Biographies des intervenants ALESSANDRO VEZZOSI JOHN F
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Biographies des intervenants ALESSANDRO VEZZOSI JOHN F
Biographies des intervenants ALESSANDRO VEZZOSI Directeur du Museo Ideale Leonardo da Vinci, Vinci Alessandro Vezzosi est non seulement l'un des experts vivant les plus influents sur Léonard de Vinci, mais possiblement aussi l'autorité actuelle la plus crédible sur le sujet de Mona Lisa. Bien qu’il soit né à Florence en 1950, sa famille est originaire de Vinci, en Toscane, la ville natale de Léonard de Vinci, où il réside actuellement. À partir de 1993 il a dirigé le Museo Ideale Leonardo Da Vinci, ainsi que «Jardin de Léonard de Vinci et de l'utopie». Critique d'art, léonardien, expert en études interdisciplinaires et en muséologie créative, il est également l'auteur de centaines d'expositions, de publications et de conférences, en Italie et à l'étranger (des Etats-Unis au Japon) sur Léonard de Vinci et la Renaissance, ainsi que sur l'art contemporain et le design. Il a récemment organisé et dirigé des expositions importantes aux Etats-Unis et au Japon sur le thème de Mona Lisa. , il a été le premier chercheur du Centre d'études Armand Hammer Leonardo de l'Université de Californie à Los Angeles, dirigé par Carlo Pedretti, il a enseigné à l'Université de Progetto en Emilie, et il est professeur honoraire à l'Académie des Arts et du Design de Florence. Il commença en tant qu’artiste de 1964 à 1971 remportant plus de 50 prix dans des concours de peinture. Dans les années 1970, il fut le fondateur des Archives Leonardisimi et de « instruments-mémoire de la région »; il a coordonné l’« Art Chronicle » et il a été le conseiller historique et artistique de la commune de Vinci ; il a également collaboré à des publications sur Vinci, sur la vie et les peintures de Léonard de Vinci ainsi que sur l'art moderne. JOHN F. ASMUS Physicien-chercheur, Université de Californie Depuis le début des années 1970, le professeur John Asmus est un physicienchercheur reconnu à l'Institute for Pure and Applied Physical Sciences à l'Université de Californie à San Diego. Le professeur Asmus et son équipe ont développé un équipement spécialisé pour aider la ville de Venise, en Italie, dans son nettoyage et sa restauration de plusieurs précieuses statues de marbre. Grâce à l'holographie laser, et aux NDT (Non Destructive Testing - Examens non-destructifs), aux interférogrammes holographiques, il peut révéler des vices cachés dans les œuvres d’art. Un nouvel équipement de laser cristal, se basant sur Nd: YAG, plutôt que sur un rubis, a été développé et livré à Venise avec d'excellents résultats. Suite à certains de ces travaux, le professeur Asmus a été approché pour essayer de déterminer si des restes de la fresque murale ‘La Bataille d'Anghiari’ de Léonard de Vinci se trouvaient dans la suite Vasarienne du Palazzo Vecchio de Florence. En 1976, le professeur Asmus et son équipe ont conçu, construit et testé un système à ultrasons à imagerie numérique avec un scanner à capteur moteur automatisé. L'année suivante, l’équipe a cartographié par ultrasons les couches de maçonnerie sous les peintures de Vasari. Après avoir situé une "île" de 2m par 5m, 7mm sous la surface de la paroi Est, le projet a été remis à un «diagnosticien d’art » local. En 1974, H. Travers Newton et John R. Spencer du Williamstown Regional Art Conservation Laboratory, Massachusetts et de l'Université Duke, Caroline du Nord, avaient également commencé des recherches dans le « Salone dei 500 »pour retrouver ces restes. Des travaux ultérieurs par d’autres ont également été réalisés, mais s’il reste quelque chose du travail extraordinaire de Léonard de Vinci, c’est hors de vue pour l'instant. Cependant, la recherche sur ce sujet continue de faire les manchettes. Armé de décennies d'expérience dans la science de l'art, le professeur Asmus a été mandaté pour «clarifier» la ‘Mona Lisa’ du Louvre, pour voir à quoi l’œuvre pourrait ressembler sans ses fissures et son « atmosphère brumeuse brune ». L'une des découvertes faites à la suite de ce test, datant du milieu des années 1980, est que Léonard avait peint la femme avec un collier, et il le recouvrit. Dix ans après avoir mis en doute la validité de la découverte, le musée du Louvre l’a confirmée sur la base de leur propre radiographie. Ceci est mentionné pour réitérer le professionnalisme du professeur Asmus. Quelques années plus tard, le professeur Asmus procéda à une enquête indépendante sur la ‘Mona Lisa d’Isleworth’, appellation de la ‘Mona Lisa antérieure’ à époque. ROBERT MEYRICK Directeur de l'école d'art à l'université d’Aberystwyth et gardien de l’art au musée de l’école. M. Meyrick reçut une éducation en histoire et en histoire de l’art et écrit maintenant sur l’art britannique du 20e siècle, et sur l'histoire de la gravure et la culture visuelle du Pays de Galles. Grâce à son travail sur les collections et documents à Aberystwyth, et collaborant souvent étroitement avec les artistes eux-mêmes ou leurs héritiers, M. Meyrick conduit des recherches ayant pour but de mieux connaître des artistes et collectionneurs d’art méconnus. En 2001, il fut invité à devenir membre honoraire de la Royal Society of Painter-Printmakers en «reconnaissance de ses services à l'art de la gravure en Grande-Bretagne». Les recherches de M. Meyrick sont diffusées dans des livres, des catalogues raisonnés, des articles, ainsi que dans des expositions. M. Meyrick a organisé des expositions pour des musées et des galeries à travers le Royaume-Uni. Son exposition rétrospective des peintures de l'artiste gallois Christopher Williams a été présentée à la Bibliothèque nationale du Pays de Galles cet été et son exposition de gravures de Sydney Lee RA pourra être vue à la Royal Academy of Arts de Londres au printemps prochain. En plus de ses nombreuses monographies, il a régulièrement rédigé des chapitres de livres, de revues et de catalogues. Il a organisé des expositions itinérantes d’œuvres de Hugh Blaker et publié de nombreux articles sur les activités de Blaker en tant qu’artiste, conseiller et collectionneur. Il a notamment publié un article sur Blaker dans le Journal of the History of Collections. JOE MULLINS Spécialiste de l'imagerie judiciaire Joe Mullins est l’un des “spécialistes judiciaire” les plus renommés au monde, et est basé à Washington D.C. M. Mullins a un diplôme en beaux-arts du Savannah College of Art & Design, et un diplôme en Beaux-arts et Graphisme de l’Université James Madison. Il a reçu formation approfondie en reconstruction faciale avancée à l’Université de l’Oklahoma, en reconstruction digitale faciale à l’Université de Dundee, en Écosse et en imagerie faciale judiciaire au Fédéral Bureau Of Investigation à Quantico, Virginia. M. Mullins travaille comme consultant pour le F.B.I. et pour d’autres agences gouvernementales; il enseigne la Reconstruction Faciale à la New York Academy of Art; à l’Université George Mason à Fairfax et à l'Art League, en Virginie. Il est l'auteur de l'article sur 'Régression et la Progression de l'âge', dans le livre récemment publié 'Craniofacial Identification'/’Identification Cranio-faciale'