
et les mentalités! Aussi est-il nécessaire de sensibiliser en continu à l’intérieur et à l’extérieur des entreprises,
pour faire tomber les a priori sur les
carrières des femmes. Il s’agit aussi
de revisiter les pratiques en matière
de recrutement, de formation et de
promotion pour vérifier qu’elles ne
contiennent pas des obstacles qui freinent et découragent les femmes et de
proposer des mesures qui permettent
réellement de concilier vie personnelle et vie professionnelle tant pour les
femmes que pour les hommes. Enfin,
créer des programmes de formation et
de mentorat tout comme des réseaux
professionnels où les femmes peuvent
partager leurs expériences, acquérir
davantage de confiance en elles et
s’encourager à saisir les opportunités
qui se présentent. Les HR Managers et
les employeurs trouveront beaucoup
d’exemples de bonnes pratiques à la
journée RH de JUMP. ●
Danaé Anastopoulos
Rédactrice en chef du blog Jump
Monique Chalude
Ine Mariën
Le forum Jump, en pratique
Vous êtes une (un) responsable RH ou CEO : montrez à quel point vos
collaboratrices sont précieuses pour votre entreprise en leur offrant le
« corporate fee » et participez aux séminaires professionnels RH sur le leadership féminin et sur le recrutement de dirigeantes !
Vous êtes une femme : offrez-vous une journée pour penser à votre épanouissement professionnel !
Forum des Femmes Actives JUMP
www.forumjump.be
Vendredi 25 et/ou samedi 26 avril,
de 9 à 18 heures
Hotel Husa President Park,
Boulevard Albert II, 1000 Bruxelles
Corporate fee pour accès vendredi et samedi : 250 €
Accès tout public le samedi : 90 €
boîte à outils
CONSEIL BECI
Gérer, c’est prévoir
Pouvoir anticiper un problème ou tout au moins
avoir les moyens de réagir si un problème survient est essentiel. Pour gérer votre entreprise,
des outils de gestion et des sources d’informations sur l’évolution de votre activité et de son
environnement (légal, marché, concurrents,
innovations, …) sont indispensables !
Take a different
view on
Letting & Sales
Une bonne comptabilité
Celle-ci devrait idéalement être à jour et pouvoir être consultée à tout
moment. Rien n’est pire qu’un comptable qui vous dit qu’il n’a pas
le temps de sortir une situation mensuelle, si c’est votre cas, mettezvous en quête d’un comptable plus disponible.
Les tableaux comptables vous permettent de visualiser rapidement
des informations telles que :
● l’évolution de votre chiffre d’affaires,
● vos marges,
● vos charges,
● votre rentabilité,
● l’évolution des délais de paiement clients ou les factures encore
ouvertes,
Ces informations prises de manière absolue vous indiqueront déjà si
votre activité est rentable ou pas, et ceci au fur et à mesure de l’année. En cas de non rentabilité, vous pourrez en rechercher les causes
et prendre les mesures correctives nécessaires (réduction des charges,
négociation des approvisionnements, effort commercial,…). Il faudra
peut-être aussi harceler vos clients pour obtenir le paiement des factures par exemple.
Si, à ce stade, vous pouvez vous faire une idée de la situation de votre entreprise, vous n’avez toujours aucune information sur ce qu’elle
pourrait être dans 6 mois, un an ou plus.
More than just square
meters and size
Market leading advice for
your commercial properties:
Includes leasing, landlord
and tenant advice
Advising on development
projects and acquiring
Disposing of new space for
major corporate clients
Covers all Belgium
Une comptabilité analytique ?
La comptabilité analytique est un outil de gestion qui permet d’analyser dans le détail les composantes du résultat de l’entreprise. La comptabilité analytique intervient dans le contrôle de l’activité, des objectifs et la prise de décision. Elle permet de classer les informations, flux
et mouvements sur base de leur utilisation (commercial, production).
L’analyse par rapport aux objectifs budgétaires (voir ci-dessus) permet de déclencher une alerte en cas d’écart et de prendre les mesures
correctives.
Par le principe de l’imputation des charges et produits en fonction de
leur destination (ou utilisation), la comptabilité analytique vous permet de calculer vos prix de revient de manière plus précise que dans
le cas d’une comptabilité générale. Cette méthode permet une vision
plus précise de la répartition des charges par rapport au chiffre d’affaires généré.
[email protected]
+32 (0)2 629 02 02
www.dtz.com
boîte à outils
La mise en place de la comptabilité
analytique va de pair avec la mise en
place de procédures en matière de
commandes, achats, livraisons, etc.
Plan financier prévisionnel
Il ne faut pas toujours réinventer
la roue… mais la réadapter ! Quel
meilleur outil que le plan financier ? Le
plan financier est en effet la traduction
chiffrée de vos objectifs stratégiques
pouvant être définis en termes de parts
de marché, de croissance de chiffre
d’affaires, de bénéfice net à distribuer,
ou de fidélité du client par exemple.
Ces objectifs stratégiques peuvent être
des moyens nécessaires pour atteindre
ces objectifs (investissements, personnel à engager) et des ressources financières en contrepartie.
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
34
De manière générale, le plan financier
est établi sur un horizon de trois ou
cinq ans en fonction de la vision que
l’on peut avoir du marché. Il se compose au minimum d’un compte de résultats et d’un bilan, présentés de manière
annuelle ou, pour la première année,
de manière mensuelle. On peut encore
y adjoindre d’autres tableaux comme
la trésorerie, les investissements, les
amortissements...
Revenir sur son plan financier initial
et procéder à la comparaison du travail
réalisé avec les prévisions vous indiquera rapidement si vos objectifs sont
atteints ou pas. De là, vous pourrez
décider d’augmenter vos efforts pour
atteindre les objectifs ou de revoir les
objectifs à la baisse s’ils s’avèrent manifestement irréalisables. Vous pourrez également prévoir l’impact sur le
résultat de votre entreprise.
Le tableau de bord
de prospection
Le but du tableau de bord est de contrôler l’atteinte ou non des objectifs et de
mesurer les écarts avec ceux-ci. Si l’entreprise se fixe un objectif en matière
de croissance des ventes et de satisfaction clients, il faudra des indicateurs
permettant de le mesurer. ●
Pour plus d’infos, contactez nos conseillers :
Le tableau de bord est un outil d’information mis à jour de manière permanente ou régulière, il intègre des
données financières et non financières sur les différentes composantes
d’une entreprise (finance, production,
clients, ressources humaines, ventes,
organisation).
Le choix des indicateurs est étroitement lié aux objectifs stratégiques de
l’entreprise.
Nadine Ndjeka Shango
t 02 643 78 21
[email protected]
Mirella Zaccagnini
t 02 643 78 46
[email protected]
Conseils à retenir
● Avant de faire appel à ses services, assurez-vous de la disponibilité de votre
●
●
●
●
comptable et définissez clairement vos attentes en matière d’information
(quoi pour quand et sous quelle forme).
Il est inutile d’avoir une batterie d’outils de gestion que vous n’utilisez pas.
Organisez le suivi de votre activité, prévoyez, par exemple une réunion mensuelle à date fixe avec votre comptable, vos associés ou votre conseil d’administration. Faites le point de manière formelle et structurée.
Evitez les discussions « entre deux portes » sur l’évolution et la gestion de votre
entreprise, cette manière de faire ne débouche que rarement sur des actions efficaces.
Soyez simple, allez à l’essentiel, il vaut mieux ne garder que 5 indicateurs, chiffres ou informations pertinents, corrects et à jour que de crouler sous une masse
d’informations ingérable et obsolète.
Conditions générales de vente à disposition des membres BECI
Vous cherchez des conditions générales de vente ? Adressez-vous à nous !
BECI a établi des conditions générales de vente (*). Ce modèle est gratuit et exclusivement
réservé aux membres BECI.
Vous souhaitez obtenir le modèle ? Il suffit pour cela d’adresser votre demande au
secrétariat juridique, à l’attention d’Alexandra Chen, par fax au 02-640 93 28 ou
à l’adresse e-mail [email protected]. Nous vous ferons parvenir le document dans les
meilleurs délais par la voie désirée (courrier postal, fax ou e-mail).
Soyez bien informés : le modèle intègre une clause pour retard de paiement et une
check-list.
Vous avez une question ? Notre conseiller juridique se tient à votre disposition
au 02-643 78 18 ou par e-mail [email protected].
(*) Le document est présenté à titre illustratif et n’engage pas la responsabilité de BECI. Soulignons que
chaque cas mérite une attention particulière afin de tenir compte de la spécificité des circonstances
entourant le projet de contrat.
boîte à outils
ATMOSPHÈRE
5 manières d’attirer le client
dans son commerce
Il existe plusieurs moyens de créer et de gérer l’ambiance des
Les couleurs et la lumière
sont primordiales dans
votre point de vente
lieux commerciaux. Combinez les facteurs d’ambiance afin de
créer un mix sensoriel original grâce à la lumière, à la musique
ou aux fragrances… Cinq trucs pour booster vos ventes.
Des couleurs chaudes, mais aussi vives
ou profondes, sont de nature à stimuler le consommateur, le rendre plus
curieux, plus actif, plus spontané. L’inverse est vrai en matière de couleurs
froides, pâles ou sourdes : le consommateur se sentira plus détendu, plus
apaisé, mais peut-être moins attentif
à certaines offres commerciales.
Des points de vente proposant des
offres peu impliquantes et/ou supposant des achats impulsifs auront
avantage à prévoir un environnement
immédiat stimulant et coloré. Dans
l’hypothèse d’offres de biens durables et/ou impliquants, nécessitant
réflexion et un long processus de décision, des couleurs froides et/ou pastels
conviendront davantage.
Le point de vente doit bénéficier d’un
apport lumineux, qu’il soit naturel
ou artificiel. On privilégiera, autant
que possible, un éclairage naturel, qui
respecte le mieux les couleurs des articles en vitrine ou à proximité de celleci. En outre, il faut que l’éclairage soit
suffisamment intense pour percevoir
toutes les couleurs. On le sait, «la nuit,
tous les chats sont gris».
2 Musique!
Facteur d’attraction, d’émotions et
d’image, la musique d’ambiance est devenue, en l’espace de quelques années,
un élément incontournable de l’atmosphère d’un magasin. La diversité des
musiques et des formats de diffusion
désormais disponibles en font un média particulièrement riche en termes
d’applications. Lors de son choix sonore, le commerçant devra se poser des
questions sur quatre éléments clés. Le
style de musique (classique, opéra, va-
riété internationale, variété française,
pop, rock, jazz, techno, acid jazz, house,
etc.) lui permettra de véhiculer une certaine image de son point de vente. Le
type d’évocation provoqué par la musique en termes d’univers, d’émotions
doit aussi être pris en compte. Attention également au tempo (lent, moyen
ou rapide) qui représente un facteur de
détente ou de stimulation. La notoriété
(musique connue ou inconnue) quant
à elle reflètera le caractère populaire
ou distinctif du point de vente.
L’ensemble de ces éléments peut avoir
un impact non négligeable sur le comportement du client du magasin.
3 Ça sent bon
Une odeur est un puissant moyen pour
attirer l’attention du chaland. Boulangers et restaurateurs le savent bien et
les croissanteries savent profiter des
odeurs liées à leur activité. Dans le cadre de l’aménagement d’un magasin
à thème, l’odeur peut intervenir pour
parachever la déclinaison faite sur les
différents sens. Dans les commerces, le
confort devient un argument de visite.
La diffusion de senteurs d’ambiance
permet au commerçant de renforcer
l’identité de son magasin et participe
à la création d’une bulle sensorielle
esthétique. La création d’une signature olfactive s’apparente à la création
d’un parfum. Un cahier des charges
permettra au ‘nez’ de comprendre les
objectifs poursuivis. Il faudra également prendre en compte les autres
variables sensorielles et synchroniser
images, sons et odeurs.
4 Toucher est recommandé
Le toucher constitue le parent pauvre
du marketing sensoriel du point de
vente. Pourtant, la manipulation d’un
produit en magasin peut permettre au
client de juger de sa résistance, de sa
souplesse ou de toute autre caractéristique qualitative ou quantitative. Il
est très fréquent de voir les clients tâter ainsi les camemberts ou les fruits
pour juger de leur maturité. De même,
l’achat de vêtements ou textiles pour
la maison passe toujours par une évaluation tactile préalable. En magasin,
la possibilité de s’installer dans le fauteuil moelleux d’une zone d’attente
ou de retrouver une ambiance fraîche
en période de canicule, le contact des
pieds nus avec le sol de bois chaud
d’une cabine d’essayage, sont autant
de facteurs propices à la vente. Ne
pas négliger non plus le plaisir que
certains clients peuvent tirer de la
manipulation de produits comme, par
exemple, les fourrures, les lainages ou
les livres.
5 Sources de plaisir
Exploiter les sources de plaisir quotidiennes dans le magasin est un bon
truc pour retenir le client. Par exemple: créer des espaces de restauration,
proposer un café, un thé, etc., installer systématiquement des fauteuils
pour permettre aux clients de se reposer un moment, offrir la possibilité
au client de se faire masser, permettre au client de lire dans le magasin
ou encore offrir en libre service livres
et magazines. ●
Jacqueline Remits
En savoir plus:
« Le marketing sensoriel du point de
vente, créer et gérer l’ambiance des lieux
commerciaux »,
coordonné par Sophie Rieunier, Dunod
35
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
1 Lumières et couleurs
boîte à outils
SANTÉ
Désintoxiquez
votre bureau !
Des plantes pour
améliorer l’air de votre bureau ?
