Partie 2
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INSTALLATIONS CLASSÉES Prescriptions générales Le Canevas servant de guide pour la rédaction des arrêtés décrit les prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration définit : Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie L'installation doit être équipée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques notamment : • d'un ou de plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux,...) publics ou privés dont un implanté à 200 mètres au plus du risque, ou de points d'eau, bassins, citernes, etc., d'une capacité en rapport avec le danger à combattre ; • d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction doivent être appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ; • d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours ; • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours avec une description des dangers pour chaque local. En fonction du danger représenté : • d'un système d'alarme incendie ; • de robinets d'incendie armés ; • d'un système d'extinction automatique d'incendie ; • d'un système de détection automatique d'incendie ; • d'une réserve de sable meuble et sec en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 100 litres et des pelles ; • de colonnes sèches ; • de colonnes en charge ; • de matériels spécifiques : masques, combinaisons, etc. Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Dispositions particulières à certaines installations classées Chaque arrêté de prescriptions générales relatif aux installations classées soumises à déclaration ou enregistrement ainsi que chaque arrêté préfectoral relatif aux installations classées soumises à autorisation précisent les dispositions complémentaires relatives aux moyens de lutte contre l’incendie à mettre en œuvre selon le régime de classement. Pour les équipements d’extinction manuelle, on a en particulier les rubriques suivantes qui prescrivent des dispositions particulières. 1220. OXYGÈNE (emploi et stockage d') 2. Emploi ou stockage. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 200 t (AS - 6) b) Supérieure ou égale à 50 t, mais inférieure à 200 t (A - 3) c) Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t (D) Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie adaptés aux risques et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués de : • un extincteur à poudre ou à eau pulvérisée de 9 kilogrammes si la capacité de l'installation est inférieure ou égale à 15 tonnes d'oxygène ; • un extincteur à poudre et un extincteur à eau pulvérisée de 9 kg chacun si la capacité de l'installation est supérieure à 15 tonnes mais inférieure ou égale à 30 tonnes d'oxygène ; • un extincteur à poudre de 9 kilogrammes et un robinet d'incendie d'un type normalisé armé en permanence si la capacité de l'installation est supérieure à 30 tonnes mais inférieure ou égale à 75 tonnes d'oxygène ; • 2 extincteurs à poudre de 9 kg chacun, deux robinets d'incendie d'un type normalisé armés en permanence et une bouche d'incendie de 100 millimètres d'un type normalisé (ou une réserve d'eau de 125 m3) située à moins de 100 m de l'installation si la capacité de celle-ci est supérieure à 75 tonnes d'oxygène. Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie. 1412. GAZ INFLAMMABLES LIQUÉFIÉS (stockage en réservoirs manufacturés de) 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation (AS - 4) étant supérieure ou égale à 200 t 2. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 50 t (A - 2) b) Supérieure à 6 t mais inférieure à 50 t (D C) 48 Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur pour chaque type d'installation. Toute installation de stockage de gaz inflammables liquéfiés est dotée d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours. Stockage extérieur en réservoirs mobiles Les moyens de secours sont au minimum constitués de : • deux extincteurs à poudre, situés à moins de 20 mètres du stockage ; • pour les stockages de capacité déclarée contenue dans les réservoirs mobiles supérieure à 15 tonnes, d'un poste d'eau (bouches, poteaux,...), public ou privé, implanté à moins de 200 mètres du stockage, ou de points d'eau (bassins, citernes, etc.), et d'une capacité en rapport avec le risque à défendre Stockage en réservoirs fixes aériens Les moyens de secours sont au minimum constitués de : • deux extincteurs à poudre ; • d'un poste d'eau (bouches, poteaux, ...), public ou privé, implanté à moins de 200 mètres du stockage, ou de points d'eau (bassins, citernes, etc.), et d'une capacité en rapport avec le risque à défendre ; • pour les réservoirs de capacité déclarée inférieure à 15 tonnes d'un tuyau et d'une lance dont le robinet de commande est d'un accès facile en toute circonstance ; • pour les réservoirs de capacité déclarée supérieure à 15 tonnes d'un système fixe d'arrosage raccordé ; • pour les réservoirs aériens de capacité déclarée supérieure à 35 tonnes d'un système fixe d'arrosage du réservoir avec un débit minimum de 6 l/m2/mn. Un film d'eau homogène sur l'intégralité de la surface du réservoir doit être obtenu. Ce système fixe d'arrosage est asservi à une détection gaz judicieusement implantée à proximité du réservoir. Ce système peut aussi être mis en route de manière manuelle à distance du réservoir. Stockage en réservoirs fixes enterrés, ou sous-talus Les moyens de secours sont au minimum constitués de deux extincteurs à poudre. Dans chacune des configurations précitées, tous les matériels listés doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Ces moyens de secours (sauf système fixe d'arrosage de réservoir) doivent pouvoir être aussi utilisés en toute efficacité pour intervenir sur l'aire de ravitaillement par camions (cf. point 4.10 - Non repris dans ce document) et sur l'aire d'inspection des camions (cf. point 3.2 - Non repris dans ce document), ou installés en supplément en cas d'impossibilité liée à la configuration du site. L'intégrale de la sécurité INSTALLATIONS CLASSÉES Dispositions complémentaires à certaines installations classées 1414. INSTALLATIONS DE REMPLISSAGE OU DE DISTRIBUTION DE GAZ INFLAMMABLES LIQUÉFIÉS 1. Installations de remplissage de bouteilles ou conteneurs (A - 1) 2. Installations de chargement ou déchargement desservant un dépôt (A - 1) de gaz inflammables soumis à autorisation 3. Installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs ou autres appareils d'utilisation comportant des organes de (D C) sécurité (jauges et soupapes) Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie • 2 extincteurs à poudre polyvalente homologués 21 A, 233 B et C situés à moins de vingt mètres des appareils de distribution, pour chaque groupe d'appareils comprenant de un à trois appareils. Ces extincteurs peuvent être pris en compte pour la protection du stockage si la distance entre celui-ci et les extincteurs est au plus égale à vingt mètres... 1416. STOCKAGE OU EMPLOI DE L'HYDROGÈNE La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t (AS - 2) 2. Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 50 t (A - 2) 3. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 1 t (D) Article 4.2.1. : Prescriptions spécifiques à l'hydrogène liquide L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : • d'une borne d'incendie normalisée de 100 mm de diamètre avec le matériel nécessaire pour mettre en batterie une grosse lance et deux petites ; • 1 extincteur à poudre de 50 kg sur roues ; • 2 extincteurs à poudre de 9 kg ; • 1 extincteur CO2 de 6 kg. Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation, maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie. En cas d'incendie dans le voisinage de l'installation des dispositions doivent être prises pour protéger l'installation. Article 4.2.2. : Prescriptions spécifiques à l'hydrogène gazeux L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : • 1 extincteur à poudre de 50 kg sur roues ; • 1 robinet d'eau de 40 mn, équipé d'une lance susceptible d'être mise instantanément en service. Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie. En cas d'incendie dans le voisinage de l'installation, des dispositions doivent être prises pour protéger l'installation. 1418. STOCKAGE OU EMPLOI DE L'ACÉTYLÈNE La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t (AS - 2) 2. Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 50 t (A - 2) 3. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 1 t EXTINCTION MANUELLE (D) Article 4.2 : Moyens de lutte contre l'incendie L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie adaptés aux risques et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués de : • deux extincteurs à poudre de 9 kilogrammes chacun. Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation, maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie. Un poste d'eau équipé en permanence doit être disposé à distance convenable pour permettre l'arrosage éventuel des bouteilles d'acétylène dissous de façon à éviter leur échauffement. 1430. LIQUIDES INFLAMMABLES (DÉFINITIONS) Les liquides inflammables, quelle que soit leur nature, sont répartis en quatre catégories conformément aux définitions ci-après. Le point d'éclair est déterminé suivant les modalités techniques définies par l'AFNOR et conformément aux spécifications administratives éventuellement applicables. Chaque catégorie est affectée d'un coefficient qui, appliqué aux quantités indiquées pour le classement de la catégorie de référence (coefficient 1), détermine le seuil de classement de la catégorie considérée. Définitions : A. - Liquides particulièrement inflammables (coefficient 1/10) oxyde d'éthyle, sulfure de carbone et tous liquides dont le point d'éclair est inférieur à 0 °C et dont la pression de vapeur à 35 °C est supérieure à 0,1 MPa ou 1 013 millibars. B. - Liquides inflammables de la 1ère catégorie (coefficient 1) tous liquides dont le point d'éclair est inférieur à 55 °C et qui ne répond pas à la définition des liquides particulièrement inflammables. Sont assimilés aux liquides inflammables de 1ère catégorie les alcools de toute nature dont le titre est supérieur à 60 °GL (1). C. - Liquides inflammables de la 2e catégorie (coefficient 3) tous liquides dont le point d'éclair est supérieur ou égal à 55 °C et inférieur à 100°C, sauf les fuels (ou mazout) lourds. Sont assimilés aux liquides inflammables de 2e catégorie les alcools de toute nature dont le titre est supérieur à 40°GL (1) mais inférieur ou égal à 60 °GL. D. - Liquides peu inflammables (coefficient 15) : fuels (ou mazout) lourds tels qu'ils sont définis par les spécifications administratives. Le régime de classement d'une installation est déterminé en fonction de la "capacité totale équivalente" exprimée en capacité équivalente à celle d'un liquide inflammable de la 1ère catégorie, selon la formule : C équivalente totale = 10A + B + C/5 + D/15 Règles de classement : Si ces liquides sont contenus dans des réservoirs enterrés tels qu'ils sont définis par l'instruction du 17 avril 1975, les quantités déterminant le seuil de classement sont doublées s'il s'agit de réservoirs enfouis, quintuplées s'il s'agit de réservoirs en fosse ou assimilés. En outre, les liquides peu inflammables et les liquides inflammables de 2e catégories réchauffées dans leur masse à une température supérieure à leur point d'éclair sont assimilés à des liquides inflammables de 1ère catégorie. Nota. - Tout dépôt comprenant des stockages de liquides inflammables de catégories différentes, et éventuellement des gaz combustibles, est assimilé à un dépôt unique du produit le plus sensible aux risques d'incendie dès lors que les distances entre réservoirs ne remplissent pas toutes les conditions imposées pour les dépôts distincts par les règlements en vigueur et les dispositions particulières aux stockages des produits considérés. (1) Titre indiqué par l'alcoomètre de Gay-Lussac étalonné pour donner la concentration en volume d'une solution eau-alcool à la température de 15°C. 49 INSTALLATIONS CLASSÉES Dispositions complémentaires à certaines installations classées 1434. INSTALLATION DE REMPLISSAGE OU DE DISTRIBUTION DE LIQUIDES INFLAMMABLES 1. Installations de chargement de véhicules citernes, de remplissage de récipients mobiles, le débit maximum équivalent de l’installation, pour les liquides inflammables de la catégorie de référence (coefficient 1) étant : a) Supérieur ou égal à 20 m3/h ; (A - 1) 3 3 b) Supérieur ou égal à 1 m /h mais inférieur à 20 m /h. (D C) 2. Installations de chargement ou de déchargement desservant un (A - 1) dépôt de liquides inflammables soumis à autorisation. Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : • d'un système d'alarme incendie (ou tout moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours dans le cas des installations sous surveillance) ; • pour chaque îlot de distribution, d'un système manuel commandant en cas d'incident une alarme optique ou sonore ; • d'un dispositif permettant de rappeler à tout instant aux tiers les consignes de sécurité et les conduites à tenir en cas de danger ou d'incident, au besoin par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs haut-parleurs ; • pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; • pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d'une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en œuvre ; la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif permettant d'abriter le produit absorbant des intempéries ; • pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ; • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ; • pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu. Sauf dans le cas des stations-service en plein air, l'installation est dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques, notamment : • d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ; • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours avec une description des dangers pour chaque local. Les dispositifs cités ci-dessus sont adaptés au risque à couvrir, en nombre suffisant et correctement répartis et, dans le cas où du superéthanol est distribué, les agents d'extinction sont compatibles avec ce carburant. Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits dans les paragraphes précédents pourront être remplacés par des dispositifs automatiques d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre-service sans surveillance et pour les installations de remplissage de la première catégorie. Ce type de dispositifs est également obligatoire pour les installations implantées sous immeuble habité ou occupé par des tiers. Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé éventuel à l'exploitation, ainsi qu'à tout autre personne. Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l'inspection des installations classées et de l'organisme de contrôles périodiques. 