Steve Carell s`invite dans nos salons
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Steve Carell s`invite dans nos salons
Steve Carell s’invite dans nos salons Coup de gueule l De véritables pépites du cinéma américain passent directement par la case «home entertainment», alors que les produits pour ados continuent de déferler sur les écrans sans pour autant que le succès soit au rendez-vous. n Julien Comelli e constat est édifiant et il n’est point un cinéphile pour vous dire le contraire. L Avec l’état actuel du cinéma, il devient de plus en plus difficile de voir les œuvres américaines les plus essentielles arriver jusqu’à nos écrans. La faute, entre autres, au petit territoire qu’est la Suisse romande. Ainsi, pendant que nos écrans n’affichent bientôt plus que trois genres en provenance d’Outre-Atlantique (les aventures de superhéros, les œuvres d’heroïc fantasy, et les longs métrages d’animation), bon nombre de «petits films» (comprendre par là qui ne coûtent pas 200 dollars) peinent à se frayer un chemin jusqu’aux salles helvétiques. Des thématiques graves Derniers exemples en dates, Jusqu’à ce que la Fin du Monde nous sépare et Cet été-là laissent dubitatif. Petits chefs-d’œuvres dans leur genre, ces pelloches pourtant soutenues par des castings prestigieux se retrouvent dans les bacs de nos shops sans que quiconque n’ait eu l’occasion d’attirer l’attention de toute personne intéressée par ces joyaux à côté desquels il est vraiment dommage de passer. Hasard ou coïncidence, ces deux films abordent des thématiques graves (la fin du mon- de pour le premier, le passage à l’âge adulte pour le second) avec une légèreté de ton rare. Tous deux portés par l’impeccable Steve Carell (Little Miss Sunshine, Crazy Stupid Love), ces métrages se retrouvent donc sacrifiés au profit de purs produits de consommation destinés aux ados, dernières vaches à lait malléables du business cinématographique. Une dizaine de copies Ainsi, Seeking a Friend for the End of the World et The Way Way Back se sont vu at-