Nous passons 90% de notre existence à l’intérieur, la majorité du temps sur le lieu de travail. Il
est donc important d’analyser les conditions de vie au bureau pour sa santé et son bien-être.
Voici quelques astuces pour offrir une cure de désintoxication à votre bureau…
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
36
L
e « sick building syndrom »
(syndrome des bâtiments malades) est trop souvent sousestimé. Si vous répondez « oui » à au
moins 3 questions de la liste suivante,
il est probable que vous en soyez victime.
●
●
●
●
●
●
●
●
Souffrez-vous fréquemment
d’asthme ?
Souffrez-vous fréquemment
d’allergies ?
Avez-vous les yeux, le nez et/ou
la gorge irrités ?
Etes-vous fatigué après ou durant une journée de travail ?
Soufrez-vous fréquemment de
maux de tête ou de migraines ?
Avez-vous les sinus encombrés ?
Avez-vous les bronches encombrées ?
Avez-vous fréquemment des
problèmes de vue, d’attention,
de nervosité, etc. ?
Ces problèmes peuvent tous être provoqués par la pauvre qualité de l’air.
Cette qualité, elle, est détériorée par
3 principales causes. L’émanation de
produits chimiques venant des murs,
des carpettes, des bureaux en contreplaqué qui peuvent rejeter jusqu’à
une centaine de substances organiques volatiles. La qualité de l’air peut
aussi être altérée à cause de l’absence
ou de la pauvreté d’une vraie ventilation. Enfin, les émanations humaines
comme l’acétone, alcool d’éthyl, de
méthyl et d’acetate d’éthyl ou autres
bactéries et virus, sont également nocives.
Afin de mesurer le taux de ventilation d’un espace, les scientifiques
analysent le taux de CO2 dans une
pièce. Le C02 n’est pas en soi un polluant (l ‘être humain est la principale
source de C02) mais sa concentration
est en relation avec la concentration
d’autres gaz ou particules. Les chercheurs indiens ont fait une intéressante recherche basée sur ce taux de
C02. Les résultats surprenants indiquaient entre autres que le taux de
CO2 d’une pièce de bureau était jusqu’à deux fois plus élevé que celui à
l’extérieur.
Comment réagir ?
En suivant quelques lignes de conduite, vous pourrez réduire les effets
néfastes de votre environnement de
travail. Buvez suffisamment d’eau car
tous les symptômes du SBS sont multipliés par 2 lorsque votre corps est déshydraté de 3%. Aérez-vous plusieurs
fois par jour, non pas pour fumer mais
pour changer d’air. Evitez de vous retrouver juste à côté des imprimantes
ou autre stock de produits chimiques.
Enfin, si possible, aérez la pièce 2 fois
par jour.
Nous oublions trop souvent que quelques changements d’habitudes peuvent faire la différence en termes de
bien-être. Il n’est pas obligatoire dans
ce cas-ci de vouloir changer toute l’organisation d’un bâtiment pour remédier au SBS et le médicament n’est pas
non plus la meilleure solution. Mettez
sur papier 3 nouveaux réflexes que
vous appliquerez sur les 2 prochaines
semaines et sentez la différence. ●
Alter-Ego Training
www.alteregotraining.com
La santé par les plantes
Le Dr Wolverton a travaillé pendant 25 ans
pour la NASA afin d’étudier les meilleures
conditions de vie pour les astronautes en
orbite. Ces recherches ont permis entre
autres de mettre en avant l’extraordinaire
pouvoir de filtration de certaines plantes
ainsi que leurs taux de transpiration. Dans
son livre « How to grow fresh air », il décrit
une cinquantaine de plantes, les identifiant par leurs taux de filtration des émanations chimiques, leurs taux de transpiration, leurs résistances aux insectes et leurs
facilité d’entretien. Une plante peut ainsi
nettoyer l’espace immédiat d’une personne au bureau et devenir un réel partenaire
de travail, et plus seulement un objet de décoration. Voici quelques plantes en pot qui
pourront purifier votre bureau : le palmier
d’Arec, le caoutchouc, le lys de la paix ou
encore la fougère, une des plus efficaces.
WOLVERTON B.C., How to grow fresh air,
Weidenfeld & Nicolson, 2008
boîte à outils
Miser sur la complémentarité
MANAGEMENT
Comment passer du contrôle
à la mobilisation ?
Combien de temps passez-vous à répéter la même chose ?
A combien de personnes faites-vous réellement confiance ?
Que devez-vous faire en permanence pour vérifier si vos
collaborateurs font bien ce que vous avez demandé ?
3
4
Les 9 défis majeurs de la mobilisation en entreprise
D’abord, il ne faut pas faire de différence, il n’y a pas ceux qui décident
toujours et ceux qui obéissent toujours. Chacun à son niveau, patron,
manager, collaborateur, nous pouvons être impliqués et responsabilisés. C’est en tant qu’acteur que chacun peut avoir envie de se battre et
de se mobiliser pour son entreprise.
Chacun doit pouvoir apporter sa valeur ajoutée et contribuer au succès
de son entreprise. Voici les principales habitudes que nous pouvons tous
apprendre à mettre en œuvre pour
être des « moteurs » de l’entreprise et
apporter le meilleur de nous-mêmes.
1
2
Anticiper au lieu de subir
L’important, ce n’est pas ce que
vous faites, mais ce que cela apporte et à qui. Restez en contact,
écoutez les besoins pour mieux
anticiper les demandes.
Comparer au lieu de critiquer
Connaissez-vous une méthode
parfaite ? Plutôt que de critiquer
5
celles des autres et surtout défendre la vôtre, soyez objectif et
comparez. Il y a toujours beaucoup à apprendre des autres.
Décider au lieu d’hésiter
Est-ce que toutes les décisions
font 100% d’heureux ? Choisissez la meilleure solution parmi
les alternatives existantes, expliquez votre choix et acceptez qu’il
n’y a pas mieux.
Initier au lieu de suivre
A votre niveau, vous maîtrisez
des aspects connus seulement de
vous. N’attendez pas que quelqu’un vous demande de faire
mieux. Soyez à l’origine de cette
amélioration.
Innover au lieu de reproduire
Dans un monde en évolution
permanente, vous rencontrez de
nouveaux problèmes auxquels
les solutions du passé n’apportent rien. Sortez du cadre, osez
faire autrement.
6 Persuader au lieu d’imposer
7
Vous avez des idées différentes.
Bonne nouvelle. Il reste à vous
demander ce qu’elles apportent
aux autres, cela vous évitera de
devoir les imposer sans explication.
Ecouter au lieu d’être égocentrique
Pour vivre avec les autres, il est
nécessaire de s’intéresser à leurs
idées et ressentis. Soyez disponible, les autres ont besoin d’être
respectés pour ce qu’ils pensent.
Ecoutez-les sans les interrompre.
8 Négocier au lieu d’affronter
quents. Cela fait partie des opportunités d’échanges. Discutez,
confrontez vos idées, négociez
sans vouloir avoir raison.
9 Coopérer au lieu de
culpabiliser
Subir les erreurs des autres est
un des inconvénients de la vie en
collectivité. Additionnez les compétences, trouvez des solutions
ensemble au lieu de chercher les
coupables.
Miser sur la confiance et la complémentarité
Ces 9 défis sont relevables par chacun
d’entre nous. A condition que l’entreprise base son style de management
sur la confiance et la complémentarité à tous niveaux. Dans ce cas,
chacun est capable, à son échelon, de
prendre des décisions, de les traduire
en actions concrètes et de rassembler
ceux qui travaillent avec lui autour
d’un projet commun. Le manager
devient une ressource qui permet de
canaliser les idées et les initiatives au
lieu d’imposer celles qu’il a reçu de sa
propre hiérarchie. Mais pour arriver à
cela, il faudra changer les habitudes,
les comportements et les mentalités.
Et contrairement aux idées
reçues, la grande majorité
des collaborateurs méritent plus de responsabilités. ●
Jerry Penxten
Fondateur de MasterKey
www.masterkey.be
Les désaccords entre personnes
créatives et autonomes sont fréJerry Penxten, fondateur de MasterKey,
bureau spécialisé dans le changement des mentalités
37
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
L
a plupart des managers sont
épuisés. Ils passent la majeure
partie de leur temps à contrôler
et constater que leurs collaborateurs
se comportent comme des enfants
qu’on force à aller à l’école. Ils ne sont
ni impliqués ni responsabilisés.
Comment sortir de cet engrenage ?
Car, plus ils sont hors du coup, plus il
faudra les contrôler. Et un moment, la
surcharge engendrée par le contrôle
finit par épuiser non seulement les
managers, mais aussi leurs collaborateurs.
boîte à outils
FISCALITÉ
Une volte-face fondamentale
Dans son arrêt rendu le 13 décembre 2007, la Cour de Cassation a débouté l’administration
fiscale et sa pratique du ruling. Conformément à la directive européenne sur les fusions, les
opérations telles que les fusions, les scissions et les apports d’entreprises doivent pouvoir être
réalisées sans coût fiscal. Une réorganisation peut être imposée uniquement si le fisc peut
démontrer l’absence de besoins légitimes.
D
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
38
epuis 1993, une directive
européenne régit les restructurations (la directive sur les
fusions). Cette directive dispose que
toutes les restructurations doivent
pouvoir être admises au bénéfice de
la neutralité fiscale, sauf le cas éventuel d’évasion fiscale.
La neutralité fiscale implique que les
plus-values latentes ne sont pas imposées et que les réserves exonérées
ne sont pas immédiatement taxées
au moment d’une restructuration.
Les valeurs fiscales restent alors identiques avant et après la restructuration. A défaut de neutralité fiscale,
l’impôt des sociétés doit être payé sur
les réserves exonérées ainsi que sur la
différence entre la valeur fiscale et la
valeur de marché des bâtiments, des
machines, de la clientèle,… S’y ajoute
encore le précompte mobilier comme
si la société était liquidée.
Les États membres ont été invités à
introduire ces principes dans leur
législation mais pouvaient prévoir
que la neutralité fiscale soit refusée
aux restructurations opérées dans le
but d’éluder l’impôt ou de commettre
une fraude fiscale.
La loi belge
Le législateur belge a transposé cette
directive pour les restructurations
nationales. Les principes se retrouvent dans la législation belge depuis
1993, et plus particulièrement à l’article 211 CIR.
Cet article dispose que les opérations de réorganisation (fusions,
scissions, apports, etc.) peuvent être
effectuées sous un régime de neutralité fiscale si l’opération répond
à des besoins légitimes de caractère
financier ou économique. De cet article 211 CIR, il résulte que la charge
de la preuve relative à ces besoins
financiers ou économiques repose
sur les épaules du contribuable. Le
Service des Décisions Anticipées a
pour cette raison été fréquemment
interrogé.
Cassation
Dans son arrêt du 13 décembre 2007,
la Cour de Cassation a soumis la législation belge à l’épreuve de la directive sur les fusions.
L’affaire soumise à la Cour concernait une société qui appartenait à
deux frères. Cette société possédait
diverses participations et des biens
immobiliers. Les frères souhaitaient
se séparer et suivre chacun sa voie
avec la quote-part de ses actifs. Plutôt
que de liquider la société et de payer
l’impôt des sociétés sur les réserves
exonérées ainsi que le précompte
mobilier, ils ont scindé la société en
revendiquant le bénéfice de la neutralité fiscale. Détail intéressant : les
rapports relatifs à la scission précisaient que ladite scission offrait la
possibilité de se séparer sans devoir
payer le précompte mobilier. Ils ne
mentionnaient aucun autre motif
économique.
En première instance et en appel,
l’administration a soutenu avec succès que le contribuable n’avait pas
démontré que la scission était motivée par des besoins légitimes de caractère financier et économique.
La directive sur les fusions dispose
que les États membres doivent accorder la neutralité fiscale, sauf si
la fraude ou l’évasion fiscale constituent l’objectif principal ou un des
principaux objectifs de la restructuration. Il incombe donc aux autorités
de prouver que la restructuration
n’est pas motivée par des considérations commerciales et ce n’est donc
pas au contribuable de démontrer
l’existence de motifs économico-industriels.
Cet arrêt a des conséquences très
importantes dans la pratique car il
inverse radicalement la charge de la
preuve. Une interprétation conforme
à la directive implique que la neutralité fiscale constitue la règle générale
et la taxation l’exception. S’il veut
imposer l’opération, le fisc belge devra apporter la preuve requise. La loi
belge n’a pas été modifiée en 1993
conformément à la directive ; il reste
à voir quelle sera la réaction de l’administration. ●
Michel COMBLIN
& Liesbeth BROECKX
repères
par Stéphanie Brisson
Récolte de livres pour la
bibliothèque du projet
Solidarité Savoir asbl, une association active
sur Molenbeek et dans les communes du NO de
Bruxelles, lancera « Entreprendre » : un service
pour inciter les jeunes diplômés et les femmes
à créer leur propre emploi. Pour documenter ce
service, Solidarité Savoir asbl récolte tout livre
utile de comptabilité, de gestion, de marketing… qui ne vous servirait plus (livre en double exemplaire ou un peu dépassé). Une occasion unique de combiner une « bonne action »
au grand nettoyage de printemps.
L’Atomium
a 50 ans !
© Expo58
Entreprendre
En 1958, Bruxelles accueillait
l’exposition universelle.