50 1435. STATIONS-SERVICE Le volume annuel de carburant (liquides inflammables visés à la rubrique 1430 de la catégorie de référence [coefficient 1] distribué étant : 1. Supérieur à 8 000 m3 ; (A - 1) 2. Supérieur à 3 500 m3 mais inférieur ou égal à 8 000 m3 ; (E) 3 3 3. Supérieur à 100 m mais inférieur ou égal à 3 500 m . (D C) Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie (déclaration) D’une façon générale, l’installation est dotée de moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : • de deux appareils d’incendie (bouches ou poteaux d’incendie) d’un diamètre nominal DN 100 situés à moins de 100 mètres de la station-service (les distances sont mesurées par les voies praticables aux engins de secours). Ces appareils sont alimentés par un réseau public ou privé qui est en mesure de fournir un débit minimum de "60 m3" par heure pendant au moins deux heures ; la pression dynamique minimale des appareils d’incendie est de 1 bar sans dépasser 8 bars ";" • d’un système d’alarme incendie (ou tout moyen permettant d’alerter les services d’incendie et de secours dans le cas des installations sans surveillance) ; • sur chaque îlot de distribution, d’un système manuel commandant en cas d’incident une alarme optique ou sonore ; • d’un dispositif permettant de rappeler à tout instant aux tiers les consignes de sécurité et les conduites à tenir en cas de danger ou d’incident, au besoin par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs haut-parleurs ; • pour chaque îlot de distribution, d’un extincteur homologué 233 B ; pour l’aviation l’extincteur est conforme aux dispositions de l’arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; • pour l’aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches d’emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d’une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre ; la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif permettant d’abriter le produit absorbant des intempéries ; • pour chaque local technique, d’un extincteur homologué 233 B ; • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d’un extincteur homologué 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ; • pour le tableau électrique, d’un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • sur l’installation, d’au moins une couverture spéciale antifeu. Par ailleurs, à l’exception des stations-service en plein air, l’installation est dotée : • d’extincteurs répartis à l’intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d’extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ; • de plans des locaux facilitant l’intervention des services d’incendie et de secours avec une description des dangers pour chaque local. Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis et, dans tous les cas, les agents d’extinction sont compatibles avec les carburants éthanolés. Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l’incendie prescrits dans les paragraphes précédents pourront être remplacés par des dispositifs automatiques d’extinction présentant une efficacité au moins équivalente. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre service sans surveillance et pour les installations implantées sous immeuble habité ou occupé par des tiers. Cette disposition est obligatoire à compter du 30 juin 2010 pour les installations existantes. Une commande de mise en oeuvre manuelle d’accès facile double le dispositif de déclenchement automatique de défense fixe contre l’incendie. Cette commande est installée en dehors de l’aire de distribution en un endroit accessible au préposé éventuel à l’exploitation ainsi qu’à tout autre personne. Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les rapports d’entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées et de l’organisme de contrôles périodiques. L’installation permet l’évacuation rapide des véhicules en cas d’incendie. L'intégrale de la sécurité INSTALLATIONS CLASSÉES Dispositions complémentaires à certaines installations classées Article 2.2.12. : Moyens de lutte contre l'incendie (enregistrement) D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : • pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; • pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d'une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre ; la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif permettant d'abriter le produit absorbant des intempéries ; • pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ; • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21A, 233 B et C ; • pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu. Par ailleurs, à l'exception des stations-service en plein air, l'installation est dotée : • d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ; • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours avec une description des dangers pour chaque local. Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis et, dans tous les cas, les agents d'extinction sont compatibles avec les carburants distribués y compris éthanolés. Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits dans les paragraphes précédents peuvent être remplacés par des dispositifs automatiques d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre service sans surveillance et pour les installations implantées sous immeuble habité ou occupé par des tiers. Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé éventuel à l'exploitation ainsi qu'à toute autre personne. Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l'inspection des installations classées. EXTINCTION MANUELLE Article 5.1. : Moyens de lutte contre l'incendie (autorisation) D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : • pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; • pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d'une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 200 litres, des moyens nécessaires à sa mise en œuvre ; la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif permettant d'abriter le produit absorbant des intempéries ; • pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ; • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ; • pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu. Par ailleurs, à l'exception des stations-service en plein air, l'installation est dotée : • d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ; • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours avec une description des dangers pour chaque local. Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis et, dans tous les cas, les agents d'extinction sont compatibles avec les carburants distribués, y compris éthanolés. Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits dans les alinéas précédents peuvent être remplacés par des dispositifs automatiques d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre service sans surveillance. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations implantées sous immeuble habité ou occupé par des tiers. Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé éventuel à l'exploitation, ainsi qu'à tout autre personne. Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l'inspection des installations classées. 51 INSTALLATIONS CLASSÉES Dispositions complémentaires à certaines installations classées 2910. COMBUSTION À L'EXCLUSION DES INSTALLATIONS VISÉES PAR LES RUBRIQUES 2770 ET 2271 A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes, si la puissance thermique maximale de l'installation est : 1. Supérieure ou égale à 20 MW (A - 3) 2. Supérieure à 2 MW, mais inférieure à 20 MW (D C) Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués : - des extincteurs portatifs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant un risque spécifique, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Leur nombre est déterminé à raison de deux extincteurs de classe 55 B au moins par appareil de combustion avec un maximum exigible de quatre lorsque la puissance de l'installation est inférieure à 10 MW et de six dans le cas contraire. Ces moyens peuvent être réduits de moitié en cas d'utilisation d'un combustible gazeux seulement. Ils sont accompagnés d'une mention "Ne pas utiliser sur flamme gaz". Les agents d'extinction doivent être appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits manipulés ou stockés : • une réserve d'au moins 0,1 m3 de sable maintenu meuble et sec et des pelles (hormis pour les installations n'utilisant qu'un combustible gazeux). Ces moyens peuvent être complétés en fonction des dangers présentés et de la ressource en eau disponible par : • un ou plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux,...) publics ou privés dont un, implanté à 200 mètres au plus du risque, ou une réserve d'eau suffisante permettant d'alimenter, avec un débit et une pression suffisants, indépendants de ceux des appareils d'incendie, des robinets d'incendie armés ou tous autres matériels fixes ou mobiles propres au site, • des matériels spécifiques : extincteurs automatiques dont le déclenchement doit interrompre automatiquement l'alimentation en combustible... Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. CHAUFFAGE Arrêté du 21/03/68 fixant les règles techniques et de sécurité applicables au stockage et à l'utilisation de produits pétroliers dans les lieux non visés par la législation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes et la réglementation des établissements recevant du public. Article 1er Sont visés sous la désignation de produits pétroliers dans le présent arrêté : le gas-oil, le fuel-oil domestique, le fuel-oil léger, le fuel-oil lourd n° 1 et le fuel-oil lourd n° 2. Lorsqu'ils sont utilisés dans les lieux non visés par la législation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes et la réglementation des établissements recevant du public, ces produits doivent, à l'occasion de cette utilisation être stockés et employés conformément aux règles annexées au présent arrêté et approuvées par le comité technique de l'utilisation des produits pétroliers dans sa séance du 30 mai 1967. Article 93 Les extincteurs destinés aux installations utilisant les produits pétroliers visés à l'article 1er doivent être de type B 1. Toutefois, si le produit pétrolier est du fuel-oil léger ou du fuel-oil lourd, le type B 2 peut être employé. Ces extincteurs doivent être constamment maintenus en état de bon fonctionnement. Dans un bâtiment à usage collectif, un local exclusivement réservé à l'implantation des appareils doit comporter : • un extincteur de type 34 B 1 ou 34 B 2 par brûleur normalement en service avec un maximum de : • deux extincteurs lorsque le local n'a qu'une issue ; • quatre extincteurs judicieusement répartis lorsque le local a plusieurs issues. Ces extincteurs doivent être placés au voisinage immédiat des issues et de préférence à l'extérieur du local ; • une réserve de sable d'au moins 50 litres placée à l'extérieur du local. Lorsque, dans un bâtiment à usage collectif, le ou les stockages sont éloignés de plus de quinze mètres du local contenant les appareils ou placés à un niveau différent, la voie d'accès à ce ou ces stockages doit comporter à chaque issue : • un extincteur de type 21 B 1 ou 21 B 2 ; • une réserve de sable d'au moins 50 litres placée à l'extérieur du local. Arrêté du 23/06/78 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public. Article 1er Le présent arrêté s'applique dans les conditions ci-après aux installations destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public à l'exception des locaux de stockage de combustibles. Lorsque la puissance utile totale des installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus est supérieure à 70 kW, soit approximativement 85 kW de puissance calorifique totale installée, ces installations doivent être placées à l'intérieur d'une chaufferie ou d'une sous-station. Les dispositions du titre Ier "Chaufferies" sont applicables aux installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la puissance utile totale installée en chaufferie est supérieure à 70 kW. Article 20 Dans les chaufferies utilisant des combustibles solides ou liquides il doit être conservé, au voisinage immédiat de la porte en un endroit facilement accessible, un dépôt de sable d'au moins 0,10 mètre cube et une pelle, ainsi que des extincteurs portatifs pour feux de classe 34 B 1 ou B 2 au moins, leur nombre étant déterminé à raison de deux par brûleur avec un maximum exigible de quatre. Pour les chaufferies au gaz, ces moyens sont limités à un extincteur à poudre polyvalente de classe minimum 5 A - 34 B accompagné d'un panneau précisant "Ne pas utiliser sur flamme gaz". Les extincteurs automatiques sont autorisés. Toutefois, dans les chaufferies au gaz leur déclenchement doit couper l'alimentation du gaz. Arrêté du 30/07/79 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux stockages fixes d'hydrocarbures liquéfiés non soumis à la législation des installations classées ou des immeubles recevant du public. Texte modifié par : Arrêté du 5 février 1991 (JO du 27 février 1991) Article 1er Sont visés sous la désignation d'hydrocarbures liquéfiés dans le présent arrêté le propane commercial, le butane commercial et le mélange spécial de butane et de propane destiné à être utilisé comme carburant. Les mélanges d'hydrocarbures liquéfiés dont la pression de vapeur excède 11,5 bar à 50°C sont assimilés au propane commercial pour l'application du présent arrêté. Les textes relatifs aux ICPE sont consultables sur le site du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie : http://www.ineris.fr/aida/ 52 L'intégrale de la sécurité TRANSPORTS Transports en commun de personnes (arrêté du 2 juillet 1982 modifié) Article 17 : Extincteurs d'incendie (emplacement) Un ou plusieurs emplacements doivent être prévus pour installer le ou les extincteurs décrits à l'article 64 du présent arrêté. Ce ou ces emplacements doivent être visibles ou signalés pour les passagers ; l'un au moins sera disposé à proximité du conducteur. Article 64 : Extincteur Chaque véhicule doit être d'un (ou plusieurs) extincteur(s), conforme(s) à l'annexe 1 non reproduite au présent arrêté, et disposé(s) à l'emplacement (ou aux emplacements) prévu(s) en application de l'article 17 du présent arrêté. Genre d'extincteur (capacité minimal) Foyers type éteints au minimum (1) Autocars et autobus de faible capacité : 2 kg au moins à poudre polyvalente ABC (*) 13A et 55B (*) Autres autocars et autobus : 6 kg au moins à poudre polyvalente ABC (**) ou 2 kg au moins à poudre polyvalente ABC plus un extincteur de 6 litres au moins à eau additivée en antigel 21A et 144B (**) 13A et 55B 13A et 144B Lorsque le véhicule est doté d'extincteurs supplémentaires, ces derniers peuvent être de capacité ou performances inférieures, égales ou supérieures à celles prévues ci-dessus. A titre d'exemple, les extincteurs conformes aux dispositions de l'arrêté du 24 octobre 1984 susvisé, dans sa version visant la norme NF S 61 900, homologués dans la catégorie Transports, portent, dans le cas d'un seul extincteur sur un véhicule autre que de faible capacité, les mentions suivantes : NF-MIC (matériel incendie certifié), 21 A - 144 B (au minimum). Annexe I à l'arrêté du 2 juillet 1982 L'extincteur devant être disposé à proximité du chauffeur, en application des dispositions de l'article 64 du présent arrêté, doit être conforme aux dispositions de l'arrêté du 24 octobre 1984 modifié portant mise en application obligatoire de normes ou à des spécifications équivalentes en vigueur dans un Etat membre de l'Union européenne ou un Etat partie à l'accord instituant l'Espace économique européen. Il doit être conçu, ainsi que son support, pour résister aux conditions de transport dans les véhicules et ses capacités et performances doivent au minimum être les suivantes : (1) Pour faciliter la lecture, ces foyers sont donnés dans le tableau simplement par référence à la norme NF S 61 900 visée par l'arrêté du 24 octobre 1984 susvisé, étant entendu que : • dans le cas d'extincteurs conformes à d'autres spécifications équivalentes en vigueur dans un État membre de l'Union européenne ou un État partie à l'accord instituant l'Espace économique européen, il convient de remplacer les foyers indiqués dans le tableau par les foyers types équivalents prévus par lesdites spécifications ; • lorsque l'arrêté du 24 octobre 1984 susvisé aura été modifié pour substituer à la norme NF S 61 900 la nouvelle norme CEN EN 3 relative aux extincteurs portatifs, il y aura lieu de se référer, pour les extincteurs conformes à cette norme-ci, aux foyers types suivants prévus par sa partie 1, au lieu des foyers figurant dans le tableau : 8 A et 55 B au lieu de 13 A et 55 B ; 21 A et 144 B inchangé ; 8 A et 113 B au lieu de 13 A et 144 B. (*) Pas de capacité minimale et foyers types minimaux 5 A et 34 B pour les véhicules mis pour la première fois en circulation jusqu'au 30 septembre 1997. (**) Pas de capacité minimale et foyers types minimaux 13 A et 89 B pour les véhicules mis pour la première fois en circulation jusqu'au 30 septembre 1997. A l'intérieur des compartiments réservés aux passagers, l'utilisation d'extincteurs ou d'aérosols à hydrocarbures halogénés est prohibée. L'extincteur doit pouvoir être retiré facilement de son support et doit faire l'objet d'une vérification