Quartier des Chalets

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Quartier des Chalets
Un quartier discret en plein centre-ville
L'ancien faubourg Arnaud-Bernard, qui s’est développé dans la deuxième moitié du XIXe
siècle, est aujourd’hui l’un des quartiers les plus denses de Toulouse.
Au-delà des remparts et de la vieille ville médiévale, on y retrouvait le charme
champêtre des faubourgs traversés de terrains maraîchers et de chemins vicinaux.
L’un d’eux, plus ou moins délimité par un arc de cercle, s’étire de la porte Matabiau
à celle d’Arnaud-Bernard.
Ce quartier nait au cours des années 1840, quand la destruction des murailles et le tracé des boulevards circulaires
font voler en éclat la physionomie de la cité.
Cet îlot bucolique se transforme alors progressivement en quartier et prend le nom de Chalets ou Chalets-Concorde,
dont « l’origine étymologique proviendrait des chalets et maisons de bois loués par les militaires et artilleurs de la
caserne Compans, afin d’abriter leurs amours clandestines ».
L’arrivée du chemin de fer au faubourg Matabiau à partir de la décennie
suivante accentue l’urbanisation du quartier.
Des années 1860 à la fin de la Belle Époque, de grandes familles bourgeoises
s’y installent et édifient de grands hôtels particuliers de type néo-gothiques ;
ils voisinent avec des ilots d'habitat plus dense et plus populaire, des maisons
basses dites toulousaines caractéristiques des faubourgs de la ville, et des
demeures bourgeoises avec jardin dont la rue éponyme des Chalets offre
quelques exemples caractéristiques.
Parmi les édifices les plus remarquables, nous pourrons découvrir :
-
le château néo-gothique des Verrières, ou La Maison dite du Verrier ou
« Castel-Gesta », manoir du peintre-verrier Louis-Victor Gesta, actuellement
en cours de restauration, monument historique classé depuis 1991, et situé
22 avenue Honoré Serres et rue Godolin (Goudouli).
- et l'Hôtel Job-Marsan de style Renaissance,
construit par la famille dite JOB (entreprises de
papier à cigarettes JOB) de style Renaissance, situé sur l'actuel boulevard de
Strasbourg (derrière les façades des immeubles haussmanniens)
La saga du papier à cigarette des familles Pauilhac-Calvet-Marsan marqua durablement
la vie du quartier.
L’usine Claire Pauilhac (aujourd’hui locaux de l’ISEG, l’École de communication et de
marketing), fut le centre névralgique de l’activité industrielle du «moulon» (ensemble de
maisons voisines les unes des autres) Roquelaine-Concorde.
De ce passé florissant, le café de la Concorde, l’un des plus anciens de
la ville, avec sa marquise au charme délicieusement suranné, est
devenu l’âme du quartier.
Autre symbole, la statue-fontaine de Clémence Isaure ou « la Poésie
romane ». Cette fontaine utilitaire, la dernière de la ville, oeuvre de Léo Laporte-Blairsy , et située
place de la Concorde, fut inaugurée le 3 mai 1913, en hommage à la muse imaginaire de l’Académie
des Jeux Floraux .
VISITE GRATUITE – à 10h (durée : 2h environ)
20 pers min. - 30 pers max.
Deux groupes de 30 personnes maximum
(les visites auront lieu les 14 et 15 juin 2016, dans les mêmes conditions et avec la même guide)
RV : 9h50 place Jeanne d’Arc – devant la statue
Ouverture des inscriptions à réception du mail
général d’information
Geneviève VIVIER
tél : 0561860087 - port : 0619565582
mail : [email protected]

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