Pour fêter ce cinquantenaire, une foule d’activités vous
seront proposées à partir du
17 avril 2008 : projections de
cinéma, soirées en plein air,
expositions, feux d’artifices, etc. Toutes les infos sur
www.atomium.be
Info et contact : Mme Laurence Dufaÿ
Coordinatrice – T 02 513 54 66
[email protected] /
www.solidarite-savoir.be
(Rubrique « Entreprendre »)
L’Atomium encore en
construction, en 1958
La 13ème édition de la Journée Découverte
Entreprises (JDE) se tiendra le dimanche
5 octobre. Chaque année, lors du premier
dimanche du mois d’octobre, de nombreuses sociétés ouvrent leurs portes au grand
public. Véritable vitrine de l’économie de
la Région Bruxelles Capitale, la Journée
Découverte Entreprises regroupe des sociétés de toutes tailles et de tous secteurs.
Les raisons de participer à la JDE sont multiples : l’image de marque, une nouvelle
renommée pour l’entreprise, augmenter le
chiffre d’affaires. En outre cette journée est
une excellente occasion de mettre les collaborateurs en avant et de recruter en direct,
parmi les visiteurs intéressés.
Action commune à Ixelles !
Les entreprises peuvent non seulement
participer à la JDE de façon isolée mais également en groupe. La Journée Découverte
Entreprises organise chaque année une ou
deux actions de groupe afin de mettre une
panoplie de sociétés en point de mire. Un
événement comme la Journée Découverte
Entreprises attire toujours beaucoup de
visiteurs, d’autant plus s’il y a une concentration de plusieurs entreprises sur un territoire limité.
Le 5 octobre la commune d’Ixelles sera mise
en avant. En ce moment sept entreprises se
sont engagées à participer à cette action.
Ixelles ouvrira les portes de deux services
communaux lors de la JDE et soutiendra
l’action de façon promotionnelle.
5.674.955 €
Le montant total des prêts
accordés par B2E, le fonds
«Bruxelles Economie et Emploi»,
depuis sa création en mars 2006.
La mission de B2E est de faciliter
l’accès au financement
bancaire des PME
bruxelloises.
Action parc industriel à Neder-OverHeembeek
En collaboration avec la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB) la JDE organise une action parc
industriel à Neder-Over-Heembeek. Cette
action unique offre aux entreprises de Mercator et Gallilei plusieurs avantages.
Le développement de la notoriété joue un
rôle pour la plupart des participants, mais il
y a également d’autres facteurs importants.
La Journée Découverte Entreprises est l’occasion de redorer l’image de marque et la
notoriété, mais il y a d’autres facteurs qui
jouent, entre autres le recrutement.
Vous voulez également ouvrir vos portes
aux visiteurs? Contactez Leen D’Haeseleer, Account Manager pour la région de
Bruxelles au 02/201 07 02. Vous pouvez
vous inscrire jusque fin juin.
Plus d’infos : www.jdebruxelles.be
DIXIT
« Si les négociations avaient été bien
menées par les Belges au début de la
création de l’Europe, il n’y aurait qu’un
siège, qu’une capitale : Bruxelles. Au
départ bilingue, Bruxelles peut aller
plus loin. Cela ne gênerait personne
que les indications soient traduites
dans d’autres langues».
José-Alain Fralon, correspondant au
journal Le Monde de 1985 à 1992,
auteur du livre « Le Roman de Bruxelles »
Voir les entreprises sous un autre angle le temps d’une journée
N° 3 - MARS 2008 - E NTR E P R E N D R E
39
Journée Découverte Entreprises 2008
bizzbox news
l’actualité économique bruxelloise
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?
Communiquer via le réseau Bizzbox ?
02 345 74 55 - [email protected]
INFORMER. COMMUNIQUER.
Les entreprises ont enfin leur réseau.
BIZZ
BOX
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
FOCUS – De bons moments libres font la qualité du travail
« Toute vie bien organisée présente ses
moments libres et les personnes incapables d’en dégager n’ont pas une bonne
compréhension de la vie », disait Marguerite Yourcenar (1903-1987). Première
femme membre de l’Académie Française,
l’écrivaine donnait ainsi déjà une excellente définition du « work life balance »
à une époque où on ne s’en préoccupait
pas encore.
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
40
Le thème du « work life balance » a déjà
fait couler beaucoup d’encre. Nous savons tous que lorsque le travail prend
une telle importance dans notre vie, il
risque d’altérer l’équilibre nécessaire au
bien-être personnel. Poursuivre éternellement sur cette voie ne donne pas de
bons résultats. Nous avons tous besoin
de moments libres, voire vides, pour ren-
L’ENTREPRISE
DU MOIS
Centre d’entreprises
GLOBE VILLAGE
Créé en 2001, le Globe Village, centre d’entreprises
situé à Uccle, a dès le départ
connu le succès et accueille
une vingtaine de sociétés
(+ de 250 personnes). Indépendants, PME et même
une entreprise de plus de
100 personnes, sont actifs
dans des secteurs d’activités
aussi variés que le mobilier
contemporain, la publicité
et la communication institutionnelle, l’architecture
(plus grand bureau d’architectes-paysagistes de Belgique), l’immobilier…
Infos :
[email protected]
Bizzbox y est
présent !
forcer notre créativité et régénérer notre
énergie.
Le problème c’est que nous envisageons
nos prestations comme un marathon. Or,
il vaut mieux s’octroyer un petit sprint de
temps à autre, et souffler ensuite avant
de se relancer dans une nouvelle course.
Ainsi, il est préférable de faire une pause, de manière régulière, le temps d’un
week-end, que de prendre des vacances
forcées une ou deux fois par an. Le stress
est un vrai tueur. Même lorsque le stress
est considéré comme une force qui porte.
La condition pour rester productif sous
stress, c’est de se construire des plages
de repos. En outre, dans ces moments,
les idées créatives ont aussi leur chance
pour émerger, parfois de façon bien plus
libre ! ●
Bon à savoir
SUBSIDES -
Coup de pouce de Bruxelles-Export
aux exportateurs
Développer son activité à l’étranger, même avec de faibles moyens financiers, c’est possible.
Bruxelles Export offre un coup de pouce financier aux PME pour prospecter des marchés hors UE,
participer aux foires et salons, réaliser des supports de promotion (brochures, sites web…), se former à l’export et répondre à des appels d’offres hors UE… Depuis 2007, Bruxelles Export a encore
élargi sa panoplie d’incitants financiers pour les PME : formation technique de clients potentiels,
et même ouvrir un bureau de représentation à l’étranger. En 2007, plus de 550 sociétés bruxelloises ont fait appel aux aides de Bruxelles Export.
Infos : Christine Lenneberg - 02 800 40 40 - [email protected]
FISCAL -
Déduction des frais de voiture : pas un poisson d’avril !
Depuis ce 01/04/2008, la déductibilité des frais de voiture (à l’exception du carburant, du GSM,
des intérêts) est dorénavant liée aux émissions de CO2 : plus la voiture est polluante, moins les
frais seront déductibles. La déductibilité est la suivante pour les voitures achetées ou acquises
en leasing financier :
Emissions CO2 diesel
Emissions CO2 essence
% de déduction
< 105 g
< 120 g
90 %
105-115 g
120-130 g
80 %
116-145 g
131-160 g
75 %
146-175 g
161-190 g
70 %
> 175 g
> 190 g
60 %
Pour les voitures particulières, les plus- ou moins-values seront imposables/déductibles à un taux
variant entre 90 % et 60 % selon le pourcentage de déductibilité pratiqué antérieurement.
Faites-vous connaître dans
5IFHVJEF
PG#SVTTFMT
$PNQBOJFT
8IPTXIP
le Who’s
who
Le réseau des réseaux
]
Voici comment les coordonnées de votre société seront diffusées
dans le Who’s who, le guide des entreprises de Bruxelles.
Ressources
o s who
SELEC T H
UMAN RE
humaines
SOURCES
Boulevard
de la Woluw
e 62 - 1200
Woluwedal
Bruxelles
62 - 1200 Br
ussel
tel / +32 2
231 03 33 fax / +32 2
email / wol
230
uwe@select
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8
Titre Dossier
Banque
& finances
TitreGrandir
article 1avec sa banque, une question
confi2ance 43
Titrede
article
TitreQuelques
article 3 astuces pour négocier
son crédit 48
Titre article 4
Faut-il acheter à Miami ? 52
Titre article 5
Les taux européens trop élevés ne vont pas
Titrebaisser
article 55
6
DOSSIER
Nom auteur
Grandir avec sa banque,
une question de confiance
Financer sa croissance organique, procéder à des acquisitions ou encore, à l’approche
de l’âge de la retraite, passer le flambeau à la jeune génération,… A chaque étape, les
banques restent l’interlocuteur privilégié des entreprises pour réaliser leurs ambitions.
Comment peuvent-elles nous aider? Paroles de banquiers…
E
ntre banques et entreprises,
tout est souvent affaire de
relations, parfois orageuses,
parfois constructives mais néanmoins toujours indispensables. Pour
les sociétés, l’important est d’obtenir des financements au meilleur
prix et un conseil adéquat selon leur
phase de développement. Pour les
banques, la question du risque reste
l’obsession. Et entre les deux, il y a ce
partenariat auquel on aspire, sans
toujours trop y croire. Question de
confiance.
Délicatesse des débuts
Dans la vie de l’entreprise, la phase de
lancement en particulier est des plus
délicates. Les banquiers courtisent
rarement ces jeunes demoiselles au
pédigree plutôt indigent. De fait, le
niveau des fonds propres est la plu-
part du temps insuffisant auprès des
starters. La sous-capitalisation fait
fuir les prétendants. Mais les banques ne sont pas avares de conseils,
à défaut d’engagements fermes.
«Notre rôle ici, c’est de remettre en
question les plans d’affaires pour les
La société se développe et avec elle,
la complexité des tâches à assumer
43
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
CROISSANCE
dossier
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
44
banque & finances
renforcer. Il s’agit également d’informer les sociétés sur les possibilités
de subventions et les investisseurs
en capital risque», explique Ingrid
Bourgeois, Administratrice déléguée
chez ING Belgium. L’absence d’historique sur la société pèse sur la relation. En cas de réussite de l’entreprise, rien n’est jamais joué, là non plus.
Gérer la phase de croissance apporte
son lot de défis. Les besoins en fonds
de roulement sont criants. L’octroi de
crédit est alors essentiel. «Certaines
sociétés croissent trop vite. Elles disposent de trop peu de réserves. Leurs
projets d’expansion sont sous-capitalisés de même que leur solidité financière est souvent faible», ajoute
Philipe Marck, Général Manager en
Corporate Banking chez KBC. Pour ce
dernier, c’est aux banques de le faire
remarquer, histoire de trouver des
solutions.
Le bal reste ouvert
La société se développe et avec elle, la
complexité des tâches à assumer. A ce
stade, la variété des compétences en
interne et dans le chef de l’entrepreneur fait parfois défaut. «Beaucoup
d’entrepreneurs ne prennent pas
assez conscience du besoin de bien
s’entourer. Nous devons les aider à
trouver les bons interlocuteurs», observe-t-il. Reste que dans la quête de
financements, les prétendants dans
la salle de bal semblent peu nombreux. ING, Dexia, Fortis, KBC, les
quatre grandes banques du pays se
partagent l’essentiel du marché. Pour
des raisons de stratégies notamment,
les grandes banques internationales
sont encore singulièrement absentes
du secteur. Ces dernières, à l’instar
de la Deutsche Bank, avaient pourtant secoué le créneau des comptes
épargnes ces dernières années. «Les
crédits PME ne se distinguent pas par
leur caractère très compétitif », estime à ce propos Alexandre Francart
du CeFip, le Centre de Connaissances
du Financement des PME.
Dans un marché difficile et face à
l’inertie de leurs clients, les grands
réseaux comptent sur la foule de métiers et de services complémentaires
Un point de contact trop méconnu
L’octroi d’un crédit n’est pas un acte innocent et, à ce sujet, il arrive que la relation entre les banques et les entreprises tourne
carrément au vinaigre. La rupture qui en résulte tient souvent du
dialogue de sourds. Afin de restaurer la communication, un médiateur, un « point de contact », a vu le jour en 2004. Il fait suite à
la ratification du code de conduite entre banques et PME dans le
cadre de l’octroi de crédits. Les entreprises peuvent y déposer leurs
plaintes - sans aucun frais - avec obligation de réponse de la part
des banques. Ces prérogatives ne sont cependant pas davantage
contraignantes. D’après l’institution, «dans un certain nombre de
cas, une solution concrète a cependant pu être proposée après intervention».
Deux questions à Philip Verstraete, conseiller économique à la FEB.
43 plaintes depuis 2004,
cela semble peu…
Le point de contact est assurément méconnu et c’est à
déplorer. Son caractère non
contraignant et l’absence de
jugement ou décision, à la
différence de ce qui se fait
pour les particuliers, fait
aussi se poser aux entreprises la question de son utilité.
Philip Verstraete, conseiller
Néanmoins, il faut remettre
économique à la FEB
le tout dans son contexte:
l’application du code de
conduite au niveau européen s’est soldée par un échec et la Belgique fait partie des deux premiers pays à l’avoir appliqué au niveau
national.
Cette structure est-elle amenée à évoluer?
Elle permet en tout cas déjà de recréer le dialogue entre les parties
via un suivi assez ferme. Elle fait également figure d’observatoire,
notamment en vue de développer des suggestions d’adaptation,
de modifications à l’avenir. Dans une optique évolutive, je pense
qu’il y a actuellement un « momentum » pour aller de l’avant. On
pourrait faire évoluer cette structure de façon progressive en parallèle avec le système en vigueur pour les particuliers.