annuelle et être entretenu selon les règles de l'art. La date limite à laquelle doit avoir lieu la prochaine vérification doit être portée sur l'extincteur, la première vérification devant intervenir au plus tard un an après la mise en circulation du véhicule. Véhicules de transport de marchandises (arrêté du 2 mars 1995 modifié) Article 1e Les véhicules destinés à être immatriculés en France des catégories suivantes doivent être munis d’au moins un extincteur à poudre ABC d’une capacité d’au moins 2 kilogrammes, placé dans la cabine, dans un endroit aisément accessible au conducteur : • véhicules de la catégorie internationale N 2 dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 7,5 tonnes ; • tracteurs pour semi-remorques des catégories internationales N 2 et N 3. Article 2 Les véhicules destinés à être immatriculés en France des catégories suivantes doivent être munis d’au moins un extincteur à poudre ABC d’une capacité d’au moins 6 kilogrammes, placé à l’extérieur du véhicule, dans un endroit aisément accessible au conducteur : • Véhicules des catégories internationales N 2 et N 3 dont le poids total autorisé en charge excède 7,5 tonnes, à l’exclusion des tracteurs pour semi-remorques. • Semi-remorques des catégories internationales O 3 et O 4 dont le poids total autorisé en charge excède 7,5 tonnes. L’extincteur peut également être placé sur le véhicule tracteur, à l’extérieur, dans un endroit aisément accessible au conducteur, et sans préjudice, le cas échéant, de l’extincteur éventuellement prévu par l’article 1er. Les semi-remorques dételées peuvent être dépourvues d’extincteur. EXTINCTION MANUELLE Article 3 Les extincteurs prévus aux articles 1er et 2e doivent être conformes aux dispositions de l’arrêté du 24 octobre 1984 modifié portant mise en application obligatoire de normes ou à des spécifications équivalentes en vigueur dans un Etat membre de l’Union européenne ou un Etat partie à l’accord instituant l’Espace économique européen. Ils doivent être conçus, ainsi que leur support, pour résister aux conditions de transport dans les véhicules et leurs performances doivent au minimum être les suivantes : Genre d'extincteur Extincteur extérieur (6 kg au moins) Extincteur de cabine (2 kg au moins) Foyers type éteints au minimum (1) 21 A et 113 B 8 A et 34 (1) Ces foyers sont donnés par référence à la norme NF EN 3 visée par l’arrêté du 24 octobre 1984 modifié susvisé. Dans le cas d’extincteurs conformes à la norme NF S 61 900, les foyers types éteints doivent être au minimum • pour l’extincteur extérieur (6 kg au moins) : 21 A et 144 B ; • pour l’extincteur de cabine (2 kg au moins) : 13 A et 55 B. Dans le cas d’extincteurs conformes à d’autres spécifications équivalentes en vigueur dans un État membre de l’Union européenne ou un État partie à l’accord instituant l’Espace économique européen, il convient de remplacer les foyers indiqués dans ce tableau par les foyers types équivalents prévus par lesdites spécifications. 53 TRANSPORTS Transports de matières dangereuses ANNEXE B de l'accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR). Article 8.1.4 : Moyens d'extinction d'incendie 8.1.4.1 Les dispositions suivantes s'appliquent aux unités de transport transportant des marchandises dangereuses autres que celles référencées sous 8.1.4.2 : a) Toute unité de transport doit être munie d'au moins un extincteur d'incendie portatif adapté aux classes d'inflammabilité 1 A, B et C, d'une capacité minimale de 2 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable), apte à combattre un incendie du moteur ou de la cabine de l'unité de transport ; b) Les appareils supplémentaires suivants sont requis comme suit : i) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible supérieure à 7,5 tonnes, un ou plusieurs extincteurs d'incendie portatifs adaptés aux classes d'inflammabilité A, B et C, d'une capacité minimale totale de 12 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable), et dont au moins un extincteur a une capacité minimale de 6 kg ; ii) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes et inférieure ou égale à 7,5 tonnes, un ou plusieurs extincteurs d'incendie portatifs adaptés aux classes d'inflammabilité1 A, B et C, d'une capacité minimale totale de 8 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable), et dont au moins un extincteur a une capacité minimale de 6 kg ; iii) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible inférieure ou égale à 3,5 tonnes, un ou plusieurs extincteur d'incendie portatifs adaptés aux classes d'inflammabilité 1 A, B et C, d'une capacité minimale totale de 4 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable) ; c) La capacité du ou des extincteurs prescrits en a) peut être déduite de la capacité minimale totale des extincteurs prescrits en b). 8.1.4.2 Les unités de transport transportant des marchandises dangereuses conformément au 1.1.3.6 doivent être munies d'un extincteur d'incendie portatif adapté aux classes d'inflammabilité1 A, B et C, d'une capacité minimale de 2 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable). 8.1.4.3 Les agents extincteurs doivent être adaptés à l'utilisation à bord d'un véhicule et satisfaire aux prescriptions pertinentes de la norme EN 3 Extincteurs d'incendie portatifs, Parties 1 à 6 (EN 3-1:1996, EN 3-2:1996, EN 3-3:1994, EN 3-4:1996, EN 3-5:1996, EN 3-6:1995). Si le véhicule est équipé, pour lutter contre l'incendie du moteur, d'un dispositif fixe, automatique ou facile à déclencher, il n'est pas nécessaire que l'extincteur portatif soit adapté à la lutte contre un incendie du moteur. Les agents extincteurs doivent être tels qu'ils ne soient susceptibles de dégager des gaz toxiques, ni dans la cabine de conduite, ni sous l'influence de la chaleur d'un incendie. 8.1.4.4 Les extincteurs d'incendie portatifs conformes aux prescriptions du 8.1.4.1 ou 8.1.4.2 doivent être munis d'un plombage qui permette de vérifier qu'ils n'ont pas été utilisés. En outre, ils doivent porter une marque de conformité à une norme reconnue par une autorité compétente ainsi qu'une inscription indiquant au moins la date (mois, année) de la prochaine inspection périodique ou la date limite d'utilisation. Les extincteurs d'incendie doivent faire l'objet périodiquement d'une inspection en accord avec les normes nationales autorisées, afin de garantir un fonctionnement en toute sécurité. 8.1.4.5 Les extincteurs d'incendie doivent être installés à bord de l'unité de transport de manière à ce qu'ils soient facilement accessibles pour l'équipage. Leur installation doit les protéger des effets climatiques de sorte que leurs capacités opérationnelles ne soient pas affectées. Arrêté du 30 septembre 1975 Relatif à l'évacuation des véhicules en panne ou accidentés Article 6 Les véhicules remorqueurs sont classés dans l'une des catégories suivantes : 6.1. Catégorie A. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total autorisé en charge inférieur ou égal a 1 800 kg ; 6.2. Catégorie B. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total autorisé en charge inférieur à 3 500 kg ; 6.3. Catégorie C. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total autorisé en charge supérieur ou égal à 3 500 kg et n'excédant pas la limite fixée par l'expert lors de la première visite prévue par l'article 8 ci-dessous. Le véhicule de la catégorie C définie ci-dessus peut également remorquer un véhicule d'un poids total autorisé en charge inférieur à 3 500 kg. II. - Dispositions applicables aux véhicules spécialisés dans les opérations de remorquage Article 11 Le véhicule doit être doté : 11.1. De trois cônes de signalisation pouvant être posés sur le sol. 11.2. D'un balai, d'une pelle et de 10 kg de sable. 11.3. D'un extincteur à poudre, homologué, vérifié et ayant des performances jugées suffisantes par l'expert désigné par l'article 7.1. ci-dessus, pour la catégorie A et de deux extincteurs de mêmes caractéristiques pour les catégories B et C. 11.4. De gilets de couleur claire en matériau fluorescent, comportant de larges bandes rétro-réfléchissantes sur chacune des faces avant et arrière. La largeur minimum de ces bandes et la surface de chacune d'elles seront respectivement d'au moins 2,5 cm et 40 cm2. Ces gilets destinés au personnel affecté au véhicule doivent être utilisés lors de toutes les opérations diurnes ou nocturnes d'évacuation des véhicules en panne ou accidentés. IV. - Dispositions applicables aux véhicules permettant le dégagement rapide d'un véhicule en panne ou accidenté obstruant la chaussée. Article 18 Ce véhicule doit être doté : 18.1. De trois cônes de signalisation pouvant être posés sur le sol. 18:2. D'un balai, d'une pelle et de 10 kg de sable. 18.3. De deux extincteurs à poudre, homologués et ayant des performances jugées suffisantes par l'expert prévu par l'article 17.1 ci-dessus. 18.4. De gilets de couleur claire en matériau fluorescent, comportant de larges bandes rétro-réfléchissantes sur chacune des faces avant et arrière. La largeur minimum de ces bandes et la surface de chacune d'elles seront respectivement d'au moins 2,5 cm et 40 cm2. Ces gilets destinés au personnel affecté au véhicule doivent être utilisés lors de toutes les opérations diurnes ou nocturnes d'évacuation des véhicules en panne ou accidentés. Équipements de travail mobiles automoteurs (code du travail) Article R4324-45 : Les équipements de travail mobiles automoteurs qui, par eux-mêmes ou du fait de leurs remorques ou de leur chargement, présentent des 54 risques d'incendie sont munis de dispositifs de lutte contre l'incendie, sauf si le lieu d'utilisation en est équipé à des endroits suffisamment rapprochés L'intégrale de la sécurité COMBUSTION ET EXTINCTION Généralités LE TRIANGLE DE FEU La combustion est une réaction exothermique (dégageant de la chaleur) entre : • Un combustible : - Un solide (bois, papier, carton, textile, matière plastique, métal,...) - Un liquide (essence, gasoil, huile, graisse, kérosène,...) - Un gaz (butane, propane, gaz de ville, hydrogène,...) • Et un comburant, le plus souvent l’oxygène de l’air. La combustion suppose que l'on réunisse trois éléments : • Le combustible, • Le comburant (par exemple l'oxygène de l'air), • Et une énergie d'activation : - Électrique (arc, étincelle,...) - Mécanique (frottement, compression,...) - Thermique (flamme, rayonnement thermique,...) - Chimique (décomposition, polymérisation, fermentation,...) que l’on représente par le triangle du feu. LA COURBE DU FEU • Éclosion : phase de naissance du feu, avec peu de fumée, et de flamme, température faible (< à 400 °C). • Croissance : apparition des flammes et augmentation d’émission de fumée, la température dépasse 800 °C. • Flash over : embrassement généralisé express, les fumées s’enflamment spontanément. • Plein développement : tous les combustibles présents dans les locaux sont en feu. La température est entre 1000 °C et 1200 °C. • Décroissance : la durée dépend de la charge calorifique. Température L’évolution du feu comporte plusieurs phases : Flash over Éclosion Temps Plein développement Croissance Décroissance LES MODES DE PROPAGATION EXTINCTION MANUELLE 55 COMBUSTION ET EXTINCTION Les classes de feux TYPES DE COMBUSTIBLES SOLIDES avec BRAISES EXEMPLES DE COMBUSTIBLES bois, papier, carton, certains plastiques, textiles ... CLASSES DE FEU MODES DE COMBUSTION Deux types de combustion : • Combustion par pyrolyse : combustion des gaz émis après échauffement du combustible : conditions d'inflammation identiques à celles des gaz. • Combustion de type braise : combustion lente, sans flamme avec émission de rayonnement infrarouge. résine, paraffine, Les combustibles liquides ne brûlent pas, ce sont les vapeurs émises après échauffement du liquide hydrocarbure, huile, graisse, qui brûlent : les conditions d'inflammation des liquides combustibles sont donc identiques à celles peinture, alcool, essence... des gaz. LIQUIDES Quelques définitions : ou • Point éclair : température minimale d'embrasement d'un liquide au contact d'une source SOLIDES d'allumage LIQUÉFIABLES • Point d'inflammation : température minimale de combustion d'un liquide • Point d'auto-inflammation : température d'inflammation spontanée d'un combustible sans source d'allumage butane, propane, méthane, acétylène, hydrogène ... Auxiliaire de cuisson (huiles et graisses végétales) C sodium, potassium, aluminium, magnésium, titane ... La combustion des métaux généralement en poudre (aluminium, magnésium ...) ne peut pas être comparée à la combustion des autres solides. En particulier, l'utilisation de l'eau et du CO2 comme agent extincteur est proscrite car, la présence d'oxygène due à sa décomposition entraîne une combustion explosive. Les gaz inhibiteurs sont également interdits. huiles et graisses végétales Combustion par pyrolyse : combustion des gaz émis après échauffement du combustible : conditions et animales sur les appareils d'inflammation identiques à celles des gaz. de cuisson farines, poussières ... POUDRES B La combustion des gaz est fonction de : • la proportion de gaz et de comburant (domaine d'inflammabilité) • la température et la pression. GAZ MÉTAUX A D F La combustion des solides combustibles réduits en poudre ou poussières peut être comparée à la combustion des gaz. Cette combustion peut devenir explosive, lorsque le diamètre des poussières est inférieur à 1/10 mm et que la quantité de poussières dans l'air est comprise entre 20 et 70 g/mètre cube d'air. Selon la vitesse d'éjection des gaz on parle de détonation ou d'explosion. Nota : Les feux de poudre (farine, poussières, ...) ne sont pas décrits dans la NF EN2. 56 L'intégrale de la sécurité COMBUSTION ET EXTINCTION Les modes d'extinction EFFET DE REFROIDISSEMENT Refroidissement du combustible pour atteindre une température inférieure au point de pyrolyse du combustible. L'EAU : • L'eau naturelle en jet plein • L'eau naturelle pulvérisée • Le brouillard d'eau La MOUSSE : • Bas foisonnement Réduction du taux d'oxygène de l'air indispensable à la combustion. L'EAU : • Le brouillard d'eau Les GAZ : • IG55 • CO2 EFFET D'ÉTOUFFEMENT La MOUSSE : • Moyen foisonnement • Haut foisonnement Séparation ou isolement du combustible du feu. Les ORGANES DE COUPURE : • Vanne de barrage par exemple Les POUDRES : • Poudre ABC et D EFFET DE SÉPARATION Le SABLE SEC L'EAU avec additif La MOUSSE : • À bas foisonnement • À moyen foisonnement Blocage de la réaction chimique de combustion. EFFET D'INHIBITION LES GAZ INHIBITEURS : • HFC 227ea (FM 200) • FK 5-1-12 (Novec 1230) LES POUDRES : • Poudre BC ou ABC EXTINCTION MANUELLE 57 COMBUSTION ET EXTINCTION Les agents extincteurs LA POUDRE ABC La poudre ABC agit par isolement sur les feux de solides en créant une "croûte" sur les braises. Sur les feux de liquides ou de gaz, elle agit par inhibition. • Les PLUS : - Extrêmement volatile, la poudre permet d'atteindre tous les recoins. Elle est efficace sur la plupart des feux. - Elle ne gèle pas. - Elle forme un écran qui protège l'utilisateur des rayonnements de chaleur. Le contact entre la poudre ABC et la flamme crée un blocage de la réaction chimique du feu. • Les MOINS : - La poudre éteint sans refroidir. - Elle s'étend largement au-delà du foyer. - Elle peut avoir un effet oxydant et salissant. - Baisse de visibilité. APPLICATIONS Utilisation en extérieur et dans certaines conditions en intérieur (chaufferie, local HT...) LA POUDRE BC La poudre BC agit sur les feux de liquides ou de gaz, elle agit par inhibition. Le contact entre la poudre et la flamme crée un blocage de la réaction chimique du feu. • Les PLUS : - Extrêmement volatile, la poudre permet d’atteindre tous les recoins. - Elle ne gèle pas. - Elle forme un écran qui protège l’utilisateur des rayonnements de chaleur. - Elle est peu oxydante. • Les MOINS : - La poudre éteint sans refroidir. - Elle s’étend largement au-delà du foyer. - Baisse de visibilité. - Elle est salissante. APPLICATIONS Utilisation en extérieur et dans certaines conditions en intérieur (chaufferies fuel, local HT, étancheur, asphateur, ravitaillement d'aéronefs). L'EAU L'eau avec additif éteint les feux de solides par refroidissement. L'additif permet d'augmenter la surface de contact entre l'eau et les braises. • Les PLUS : - Très efficace sur les feux "braisants". - L'eau ne souille que la partie enflammée. - Facilité d'utilisation par des "non-experts". - Elle forme un écran qui protège l'utilisateur des rayonnements de chaleur. On parle d'effet "mouillant". Sur les feux de liquides, elle agit par isolement en formant une nappe flottante. • Les MOINS : - Utilisable sur des installations électriques sous tension inférieure à 1000 V sous réserve de tenir le diffuseur à plus d'un mètre. - L'eau gèle (déconseillé en extérieur) sauf pour les versions Antigel. APPLICATIONS Utilisation sur les feux de solides et liquides inflammables (hors alcool et liquides polaires). 