H.S
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dossier
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
46
banque & finances
où ils sont présents. Un interlocuteur
local unique identifie les besoins
des entrepreneurs pour les rediriger
vers les spécialistes d’autres départements et filiales. Un bon moyen
pour fournir produits et conseils plus
spécialisés. Côté PME et professions
libérales, les banques mettent ainsi
l’accent sur le conseil aux entrepreneurs, tant côté société que privé. Entre les quatre banques, la concurrence devient néanmoins plus rude. La
réalité belge, en passe de devenir un
biotope de PME, aiguise les appétits.
«Le temps est fini où on restait toute
sa vie dans la même banque», assure
pour sa part Marc Groignet, Directeur
crédit du Fonds de participation. Et les
entreprises bruxelloises ont toutes les
raisons d’en profiter! «Nous restons
stables en province mais le marché
est devenu très volatil à Bruxelles,
où toutes les banques sont présentes», illustre Olivier Keuller, Directeur
Professsionals & Small Enterprises
chez Fortis. Depuis ce janvier dernier,
l’institution a réorganisé l’ensemble de sa politique «corporate» vis à
vis des PME. Quatre cents «account
managers» en crédit professionnel
- dont 100 banquiers chevronnés
répartis en autant de marchés différents – voient leur mobilité accrue. Ils
se partageront désormais les clients
de ses 1100 agences. Le groupe belgobatave compte justement en profiter
pour renforcer l’aspect relationnel et
conseils auprès de ses clients.
Le temps est fini
où on restait
toute sa vie
dans la même
banque
Les banques mettent l’accent sur le relationnel
Une promotion en interne, un départ
à la retraite ou vers la concurrence
et c’est tout le capital de confiance
patiemment accumulé durant des
années qui vacille. Or, l’octroi des financements demandés, aux meilleures conditions, en dépend pour une
bonne part.
Pour pallier ces difficultés, Fortis
vient de mettre sur pied une grille
salariale et hiérarchique spécifique.
Elle valorise les carrières de ses chargés de relations. Mais quand l’impensable survient, encore faut-il gérer la
transition. «Notre modèle de transmission des relations avait des lacunes mais nous l’affinons sans cesse.
Nous organisons par exemple des visites chez les clients et des phases de
transfert de connaissances», insiste
Olivier Keuller. «Un chargé de relation reste en poste minimum cinq
ans car il en faut deux pour créer la
confiance», précise Ingrid Bourgeois,
Administratrice déléguée chez ING
Belgium. La confiance est le maître
mot donc. Surtout quand la firme se
stabilise en vitesse de croisière!
Age d’or
Le relationnel au centre des
attentions
Resserrer les liens, oui mais le «turnover» incessant des chargés de relation pose problème aux entreprises.
Dotée d’une certaine stabilité financière et d’un historique rassurant, les
banques osent s’engager davantage.
C’est l’âge d’or entre l’entrepreneur
et son banquier. Viennent les grands
projets : la création d’une filiale à
l’étranger, l’une ou l’autre acquisition
qui ouvre les portes de la croissance
externe… Le rapport de force s’inverse
au profit des sociétés. Certaines demandes de financement sont néanmoins jugées un peu expéditives:
«Nous avons également besoin d’obtenir des réponses à nos questions.
L’absence de discussion explique en
premier lieu les transactions inabouties» illustre Ingrid Bourgeois. Et Philipe Marck de pointer l’importance
d’un dialogue ouvert sur tous les
sujets avec les entrepreneurs: «Nos
chargés d’affaires se heurtent toujours aux éternels manques de temps
et de confiance pourtant indispensables.
L’évolution va cependant dans le bon
sens. Par rapport au passé, les chefs
d’entreprise sont plus disposés à aborder les sujets sensibles». Après toutes
ces longues années à se côtoyer vient
parfois le temps des adieux et le délicat passage de flambeau à la génération suivante. Nous laisserons le mot
de la fin à KBC: «Que les jeunes soient
à la hauteur nous satisfait pleinement. Mais ce n’est pas automatique.
Soulever la question de notre part
sous-entend déjà une très bonne relation avec notre client ». ●
Harold Schuiten
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banque & finances
dossier
FINANCEMENT
Quelques astuces pour négocier
son crédit
La crise du crédit ébranle le monde de la finance. Se pose alors la question des répercussions négatives sur les entreprises et de la faculté à savoir s’en prémunir. Il est d’autant
plus essentiel de posséder quelques clés pour négocier un crédit avec son banquier.
Q
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
48
ue sont censées faire les
entreprises pour obtenir
le meilleur crédit dans le
contexte actuel? Les nuages s’amoncellent en effet à l’horizon
des entreprises. Durant le troisième
trimestre 2007, pour la première fois
en 3 ans, le montant de crédit octroyé
aux indépendants et aux sociétés a
diminué de 1,9%, d’après l’enquête du
Cefip. L’institution y perçoit les signes
avant-coureurs d’une croissance annuelle négative des montants accordés. Une impression encore renforcée
par les prévisions des sondés qui s’attendent à une aggravation de la situation pour le premier trimestre 2008.
Le marché semble s’orienter vers un
durcissement des conditions d’octroi
de crédit et donc un accès moins aisé à
celui-ci. Certaines règles d’or et de bon
sens toujours bonnes à rappeler fournissent cependant pas mal de réponses pour se couvrir. La rédaction d’un
dossier de demande de financement
bien ficelé et complet en est la première. Ici le message est simple: donner la
meilleure information revient souvent à obtenir le meilleur crédit. Les
gains issus de la mise en concurrence
des offres de différentes banques ne
sont pas non plus négligeables. Le partage de la prise de risques des banques
avec celle du Fonds de participation
Donner la
meilleure
information
revient souvent
à obtenir
le meilleur crédit
et de garantie s’avère également très
pratique. Elle permet de débloquer un
refus de financement mais aussi de
baisser son coût. «Certaines sociétés
se tournent ainsi spontanément vers
nous pour obtenir les meilleures conditions», témoigne Marc Groignet Directeur crédit du Fonds.
Nouvelle donne
Prier pour un bon crédit ne servira à rien, préparez-vous !
Il s’agit aussi de prendre en compte Bâle
II. Cette réforme impose aux banques
l’obligation d’appliquer un système de
rating à toutes les sociétés. L’objectif est
d’évaluer leur probabilité de tomber en
faillite, ce qui conditionne le montant
des fonds propres à garder par la banque. In fine, la prise de risque s’avère
donc plus onéreuse pour la banque.
« En cas de détérioration de la santé
financière des entreprises, la réforme
pourrait accroître chez les banques la
sensibilité au risque», estime Alexandre
Francart du Cefip. Une nouvelle donne
qu’il s’agit donc de ne pas perdre de
vue. «Les banques ne vont pas d’ellesmêmes communiquer les différents ratings appliqués à leurs clients» estime
en outre Philip Verstraete, conseiller
économique à la FEB.
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dossier
banque & finances
temps. Etre franc, oui! Mais le plus vite
possible», estime Olivier Keuller, Directeur Professsionals & Small Enterprises chez Fortis. Dissimuler la poussière
sous le tapis risque de s’avérer un très
mauvais calcul. Pour se renseigner, les
banques disposent de votre historique
et de ce que vous voulez bien leur dire
mais aussi de nombreux autres canaux
d’informations. Il y a bien entendu la
Centrale des Bilans et des Crédits à la
Banque Nationale de Belgique. Mais
il y a aussi Coface, Graydon, Dun and
Bradstreet, autant de bases de données
privées qui en savent long.
Cacher des infos à votre banque peut s’avérer
un mauvais calcul
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
50
«Or, beaucoup d’entrepreneurs ignorent jusqu’à leur existence. Poser la
question permet d’éclaircir la situation» continue-t-il. L’étape suivante
consiste à interroger la Banque sur la
meilleure façon d’améliorer son score,
toujours afin d’abaisser le coût du crédit. «Dans quels domaines dois-je travailler en particulier? Quelles caractéristiques sont à améliorer? Ce sont des
interrogations de premier ordre», ajoute-t-il. Inutile cependant de demander
la formule de la banque. Il s’agit en
effet de sa propriété intellectuelle. Le
recours à certains produits financiers
comme le leasing ou le factoring offre
d’autres opportunités. «Ces deux produits connaissent chez nous une croissance phénoménale. Grâce aux transferts d’actifs, les sociétés repoussent
les limites du financement et peuvent
aller plus loin. Le factoring souffre cependant encore d’une image négative.
Il est associé à tort aux entreprises en
difficulté. Or c’est un procédé qui suit
de très près l’évolution de la société, ce
qui est un avantage énorme », analyse
Philipe Marck de KBC.
La confiance, encore et toujours
Une autre carte à jouer en des temps
troublés pour la société est celle de la
franchise. Mais de préférence, depuis
le début. «En cas de pépin, la franchise
auprès de son banquier créera la panique
si la confiance n’a pas été établie dans le
«Les grandes banques belges sont nos
plus grands clients», confirme Paul
Hubertlent, responsable marketing
chez Coface. Un propos qui contredit
totalement, soit dit en passant, des
propos entendus auprès de certaines
banques… La société, par ailleurs assureur crédit, prétend tout savoir des
entreprises: identité, activité, raison
sociale, liens financiers tant côté actionnariat que participations. Surtout,
elle se renseigne au sujet des retards et
assignations ONSS et des litiges au niveau des protêts. Il n’y a que les retards
TVA où la firme reconnaît les limites de
son champ d’investigation. La même
entreprise fournit également des scores prédictifs de défaillances ou notations de solvabilité sur les entreprises.
Des cotations d’ailleurs reconnues par
la CBFA et la Banque de France. A bon
entendeur… ●
Harold Schuiten
2
questions
à Bruno Colmant
Docteur en Economie Appliquée,
Chairman d’Euronext Bruxelles
La crise financière actuelle liée au Subprime aura-t-elle des répercussions sur
l’octroi de crédits aux PME ?
Il n’est pas certain que cette crise entraînera une hausse significative et à
long terme du crédit pour les PME. Pour ces dernières, c’est en effet plutôt le
niveau des garanties réelles qui conditionne le coût de l’endettement. De plus,
n’oublions pas que la crise du subprime provient essentiellement du marché
hypothécaire et non des crédits aux PME. A côté de cela, l’ajustement du coût
de l’endettement au risque des emprunteurs, via l’augmentation des spreads
de crédits, explique essentiellement le renchérissement du coût du crédit lié à
la crise du Subprime. Ce phénomène a en effet conduit à reconstruire la matrice
des risques de crédit. Cette dernière a dès à présent une forme moins atypique
que ces dernières années. Mais il est difficile de juger, dans l’absolu, le niveau
optimal des taux d’intérêt pratiqués.
La relation entre banques et PME pourrait-elle se voir affectée?
Pas de façon significative, à mon sens. L’endettement est pour les PME un moyen
de financement structurel. Ce qui est par contre certain, c’est qu’elles sont plus
attentives qu’auparavant à mesurer le coût de leurs moyens de financement et
à prendre en considération les impacts fiscaux. La méthode des intérêts notionnels est, à cet égard, très révélatrice. Elle limite l’impôt des sociétés à la valeur
ajoutée comptable, ce qui diminue le coût du capital de l’entreprise. Elle entraîne aussi une meilleure neutralité fiscale des moyens de financement (dettes
et fonds propres) et annihile, pour partie, le privilège fiscal de l’emprunt. Cette
initiative devrait amener les PME à renforcer leurs fonds propres, ce qui peut se
faire via le Marché libre. Et renforcer ses fonds propres revient à améliorer sa
capacité d’emprunt auprès des banques.
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difficile d’estimer le coût total sur base annuelle. En tant que chef d’entreprise, vous appréciez
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banque & finances
dossier
IMMOBILIER
Faut-il acheter à Miami ?
La crise des « subprimes » pèse sur le marché immobilier américain. Faut-il y voir une
opportunité pour l’investisseur européen qui vendrait sa villa à Knokke et achèterait à
Miami ? Pas sûr. Ce qui l’est plus, c’est la dégringolade du dollar et la vigueur de l’euro !
A
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
52
vec la crise des « subprimes », ces prêts hypothécaires consentis aux Etats-Unis
à des ménages qui ne pouvaient pas
se le permettre, c’est l’ensemble des
marchés financiers de la planète qui
ont été secoués, et ce pour une seule et
unique raison : « la titrisation ».
Une titrisation qui a fait que les créances hypothécaires d’une foule de ménages américains, dont on sait maintenant qu’il s’agissait de créances à
risque, ont été mélangées à d’autres,
avec pour conséquence qu’elles se
sont retrouvées dans les avoirs de milliers de banques, donc de dizaines de
milliers de fonds de placement, donc
de millions de gens. Bravo !
Ce n’est pas la seule conséquence (réelle) de cette « crise des subprimes ».
Quelque chose s’est brisé dès lors que
l’on a su que la belle mécanique de la
globalisation des marchés financiers
et des portefeuilles (im)mobiliers pouvait, elle aussi, avoir des fuites d’huile.
De plus, des dizaines de milliers de
ménages américains ont perdu leur
maison dans l’aventure. Mais comme
l’économie de marché est duale (on
sait depuis toujours que le vainqueur
Si vous voulez acheter à Miami,
attendez encore un peu…
génère un perdant et que donc le perdant génère un vainqueur), certains
se demandent quel est l’avers de cette
médaille dont on n’a jusqu’ici dégusté
que le revers. Autrement dit, s’il y a des
affaires juteuses en perspective, quitte
à tirer profit du malheur des autres.
Plancher
Aux Etats-Unis, il n’y a pas grand monde pour se précipiter sur les biens mis
en vente par ceux qui ne peuvent plus
payer leur « subprime » (voir encadré)
ou par leur banque. Pourquoi ? Parce
que rien ne dit que la baisse du prix de
ces biens est terminée. Bref, certains
attendent cyniquement que le plancher soit atteint. Apparemment, ce
n’est pas encore le cas.