58 L'intégrale de la sécurité COMBUSTION ET EXTINCTION Les agents extincteurs LE CO2 Le CO2 éteint les feux de liquides inflammables par étouffement. En abaissant le taux d'oxygène dans l'air, il empêche la combustion. • Les PLUS : - Le CO2 est un gaz. Il n'y a donc pas de résidu d'agent extincteur. On parle d'extinction propre. • Les MOINS : - Le CO2 n'est efficace qu'en zone fermée. - Il n'est pas utilisable sur les feux de solides car il n'a pas d'effet refroidissant sur les braises. - Sa portée est limitée. - Risque d'asphyxie APPLICATIONS Usage sur les feux de liquides inflammables et matériels sensibles (par exemple les matériels électriques). LES AGENTS SPÉCIFIQUES Spécialement conçus pour répondre à des risques très spécifiques, ils mettent en oeuvre : • De l'eau éventuellement avec des additifs spécifiques (pour les liquides polaires, les feux de classe F), • Des poudres adaptées. • Les PLUS : - Une offre complète pour les risques spéciaux. • Les MOINS : - Une formation est impérative pour un bon usage. APPLICATIONS (SELON LES TYPES D'EXTINCTEUR) CHOIX DE L'AGENT EXTINCTEUR L'agent extincteur retenu est fonction de la classe de feu la plus probable dans la zone d'utilisation de l'appareil. POUDRE ABC EAU pulvérisée avec additif CO2 POUDRE BC➌ POUDRE D AGENT classe F Feux de MATÉRIAUX SOLIDES avec braises Feux de LIQUIDES ou SOLIDES LIQUÉFIABLES Feux de GAZ ➊ ➋ Feux de MÉTAUX Feux de liés aux AUXILIAIRES DE CUISSON (huiles et graisse végétales) Correspondance d'un feu à un type d'extincteur. Les feux de liquides polaires (alcool) sont à classer dans les feux de liquides et nécessitent des additifs spécifiques. EXTINCTION MANUELLE ➊ Feu de nappe ➋ Le CO2 n'est pas certifié pour les feux de classe C, mais il peut éteindre un feu de gaz domestique ➌ La poudre BC est peu oxydante. 59 LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les extincteurs portatifs et mobiles Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne. Cette pression peut être fournie par une compression préalable permanente (extincteur à pression permanente) ou par la libération d’un gaz auxiliaire (extincteurs à pression auxiliaire). Dans ce dernier cas, au moment où il doit s'en servir, l'utilisateur percute la cartouche de gaz (sparklet) qui met l'extincteur sous pression. La majorité des extincteurs sont à "pression auxiliaire". Les extincteurs portatifs ou mobiles sont des moyens de première intervention utilisables pour tous les débuts d’incendie dans l’attente de moyens plus importants. Extincteur portatif (masse totale inférieure ou égale à 20 kg) Extincteur mobile (masse supérieure à 20 kg Normalement monté sur roues) Les extincteurs portatifs LES DIFFÉRENTS TYPES D’EXTINCTEURS PORTATIFS Charges nominales Extincteur à base d'eau Extincteur à poudre 1, 2, 3, 4, 6, 9 et 12 l 1, 2, 3, 4, 6, 9 et 12 kg Types d'agent extincteur Descriptif • Eau pulvérisée • Eau pulvérisée avec antigel, autre charge... • Eau pulvérisée avec additif • Eau jet plein • Eau jet plein avec antigel, autre charge... • Eau jet plein avec additif • Mousse L’ensemble fonctionnel est constitué d’une tête avec un système de mise sous pression. Pour les appareils à pression auxiliaires le système perfore la cartouche de gaz CO2 (Sparklet). Pour les extincteurs à pression permanente le gaz propulseur est de l’azote ou un mélange azote / hélium entre 6 et 15 bars. Le système de vidange comprend : • un tube plongeur, • un flexible, • un dispositif de contrôle de débit, • un diffuseur, • éventuellement une canne, • un filtre en aval ou en amont du système de vidange. • Poudre BC • Poudre ABC L’ensemble fonctionnel est constitué d’une tête avec un système de mise sous pression. Pour les appareils à pression auxiliaires le système perfore la cartouche de gaz CO2 (Sparklet). Pour les extincteurs à pression permanente le gaz propulseur est de l’azote ou un mélange azote / hélium entre 6 et 15 bars. Le système de vidange comprend : • un tube plongeur, • un flexible, • un dispositif de contrôle de débit, • un diffuseur, • un tube répartiteur permettant de détasser la poudre. Extincteur pression auxiliaire à eau pulvérisée avec additif G A H D J C B 60 2 et 5 kg • Dioxyde de carbone (CO2) A 20°C la pression dans les extincteurs est à environ 60 bars. Plus la température augmente plus la pression augmente. Par sécurité, les extincteurs CO2 intègrent un disque de rupture, ou clinquant, taré à 200 bars. Les extincteurs à CO2 doivent être requalifiés tous les 10 ans ou 5 ans en cas d’utilisation, il n’existe pas de nombre de requalifications maximum. L’inscription sur le réservoir appelée "insculpation" doit se situer : • soit en partie haute (réservoir en acier) zone bombée, • soit en partie basse (réservoir en alu) • sur une hauteur d’environ 33 mm pour les 2 kg et 45 mm pour les 5 kg. Les extincteurs CO2 sont équipés : • d’un diffuseur avec ou sans grille, • éventuellement d’un flexible. • d’un dispositif de contrôle de débit La température de sortie du CO2 au diffuseur est de -78°C. C D E F G F H I J I Tête Ensemble tuyau/ soufflette/opercule Cartouche de CO2 Bague Tube répartiteur Tube plongeur Goupille de sécurité et scellé Poignée de portage Embase Flacon d'additif Extincteur pression permanente à poudre A G A H D B C D C E F G F B H E I J I Extincteur à CO2 A B E F A B C G B H I C D E F G K J H I D J A K Tête Ensemble tuyau/ soufflette/opercule Cartouche de CO2 Bague Tube répartiteur Tube plongeur Goupille de sécurité et scellé Poignée de portage Embase Flacon d'additif Réservoir Tube plongeur Capot Ensemble de diffusion Goupille de sécurité Scellé de garantie Vanne Vis de poignée Poignée Marquage mode d'emploi Attache de tromblon L'intégrale de la sécurité LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les extincteurs portatifs LA SÉRIGRAPHIE La sérigraphie d’un extincteur doit être lisible, dans le cas contraire l’appareil est considéré comme "inutilisable en l’état". La sérigraphie comporte : • Le mot "EXTINCTEUR", • Le type d’agent extincteur et sa charge nominale, • Le ou les niveaux de foyer-type, • Le mode d’emploi intégrant un ou plusieurs pictogrammes accompagnés d’une explication. La langue utilisée doit être celle du pays où l’appareil est utilisé, • Les pictogrammes représentants les classes de feu, • Les informations relatives aux restrictions et aux dangers d’utilisation, • Les informations relatives à la maintenance et au rechargement, • Le nom et l’adresse du fabricant • Les caractéristiques de l'extincteur. La date de fabrication et/ou le numéro de lot doivent également être indiqués sur l’extincteur. LES PERFORMANCES SUR FEU Les capacités d'extinction sont indiquées sur le corps de l'appareil. En effet, chaque type d'appareil est testé sur des "foyers types" normalisés qui permettent de quantifier la capacité d'extinction selon les classes de feu. LES FOYERS TYPES LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE A Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre A. Ce nombre correspond à la longueur en dm du foyer. 5 0 cm LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE B Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre B. Ce nombre correspond au volume en litres de produit inflammable à éteindre (2/3 heptane + 1/3 eau) constituant le foyer type. ⅔ Heptane + ⅓ Eau 56 cm 20 cm Par exemple : 21A = 210 cm Par exemple 183B = 183 litres Feux de foyer A décrits par la norme NF EN 3-1 Nombre de barre de bois de 50 cm par niveau Longueur du foyer (m) Feux de foyer B décrits par la norme NF EN 3-1 Volume du liquide (1/3 d’eau + 2/3 de combustible) Surface approximative du feu (m²) 5A 8A 13 A 21 A 27 A 34 A 43 A 55 A 5 8 13 21 27 34 43 55 0,5 0,8 1,3 2,1 2,7 3,4 4,3 5,5 21 B 34 B 55 B 70 B 89 B 113 B 144 B 183 B 233 B 21 34 55 70 89 113 144 183 233 0,66 1,07 1,73 2,20 2,80 3,55 4,52 5,75 7,32 LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE C Pas de précision de nombre. EXTINCTION MANUELLE LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE F Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre F. Ce nombre correspond au volume en litres d’huile chauffée jusqu'à son point d'auto-inflammation qui est de 360°C. On a les foyers suivants : 5 F - 25 F - 40 F - 75 F 61 LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les extincteurs portatifs LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION Type d'extincteur Temps de vidange typique Distances de projection Eau pulvérisée (avec ou sans additif) 20 à 50 s 2 à 3 mètres Mousse 20 à 30 s 2 à 3 mètres Poudre 20 s 2 à 3 mètres CO2 2kg 7s / 10s 1 à 2 mètres CO2 5kg 7s / 15s 1,5 à 2,5 mètres COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DÉPART DE FEU 1 ÉTAPE 1 • Lors d'un départ de feu, après avoir alerté les secours, localiser l'extincteur situé à proximité grâce aux panneaux d'indication (d’une façon générale, l'extincteur se trouve à moins de 15 m). • Vérifier que l'extincteur est approprié au type de feu. ÉTAPE 3 • Utiliser l'extincteur à une distance de 2 m pour le CO2, à 2/3 m pour l'eau et 3/4 m pour la poudre afin que l'agent extincteur couvre le feu sans l'éparpiller. Selon l'agent extincteur, l'appareil se videra entre 7 à 50 secondes. ÉTAPE 2 • Apporter l'extincteur à proximité du foyer. • 1 Retirer la sécurité et 2 mettre l'extincteur sous pression. ÉTAPE 4 • Ne pas hésiter à utiliser un second extincteur pour s'assurer que le feu est éteint. • Ne pas oublier de faire recharger les extincteurs utilisés, même s'ils n'ont pas été totalement vidés. 2 INSTALLATION En fonction de l’établissement, une installation d’extincteur portatif doit être conforme aux exigences : • du code du travail, • du règlement de sécurité des ERP, • du code de l’environnement, des arrêtés de prescriptions générales, des arrêtés préfectoraux, • du code de la construction et de l’habitation, • du règlement de sécurité des IGH, • de la règle APSAD R4 (environ 60% des entreprises ont un contrat d’assurance intégrant la clause 28A du "TRE" Traité du Risque d’Entreprise). CERTIFICATION Les extincteurs portatifs : • sont certifiables (marque NF - EXTINCTEUR) selon le référentiel AFNOR 074. Les normes de référence sont celles de la série NF EN 3, • doivent être marqués CE en conformité réglementaire vis-à-vis de la Directive européenne 97/23/CE relative aux équipements sous Pression. 62 L'intégrale de la sécurité LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les extincteurs mobiles / sur roues LES DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS MOBILES / SUR ROUES Capacité Type d'agent extincteur Extincteur à base d'eau 20, 25, 45, 50, 90, 100, 130 et 150 l • Eau pulvérisée • Eau pulvérisée avec antigel, autre charge... • Eau pulvérisée avec additif Extincteur à poudre 25, 50, 100 et 150 kg • Poudre BC • Poudre ABC Extincteur à CO2 10 , 20, 30 et 50 kg • Dioxyde de carbone (CO2) LA SÉRIGRAPHIE La sérigraphie d’un extincteur mobile répond aux mêmes exigences que celles d’un extincteur portatif. LES FOYERS TYPES LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE A La poudre utilisée dans l’extincteur mobile doit avoir éteint au moins le foyer 34 A quand elle est contenue dans un extincteur portatif de 9 kg. L’agent extincteur utilisée dans l’extincteur mobile doit avoir éteint au moins le foyer 13 A quand elle est contenue dans un extincteur portatif de 9 l. LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE B Pour les feux de classe B, les foyers à mettre en place sont décrits ci-dessous : Performances minimum pour les extincteurs à poudre : Type Nombre de 223B Nombre de 21B IB 1 1 II B 1 2 III B 1 3 IV B 1 4 LES PERFORMANCES SUR FEU Performances minimum pour les extincteurs à poudre : Performances minimum pour les extincteurs à base d'eau : Performances minimum pour les extincteurs à CO2 : Charge nominale en kg Foyer-type minimal requis Charge nominale en l Foyer-type minimal requis Charge nominale en kg Foyer-type minimal requis 25 IB 20 / 25 IB 10 70 B 50 II B 45 / 50 II B 20 89 B 100 III B 90 / 100 III B 30 113 B 150 IV B 135 / 150 IV B 50 144 B EXTINCTION MANUELLE 63 LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les extincteurs mobiles / sur roues LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION Type d'extincteur Eau pulvérisée (avec ou sans additif) Poudre CO2 Temps de vidange minimum 20 / 25 l : 20 s 45 / 50 l : 40 s 25 kg : 15 s 10 kg : 15 s 50 kg : 30 s 20 kg : 18 s 90 / 100 l : 80 s Distances de projection 135 / 150 l : 120 s 4 à 7 mètres 100 kg : 60 s 150 kg : 90 s 5 à 10 mètres 30 kg : 27 s 50 kg : 36 s 1,5 à 3 mètres INSTALLATION En fonction de l’établissement, une installation d’extincteurs mobiles doit être conforme aux exigences : • du code du travail, • du règlement de sécurité des ERP, • du code de l’environnement, des arrêtés de prescriptions générales, des arrêtés préfectoraux, • du code de la construction et de l’habitation, • du règlement de sécurité des IGH, • de la règle APSAD R4 (environ 60% des entreprises ont un contrat d’assurance intégrant la clause 28A du "TRE" Traité du Risque d’Entreprise). CERTIFICATION Les extincteurs sur roues : • sont certifiables (marque NF - EXTINCTEUR) selon le référentiel AFNOR 074. La norme de référence est la NF EN 1866-1, • doivent être marqués CE en conformité réglementaire vis-à-vis de la Directive européenne 97/23/CE relative aux équipements sous Pression. 64 L'intégrale de la sécurité LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les Robinets d'Incendie Armés (RIA) Les RIA et PIA permettent une première intervention en attendant que des moyens plus puissants soient mis en œuvre. La durée de fonctionnement de 20 mn au minimum est en adéquation avec les délais moyens d’intervention sur zone (source Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises). 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % Incendies Secours à personne Accidents de circulation Toutes interventions 30 % 20 % 10 % 0% 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Les Robinets d'Incendie Armés (RIA) DESCRIPTION D’UNE INSTALLATION DE RIA 5 4 3 8 2 1 2 6 5 1 Source 2 Manomètre 3 Vanne 4 Dispositif anti-pollution 1 3 5 Dispositif de surpression 4 7 6 Manchette 7 Vidange 8 Vanne d'isolement EXTINCTION MANUELLE 65 LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les Robinets d'Incendie Armés (RIA) 1 2 5 1 Vanne d’isolement 8 2 Manomètre (pour le RIA le plus défavorisé) 9 3 Vanne de purge (facultative) 9 3 4 Vanne d’arrêt 5 Arbre d’arrivée d’eau 4 10 6 Col de cygne 7 5 (ou ressort raidisseur) 6 7 Boîte à eau 8 Dévidoir 9 Tuyau semi-rigide 10 Diffuseur DÉBITS MINIMAUX (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1) Diamètre nominal du RIA / Diamètre de l’orifice du robinet diffuseur (mm) Débits minimaux sous une pression de 0,40 MPa (4 bar) au robinet d’arrêt (l/min) DN 19/6 34 DN 25/8 56 Dn 32/12 128 PORTÉE MINIMALE (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1) Type de robinet diffuseur Portée (m)* Type A (DMFA) Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion : • en cône à angle fixe ou réglable, • jet droit 3 (jet conique) 10 (jet droit) Type B (DMFB) Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion : • en nappe fixe ou réglable, • jet droit 6 (jet en nappe) 10 (jet droit) Mixte haute tension (DMFA/HT) Pour intervention sur installations électriques. Ne permet pas le jet droit Nota : portée typique : 3 * RIA alimentés sous 2 bars au robinet diffuseur. CERTIFICATION Les RIA sont certifiables (marque NF - ROBINETS D'INCENDIE ARMES) selon le référentiel AFNOR 021. Norme de référence EN 671-1. 66 L'intégrale de la sécurité LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION Les Postes d'Incendie Additivés (PIA) DESCRIPTION D’UNE INSTALLATION DE PIA 1 1 Robinet d'arrêt 2 Dispositif de pré-mélange 2 3 Robinet de contre barrage 3 4 Réserve d'émulseur ou d'additif 4 DÉBITS MINIMAUX (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1) 130 l/mn en régime d’écoulement sous une pression de 0,25 MPa (2,5 bars). PORTÉE MINIMALE (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1) Type de robinet diffuseur Portée (m)* Lance bas foisonnement 15 Lance moyen foisonnement 2 * PIA alimentés sous 2,5 bars à l'entrée du dispositif de projection pour le PIA le plus défavorisé. EXTINCTION MANUELLE 67 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) DOMAINES D’APPLICATION Installations d’extincteurs portatifs ou mobiles pour la protection : • des surfaces couvertes, • des surfaces couvertes mises en place dans le cadre d’activités provisoires, • certaines installations particulières. RÔLE DE L'INSTALLATION Les extincteurs portatifs ou mobiles sont des moyens de première intervention mis en œuvre au début de l’incendie dans l’attente de moyens plus importants. L’installation d’extincteurs portatifs ou mobiles est indépendante de tous les autres moyens de prévention et de lutte contre l’incendie. Tout le personnel doit être formé à la manœuvre des extincteurs. CONCEPTION DE L'INSTALLATION Choix de l’agent extincteur Analyse de risques : • Prescriptions réglementaires éventuelles, • Activité pratiquée ou prévue... La conformité des extincteurs aux normes de la série EN 3 est obligatoire. Détermination du nombre d’extincteurs com Pro n plé tecti ctioale e t me on Pro énér nta g ire Protection de l'établissement Protection d'installations particulières La détermination du nombre d’extincteur se fait niveau par niveau Le marquage CE est obligatoire pour tous les appareils fabriqués depuis le 29 mai 2002. Implantation des extincteurs 68 En fonction : • du risque (de la classe de feux prédominante, de feux de nature particulières) • de risque de conductivité électrique • de la portée efficace • du risque lié à l’opacité des poudres • de la sensibilité aux conditions climatiques • du danger pour les personnes • des inconvénients possibles liés à l’utilisation des agents extincteurs • Répartition uniforme sauf raisons particulières dans chacune des zones de base en privilégiant les dégagements, les voies d’accès, les chemins de replis • Distance à parcourir <15m pour atteindre une unité de base • Accès facile et signalisation par un pictogramme • Emplacement de préférence numéroté (panneau et identifiant) avec report du numéro sur l’extincteur • Poignées de portage à 1m20 maximum • Accrochés sur un support adapté fixé solidement • Abrités des intempéries par des protections adaptées • Protégés mécaniquement dans les zones de manutention ou de déplacement des chariots L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) MÉTHODOLOGIE POUR DÉTERMINER LE NOMBRE D’EXTINCTEURS PROTECTION GÉNÉRALE Cette protection est indépendante de tous les autres moyens de lutte et de prévention d’incendie. 1 DÉFINITION DES ZONES EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ • Industrielle • Tertiaire Activité industrielle : • Toute zone d’activité à caractère technique, par exemple : - Locaux avec activité de production, - Locaux commerciaux, magasins de vente, - Stockage, archive,... Activité tertiaire : • Zones d’activité à caractère non technique, par exemple : - Bureaux, - Parties communes des habitations collectives, - Hôtellerie, - Locaux administratifs, - Bâtiments et locaux vides - Vestiaire,... 2 DIFFÉRENCIER LES ZONES EN FONCTION DE LA CLASSE DE FEU PRÉDOMINANTE (A, B OU C) Identification des classes prédominantes : • Classe A • Classe B ou C 3 DIFFÉRENCIATION DES ZONES • Même activité (industrielle ou tertiaire) et même classe de feu • Communicantes et non communicantes Les zones non communicantes sont : • Non contiguës • Contiguës mais séparées par des obstacles ne permettant pas d’accéder à un extincteur en cas d’intervention • Séparées par un ouvrage coupe feu Une zone de base est constituée de un ou plusieurs locaux communicants entre eux ayant : • La même activité (soit industrielle, soit tertiaire), et • La même classe de feu prédominante, • Toutes ses parties communicantes. Une zone de base de surface < 30 m² peut être considérée comme un danger localisé. Dans ce cas, sa surface est ajoutée à la surface de la zone de base à laquelle est associée dont la dotation sera éventuellement adaptée. 4 DÉTERMINATION DU NOMBRE D’EXTINCTEURS EN UNITÉ DE BASE Unité de base : • Activité industrielle : - 1 extincteur de 9 l à eau ou eau plus additif - 1 extincteur de 9 kg poudre ABC ou BC ou 9 l mousse (pour les cas particuliers, avec justification) • Activité tertiaire : - 1 extincteur de 6l à eau ou eau plus additif - 1 extincteur de 6 kg poudre ABC ou 6 l mousse (pour les cas particuliers, avec justification) Dotation de base : • Chaque zone de base doit être dotée d’une unité de base par 200 m² ou fraction de 200 m² • Pour une activité industrielle, on peut avoir un extincteur de 6 l ou 6 kg par 150 m² ou fraction de 150 m² • Deux unités de base au minimum pour une installation complète • Se conformer aux dispositions réglementaires particulières exigeant des dotations plus contraignantes Dans le cas d’un local non communiquant, d’un bâtiment indépendant ou d’un niveau de surface ≤ à 200 m² prévoir : • Une unité de base pour S < 100 m² avec au minimum 2 unités de base • Deux unités de base de 100 à 200 m² PROTECTION COMPLÉMENTAIRE 5 IDENTIFIER LES RISQUES SPÉCIFIQUES ET DÉTERMINER LES BESOINS EN PROTECTION COMPLÉMENTAIRE Dans les zones comportant des risques spécifiques, la dotation de base de la protection générale doit être complétée. Des dotations complémentaires correspondant à un même agent extincteur peuvent ne pas être cumulées sous réserve : • De prendre la dotation la plus importante, et • que les dangers ou risques ne soient pas éloignés de plus de 10 m. Un extincteur doit toujours être positionné à moins de 5 m du danger. Ces risques spécifiques sont identifiés ci-aprés : EXTINCTION MANUELLE 69 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) DANGERS LOCALISÉS Chaudières Machinerie d'ascenseur Compresseur Groupe électrogène Armoire électrique Moteur électrique Ensemble bureautique Photocopieur Transformateur TGBT • Pour les risques électriques, il est judicieux de prévoir une protection complémentaire par des extincteurs CO2 pour une reprise rapide de l’activité ou pour éviter les dégâts occasionnés par les agents extincteurs eau ou poudre : CO2 5 kg ; risques courants : CO2 2 kg). (risques importants • Les locaux électriques >1000 V sont à traiter en tant que protection d’installation particulières. • Pour les chaudières à gaz mettre en place un panneau fermeture vanne gaz • Tout danger localisé doit être équipé d’un ou plusieurs extincteurs appropriées sauf si une unité de base est située à moins de 5 m et comprend l’agent extincteur correspondant. • Il est possible d’utiliser des extincteurs de capacité inférieure à celle des unités de base, ou avec des agents extincteurs différents. STOCKAGES INTÉRIEURS AÉRIENS DE LIQUIDES OU DE GAZ INFLAMMABLES Quantité de liquides (en l) ou de gaz (en kg) inflammables Dotation complémentaire Inférieure à 200 Pas de dotation complémentaire Entre 201 et 500 1 extincteur de 9 kg poudre ABC ou BC 2 extincteurs de 9 kg poudre ABC ou BC 2 extincteurs de 9 kg et 1 extincteur sur roues de 50 kg poudre ABC ou BC Entre 501 et 3000 Supérieure à 3000 • Dans le cas où la poudre est déconseillée ou interdite, il faut mettre en place des extincteurs à eau plus additif ou à mousse adaptés au risque • Les liquides inflammables de 2e catégorie et peu inflammables nécessitent un extincteur sur roues à partir de 30 000 litres. • Recommandation : prévoir un bac à sable de 100 l avec pelle ou seau pour les liquides. STOCKAGE EN HAUTEUR SUPÉRIEUR À 3 MÈTRES • La zone de stockage est constituée des zones de matière stockées et de la surface des allées • Dans le cas de stockage de plus de 3 m et de surface supérieure ou égale à 400 m², la protection générale doit être complétée par au minimum : - 1 extincteurs sur roues à poudre de 50 kg à poudre BC ou ABC ou - 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif par fraction au sol de 1000 m², 70 • Les zones de stockage distantes de plus de 10 m doivent être traitées séparément • Ces dispositions ne sont pas exigées si l’installation est protégée par une installation de R.I.A. ayant fait l’objet d’une déclaration N5 pour le bâtiment de stockage ou par une installation d’extinction automatique conforme aux règles APSAD applicables. L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) ZONES DESTINÉES AUX TRAVAUX UTILISANT DES PRODUITS INFLAMMABLES (peinture inflammable, vernis, dégraissant,...) • Si la surface à protéger est supérieure à 30 m², prévoir : - 1 extincteurs sur roues à poudre de 50 kg à poudre BC ou ABC ou - 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec additif, ou - 1 extincteur sur roues à CO2 de 20 kg minimum • Les parties d’atelier non dédiées à ces travaux ne sont pas à prendre en compte. • Une zone de surface inférieure à 30 m² peut être considérée comme un danger localisé • Un stock tampon doit être traité comme un stockage intérieur de liquide inflammable • Ces dispositions ne sont pas exigées si l’installation est protégée par une installation d’extinction automatique conforme aux règles APSAD applicables. PROTECTION D'INSTALLATIONS PARTICULIÈRES 6 IDENTIFIER LES INSTALLATIONS PARTICULIÈRES ET DÉFINIR LA PROTECTION ADAPTÉE La protection d’installations particulières constitue une protection à part entière qui se substitue à la protection générale (et aux protections complémentaires). STOCKAGES EXTÉRIEURS AÉRIENS DE LIQUIDES OU DE GAZ INFLAMMABLES Prévoir la dotation ci-dessous par fraction de surface de 200 m² : Quantité de liquides (en l) ou de gaz (en kg) inflammables Dotation pour 200 m2 au sol Inférieure à 500 Pas de dotation complémentaire Entre 501 et 2500 1 extincteur de 9 kg poudre ABC ou BC 2 extincteurs de 9 kg poudre ABC ou BC 2 extincteurs de 9 kg poudre et 1 extincteur sur roues de 50 kg poudre ABC ou BC Entre 2501 et 5000 Supérieure à 5000 • La surface est la plus grande entre celle du dispositif de rétention et celle du stockage. • Les liquides inflammables de 2e catégorie et peu inflammables ne nécessitent un extincteur sur roues qu’à partir de 50 000 litres. • Se conformer aux exigences particulières (par exemple les ICPE). • Recommandation : prévoir un bac à sable de 100 l avec pelle ou seau pour les liquides. STATION DE DISTRIBUTION DE CARBURANT • Par îlot de 1 à 4 appareils de distribution (poste délivrant un seul carburant à la fois) : 1 extincteur poudre ABC de 9 kg. EXTINCTION MANUELLE • Par îlot de 1 à 3 appareils de distribution de GPL poste délivrant un seul carburant à la fois) : 2 extincteur poudre ABC de 9 kg. • Les stockages de carburant sont protégés comme au paragraphe précédent. 71 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) STOCKAGES EXTÉRIEURS DIVERS DE MATÉRIAUX COMBUSTIBLES (marchandises, palettes, cartons,...) • Les stockages concernés sont ceux situés à moins de 10 mètres des bâtiments. • Les stockages d'une hauteur inférieure ou égale 3 m doivent être dotés de : - 1 extincteurs 9 l ou 9 kg par fraction de 200 m² OU - 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC ou - 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif par fraction au sol de 1000 m². • Les stockages de plus de 3 m doivent être dotés de : - 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC ou - d’1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif par fraction au sol de 1000 m². On portera attention au risque de gel. Nota : se conformer aux exigences particulières par exemple celles applicables aux ERP de type M. CHAMBRES FROIDES ET ENTREPÔTS FRIGORIFIQUES À TEMPÉRATURE NÉGATIVE La surface de référence pour la protection est égale à la surface au sol additionnée de toutes les surfaces des mezzanines. Les extincteurs seront placés à l’extérieur, près des accès ou répartis près des accès. Il ne faudra pas parcourir plus de 5 m à partir d’un accès pour atteindre un extincteur. Les chambres froides et entrepôts frigorifiques doivent être dotés de : • 1 extincteur 9 l ou 9 kg par fraction de 200 m² OU • 1 extincteur 6 l ou 6 kg par fraction de 150 m² Il est possible de proposer de remplacer les extincteurs par : • 1 extincteur sur roues à eau pulvérisée de 45 l OU • 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC Sous réserve que : • Chaque accès soit doté d’au moins un extincteur portatif, • 1 extincteur sur roues remplace au plus 5 extincteurs portatifs. Le non cumul avec la dotation de base est accepté si : • La même classe de feu est prédominante par rapport à la dotation générale, • La dotation des chambres et entrepôts donnant sur les quais est supérieure à la dotation des quais, • L’implantation respecte les dispositions de protection des quais. SILOS Silos verticaux extérieurs Les surfaces à prendre en compte sont celles accessibles en exploitation normale (celles dans lesquelles le personnel se déplace : zone de travail, cave, grenier...) Pour ces surface, dotation par niveau de : • 1 extincteur 9 l par fraction de 200 m² OU • 1 extincteur 6 l par fraction de 150 m² Si l’eau est déconseillée, on utilisera des extincteurs à poudre 72 Silos horizontaux On prend en compte toute surface de stockage close et sous abri. Pour ces surfaces, dotation par niveau de : • 1 extincteur 9 kg ou 9 l par fraction de 200 m² Il est possible de proposer de remplacer les extincteurs par : • 1 extincteur sur roues à eau pulvérisée de 45 l OU • 1 extincteur sur roues de 50 k g à poudre ABC Sous réserve que : • Chaque accès soit doté d’au moins un extincteur portatif, • 1 extincteur sur roues remplace au plus 5 extincteurs portatifs. La dotation ne devra pas excéder 2 appareils portatifs et 2 appareils sur roues par accès. Si l’eau est déconseillée, on utilisera des extincteurs à poudre sauf en cas de présence de poussière combustible. C’est également déconseillé dans le cas des activités agricoles ou dérivés des activités agricoles. L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) CHAUFFERIES On entend par chaufferie, un local fermé destiné à abriter exclusivement une (ou des) chaudière(s). Pour les chaufferies utilisant du combustible liquide ou solide, dotation au voisinage immédiat de la porte de : • 2 extincteurs à poudre 6 kg mini par brûleur avec un maximum de 4. Pour les chaufferies à gaz dont la puissance thermique est inférieure ou égale à 2 MW, prévoir : • 1 extincteur à poudre ABC de 6 kg mini pour la chaufferie. • La mise en place d'un panneau précisant de façon claire la nécessité de fermer la vanne gaz : Pour les chaufferies utilisant du combustible liquide, prévoir un bac à sable de 100 l avec pelle ou seau. Pour les chaufferies dont la surface est supérieure ou égale à 150 m² il faut ajouter : • 1 extincteur à poudre de 6 kg minimum par fraction de 150 m² supplémentaire Pour les chaufferies dont la puissance thermique est supérieure à 2 MW, se référer aux ICPE. LOCAUX ÉLECTRIQUES DE HAUTE TENSION On entend par local électrique, un local fermé destiné exclusivement à abriter des équipements électriques de transformation, de distribution, de régulation. • Prévoir une étiquette avertissement électrique : La protection doit être assurée par : • 3 extincteurs à CO2 5 kg par fraction de 200 m². Il faut une unité de base à moins de 15 m de chaque accès aux locaux ; pour éviter tout risque lié à l’eau, l’agent extincteur sera de la poudre. • 1 extincteur à poudre de 9 kg par fraction de 200 m² ou 1 extincteur à poudre de 6 kg par fraction de 150 m². En complément on pourra ajouter un extincteur au CO2 de 5 kg. Attention à la portée efficace des appareils installés par rapport à la tension dans le local. SALLES BLANCHES Par dérogation, les salles blanches pourront être protégées par 3 appareils CO2 de 5 kg par fraction de surface au sol de 200 m². EXTINCTION MANUELLE Dans ce cas, un extincteur à eau sera accessible à moins de 15 m de chaque accès aux locaux. 