De plus, il ne semble pas que le marché
immobilier américain soit entièrement gagné par la crise des « subprimes ». Certes, les prix moyens stagnent
et les dépenses de construction fléchissent, mais le marché des résidences
de vacances en Floride ou à Hawaï ne
semble pas affecté outre mesure par
le problème. Exactement comme chez
nous le marché knokkois n’a pas souffert de la crise immobilière du début
des années 80, la dernière que nous
ayons connue. Il y a plus de 25 ans…
Mais le cœur n’y est plus, du moins plus
autant qu’avant, et c’est d’ailleurs l’une
des propriétés de ce type de crise : à
supposer que le marché immobilier se
replie un jour, chez nous ou ailleurs, on
constate qu’une crise est toujours précédée de deux signes avant-coureurs
typiques, l’allongement de la durée de
commercialisation et l’adaptation des
prix de vente. Parfois, le plus souvent
même, on en reste là. C’est un peu la situation que l’on connaît actuellement
à Bruxelles, où les agents immobiliers
admettent qu’ils vendent moins rapidement qu’avant et qu’ils conseillent
à leurs clients de se montrer (plus) raisonnables dans la fixation de leur prix
de vente.
Portofino, pas La Panne !
C’est aussi la situation que l’on connaît
sur certains segments du marché
américain : les durées de commercialisation s’allongent et les vendeurs, en
premier lieu les promoteurs, se montrent plus conciliants, voire consentent des rabais. Mais le rabais le plus
intéressant est sans doute aucun la
baisse du dollar et son contrepoids,
la hausse de l’euro, qui rend les prix
américains exprimés en dollars fort
intéressants pour l’investisseur européen qui paie en euros.
Prenons l’exemple de Sunny Isles
Beach, un projet immobilier de trois
tours de 54 étages situé tout près de
Miami et mis sur pied par une société dans laquelle on trouve… Donald
Trump en personne ! (1)
Les prix proposés à la fin de l’année
dernière étaient de l’ordre 5.500 à
11.000 USD/m2. Avec un euro qui vaut
1,5 dollar, cela met le m2 d’appartement à un prix moyen de 5.500 EUR,
mais dans une fourchette qui va de
L’info intelligente
Bfm, c’est la radio 100% info. Une info vérifiée, analysée, commentée. Une info toujours pertinente,
impertinente parfois. Une info qui ne craint ni la confrontation ni le débat, qui se veut ouverte et complète.
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dossier
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
54
banque & finances
3.666 à 7.333 EUR/m2. Faites le calcul,
assure Michael Dezer, associé de Donal Trump dans l’affaire, « impossible
de trouver des prix pareils à la Côte
d’azur ou dans certaines autres stations balnéaires d’Europe ! » A condition évidemment de comparer ce qui
est comparable. Sunny Isles Beach se
compare à Monaco, à Biarritz ou à Portofino, pas à Cassis, à Villers-sur-Mer
ou à La Panne !
Et à Knokke ? Pour comparer ce qui est
comparable, il faut ajuster le viseur.
La taille moyenne d’un appartement
de villégiature de haut de gamme est
chez nous de 140 à 180 m2. Aux EtatsUnis, elle est de 225 m2 environ. Comme
il faut toujours acheter en ayant l’oeil
sur la valeur de location et de revente,
acheter à Miami avec les repères volumétriques européens serait une erreur. Cela ne pose pas de problème de
séjour à l’occupant européen, habitué
à se contenter d’une surface de 140 à
180 m2. Mais l’Américain n’est pas du
tout dans le même état d’esprit.
Autrement dit, pour réduire autant
que possible son risque, l’Européen qui
investirait à Sunny Isles Beach devrait acheter un appartement
de 225 m2 au moins. Si l’on
prend un prix moyen
de 5.500 EUR/m2,
cela met la
facture
A Bruxelles, les agents immobiliers vendent moins
rapidement qu’avant
d’achat à 1.237.500 EUR pour un appartement de 225 m2.
Ce n’est pas beaucoup puisque, selon
la rumeur, on a vendu des appartements de haut de gamme au bout de
la digue du Zoute, c’est-à-dire à une
encablure du Zwin, à des prix de l’ordre de… 25.000 EUR/m2 ! Même si c’est
un sommet et que l’on descend quelque peu de ce piédestal, la marge reste
énorme. A qualités égales (au pluriel),
Miami est moins chère que Knokke !
Les « subprimes »,
c’est quoi
exactement ?
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia,
un « subprime loan », en abrégé « subprime », est un crédit à risque parce que
proposé à des emprunteurs qui n’offrent
pas les garanties suffisantes pour bénéficier du taux d’intérêt le plus avantageux,
que l’on appelle « prime rate ».
Le mot « subprime » est surtout utilisé
de nos jours pour désigner les crédits hypothécaires américains à taux variable
consentis à des ménages de la « middle
class » (ouvriers qualifiés, employés). Au
départ, ces crédits sont souvent proposés
à des conditions très intéressantes. Des
conditions plus intéressantes encore lorsque les taux d’intérêt sont peu élevés, que
la croissance économique est au rendezvous et l’emploi en hausse.
De nombreux ménages américains ont
bénéficié de ce concours de circonstances
favorables qui a duré jusque fin 2004 environ, lorsque l’inflation a relevé la tête et
que les taux américains ont commencé à
monter graduellement, étranglant petit à
petit ces ménages au point d’en amener
beaucoup à devoir vendre leur bien, ce
qui a provoqué une chute des prix.
Spéculer
Mais l’important est-il là ? A la question de savoir si la comparaison sur
les prix en Europe et aux Etats-Unis
est la bonne base pour un Européen,
sachant que Knokke est à une heure
de voiture de Bruxelles et Nice à une
heure d’avion, Michael Dezer répond
que « la clientèle que nous visons ne
se soucie pas trop de ce genre de chose. Et nous nous adressons aussi à des
investisseurs qui souhaitent mettre
leur bien en location ».
Quant aux spéculateurs (fortunés et
bien informés), ils peuvent raisonner
de la manière suivante. J’achète au départ de l’Europe, donc en euros forts,
un bien immobilier dont la valeur
est exprimée en dollars faibles ; cela
réduit mon prix de quelque 30 % par
rapport à une situation où l’euro et le
dollar auraient une parité 1/1 (c’était
le cas fin 2002) ; je table sur le redressement du dollar, dont de nombreux
analystes disent qu’il est
inéluctable (toute la question est de
savoir quand) ; je me fixe un objectif
de plus-value monétaire, par exemple
25 %, ce qui correspond à une hausse
du dollar qui le remettrait à une parité de 1,2 USD pour un euro, comme
c’était le cas fin 2005 début 2006 ; entre-temps, je loue mon bien et je laisse
la plus-value immobilière s’accumuler ; mon objectif monétaire atteint, je
revends à un investisseur américain
qui, lui, paie en dollars ; j’empoche ma
plus-value monétaire ET ma plus-value immobilière. CQFD (sur papier du
moins). ●
Jean Blavier
(1)
Voir le site www.miamitrumptowers.com
dossier banque & finances
CRISE
Les taux européens trop élevés ne
vont pas baisser
La Banque centrale européenne hésite de peur de relancer une inflation qui est déjà sortie
des rails. En attendant, la croissance économique s’essouffle en Europe. Entreprises et
ménages transpirent. Mais un redémarrage de l’inflation les ferait peut-être transpirer
davantage encore. Entre ces deux maux, comment choisir ?
étant entendu que dans ce domaine
comme dans d’autres « qui n’avance
pas recule ». Raté aussi. Mais il ne
faudrait pas en déduire que la BCE
et son président soient coupables de
quoi que ce soit. Certains le disent,
mais c’est une grossière erreur parce
que cela revient à oublier que l’Union
européenne et en particulier la zone
euro ne sont pas dans un contexte
d’économie planifiée. Nous vivons
dans une économie de marché socialement contrôlée. Cette grande
différence signifie que le marché est
le moteur de la croissance mais qu’il
doit tendre vers l’équilibre social.
Chacun, selon ses convictions politiques, jugera si ce deuxième objectif
est plus, moins ou pas du tout atteint.
Une simple comparaison avec les
Etats-Unis, où un tiers de la population n’a pas de couverture sociale,
constitue un début de réponse. Par
contre, il est à craindre que certains
mouvements de marché comme le
coût croissant de l’énergie, la
hausse des prix du logement
et de certains produits
alimentaires
Raté !
Ce point d’interrogation illustre bien
la perplexité que chacun peut lire sur
le visage de Jean-Claude Trichet, le
président de la Banque centrale
européenne (BCE). L’une de ses
missions est de contrôler l’inflation. C’est raté. Et l’autre est
de soutenir la prospérité économique, c’est-à-dire la croissance,
Les taux européens
sont à la hausse
ainsi que le maintien de taux d’intérêt relativement élevés soient perçus,
voire vécus par le Belge moyen comme des dysfonctionnements sociaux.
Inversion
Pour l’énergie, nous sommes à un
tournant. Un changement radical
s’impose. Pour le prix des produits
alimentaires, des enquêtes sont en
cours de manière à vérifier s’il y a eu
abus. Quant au prix du logement, il
est surtout élevé parce que la demande est forte. Et si la demande est forte,
c’est parce que le prix du logement
est encore abordable.
Et les taux d’intérêt ? Il faut bien faire
la différence entre les taux à court
terme, sur lesquels la BCE peut jouer
via ses taux directeurs, et les taux à
long terme, qui sont fixés par le marché. Que constate-t-on ? En théorie les
taux à court terme sont inférieurs aux taux à long
terme. Pourquoi ?
55
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
L
es taux d’intérêt constituent
un des leviers sur lesquels les
autorités peuvent s’appuyer
pour réguler l’activité économique.
La réguler, cela veut dire deux choses : ajouter du liquide de refroidissement quand le moteur risque de
chauffer. Dans ce cas, l’inflation fait
office de témoin rouge au tableau de
bord. Un autre moyen, c’est de donner
du gaz quand le moteur n’arrive pas
à monter la côte. Dans ce cas, c’est la
croissance économique qui fait office
de compteur de vitesse.
Par malchance, aujourd’hui on se
trouve dans une situation qui tient
un peu des deux : le témoin rouge est
allumé au tableau de bord (en Belgique, le taux d’inflation était de 3,65%
en février alors que normalement la
limite est de 2%) et la vitesse diminue
(la croissance économique ne serait
même plus de 2% cette année). Ce
cocktail déprimant s’appelle « stagflation » et l’une de ses particularités
est qu’il fort difficile de le digérer :
ou on augmente les gaz et l’inflation
augmente, ou on réduit les gaz et la
croissance diminue encore. Que faire ?
dossier
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
56
banque & finances
Parce que le loyer de l’argent est lié
au risque et à la disponibilité. Plus le
terme d’un placement est long, plus
le risque (de passer à côté d’un autre
placement plus rémunérateur) est
grand et moins la disponibilité (pour
passer à un autre type de placement)
est élevée. Il est donc logique qu’un
placement à long terme soit mieux
rémunéré qu’un placement à court
terme. Et que les taux d’intérêt à long
terme soient plus élevés que les taux
d’intérêt à court terme. Cependant, les
taux à long terme (emprunts d’Etat
sur 10 ans) sont de 4,25 % et les taux
à court terme (placements à 3 mois)
de 4,36% (situation fin février). Il y
a donc inversion des taux d’intérêt.
C’est gênant parce qu’une inversion
de la courbe des taux, comme disent
les économistes, est souvent le signe
avant-coureur d’une détérioration de
la situation économique. De plus, cela
montre que la pédale des taux à court
terme, sur laquelle la BCE peut jouer
pour donner un coup de fouet à l’économie, n’est pas assez enfoncée.
L’arme des taux
Ce qui ne fait pas l’affaire des agents
économiques, ménages et surtout
entreprises. Hélas, il n’y a pas de so-
lution simple. Si l’on réduit les taux
d’intérêt, c’est-à-dire si l’on donne
davantage de gaz, le moteur risque
de chauffer et l’inflation d’augmenter encore. Or, elle est déjà anormalement élevée, même sans tenir compte
de la hausse du prix de l’énergie.
Autrement dit, il faudrait baisser les
taux d’intérêt, mais on ne peut pas.
Alors qu’ils sont trop élevés. Le taux
directeur de la BCE est actuellement
(situation fin février) de 4% alors que
son équivalent américain, le taux des
« fed funds », n’est que de 3%. Il était
à 5,25% à l’automne dernier, ce qui
montre que les Américains, eux, n’hésitent pas à jouer de l’arme des taux.
Ce n’est pas toujours une bonne
chose. La forte baisse des taux américains entre octobre et février derniers
explique (même si ce n’est pas le seul
facteur à avoir joué, loin de là) que
l’euro ne cesse de monter par rapport
au dollar (ou que le dollar ne cesse de
baisser par rapport à l’euro). Pour mesurer le chemin parcouru, rien de tel
qu’une image. Entre juillet et décembre 2002, un dollar valait à peu près
un euro. Aujourd’hui, il ne vaut plus
que 0,6 euro. Moralité : il a perdu 33%
de sa valeur. Les aînés parmi nous ont
connu le dollar à 50 anciens francs
La baisse du dollar rend le prix du baril du pétrole un peu moins effrayant
belges. Aujourd’hui, la parité de 1,50
dollar pour un euro correspond à une
valeur située entre 26 et 27 anciens
francs belges. Moins 33% en effet.