73 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) IMPLANTATION DES EXTINCTEURS La distance à parcourir pour atteindre une unité de base ne doit pas excéder 15 m. Les extincteurs doivent être : • facilement accessibles, • signalés par un pictogramme individuel et de préférence visible, • avec un emplacement numéroté, le numéro étant reporté sur l’extincteur (recommandation), • avec une poignée de portage à moins de 1,2 m au dessus du sol sauf dérogation justifiée, • fixés sur des supports adaptés. Les appareils implantés en extérieurs seront protégés des intempéries. Ils seront protégés mécaniquement contre les chocs dans les zones de manutention ou de déplacement de chariots. EXEMPLE DE DÉTERMINATION DU NOMBRE D’EXTINCTEURS EXEMPLE D'APPLICATION : IMPRIMERIE Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 8500 litres (1ère catégorie) Chaufferie fuel 46 m2 1 brûleur TGBT 46 m2 Transfo HT 57 m2 Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h Bureaux 415 m2 Zone d'imprimerie 648 m2 Zone d'assemblage 648 m2 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Porte coupe feu 2 h Archives 82 m2 Local charge élévateur 110 m2 Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m 74 30 m L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) DÉFINITION DES ZONES EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 8500 litres (1ère catégorie) Chaufferie fuel 46 m2 1 brûleur TGBT 46 m2 Transfo HT 57 m2 Activité industrielle : •Archives •Réserve encre et liquides inflammables •Zone d’imprimerie •Zone d’assemblage •Réserve papier •Local charge élévateur •TGBT Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h Bureaux 415 m2 Zone d'imprimerie 648 m2 Zone d'assemblage 648 m2 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Porte coupe feu 2 h Archives 82 m2 Local charge élévateur 110 m2 Activité tertiaire : •Bureaux •Vestiaires Installations particulières : •Chaufferie fuel •Transformateur haute tension • Benne à déchet Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m DÉTERMINATEUR DES CLASSES DE FEUX PRÉDOMINANTES Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 - 8500 litres (1ère catégorie) Chaufferie fuel 46 m2 1 brûleur TGBT 46 m2 Transfo HT 57 m2 Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h Bureaux 415 m2 Zone d'imprimerie 648 m2 Zone d'assemblage 648 m2 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Classe de feu A Classe de feu B Porte coupe feu 2 h Archives 82 m2 Local charge élévateur 110 m2 Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m EXTINCTION MANUELLE 75 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) PROTECTION GÉNÉRALE / COMMUNICATION Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 8500 litres (1ère catégorie) Chaufferie fuel 46 m2 1 brûleur TGBT 46 m2 Transfo HT 57 m2 Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h Bureaux 415 m2 Communiquant Zone d'imprimerie 648 m2 Zone d'assemblage 648 m2 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Non communiquant Porte coupe feu 2 h Local charge élévateur 110 m2 Archives 82 m2 Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m PROTECTION GÉNÉRALE / DOTATION DE BASE ZB4 ZIP1 ZB8 Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 8500 litres (1ère catégorie) Chaufferie fuel 46 m2 1 brûleur TGBT 46 m2 ZIP2 Transfo HT 57 m2 ZB7 Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h ZB1 Bureaux 415 m2 ZB3 Zone d'imprimerie 648 m2 ZB5 Zone d'assemblage 648 m2 ZB Zone de base ZIP Zone d'Installation Particulière Porte coupe feu 2 h Archives 82 m2 Local charge élévateur 110 m2 ZB6 ZB2 ZIP3 76 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) Protection générale Protection complémentaire Commentaires 1 3 extincteurs à Eau 6 litres 3 extincteurs CO2 2 kg Les extincteurs en protections complémentaires ne sont pas obligatoires. Comme le risque électrique est diffus, dans les bureaux, il est donc logique de doubler les extincteurs de la protection générale par des appareils CO2. 2 1 extincteur à Eau 9 litres - La surface des archives étant supérieure à 30 m² cette zone est à traiter à part. 3 7 extincteur à Eau 9 litres - Rappel : une zone de base peut être constituée de plusieurs locaux communicants de même activité et de même classe de feu prédominante. 4 1 extincteur à Eau 9 litres 2 extincteurs à Poudre 9 kg 1 extincteur à Poudre 50 kg 5 5 extincteurs à Eau 9 litres 1 extincteur à Eau 45 litres Cette zone est distincte de la zone 3 par la présence de portes coupe-feu dont le degré coupe feu est supérieur ou égal à 1h30. L’extincteur sur roues est obligatoire pour un stockage en hauteur de plus de 3 mètres et supérieur à 400 m². 6 2 extincteurs à Eau 9 litres ou Poudre 9 kg La porte coupe-feu implique que ce compartiment à l’épreuve du feu soit traité à part comme une zone non communicante, ce qui implique 2 extincteurs en protection générale (surface comprise entre 100 et 200 m²). La protection générale peut être réalisée par des extincteurs à poudre pour éviter un éventuel ruissellement d’acide présent dans les batteries. La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. 7 1 extincteur à Eau 6 litres 8 1 extincteur à Eau 9 litres N° ZB 1 extincteur CO2 5 kg La protection générale est, par défaut, réalisée par des extincteurs à Eau. La protection complémentaire est à ajouter à la protection générale. Les vestiaires sont communicants avec la zone 5. 1 extincteur CO2 5 kg La protection générale des locaux électriques "basse tension" est effectuée par des extincteurs à Eau. La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. PROTECTION D'INSTALLATION PARTICULIÈRE Protection particulière Commentaires 1 2 Poudre 6 kg Les extincteurs en protection complémentaires ne sont pas obligatoires même en présence d’un tableau électrique ou d’une réserve de fuel. 2 1 Poudre 6 kg - 1 CO2 5 kg 3 2 Eau 9 litres avec antigel ou Poudre 9 kg N° ZIP EXTINCTION MANUELLE La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. Les extincteurs à l’extérieur seront protégés des intempéries par des coffrets. 77 RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) VÉRIFICATION DE CONFORMITÉ Objectif : vérification de la conformité aux exigences de la règle R4. 1 Établissement d’un dossier technique Plan ou croquis de l’installation avec : • Risque couvert • Implantation des extincteurs • Capacité des extincteurs • Type d’agent extincteur 2 Opérations Vérifier que chaque extincteur : • Occupe la place qu’il a sur le plan • Qu’il est adapté à l’environnement et au risque • Qu’il est signalé • Qu’il est accessible • Que le scellé est intact • Que le dispositif de verrouillage est intact • Qu’il est en bon état apparent • Que tous ses accessoires extérieurs sont présents et en bon état • Que l’étiquette de vérification est présente et correctement renseignée 3 Certificat de conformité à la règle APSAD R4 (document N4) Si toutes les exigences sont respectées, l’entreprise titulaire de la certification de service d'installation et de maintenance - APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un certificat de conformité N4 : • 2 exemplaires pour le client • 1 exemplaire pour le secrétariat de la certification • 1 exemplaire conservé par l’entreprise Le certificat est lié au principe : 1 couple (adresse x exploitant) = 1 certificat. Il n’y a pas de notion de propriété. En cas de modification supérieure ou égale à 20% de la dernière dotation, il faut établir un nouveau certificat basé sur la règle en vigueur. 78 L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R4 Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4) MAINTENANCE ET VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES (VOIR ÉGALEMENT LE CHAPITRE SUR LA MAINTENANCE) Le bon état des extincteurs et leur adéquation au risque doivent être vérifiés régulièrement. Tout extincteur de plus de 20 ans (sauf les extincteurs à CO2) n’est plus pris en compte pour une conformité N4. Les informations apposées à l’extincteur doivent permettre la traçabilité des vérifications sur 5 ans. En cas de doute, un essai fonctionnel peut être effectué. Compétence Fréquence Inspection Exploitant ou entreprise extérieure disposant des moyens et de la qualification nécessaire. Tous les 3 mois. Vérification périodique Recommandation : Utilise une entreprise certifiée I4-NF 285 1 an (avec une tolérance de plus ou moins deux mois par rapport à la date anniversaire du contrat) Intervention corrective Opérations Pour chaque extincteur, vérifier : • Qu’il occupe la place qu’il a sur le plan • Qu’il est accessible et signalé • Que son mode d’emploi est tourné vers l’extérieur et lisible • Que le scellé et le dispositif de verrouillage sont intacts • Qu’il est en bon état apparent • Que le flexible est bien accroché à son support • Que l’étiquette de vérification est présente et correctement renseignée Le résultat doit être consigné sur le registre. En cas de défaut, il faut demander une maintenance corrective. Vérifier : • Le maintient en conformité avec les exigences de la R4 • L’aptitude à l’emploie des extincteurs au travers d’un examen détaillé • Le respect de la réglementation sur les appareils sous pression • L’absence d’interdiction d’emploie prévue dans la réglementation Le détail est décrit dans le NF S 61-919. A l’issue de la vérification, une des trois décisions suivante est à prendre : • Maintien en service • Intervention corrective • Réforme et mise au rebus (dans ce cas l’appareil est munis d’une étiquette "appareil inutilisable en l’état" L’entreprise titulaire de la certification de service d'installation et de maintenance APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un compte rendu de vérification périodique Q4 : • 2 exemplaires transmis au client sous 1 mois • 1 exemplaire conservé par l’entreprise Remplacement de tout élément constaté défectueux. Une proposition de remplacement doit être fait pour tout extincteur jugé dangereux qui ne peut pas faire l’objet rapidement d’une maintenance corrective. En absence d’intervention immédiate ou de remise en état immédiate, l’appareil doit être muni d’une étiquette "appareil inutilisable en l’état". Maintenance approfondie Recommandation : Utilise une entreprise certifiée I4-NF 285 5 ans (avec une tolérance de plus ou moins deux mois par rapport à la date anniversaire du contrat) Le but est de garantir la pérennité du bon fonctionnement des extincteurs. Le détail est décrit dans la norme NF S 61-919 A l’issue de la maintenance approfondie, une des trois décisions suivante est à prendre : • Maintien en service (l’appareil doit être rechargé et remonté) • Intervention corrective • Réforme et mise au rebus (dans ce cas l’appareil est munis d’une étiquette "appareil inutilisable en l’état". L’entreprise titulaire de la certification de service d'installation et de maintenance APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un rapport d’intervention. Révision en atelier Recommandation : Utilise une entreprise certifiée I4-NF 285 10 ans (avec une tolérance de plus ou moins deux mois par rapport à la date anniversaire du contrat) Des raisons techniques peuvent amener à proposer de remplacer des extincteurs. Le but est de garantir la pérennité du bon fonctionnement des extincteurs et le fait qu’ils ne sont pas dangereux. Le détail est décrit dans le NF S 61-919 A l’issue de la révision, une des trois décisions suivante est à prendre : • Maintien en service (l’appareil doit être rechargé et remonté) • Intervention corrective • Réforme et mise au rebus L’entreprise titulaire de la certification de service d'installation et de maintenance APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un rapport d’intervention. EXTINCTION MANUELLE 79 RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) DOMAINES D’APPLICATION La protection de feux spécifiques (par exemple de classe B) peut nécessiter la mise en œuvre de Postes d’Incendie Additivés. Installations de Robinets d’Incendie Armés dans tous types de bâtiments : • Tertiaires, • Commerciaux, • Agricoles,... RÔLE DE L’INSTALLATION L’installation de RIA / PIA permet une première intervention en attendant l’arrivée de moyens plus puissants. CONCEPTION DE L’INSTALLATION GÉNÉRALITÉS Analyse de risques : • Prescriptions réglementaires existantes, • Activité pratiquée ou prévue, • La nature des produits fabriqués, entreposés ou utilisés, des matériels et des technologies utilisés • Le mode de stockage La protection doit concerner tous les locaux et / ou bâtiments. Il existe des dérogations quand des couloirs / bureaux sont protégés par une installation d’extincteurs donnant lieu à une déclaration N4. Les RIA et PIA doivent être certifiés NF (ou équivalent, dans la mesure où de telles équivalences auront été démontrées et reconnues. La mise en œuvre des éléments de l’installation doit permettre la maintenance. Pour les installations complexes, le CNPP peut établir un avis technique. Alimentation en eau Le dimensionnement de la ou des sources d’eau est lié : • Au nombre de RI.A. de l’installation • Aux débits et pression recherchés Réseau de canalisations / robinetterie Le réseau doit être en particulier : • Clairement identifié • Spécifique à la lutte contre l’incendie (Nota : dans les faits, dédié aux RIA) • Muni d’un système anti pollution Robinets d’Incendie Armés Les RIA doivent être certifiés NF (ou équivalent, dans la mesure où de telles équivalences auront été démontrées et reconnues et munies des marquages requis. Postes d’Incendie Additivés Les PIA doivent être certifiés NF (ou équivalent, dans la mesure où de telles équivalences auront été démontrées et reconnues). Ils doivent être utilisés par des personnes formées et entraînées. LES SOURCES D’EAU Caractéristiques des sources La (les) source(s) d’eau doivent permettre : • D’alimenter en même temps et pendant au moins 20 minutes le nombre de RIA à prendre en compte en considérant ceux dont le débit effectif est le plus important. • De garantir les débits recherchés au RIA les plus favorisés (perte de charge la moins élevée entre la source d’eau et son robinet diffuseur). • De garantir la pression recherchée au RIA le plus défavorisé (perte de charge la plus élevée entre la source d’eau et son robinet diffuseur). 