Crédit et Bourse
D’un autre côté, comme le prix du pétrole est exprimé en dollars, la baisse
de ce dernier adoucit la piqûre de
l’augmentation incessante du prix du
baril : 60 dollars en février 2007, 100
dollars en février 2008, soit + 66% ! Si
les taux d’intérêt devaient baisser en
Europe et que, du coup, l’euro devait
baisser lui aussi, la facture pétrolière
s’alourdirait et elle ajouterait encore
à une inflation qui (à 3,5%) est déjà
supérieure de 75% à l’objectif fixé par
la BCE (2%). Voilà pourquoi la banque
centrale européenne, qui sait que
les taux d’intérêt pèsent lourd sur la
croissance, ne peut pas se permettre
de les abaisser. Et que donc le coût du
crédit, auxquels recourent abondamment entreprises et ménages, est plus
élevé qu’il devrait l’être.
Il faut encore tenir compte d’une
autre conséquence de l’incapacité
dans laquelle se trouve la BCE de réduire ses taux directeurs : c’est très
mauvais pour la Bourse ! Les quelques fois que Wall Street a fait des
merveilles au cours des deux premiers mois de 2008, c’est lorsque des
rumeurs se faisaient insistantes sur
la probable baisse des taux d’intérêt
américains.
Si la BCE devait annoncer une réduction de ses taux, les Bourses européennes s’en porteraient nettement
mieux. Or, la Bourse, c’est aussi le marché sur lequel les entreprises, grandes
et petites, peuvent trouver du capital
à risque. Lorsqu’elle va mal, les accès
aux capitaux se ferment comme une
huître. Et inversement. Si la BCE pouvait baisser ses taux, tout le monde,
entreprises (notamment celles qui
exportent) et ménages (notamment
ceux qui empruntent) s’en porterait
mieux. Mais il faudrait, dans ce cas,
s’apprêter à ouvrir davantage son
portefeuille pour suivre la hausse des
prix, notamment celle de l’énergie. La
BCE n’ose pas franchir le Rubicon. ●
Jean Blavier
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Informatique
Titre
Dossier
& Télécoms
Mieux ou moins cher ? 59
GSM, l’espion qui vous suit partout 63
L’avenir est à la« communication unifiée » 64
Besoins en compétences informatiques 65
© Shutterstock
FACTURE TÉLÉCOMS
Nom auteur
Mieux
ou moins cher ?
Beaucoup d’entreprises, et surtout les PME, hésitent. Faut-il ou non passer au VoIP ? Garder
son central actuel ou investir dans l’équipement du réseau informatique en téléphonie ?
Comment compresser sa facture téléphonique grâce aux nouvelles technologies ?
P
eut-on téléphoner moins cher
en téléphonie IP ? Oui, mais
pas uniquement par le choix
de l’opérateur. Car avant de regarder le coût des communications, il
convient peut-être de réfléchir sur sa
stratégie de communication et sur la
gestion des télécoms. Et là, le moins
cher n’est peut-être pas le plus bénéfique.
Les maître-mots d’une politique télécom efficace sont simplicité et efficacité. D’ailleurs, l’heure est à la communication unifiée. Un mouvement
popularisé par l’iPod qui est non seulement un lecteur de musique, mais
surtout l’interface d’une plateforme,
« iTunes », qui permet d’acheter, de
gérer, de synchroniser et de partager
de la musique. Et ce, en toute simplicité. Ce système n’est toutefois pas
très ouvert à la concurrence. L’ouverture vers d’autres fournisseurs ne
doit pas être négligée lors du choix
du central et des applications de téléphonie et de data.
classiques. Ici, il faut simplement faire jouer la concurrence pour obtenir
les meilleures conditions en fonction
de son profil (voir encadré).
Stratégie de valeur ajoutée
La téléphonie IP n’est pas la panacée pour diminuer les tarifs. Certes,
on peut faire appel à des opérateurs
« virtuels ». Ceux-ci sont particulièrement concurrentiels en termes de
tarif, mais il est difficile de les contrôler et surtout, leur fiabilité est parfois
aléatoire. Un risque trop grand pour
une entreprise. Dès lors, l’installation
du VoIP dans une entreprise ne permet pas d’échapper aux opérateurs
Un seul réseau
Il faut plutôt penser VoIP pour sa plusvalue. Cette technologie ouvre des
perspectives immenses pour le « téléphone ». Comme l’explique Grégorio
Matias, Managing Partner et Consultant chez MCG, « il ne faut pas penser
au VoIP en gain de coûts, possibles,
mais surtout en fonction de la valeur
ajoutée que cela va apporter ». Il ne
faut pas se leurrer, installer un cen-
Le GSM est à la fois un ange et un démon.
Super flexible, il est aussi devenu un réflexe.
59
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
DOSSIER
DOSSIER
informatique & télécoms
© Cisco
dossier
On peut aller jusqu’à imaginer la présence
virtuelle de la secrétaire en télétravail…
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
60
tral VoIP exige de l’investissement. Et
pas uniquement en matériel, souvent
5 à 15 % plus cher que le matériel classique PABX. « Le réseau doit répondre
à des critères de câblage précis pour
être efficace en téléphonie ». Il faut
donc d’abord penser à l’architecture
de son réseau avant de profiter pleinement du VoIP.
Même son de cloche chez Cisco, un
des pionniers du VoIP. Il faut penser à
l’infrastructure. L’idée de la migration
de la téléphonie vocale sur le réseau
informatique est simple : augmenter l’efficacité. « La communication
est devenue très compliquée » indique Kristof De Clercq, Product Sales
Specialist, mais « heureusement, on
peut la simplifier tout en la rendant
plus efficace ». Tout étant centralisé,
les différentes interfaces pourront
travailler ensemble : téléphone et email, interphone et PC, messagerie et
PDA, GSM et Wi-Fi.
Tout en un
Ainsi, MCG, dans un dépliant explicatif, explore quelques possibilités
offertes par le VoIP. Extraits : sur mon
téléphone, j’ai l’opportunité de vérifier la présence de la personne que
je souhaite appeler. Si malgré tout,
je décide de l’appeler (malgré son
absence visible), le message aboutira dans sa boîte aux lettres et donc
consultable de n’importe quel endroit grâce à la lecture de ses e-mails
(exemple : push mail), ou grâce à un
«browser» en consultant un site web.
Autre éclairage donné par le folder :
pendant une communication, deux
personnes éprouvent le besoin de faire participer une troisième (conference call). Cependant, cette personne
se trouve à son domicile en télétravail
et sa communication passe par un téléphone «software» se trouvant sur
son portable (softphone). Pendant la
conférence téléphonique, un fichier
Powerpoint est mis à disposition de
tous les participants, afin de leur permettre de s’appuyer sur les données.
Virtualisation
Chez Cisco, on évoque aussi la possibilité de lier de la vidéo et de virtualiser sa présence. On peut bien
Étude de cas
Main Street Partners
Qualité
MCG et Cisco ont aidé Main Street Partners (MSP) à installer une nouvelle infrastructure télécoms. Cette société spécialisée en recrutement de
consultants et développeurs SAP déménageait. MCG les a alors convaincus
de choisir le VoIP. Cela lui a permis de gagner du temps de réaction des
collaborateurs. En effet, plus besoin de réceptionniste car chacun d’eux
peut transférer les appels automatiquement. De plus, la messagerie vocale est disponible par téléphone, mais aussi via e-mail, sur ordinateur ou
sur le PDA. Ce qui leur permet de réagir plus rapidement aux demandes
de clients ou à des candidats. Pour réussir cela, MCG a posé les câblages
capables d’assurer la convergence entre les réseaux informatiques. Ensuite, un central téléphonique IP, quinze téléphones IP et un routeur Cisco
complètent l’installation. Dès cet instant, tous les collaborateurs peuvent
téléphoner via le réseau informatique.
La principale motivation du passage
vers le VoIP est la qualité du service.
Il faut être conscient que l’investissement IP va ouvrir la voie vers de nouveaux outils, tant en interne que vers
les clients et les fournisseurs. Par ce
type de téléphonie, on ne se contente
pas que de passer de la voix, on peut
intégrer des fichiers, des images, des
sons, des données, des vidéos…
Cette solution offre aussi l’avantage d’être plus flexible en cas d’intervention. Elle peut souvent être réalisée par l’IT ou à distance. Il ne faut donc
plus attendre pendant des jours qu’un technicien vienne procéder à une
petite intervention. Cette technologie facilite également l’organisation de
téléconférences et du travail à domicile via des lignes VPN. Enfin, MSP entend intégrer ses plus grands clients dans le réseau de téléphonie et ainsi
réduire les coûts. Même si ce n’était pas le but poursuivi à l’origine. Au
départ, il s’agissait surtout de faire face à un afflux d’appels et favoriser la
rapidité de réaction.
dossier informatique & télécoms
La VoIP offre une capacité de réaction
et de diversification extraordinaire qui peuvent
s’avérer bénéfiques, et donc rentables
à moyen terme.
Productivité
Vidéo
Le VoIP facilite le télétravail et le rend
même particulièrement intéressant.
Des études, évoquées par Cisco, ont
même montré qu’un collaborateur à
domicile, et bien organisé, était plus
productif car moins souvent dérangé.
Tout en lui permettant de garder une
vie privée et d’éviter les embouteillages et les cohues du samedi dans
les supermarchés. D’autant que des
outils de contrôle sont là pour vérifier
ses horaires et sa disponibilité professionnelle.
Il convient aussi de penser aussi à
bénéficier d’un réseau apte à absorber les flux vidéo. Le streaming et
les échanges vidéo ont explosé en
2007. De plus en plus d’entreprises
communiquent par ce biais. Soit vers
l’extérieur, soit en interne. Cela ouvre
aussi de nouvelles perspectives de
communication telles le Digital Media Signage. Valéry Nuytten, Territory
Market Manager chez Cisco explique
cette technologie en indiquant que
« des écrans remplacent les affiches
61
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
sûr penser à la téléconférence, qui
ne demande plus autant de moyens
techniques qu’avec les « Barco ». Mais
cela peut même aller plus loin. Kristof
De Clercq a montré l’exemple d’une
secrétaire de direction se trouvant
à 3000 km de son bureau. Au desk
d’accueil de son entreprise, sa chaise
et son bureau ont été remplacés par
un écran plat. Vous la voyez, mais elle
vous voit aussi. Et de son domicile,
où elle travaille, elle vous répond en
temps réel, prévient la personne que
vous venez rencontrer de votre présence, se charge de faire transmettre
les documents que vous déposez, etc.
Elle peut également vous faire imprimer un badge d’identification qui
vous permettra d’accéder aux parties
du bâtiment dans lesquelles vous
êtes autorisés à vous déplacer. Tout
en étant toujours disponible pour répondre au téléphone et aux e-mails.
dossier
informatique & télécoms
en agence. Depuis le siège central, on
paramètre toutes les informations
client, les active et les personnalise ».
Ce service est aussi utilisé en interne
chez Cisco pour le menu du restaurant.
62
Et puis, enfin, l’ère est à la personnalisation à outrance. Un service qui
n’est possible qu’avec l’aide de l’informatique. D’autant que la jeune
génération, les « connected people »,
est particulièrement à l’aise avec ces
outils et aussi très exigeante quant à
la rapidité de réaction. On le voit, la
VoIP ne permettra peut-être pas de
gagner quelques centimes par heure
d’appel, mais elle offre une capacité
de réaction et de diversification extraordinaire qui peuvent s’avérer bénéfiques, et donc rentables à moyen
terme. ●
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
Olivier Duquesne
Diminuer les coûts en
réduisant les appels
entre collègues via
le gsm
Bien se connaître pour payer moins
Pour diminuer les coûts liés aux communications téléphoniques, il faut
d’abord bien étudier son profil. Quels sont les besoins ? Quelles sont
les habitudes ? Quels sont les filtres existants ? Quelles sont les restrictions ? Quels pourraient être les besoins futurs ? Comment sont gérés
les appels privés avec les GSM ? Une analyse nécessaire pour mieux
négocier ensuite avec l’opérateur. Et aussi, surtout, pour faire passer
un maximum d’appels internes via le central. En outre, en limitant le
nombre d’acteurs, on facilite la gestion budgétaire mais aussi la résolution des problèmes techniques.
Le plus important est de diminuer, voire d’empêcher les coûts entre collègues. Si on n’a qu’un seul site, le poste téléphonique interne résout
globalement la question. Mais si on travaille avec des succursales ou du
personnel à domicile ou en déplacement, le réseau IP permet d’éviter
de payer ces appels, en passant via le VPN. De plus, que l’employé soit
à son bureau, dans son habitation, à l’hôtel, chez un client ou dans le
train, il reste joignable comme s’il était au bureau et a accès à toutes les
données sur le réseau : mail, messagerie, serveurs data, etc.
Le GSM est à la fois un ange et un démon. Super flexible, il est aussi
devenu un réflexe. À tel point qu’il n’est pas rare de s’appeler par le
portable entre collègues pourtant à leur poste de travail. Au lieu d’utiliser une ligne gratuite, les voilà qu’ils téléphonent via un opérateur
mobile. La téléphonie IP permet de résoudre en partie cette solution,
à condition d’opter pour des appareils compatibles Dual Mode qui se
connectent sur le réseau Wi-Fi interne une fois dans l’enceinte de l’entreprise. Baissant ainsi drastiquement le coût des appels « internes »
via GSM. On peut aussi demander au personnel d’être vigilant, mais
cela ne garantira pas forcément un changement d’habitude.
Il convient aussi de fixer des restrictions. Tout d’abord empêcher, sauf
éventuellement sur un poste dédié, les appels vers les numéros spéciaux. Ensuite, de définir les membres du personnel qui peuvent appeler l’étranger. Enfin, de limiter l’usage privé du GSM professionnel.