80 L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) Nombre de RIA à prendre en compte pour le calcul de la (des) source(s) d’eau Nombre de RIA de l’installation ou du local isolé le plus doté 2à8 et plus Nombre de RIA pour le calcul de la (des) source(s) d’eau 2 4 Site avec un bâtiment Arrivée d'eau Dans ce cas, il faut prendre 2 RIA. Site avec deux bâtiments Bâtiments éloignés de plus de 10 m, ou éloignés de moins de 10 m avec murs M1 et M2 de type mur séparatif ordinaire (MSO) au sens de la R15 : Le nombre de RIA à prendre en compte est celui du bâtiment qui comprend le plus grand nombre de RIA. Dans cet exemple, c’est 6 et donc, il faut donc prendre 2 RIA. Bâtiments éloignés de moins de 10 m sans murs M1 et M2 de type mur séparatif ordinaire (MSO) au sens de la R15 : Le nombre de RIA à prendre en compte est celui du nombre total de RIA des deux bâtiments. Dans cet exemple, c’est 10 et donc, il faut donc prendre 4 RIA. Arrivée d'eau Pressions minimales et maximales d’alimentation des RIA Diamètre nominal du RIA / diamètre (mm) de l’orifice du robinet diffuseur Pression maximale de service (en régime d’écoulement) 19/6 25/8 33/12 1,2 MPa (12 bar) 1,2 MPa (12 bar) 0,7 MPa (7 bar) Pression minimale au robinet d’arrêt du RIA le plus défavorisé (en régime d’écoulement) 0,40 MPa (4 bar) 0,35 MPa (3,5 bar) 0,30 MPa (3 bar) Débit minimal correspondant Q en l/mn (tuyau déroulé et diffuseur réglé en position jet droit) Selon la notice technique du fabricant de RIA Les pressions indiquées permettent de disposer d’environ 2 bar au robinet du diffuseur que soit le modèle de RIA. Pressions minimales d’alimentation des PIA Pression à l’entrée du PIA Définie par le fabricant Pression minimale à l’entrée du dispositif de projection 0,25 MPa (2,5 bar) Débit minimal 130 l/mn La pression indiquée par le fabricant doit permettre de disposer d’une pression minimale de 0,25 MPa (2,5 bar) à l’entrée du dispositif de projection. Le fabricant doit définir le débit minimum qui doit être supérieur ou égal à 130 l/mn. Dans tous les cas, la vérification du calcul hydraulique doit être faite lors de la réception de l’installation. EXTINCTION MANUELLE 81 RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) Pression et réseau d’alimentation en eau Des dispositions doivent être prises pour assurer la disponibilité de la (des) sources(s) d’eau, par exemple : • Si la source est dépendante de l’alimentation électrique, il faut pouvoir assurer en permanence cette alimentation, même en cas de coupure générale dans le bâtiment protégé. • Si le réseau doit être équipé d’un dispositif de surpression, alors ce dispositif à fonctionnement automatique doit être équipé de deux pompes (une pompe de débit et une pompe de secours automatique. L’installation devra veiller à la protection sanitaire du réseau public. Les types de sources admises Réseau public Utilisable uniquement si le débit de l’installation RIA n’excède pas 80% du débit disponible aux heures de plus grandes consommations et si le diamètre nominal permet d’assurer le débit minimal. Réservoir d’eau à charge gravitaire Cette réserve doit être dédiée à la lutte contre l’incendie. Elle doit être équipée : • D’un dispositif permettant de voir le niveau • D’un système de ré alimentation automatique Cette réserve doit être dédiée à la lutte contre l’incendie. Elle doit être équipée : • D’un indicateur de niveau d’eau • D’un robinet de vidange... Le réservoir étant sous pression, il doit être conforme à la réglementation correspondante. Le raccordement doit être effectué en amont des postes de contrôle. La capacité de la source d’eau et le débit des pompes / surpresseurs doit être augmentée pour tenir compte l’installation de RIA. L’installation doit comporter deux pompes (une pompe de débit et une pompe de secours automatique). Chacune des pompe doit être centrifuge, automatique, auto-amorcante ou avec un dispositif d’amorçage automatique. Réservoir d’eau sous pression d’air Réseau raccordé sur la nourrice d’une installation sprinkleur Pompe en aspiration dans une réserve ou un cours d’eau LE RÉSEAU DE CANALISATION Généralités Le réseau doit être en particulier : • Clairement identifié • Spécifique à la lutte contre l’incendie • Muni d’un système anti pollution Les canalisations et leur mise en œuvre doivent satisfaire aux exigences de la norme NF P 40-201. Les risques de corrosion électrochimique doivent être étudiés. Les canalisations et parties de canalisation non enterrées doivent être : • En acier • Adaptées aux conditions ambiantes • Avec une pression de service adaptée Les canalisations et parties de canalisation enterrées doivent être : • Soit en acier protégées contre la corrosion • Soit en tube fonte conforme à la NF EN 545 • Soit en tube PVC conforme aux normes NF EN 1452-1 à 5, NF T 54-029 et 41-211 • Soit en tube à revêtements ciment • Soit en polyéthylène Le réseau doit être bouclé chaque fois qu’il est nécessaire. Chacune des colonnes (montantes ou descendante) doit pouvoir être isolée et vidangée. Les collecteurs principaux doivent être munis de manchettes démontables pour permettre la vérification décennale de l’installation. Une plaque doit être installée à proximité de chaque organe de barrage, contre barrage et vidange pour indiquer sa fonction et ses conditions de manœuvre. Tous les organes de barrage et de contre barrage doivent être scellés en position ouverte. Un robinet de barrage doit être installé près de chacun des RIA. Sa manœuvre ne doit pas être confondue avec celle du robinet d’arrêt du RIA. Des dispositifs anti coup de bélier doivent être installés si nécessaire. Les canalisations doivent être rincées pour éviter que des corps étranger ne viennent obstruer le robinet diffuseur ou le dispositif de projection. 82 L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) Manchettes flexibles Compteur Débit des canalisations Contrôle de la pression Vidange des canalisations Le raccordement des RIA aux canalisations rigides non enterrées peut se faire par des manchettes flexibles. Si le réseau comporte un compteur : • Le calcul hydraulique doit le prendre en compte, • Il doit avoir des caractéristiques en accord avec l’installation. La vitesse d’écoulement ne doit pas dépasser 3 m/s. Un manomètre avec un robinet de purge doit être installé immédiatement en amont du RIA le plus défavorisé hydrauliquement afin de contrôler la pression du réseau et de valider le calcul du réseau d’alimentation. En cas de bâtiments séparés, il faut installer un manomètre dans chacun des locaux. Ces robinets de vidange accessibles doivent être installés à des points bas, en extrémité de réseau. Ils doivent être munis de bouchons. Diamètre nominal du réseau à vidanger (DN) ≤ 40 ≤ 50 ≤ 65 ≤ 80 ≤ 100 Protection contre le gel Raccordement des RIA Diamètre nominal de la vidange (DN minimal) 15 20 25 32 40 Toute l’installation doit être protégée contre le gel. Le raccordement au robinet d’arrêt est un filetage au pas de gaz : • DN 19 : G ¾’’ (ouverture soit progressive, soit rapide), • DN 25 : G 1’’ (ouverture soit progressive, soit rapide), • DN 33 : G 1½’’ (ouverture et fermeture progressive). LES RIA Les RIA doivent être certifiés NF (ou équivalent) et munis d’un marquage. Le diamètre nominal des RIA est déterminé : • Soit en fonction de la classe de risque : Classe de risque 1 2,3 et RS Diamètre nominal DN 19 ou DN 15 (DN 25 si le potentiel calorifique est > 500 MJ/m²) DN 33 • Soit en fonction de la norme NF S 62-201 qui fixe le diamètre nominal an fonction du potentiel calorifique (MJ/m²) : Diamètre nominal Potentiel calorifique (MJ/m²) DN 19/6 Jusqu’à 500 DN 25/8 DN 33/12 De 500 à 900 Au dessus de 900 Classification du risque Risques courants à faibles potentiel calorifique Risques moyens Risques importants ou dangereux • Soit en fonction de la réglementation. Choix du robinet diffuseur EXTINCTION MANUELLE DMFA Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion d’un cône à angle ou réglable et le jet droit. Effet de refroidissement, de ventilation, et protection de l’utilisateur. DMFB Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion en nappe fixe ou réglable et le jet droit. Protection d’une grande surface. DMFA / HT Spécifique pour intervention sur installation électrique. Ne permet pas le jet droit. 83 RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) LES PIA Les PIA doivent être certifiés NF (ou équivalent) et munis d’un marquage. Ils sont alimentés par un dispositif qui permet eau avec (émulseur / additif). Produits additifs Liquide émulseur : Liquide émulseur (adapté aux feux de classe B). Il existe deux familles principales : • Les émulseurs pour liquides polaires, • Les émulseurs pour feux d’hydrocarbure. Nota : la quantité d’émulseur prévue par poste doit être calculée sur la base de l’autonomie de 20 minutes. Par exemple pour un débit de 130 L/min., il faut prévoir 156 l d’émulseur pour une concentration de 6 %, et 78 l d’émulseur pour une concentration de 3 %. Le foisonnement est le rapport entre le volume de mousse et le volume de pré mélange. On distingue entre : • Le bas foisonnement : inférieur à 20, • Le moyen foisonnement : de 20 à 200. Autres additifs : Adaptés aux feux de classe A. Caractéristiques hydrauliques Débit minimum Portée efficace Règles d’installation des PIA 130 l/mn en régime d’écoulement sous une pression de 0,25 MPa (2,5 bar) à l’entrée du dispositif de projection. Mesurée sous 0,25 MPa (2,5 bar) : • Robinet diffuseur : 3m, • Lance bas foisonnement : 15 m, • Lance moyen foisonnement : 2 m. Une installation peut être équipée de RIA et de PIA. Le calcul hydraulique doit permettre de vérifier que : • La pression minimale est de 0,25 MPa (2,5 bars) à l’entrée du dispositif de projection du PIA le plus défavorisé • La pression maximum est inférieure à : - 1,2 MPa (12 bars) pour les DN 19 et DN 25, - 0,7 MPa (7 bars) pour les DN 33. Surveillance et maintenance Il est impératif : • De respecter la distance entre le PIA et la réserve d’émulseur qui doit être implantée dans un endroit permettant de satisfaire aux exigences de températures limites d’utilisation. • Que la date limite d’utilisation de l’émulseur soit clairement visible sur la réserve. Les prescriptions applicables aux RIA sont applicables aux PIA. Les opérations de maintenance doivent être exécutées selon les prescriptions des fabricants. IMPLANTATION ET NOMBRE DE RIA Les RIA doivent être placés à l’intérieur des bâtiments ou locaux à protéger, et sinon à proximité des accès à ces locaux. Ils doivent être signalés par un pictogramme. L’axe du dévidoir doit être positionné entre 1,2 et 1,8 m du sol, protégé contre le gel et la détérioration. La plaque de signalisation et le mode d’emploi doivent être installés à proximité. Le numéro du RIA dans le réseau doit être indiqué sur cette plaque et être unique. Les RIA placés dans des armoires ou des niches doivent être identifiés selon les dispositions de l’arrêté du 4 novembre 1993 et protégés contre d’éventuels risques de détérioration. Les RIA doivent être implantés de telle sorte que toutes les surfaces soient efficacement atteintes en tenant compte : • des obstacles, • de la longueur du tuyau (30 m maximum), • de la portée minimale du jet (3 m pour les RIA et selon le dispositif de protection pour les PIA), • que tout point soit couvert par au moins deux jets diffusés 84 L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) RÉCEPTION DE L’INSTALLATION La réception est le transfert de responsabilité de l’installateur à l’exploitant. Formation du personnel Le dossier technique La vérification de conformité L’exploitant doit former deux personnes qui ont en charge l’exploitation et la surveillance trimestrielle. Il doit contenir les éléments suivants : • La R5, • Le plan de masse avec les RIA (type, diamètre nominal, emplacement le plus défavorisé), position des manchettes, • Les plans de réalisation, • La note de calcul hydraulique et le résultat des essais, • Les documents techniques, • Les consignes d’exploitation et de maintenance, • Les résultats de la vérification de conformité, • Éventuellement, l’avis technique du CNPP, • Les procès verbaux d’essais hypostatiques et de rinçage des canalisations. Le dossier technique doit être remis à l’exploitant. Elle comporte toutes les étapes suivantes : • Vérifications générales, • Vérifications fonctionnelles, • Vérification du fonctionnement, • Vérification de l’étanchéité, • Vérification du moteur d'entraînement des pompes et / ou des surpresseurs, • Vérification du compresseur d’air, • Vérification des calculs hydrauliques. Les résultats de la vérification de conformité sont consignés ou joints au registre de contrôle et conservés par l’utilisateur. Validité d’une installation A l’issue de la vérification de conformité, l’entreprise titulaire de la certification APSAD délivre : • Une déclaration de conformité N5 si toutes les exigences de la R5 sont respectées, • Une déclaration d’installation si toutes les exigences de la R5 ne sont pas respectées. A l’issue de la 10e année, l’installation doit être réévaluée par une entreprise titulaire de la certification APSAD. Après une remise à niveau éventuelle, une nouvelle N5 ou déclaration d’installation doit être établie. SURVEILLANCE ET MAINTENANCE (voir également le chapitre sur la maintenance) SURVEILLANCE DE L’INSTALLATION Périodicité Réalisation Vérifications à réaliser EXTINCTION MANUELLE Trimestrielle. Personnel compétent ou entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA. Chaque RIA doit avoir une étiquette sur laquelle sont indiquées la date des visites et l’identification de l’intervenant. • Fonctionnement des vannes de barrage, contre barrage et des organes manœuvrables, • Accessibilité des RIA, visibilité et lisibilité des instructions de fonctionnement, • Présence de tous les éléments constitutifs de l’installation avec modèle approprié, • Aptitude à fonctionner, • Absence de dégradation, • Fonctionnement des manomètres, • Fonctionnement des moteurs d’entraînement des pompes et surpresseurs, • Date limite de validité des émulseurs et de l’additif. 85 RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) MAINTENANCE PRÉVENTIVE Périodicité Annuelle Quinquennale Décennale Réalisation Entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA. Chaque vérification périodique doit donner lieu à un compte rendu de vérification périodique Q5. • Opération de la surveillance trimestrielle, + • Fonctionnement du dispositif anti pollutions éventuel, • Pression au manomètre du RIA le plus défavorisé en régime d’écoulement, • Fonctionnement de chacun des RIA, • État de la tuyauterie d’alimentation, • État des dispositifs anti coup de bélier, • État interne des réservoirs sous pression et nettoyage, • Compresseur d’air, • État des presse étoupe des pompes, • État visuel et fonctionnel de l’armoire électrique de commande, • État et bon fonctionnement des dispositifs de protection contre le gel, • Indicateur de passage d’eau, • Pour les PIA, fonctionnement du dispositif de pré mélange, • Respect des exigences de la R1 quand l’installation est alimentée par un réseau raccordé sur la nourrice d’une installation sprinkleur. • Opération de la surveillance annuelle, + • Nettoyage et entretien des réservoirs, • Essai de pression hydrostatique des tuyaux des RIA (pendant 5 minutes). • Opération de la surveillance quinquennale, + • État de corrosion interne des tuyauteries, • Rinçage des canalisations, • Changement de tous les joints. Vérifications à réaliser lors de la maintenance annuelle Vérifications à réaliser lors de la maintenance quinquennale Vérifications à réaliser lors de la maintenance décennale MAINTENANCE CORRECTIVE Intervention Réalisation Lorsqu’il est nécessaire de remettre en état de fonctionnement l’installation suite à une panne ou une défaillance. Entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA. Les composants remplacés doivent être conformes. Le remplacement des tuyaux peut être réalisé avec des tuyaux conformes à la NF EN 694. Un lot de matériel de rechange doit être disponible et maintenu en bon état. Pour chaque diamètre nominal de RIA il faut au minimum : • Une longueur élémentaire de tuyau semi rigide, • Un robinet diffuseur, • Un ensemble de joints. Nombre de RIA du même type Moins de 6 6 et plus Nombre de lots 1 2 Si le contrat de maintenance garantit une intervention corrective en moins de 48h après la demande de l’exploitant, la disponibilité du lot de rechange peut être assurée soit sur site soit par le mainteneur. REGISTRE DE CONTRÔLE ET DE MAINTENANCE DE L’INSTALLATION Chacune des opérations de surveillance et de maintenance doit être enregistrées. Le registre général de sécurité peut être utilisé pour cet enregistrement 86 L'intégrale de la sécurité RÈGLE APSAD R5 Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5) INTERRUPTION DE FONCTIONNEMENT ET MODIFICATION DE L’INSTALLATION Si la surveillance ou la maintenance réduit temporairement l’efficacité de la protection, l’exploitant doit : • Prévoir des instructions et des mesures de sécurité compensatoires, • Veiller à ne pas réaliser les opérations simultanément pour tous les RIA d’une même zone, Pour toute mise hors service supérieure à 24h, l’exploitant doit informer son assureur des dispositions mises en place EXEMPLE D'INSTALLATION Chaufferie fuel 46 m2 8500 l ère (1 catégorie) 1 brûleur Réserve encre et liquides inflamables 155 m2 TGBT 46 m2 Transfo HT 57 m2 Vestiaires 105 m2 Porte coupe feu 2 h Bureaux 415 m2 Zone d'imprimerie 