Les opérateurs et les acteurs du secteur proposent diverses solutions
efficaces à ce sujet. Il faut aussi penser aux solutions mobiles pour
les téléphones portables, mais également pour les accès aux réseaux
sans fil Wi-Fi et 3G. Attention au roaming, surtout pour les communications data. Le personnel doit être conscient qu’il ne doit pas utiliser
sa connexion Internet sans fil UMTS à l’étranger comme en Belgique.
Chez nous, il peut la laisser activée grâce au système du forfait, mais à
l’étranger, il est bon de revenir à l’ancienne technique des modems téléphoniques. Travailler hors connexion et ne se connecter que lorsque
cela est nécessaire.
Et puis finalement, arrive la conclusion d’un accord tarifaire. Il ne faut
pas avoir peur de faire jouer la concurrence, quitte à montrer ses dernières factures et de demander s’il est possible pour A de faire mieux
que B ou C. Et de renégocier régulièrement les forfaits, services, packs,
abonnements et coûts d’appel. Mais il faut garder en tête la priorité : le
service final.
dossier informatique & télécoms
Votre gsm permet
de vous localiser
presque partout
VIE PRIVÉE
GSM, l’espion qui
vous suit partout
Au passage de frontière, notre GSM nous rappelle régulièrement qu’il est non seulement
un téléphone, mais aussi un mouchard. Mais heureusement, dans ce cas-là, c’est uniquement pour nous souhaiter la bienvenue dans un nouveau pays. Pourtant, grâce à la géolocalisation, il peut renseigner autrui sur sa position.
C’est ma vie
Techniquement, il existe deux moyens
de localiser un GSM : le LBS (Location
Based Services) via l’opérateur du réseau de téléphonie et l’identification
de la cellule sur laquelle est connectée le téléphone, ou bien le récepteur
GPS donnant une précision optimale.
Le LBS donne une précision variant
de 100 à 500 mètres selon le nombre
d’antennes présentes dans la zone
géographie. Avec le GPS, la précision
est de l’ordre de 10 à 20 m.
On imagine bien qu’un collaborateur peut comprendre l’intérêt de la
géolocalisation dans le cadre de son
activité professionnelle, mais il a nettement moins envie d’être repéré durant sa pause de midi où quand il rentre chez lui le soir, et encore moins le
week-end et durant ses vacances. Les
risques de dérapage sont donc réels.
La législation sur le respect de la vie
privée répond toutefois à cette problématique. Une telle utilisation des
technologies de l’information et de
la communication entre alors dans le
cadre de la loi du 8 décembre 1992. Il
convient de prévoir les différents aspects de la problématique : informer,
protéger et avoir l’accord.
La règle
Le meilleur conseil est bien sûr de se
faire aider par un juriste. Toutefois, la
plupart du temps, les sociétés proposant de tels services sont soucieuses
de la protection de la vie privée et
en donnent généralement les clés.
Avant de mettre en place cette technologie, il faut d’abord en informer le
conseil d’entreprise, la commission
de prévention et de protection du
travail ou le délégué syndical voire
l’ensemble du personnel. Il faut également impérativement déposer une
déclaration auprès de la commission
de protection de la vie privée (www.
privacycommission.be). Ensuite, chaque membre du personnel géolocalisé devra être informé de la finalité
de la technologie. Il devra aussi donner son accord. Cela doit se faire par
un consentement écrit mais aussi,
éventuellement, en lui proposant
d’activer lui-même le service. Une
localisation qui doit pouvoir être coupée à tout moment par un code via le
GSM. Histoire de ne pas connaître ses
déplacements privés en dehors des
rendez-vous professionnels.
Enfin, une convention doit donner les
tenants et aboutissants de la géolocalisation, sa finalité et préciser son rôle
de contrôle ou non. Attention, dans ce
cas précis, il faut qu’il soit mesuré et
n’interfère pas dans la vie privée de
l’employé. De plus, via l’application
mise en place par le fournisseur du
service, il faut également veiller à
bien régler l’utilisation du système
par le personnel chargé de localiser
les collègues. Il faut qu’il soit parfaitement au courant de ce qui est permis ou pas et quel usage doit être fait
de la localisation des GSM.
Responsabilité
La géolocalisation apporte un plus
indéniable pour la localisation en
temps réel mais aussi pour le suivi
et la gestion de l’activité de son entreprise. Toutefois, cela implique une
responsabilité plus grande encore
que la télécommunication au sein
de l’entreprise et du réseau informatique. On touche ici à la liberté de
déplacement. Le collaborateur pourrait voir dans cette infrastructure
une démarche d’espionnage au-delà
même du strict cadre professionnel.
L’employeur a donc une grande responsabilité quant à l’information, au
contrôle et aux objectifs poursuivis.
Une responsabilité qui se dilue également sur les personnes qui seront
chargées d’utiliser l’application. Un
réel outil qui doit nécessairement
être appuyé par des contrats, conventions et accords. On ne peut que le
conseiller de le faire avec l’aide d’un
juriste ou d’un avocat spécialisés. Et
avec une information claire et précise. ●
Olivier Duquesne
63
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
P
arce qu’un téléphone portable
est en relation avec une antenne relais, il est possible de
déterminer sa position plus ou moins
précisément. Ainsi, il n’est pas difficile pour la maison mère de connaître
la position de ses collaborateurs en
déplacement. Cette localisation des
ressources mobiles peut permettre de
gagner du temps dans le cadre d’intervention, de contacts ou de suivi du
personnel ou d’une flotte.
informatique & télécoms
dossier
NOUVEAUTÉS
L’avenir est à la « communication unifiée »
Pour la télécommunication business, l’IP va prendre une place grandissante. D’autant que
le réseau devient l’ossature pour la téléphonie et tous les moyens de communication. La
multitude des applications et des outils rendent la communication très compliquée, y
compris chez les particuliers.
A
© Cisco
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
64
vant on avait le courrier, le
téléphone et le fax. Maintenant, on a le chat, l’e-mail, les
SMS, le GSM, le téléphone fixe, le fax,
le courrier, la téléconférence, le streaming vidéo, le web, le bluetooth, le wifi, le réseau filiaire, le 3G, l’ADSL, etc. Et
les appareils sont de plus en plus multifonctions.
La communication unifiée tend à simplifier tout cela en centralisant tous les
messages sur un serveur informatique
et en les rendant accessibles tant au téléphone mobile, qu’au softphone fixe,
qu’au PC ou encore d’un écran de télé.
Laquelle enverra alors un push e-mail
à votre destinataire qui pourra l’écouter discrètement et vous répondre directement par SMS, par exemple. Cela
facilite également la communication
hors bureau. En fait, vous pouvez avoir
un collaborateur à 3000 km tout aussi
efficace que s’il était à côté de vous.
La téléphonie IP ouvre des perspectives en téléconférence, mais également dans la communication de manière plus générale. Ainsi, le Digital
Media Signage permet d’envoyer des
informations sur des écrans installés
dans toutes les succursales.
Tout en un
L’ « unified communication », chère à
Cisco, est en pleine progression. Microsoft et d’autres suivent également cette voie. Qu’est-ce exactement ? C’est la
combinaison des données, de la voix
et de la vidéo sur un seul réseau sécurisé. Cela rend possible de nombreuses applications et l’intégration de
services data sur les téléphones. Ainsi,
votre téléphone est relié à l’agenda de
la personne que vous désirez contacter. Celle-ci étant en réunion, vous accéderez directement à la messagerie.
Boom visuel
La vidéo est en plein boom. Les webcams ont facilité l’enregistrement de
messages vidéo, mais aussi la vidéophonie. On peut très bien imaginer un
designer enregistrer une petite vidéo
explicative de sa dernière création,
avec maquette à l’appui, avant de devoir partir en avion. Ce petit film sera
directement accessible dans la boîte
mail de ses collaborateurs alors qu’il
se trouve au-dessus de l’Atlantique.
Dès son arrivée à l’aéroport de desti-
nation, son téléphone proposera déjà
plusieurs commentaires écrits, vocaux
ou vidéo de ses collègues à propos de
son idée. Ce qu’il pourra peut-être déjà
exploiter dans sa réunion à venir.
L’intégration des différents modes de
communication permet des applications vraiment intéressantes. Dans un
hôpital, par exemple, les appels vers
un médecin peuvent être accompagnés de données sur le patient, tel son
ECG en temps réel. De quoi permettre
au docteur d’interagir en conséquence avant même son arrivée dans la
chambre du patient. Via les nouvelles formes de télécommunication, on
peut aussi contrôler les entrées et les
sorties des personnes et du matériel
via des badges RFID, sans même devoir être dans le bâtiment.
On peut s’attendre à voir arriver des solutions intégrant de nombreuses fonctionnalités. Nokia a ainsi récemment
présenté Ovi. Ovi, cela veut dire porte
en finnois. Cette application doit permettre de faciliter l’accès à son réseau
social et aux services en ligne. Il combine le téléphone mobile, le web et le PC
pour rendre la vie de l’utilisateur plus
simple. En effet, on retrouve la même
interface sur son PC et sur son téléphone. Ce service intègre également
de nombreux services tels les cartes,
l’achat de musique en ligne, etc.
Enfin, si l’iPhone est plus axé sur les
loisirs, il révolutionne néanmoins la
manière de penser la téléphonie. Et
les solutions business vont suivre ce
mouvement de personnalisation des
services et produits jumelé à la simplification et à l’accès aux réseaux sociaux. ●
Olivier Duquesne
La téléphonie IP ouvre de nouvelles
perspectives en téléconférence
dossier informatique & télécoms
L’informatique à portée de main
« Le système ne le permet pas ». Cette phrase encore populaire il y a quelques années chez
les informaticiens, est tombée quelque peu en désuétude tant les performances des systèmes informatiques ont progressé, notamment grâce à leur démocratisation.
Cette attention portée notamment aux
petites et moyennes entreprises, Benoît
Hauglustaine la connaît bien, ayant
fondé il y a 8 ans BH&A, aujourd’hui
leader européen (et numéro 3 mondial) du développement de solutions
FileMaker: « FileMaker nous a rapidement permis d’apporter à nos clients les
solutions sur mesure qu’ils attendaient,
à un prix abordable ». Ces solutions
initialement développées sur mesure
sont devenues tellement populaires
qu’elles existent à présent en versions
adaptables, faisant ainsi profiter nos
clients d’économies d’échelle dans les
coûts de développement.
Croissance et pénurie
Ce succès conduit certaines entreprises
du secteur à des croissances de plus
de 30% par an. Une telle croissance
ne peut que s’accompagner d’engagements en nombre d’informaticiens et
d’ingénieurs. En théorie. Car en pratique, l’offre ne suit pas.
« Nous venons d’engager 4 personnes
pour notre site bruxellois, et tentons
d’en engager d’autres, mais la pénurie
de profils compétents est telle que nous
avons ouvert une filiale au Vietnam
pour y faire réaliser les tâches à valeur
ajoutée plus faible, impossibles à rentabiliser ici en Europe, à Bruxelles »,
confirme encore Benoît Hauglustaine.
Si les entreprises du
secteur informatique
ont toujours énormément investi dans la
formation, elles lancent
aussi un appel vers les
pouvoirs publics pour
augmenter l’offre et
l’attractivité des formations en informatique.
« En moyenne, chez
BH&A, nos employés
Benoît Hauglustaine
reçoivent 4 semaines
par an de formation : sur les nouvelles
versions des outils de développement,
en gestion de projet et en assurance
qualité. Ceci représente un investissement considérable pour nous. Une
PME comme la nôtre ne peut pas prendre en charge la formation complète
à partir de zéro d’un employé. Celui-ci
doit obligatoirement avoir une formation de base en développement de logiciels. » ●
Procès-verbal de l’Assemblée Générale
du 1er octobre 2007
Constitution du bureau
de l’Assemblée
La séance est ouverte à 16h00 par M.
Yvan Huyghebaert, Président, qui préside l’assemblée. Les membres qui
n’auraient pas encore signé la liste de
présences sont invités à s’acquitter de
cette formalité statutaire. Quelques
membres se sont excusés. Leurs lettres
ont été classées au dossier de la séance.
Siègent au côté du Président: MM Theo
De Beir et Herman Vyverman, VicePrésidents, M. Philippe Biart, Trésorier,
M. Olivier Willocx, Administrateur-Dé-
légué et M. Pierre Thonon, Administrateur Directeur Général.
Mme Joëlle Evenepoel, Secrétaire Général, est désignée comme secrétaire
de séance.
Prescriptions statutaires
La date et l’ordre du jour de l’Assemblée
Générale ont été fixés conformément
aux statuts.
La convocation contenant l’ordre du
jour a été publiée dans nos revues «En-
treprendre» et «Dynamiek» du mois
de juin 2007 et de septembre 2007. Ces
revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier.
1. Approbation du procès-verbal
de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2006
Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2006 a été
publié dans nos revues « Entreprendre » et « Dynamiek » de septembre
2007 et a également été mis sur le
site internet.
65
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
C
ette démocratisation croissante permet aujourd’hui à toutes
les entreprises et organismes
de profiter de solutions « sur-mesure
au prix du prêt-à-porter ».
Sans surprise, c’est du géant atypique
Apple qu’est venu la solution, ou plutôt
de sa filiale FileMaker qui, depuis 1996,
innove en proposant des solutions de
gestion de bases de données dont la
sophistication croissante a permis d’en
faire de véritables solutions de gestion
intégrées, tant dans l’univers Mac que
PC.
PROCÈS - VERBAL DE L ’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité.
2. Rapport du Conseil
d’Administration
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
66
Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues « Entreprendre » et « Dynamiek » du mois de
septembre 2007. Le Président accentue
le nouveau lay-out, son contenu plus
léger et une mise en page différente,
intégrant les principes de la nouvelle
politique de communication. Il passe
en revue quelques évènements marquants de l’exercice écoulé dont la
finalisation de l’accord entre la Chambre de Commerce d’une part et l’Union
des Entreprises de Bruxelles, d’autre
part. Les 2 entités travailleront dorénavant en synergie sous la marque
commune BECI : Brussels Enterprises
Commerce and Industry.
L’assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité.
3. Approbation des comptes
pour l’exercice 2006-2007
A. Présentation des comptes
Pour permettre à l’assemblée de suivre plus aisément l’exposé de M. Ph.
Biart, Trésorier, les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de
la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles ont été distribués
à l’entrée de la salle de réunion. Par
ailleurs, conformément à l’article 48
al. 2 des statuts, le détail des comptes
et du budget a été mis à la disposition
des membres au siège de la CCIB, huit
jours avant la date de l’assemblée générale.
M.Biart présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé.
Le Président remercie le Trésorier pour
le travail accompli.
B. Rapport du Commissaire
Réviseur
Les statuts prévoient que les comptes
sont contrôlés par un commissaire réviseur nommé parmi les membres de
l’Institut des Réviseurs d’Entreprise.
Cette mission à été confiée à BDO Réviseurs d’Entreprise.
M. G.Dochen, représentant BDO Réviseurs d’Entreprises, donne lecture
du rapport du commissaire et conclut
sans réserve que le bilan clôturé au 30
juin 2007 donne une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière
et des résultats de la CCIB.
D’autre part, pour les entreprises
qui ne se trouvent actuellement pas
dans leur catégorie, un lissage dans
le temps sera effectué pour le passage d’une catégorie à une autre.
L’assemblée Générale approuve les
comptes pour l’exercice 2006-2007 à
l’unanimité.
Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est calculée en fonction d’un montant déterminé par membre affilié.
Il est proposé, ici aussi, une adaptation du montant à savoir 5 € par
membre auprès de cette association
professionnelle avec un minimum
de 190 € et un maximum de 1.300 €
HTVA.
4. Projet de budget pour l’exercice 2007-2008 et fixation du
montant de la cotisation pour
l’exercice 2007-2008
Se basant sur les prévisions les plus
objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2007-2008, le
Conseil d’Administration a établi un
projet de budget, dont M. Ph. Biart
donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité.
M.O. Willocx explique que dans le cadre de la synergie entre la Chambre
de Commerce et l’Union des Entreprises de Bruxelles, il n’est plus possible
d’être membre que d’une des 2 organisations. Les nouvelles cotisations que
le Conseil propose en tiennent dès lors
compte.
Les cotisations relatives aux entreprises comptant moins de 100 personnes
occupées sont par ailleurs fixées et
facturées par BECI- Chambre de Commerce de Bruxelles et les cotisations
des entreprises occupant au moins
100 personnes seront fixées et facturées par BECI-Union des Entreprises
de Bruxelles.
Le Conseil d’Administration propose
les cotisations suivantes pour l’exercice 2007-2008 (montant HTVA) :
165
Cotisation
BECI-CCIB
2007-2008
175
10
B-ind
252
14
266
C1
345
15
360
C-(1-19)
479
22
501
D-(20-49)
703
88
791
E-(50-99)
1663
570
2233
Catégorie
A-ind
CCIB
F-(100-499)
1885
G-(500-1000)
2163
I-(>1000)
2441
En ce qui concerne les membres
adhérents, le Président propose
de fixer pour l’exercice 2007-2008,
le montant de la cotisation à 55 €
HTVA.
L’assemblée générale approuve à
l’unanimité le projet de budget et
les différents montants de cotisations.
5. Décharge des Administrateurs
et des Commissaires
A la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la
décharge des membres du Conseil
d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur.
Le Président remercie l’assemblée de
sa confiance.
6. Election du Conseil
d’Administration
La rigueur des statuts fait que 10
membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique
et sont éventuellement rééligibles
l’année prochaine. Il s’agit de :
UEB
Fixé et
facturé
BECI-UEB
Jean-Paul Bissen
Yves Bosteels
Liliane Claisse
Philippe D’hondt
Jacques Indekeu
Marie Martine Israel
Paul Jacques
Alain Radelet
Myriam Roemers
Herman Vyverman
PROCÈS - VERBAL DE L ’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié
leur collaboration et à les remercier
pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit
particulièrement constructif.
Il lui est agréable de pouvoir leur
rendre publiquement hommage et il
propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve.
Le Président rappelle par ailleurs
qu’Emmanuel van Innis a succédé
à Claude Desseille en sa qualité de
Président de l’UEB au 24 avril 2007 et
siège depuis lors au Conseil d’Administration en tant que 1er Vice-Président de la CCIB.
Enfin, le Président donne lecture des
candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau
Conseil d’administration. Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des
mandats à conférer, il n’y a pas lieu
à scrutin.
Le Conseil d’administration serait
ainsi composé comme suit pour
l’exercice 2007-2008 :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Battaille Laurence
Berlinblau Alain
Biart Philippe
Bontemps Luc
Brauns Patrick
Buss Walter
Cleven Alexandre
Courtois Jean-Paul
Daoust Jean-Claude
De Beir Theo
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
De Bièvre Michel
de Lassasie Guy
De Swaef Johan
Delen Jean-Claude
Delens Jean-Jacques
Delfosse Luc
Fielz Richard
Gessler Evelyn
Gillis Baudouin
Gilson Jean-Pierre
Huyghebaert Yvan
Lhomme Philippe
Lion Michel
Louis Jean-Luc
Lowette Karel
Marcolini Pierre
Mariën Ine
Masschelein Jean-Luc
Orban Louis-Philippe
Putmans Jean
Querton Vincent
Quoistiaux Jean-Luc
Ruquois Baudouin
Sanders Christian
Schmidt Xavier
Schwennicke François
Smet René
Spagnuolo Rocco
Spitaels Thomas
Streulens Geert
Stroinovsky Serge
Thonon Pierre
van de Kerckhof Sam
Van Geluwe Judith
van Innis Emmanuel
Vandenbosch Jean-Claude
Vissers Guido
Willemarck Thierry
Willocx Olivier
Zygas Diane
de le remercier du travail qu’il a accompli pour notre Chambre de Commerce.
L’assemblée approuve à l’unanimité
les candidatures, la composition du
Conseil d’Administration pour l’exercice 2007-2008 et la nomination de
M.Vaxelaire comme Vice-Président
Honoraire.
Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée
Générale sont valables pour un an. Il
appartiendra au Conseil d’administration ainsi constitué de désigner
en son sein un Président, un premier
Vice-Président, deux Vice-Présidents
et un Trésorier et de nommer les
membres du Comité Exécutif.
7. Allocution du Président
Le Président propose de réserver son
discours pour la soirée de gala du 11
octobre 2007 qui se tiendra au Brussels Event Brewery autour du thème
« Together for a better future».
8. Attribution de la médaille de
BECI-Chambre de Commerce
de Bruxelles
Le Président remet la médaille de
BECI - Chambre de Commerce de
Bruxelles à des entreprises affiliées
depuis respectivement 50, 40 et 25
ans. Il tient à leur adresser au nom du
Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements.
Le Conseil compterait ainsi 50 membres.
Il invite l’assemblée générale à les applaudir chaleureusement.
Le Président propose par ailleurs de
nommer comme Vice-Président honoraire M. Raymond Vaxelaire, afin
Après avoir remercié l’Assemblée, le
Président de séance lève la séance à
16H50.
Olivier Willocx
Administrateur délégué
Yvan Huyghebaert
Président
67
N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
1 membre du Conseil d’Administration nous quitte pour des raisons
professionnelles. Il s’agit de M. Rik
Vandenberghe.
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VOJTTFOUMFVSTGPSDFTQPVSEFWFOJS
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BLOC - NOTES
Management
• Gérez vos relations syndicales au
quotidien
Formateur : Pierre GALLOUX
Les 17 et 24 avril 2008, de 9h à 17h30
• Mieux se connaître pour mieux communiquer et mieux motiver
Formateur : Jacques PREMONT
Le 29 avril 2008 de 9h à 17h
• Osez le risque
Formateur : Marc DOORENBOS
Les 15 et 22 mai 2008, de 14h à 17h30
• Recruter et sélectionner sans se
tromper
Formateur : Alain HOSDEY
Les 20 et 27 mai 2008, de 9h à 17h30
• Gérez les relations difficiles
Formateur : Lucien STERU
Les 10 et 17 juin 2008, de 14h à 17h30
Organisation
• Gérez votre temps : il vaut de l’or
Formateur : Luc TOUBEAU
Le 22 avril 2008, de 9h à 17h
Commercial
• Redynamiser vos ventes
Formateur : Jean-Luc de Vergnies
Le 23 avril 2008, de 9h à 17
• Faites de nouveaux clients
Formateur : Jean-Luc de Vergnies
Le 16 mai- 2008, de 9h à 12h30
• Tirez parti de votre réseau de contacts
ou le networking
Formateur : Jasmine Vlietinck
Le 22 mai 2008, de 9h à 17h
• Vendre le prix
Formateur : Jean-Luc de Vergnies
Le 23 mai 2008, de 9h à 12h30
Gestion/finance
• Calculez vos coûts et maîtrisez vos
marges
Formateur : Emmanuel HACHEZ
Le 15 avril 2008, de 9h à 17h
• Récupérez vos créances
Formateur : Pierre GALLOUX
Le 25 avril 2008, de 9h à 12h30
Infos
Brigitte van der Mensbrugghe
t 02 643 78 30
[email protected]
Séminaires
législation sociale
• Conseil d’entreprise et délégation
syndicale : quels rôles jouent-ils ?
Orateurs : Nadine BEAUFILS, Benoît
HEYCHE et Alain LANCELOT
Le mardi 10 juin 2008 de 14h à 17h30
• Le Comité pour la prévention et la protection au travail : quel rôle joue-t-il ?
Orateurs : Nadine BEAUFILS, Pierre
CARLIER, Thierry GUISLAIN et Alain
LANCELOT
Le mardi 17 juin 2008 de 14h à 17h30
Création d’entreprise
• Séances d’info « Réalisez votre
projet »
De 10 à 11h30 : jeudi 17/4, jeudi 24/4, mercredi 7/5
De 14 à 15h30 : mercredi 30/4 et mercredi
14/5
Infos
Nadine Ndjeka Shango
t 02 643 78 21
[email protected]
Mirella Zaccagnini
t 02 643 78 46
[email protected]
Activités du département
international
Stratégie
28 avril
Délégation d’hommes d’affaires du
Brésil
• Bien-être et performance
Animateur : Donald NICLAUS
Le 29 mai 2008, de 12h à 14h30
Infos
Jean-Philippe Mergen
t 02 210 01 77
[email protected]
Events
28 / 05 / 2008 • BECI Golf Trophy
29 / 05 / 2008 • Soirée Info
4 / 06 / 2008 • Starters Night
19 / 06 / 2008 • Garden Party
www.beci.be/events
[email protected]
69
Infos
Frédéric Simon
t 02 643 78 17
[email protected]
21 avril
Midi de l’export Argentine et délégation d’hommes d’affaires argentins.
Café Coach
5-6 juin
Mission économique Hongrie
• Le règlement de travail
Orateurs : Damien DELATOUR et Olivier RIJCKAERT
Le lundi 21 avril 2008 de 14h à 17h
• Valorisez votre entreprise
Formateur : Dominique DELIEGE
Le 21 mai 2008 de 9h à 12h30
• Profitez des idées des autres
Formateur : Jean-Baptiste STENPIEN
Le 30 mai 2008, de 9h à 1730
Coopération au développement Louis
Michel
20, 21 et 22 mai
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N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
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N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E
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- 1050 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents
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Atelia Centre SA, Avenue Gustave Demey 57-59
- 1160 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents
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Avenue Adolphe Dupuich 3A - 1180 Bruxelles CODE NACE : 74201 - Bureau d’architecte - Del. :
Burtonboy Hubert.
B.Andries SPRL, Avenue des Casernes 39 - 1040
Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Baudouin Andris.
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Nivelles - CODE NACE : 31623 - Fabrication
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Bemel 30 - 1150 Bruxelles - Del. : Donge Raoul.
Bureau G.D. Ass , Place Bizet 23 - 1070 Bruxelles
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Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Liman Orhan.
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Bruxelles - CODE NACE : 65231 - Holdings financiers - Del. : Marinet Thierry.
Drug & Press 2000 SPRL, Chaussée d’Ixelles 20
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PNC Assurances SPRL, Chaussée Romaine 759 1020 Bruxelles - CODE NACE : 6622001 - Agents
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Sarton & Associés SA, Drève de Sénéchal 19 1180 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et
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SPC - Strategie Patrimoine Conseil SPRL, Boulevard Louis Schmidt 28 - 1040 Bruxelles - CODE
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* Ceux de nos membres qui auraient des
doutes quant à la parfaite honorabilité
des candidats présentés sont instamment priés de nous en avertir d’urgence,
en nous communiquant tous renseignements susceptibles de nous éclairer. La
présente liste a simplement pour but
de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle
ne préjuge en rien quant à l’admission,
celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de
la Chambre de Commerce et d’Industrie
de Bruxelles. Les candidats seront avisés
individuellement de l’admission.
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que nous tenons à remercier pour leur soutien :
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DE LA REGION
DE BRUXELLESCAPITALE
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DE L’ECONOMIE ET
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