648 m2 Zone d'assemblage 648 m2 Porte coupe feu 2 h Réserve papier 1000 m2 Hauteur de stockage 4,20 m Porte coupe feu 2 h Archives 82 m2 RIA Local charge élévateur 110 m2 PIA 3m Bennes à déchets papiers 250 m2 Hauteur 2 m RIA HT 30 m Détermination du diamètre nominal des RIA et de leur emplacement : DN 19* DN 25 DN 33 PIA * Facultatif si le site est en conformité avec la règle APSAD R4. EXTINCTION MANUELLE 87 LA MAINTENANCE / EXTINCTEURS Bâtiments assujettis au code du travail Article L1111-1 Les dispositions du présent livre sont applicables aux employeurs de droit privé ainsi qu'à leurs salariés. Elles sont également applicables au personnel des personnes publiques employé dans les conditions du droit privé, sous réserve des dispositions particulières ayant le même objet résultant qui régit ce personnel. Commentaires : L’application de ce texte, "bâtiments assujettis au Code du travail", est obligatoire et réglementaire. DÉCRET DU 7 MARS 2008 RELATIF AU CODE DU TRAVAIL R. 4224-14 Les lieux de travail sont équipés d'un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible. R. 4227-28 L'employeur prend les mesures nécessaires pour que tout commencement d'incendie puisse être rapidement et efficacement combattu dans l'intérêt du sauvetage des travailleurs. R. 4227-29 Le premier secours contre l'incendie est assuré par des extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement. Il existe au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée d'une capacité minimale de 6 litres pour 200 mètres carrés de plancher. Il existe au moins un appareil par niveau. Lorsque les locaux présentent des risques d'incendie particuliers, notamment des risques électriques, ils sont dotés d'extincteurs dont le nombre et le type sont appropriés aux risques. R 4227-30 Si nécessaire, l'établissement est équipé de robinets d'incendie armés, de colonnes sèches, de colonnes humides, d'installations fixes d'extinction automatique d'incendie ou d'installations de détection automatique d'incendie. R. 4227-33 Les installations d'extinction font l'objet d'une signalisation durable aux endroits appropriés. Bâtiments d'habitation Article 101 Article 103 Le propriétaire ou, le cas échéant, la personne responsable désignée par ses soins, est tenu de faire effectuer, au moins une fois par an, les vérifications des installations de détection, de désenfumage, de ventilation, ainsi que de toutes les installations fonctionnant automatiquement et des colonnes sèches. Il doit s'assurer, en particulier, du bon fonctionnement des portes coupe-feu, des ferme-portes ainsi que des dispositifs de manœuvre des ouvertures en partie haute des escaliers. Il doit également assurer l'entretien de toutes les installations concourant à la sécurité et doit pouvoir le justifier par la tenue d'un registre de sécurité. Les vérifications visées à l'article 101 ci-avant doivent être effectuées par des organismes ou techniciens compétents, choisis par le propriétaire. Vérification et maintenance dans les E.R.P du 1er et du 2e Groupe MS 38 MS 39 § 1. Les établissements doivent être dotés de moyens d'extinction tels que : extincteurs portatifs, extincteurs sur roues, seaux et seaux pompes d'incendie, pour permettre au personnel et éventuellement au public d'intervenir sur un début d'incendie. § 2. L'extincteur doit avoir un marquage clair comportant au moins : • la ou les classes de feu (A, B, C, D, F) qu'il permet d'éteindre, précédé de leur capacité d'extinction en chiffre ; • des pictogrammes indiquant les modalités de sa mise en œuvre ; • les dangers et les restrictions éventuels d'utilisation. § 3. Un extincteur doit être de manipulation facile et avoir une contenance minimale de six litres pour les extincteurs à eau. Afin de faciliter sa localisation tant par le personnel que par le public, il doit être de couleur rouge. Il doit justifier de son efficacité au moyen d'un essai réalisé par un laboratoire spécialisé indépendant. § 4. Un extincteur doit faire l'objet d'une vérification annuelle et d'une révision tous les dix ans par une personne ou un organisme compétent. Il doit être marqué d'une étiquette clairement identifiable apposée par la personne ou l'organisme ayant réalisé cette dernière. Les années et les mois des vérifications doivent apparaître sur l'étiquette. Un plan d'implantation des extincteurs et un relevé des vérifications doivent être portés au registre de sécurité. § 1. Les moyens d'extinction doivent être répartis de préférence dans les dégagements, en des endroits visibles et facilement accessibles. Ils peuvent être protégés à condition de faire l'objet d'une signalisation claire. Ils ne doivent pas apporter de gêne à la circulation des personnes et leur emplacement, repéré par une signalisation durable, doit être tel que leur efficacité ne risque pas d'être compromise par les variations éventuelles de température survenant dans l'établissement. § 2. Les extincteurs portatifs sont judicieusement répartis et appropriés aux risques notamment électriques qu'ils doivent combattre. Il y a un minimum d'un appareil pour 200 m2 et par niveau, avec un minimum de deux par établissement. Ils doivent être accrochés à un élément fixe, avec une signalisation durable, sans placer la poignée de portage à plus de 1,20 m du sol. Règle APSAD R4 / Extincteurs portatifs et mobiles Voir chapitre Règle APSAD R4. 88 L'intégrale de la sécurité LA MAINTENANCE / EXTINCTEURS Normes NF S 61-922 et NF S 61-919 Norme NF S 61-922 - Activité de service relative à la maintenance des extincteurs portatifs, mobiles et fixes La norme NF S 61-922 définit les conditions de réalisation du service de la maintenance préventive et corrective des extincteurs portatifs, mobiles et fixes, sur site et/ou en centre de maintenance. Elle précise les relations clients-fournisseur en matière de contrat de maintenance et des spécifications de service des entreprises et du personnel. Norme NF S 61-919 - Maintenance des extincteurs portatifs La norme NF S 61-919 donne des directives relatives aux contrôles, et à la révision des extincteurs d’incendie portatifs conformes à l’EN 3-7 et antérieur (NFS 61-900). Article 4 Article 5 Article 6 Inspection effectuée par l'utilisateur Il est recommandé à l'utilisateur (voir 3.26)* ou à son représentant de procéder, à intervalles réguliers, à des inspections des extincteurs portatifs afin de s'assurer que chaque extincteur : • est placé à l'endroit indiqué ; • est accessible, est bien visible et/ou signalé, mode d'emploi vers l'extérieur ; • porte un mode d'emploi lisible ; • n'est pas manifestement endommagé ; • a éventuellement l'aiguille de son indicateur de pression dans la partie verte ; • comporte des scellés de sécurité qui ne sont ni brisés ni manquants. Il convient que l'utilisateur prenne, le cas échéant, des dispositions pour assurer une action corrective. Il convient que la fréquence des inspections soit au minimum trimestrielle et de préférence mensuelle. Si les circonstances l'exigent, il y a lieu de procéder à des inspections plus fréquentes. Maintenance 5.1.1 - L'utilisateur doit s'assurer que les extincteurs portatifs ainsi que les cartouches de gaz sont vérifiés et entretenus, s'il y effectuée par a lieu, comme indiqué à l'annexe B. La personne compétente doit effectuer la maintenance tous les ans, avec une tolérance de plus ou moins deux mois (voir annexe A)*, conformément au présent document. Ce laps de temps peut être raccourci une personne notamment en raisons d'exigences dues à l'environnement ou à des risques ou à des exigences réglementaires spécifiques. compétente 5.1.2 - Tout extincteur portatif (corps ou équipement) doit être jugé inutilisable par la personne compétente lorsqu’elle estime : • que son état est dangereux ; • qu'il serait dangereux de l'utiliser ; • que son état peut l'empêcher de fonctionner de manière satisfaisante, par exemple perte de contenu ou de pression supérieure aux tolérances ; • que l’information nécessaire à son utilisation est devenue illisible. En l'absence d'intervention immédiate pour remédier au défaut, la personne compétente doit marquer sur le produit "APPAREIL INUTILISABLE EN L’ÉTAT" en attendant de remédier au problème. Ce marquage doit être bien en vue et comporter la date et la marque d'identification de la personne compétente. La personne compétente doit rédiger, au plus tard à l'issue de la visite du site, un rapport pour signaler à l'utilisateur tout extincteur portatif nécessitant une action corrective. 5.1.3 - La personne compétente doit vérifier que l'extincteur portatif est conforme aux réglementations en vigueur et qu'il n'est pas d'un type défini à l'article 6 du présent document. La personne compétente doit rédiger un rapport pour signaler à l'utilisateur tout extincteur portatif contrevenant aux prescriptions nationales applicables et devant être mis hors service ou d'un type défini à l'article 6 du présent document. 5.1.4 - La personne compétente doit apposer le marquage "VÉRIFIÉ" (voir 9)* sur tout extincteur portatif qui, après vérification et, si nécessaire, réparation et remplacement d'étiquettes illisibles, est apte à continuer à fonctionner. De plus, les informations doivent être portées dans un document (registre, bulletin de visite, etc.). 5.1.5 - La personne compétente doit examiner tout support prévu pour un extincteur portatif et signaler à l'utilisateur tout défaut ou dommage visible. 5.1.6 - La personne compétente doit informer l'utilisateur de l'action corrective réalisée conformément à 5.1.2, 5.1.3 et à l'article 6. Extincteurs On ne doit pas assurer la maintenance de certains extincteurs portatifs du fait de leur type, construction, méthode de d'incendie portatifs fonctionnement, état ou pour des raisons d'ordre législatif. Voici des exemples de ces extincteurs : • Les extincteurs non conformes à la réglementation ; dont la maintenance • Les extincteurs portatifs à mousse chimique ; n'est pas acceptée • Les extincteurs portatifs à carbonate de sodium et/ou à acide ; • Les extincteurs portatifs rivetés ; • Les extincteurs portatifs qui doivent être retournés pour fonctionner ; • Les extincteurs portatifs qui doivent être retournés et posés au sol pour fonctionner ; • Les extincteurs portatifs dont les pièces détachées ou agents ne sont plus disponibles ; • Les extincteurs portatifs retirés du marché par des règlements nationaux ; • Les extincteurs portatifs comportant un corps à usage unique sans date de mise au rebut ou ayant dépassé la date de mise au rebut marquée sur le corps. La personne compétente doit marquer sur les extincteurs concernés "APPAREIL INUTILISABLE" et doit rédiger un rapport signalant à l'utilisateur que ces extincteurs portatifs n'ont pas fait l'objet de maintenance et qu'il convient de les remplacer par des extincteurs portatifs appropriés. * Non inclus dans ce guide. EXTINCTION MANUELLE 89 LA MAINTENANCE / EXTINCTEURS Annexe A (extraits) - Intervalles de maintenance et vie utile maximale Type d'extincteur d'incendie portatif à base d'eau à poudre au CO2 Maintenance (annexe B) 1 an 1 an 1 an Maintenance additionnelle approfondie selon annexe C et renouvellement de la charge à 5 et 15 ans à 5 et 15 ans - Révision en atelier et renouvellement de la charge (annexe D) 10 ans 10 ans 10 ans Durée de vie d'un extincteur d'incendie portatif 20 ans 20 ans Non fixée Annexe B (extraits) - Spécification des procédures de maintenance effectuées par une personne compétente Procédures de maintenance incombant à la personne ou au centre de révision : • Colonne 1 : pression permanente : à base d'eau (incluant eau et mousse) 1 2 3 4 5 6 7 (1) 8 (1) 9 (1) 10 (1) 11 (1) 12 13 (1) 14 (1) 15 (1) 16 (1) 17 (1) 18 • Colonne 2 : pression permanente : poudre • Colonne 3 : à cartouche : à base d'eau Contrôler le dispositif de sécurité et les scellés. Vérifier et contrôler les indicateurs de pression. Examiner l'extérieur de l'extincteur portatif. Peser l'extincteur portatif CO2. Contrôler la lance et la soufflette. Vérifier les instructions de fonctionnement. Ouvrir l'extincteur portatif. Extincteur à base d'eau : vider l'extincteur portatif. Extincteur à poudre : examiner la poudre de l'extincteur portatif. Vérifier le bon fonctionnement et l'aptitude à l'emploi de tous les éléments. Vérifier le système de commande d'ouverture. Examiner la cartouche de gaz. Vérifier les joints, les rondelles et la membrane de la lance. Extincteur à base d'eau : examiner l'intérieur du corps de l'extincteur portatif. Extincteur à poudre : examiner l'intérieur du corps de l'extincteur portatif. Extincteur à base d'eau : remplir à nouveau l'extincteur portatif. Remonter l'extincteur portatif. Remplir l'étiquette de maintenance. • Colonne 4 : à cartouche : poudre • Colonne 5 : dioxyde de carbone 1 2 3 4 5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X (1) ATTENTION : Certaines de ces procédures peuvent ne pas être applicables selon la construction de l'extincteur (se reporter aux instructions du constructeur). Annexe C (extraits) - Procédure de maintenance additionnelle approfondie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Les procédures, décrites dans l'annexe B, sont réalisées en même temps que celles du présent tableau. Vérifier le bon fonctionnement des extincteurs portatifs à pression permanente conformément aux instructions du fabricant ainsi que les indicateurs de pression, s'ils existent. Vidanger tous les extincteurs portatifs à l'exception des modèles au CO2. Examiner les agents extincteurs conformément aux instructions du fabricant. Examiner en détails : les capuchons et les vannes, les indicateurs, la lance et la soufflette afin de vérifier l'absence de corrosion, détérioration, enfoncements et stries. Examiner en détails l'intérieur du corps en utilisant une source lumineuse et un miroir afin de vérifier l'absence de corrosion, bosses, éraflures, stries ou détérioration du revêtement. En cas de doute sur les soudures, suivre les instructions du fabricant. Examiner et vérifier : le bon état des filetages, l'absence de déformation et le bon état du revêtement éventuel des fermetures. Remettre en état de marche. Recharger et remonter l'extincteur portatif conformément aux instructions du fabricant. Fixer un nouveau scellé de sécurité et remplir l'étiquette de maintenance. Annexe D (extraits) - Procédure de révision 1 2 3 4 5 6 90 Les procédures, décrites dans les annexes B et C, sont réalisées avec celles de ce tableau. Démonter complètement les éléments de l'extincteur portatif, mettre au rebut tous ceux qui sont endommagés et les remplacer par des nouveaux. Soumettre le corps à un essai de pression conformément aux prescriptions du fabricant sans dépasser la pression d'essai initial. Le corps ne doit présenter ni fuite ni déformation. Soumettre la tête à un essai de pression conformément aux prescriptions du fabricant, ainsi que la lance si elle est munie d'un dispositif d'arrêt. Remplacer les parties défectueuses. Remplacer le dispositif de sécurité ou vérifier sa conformité aux instructions du fabricant. Recharger et remonter l'extincteur portatif et renseigner l'étiquette de maintenance. L'intégrale de la sécurité LA MAINTENANCE / R.I.A. ET P.I.A. Règle APSAD R5 - Règle d'installation / RIA et PIA Règle APSAD R5 - Règle d'installation / RIA et PIA Voir chapitre Règle APSAD R5. Arrêté du 25 juin 1980 modifié Article MS 14 Généralités § 1. La composition, les caractéristiques hydrauliques et l'installation de robinets d'incendie armés doivent être conformes aux normes "les concernant" (Arrêté du 22 novembre 2004). § 2. Les robinets d'incendie armés sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être "DN 19/6, DN 25/8 ou DN 33/12" (Arrêté du 22 novembre 2004). § 3. Les robinets d'incendie armés doivent être numérotés en une série unique. Norme NFS 62-201 - Matériel de lutte contre l'incendie - Robinets d'Incendie Armés équipés de tuyaux semi rigide (RIA) - Règle d'installation et de maintenance de l'installation La norme NF S 62-201 vise les installations des réseaux de RIA conforme à la norme NF EN 671-1 équipant tous types de bâtiment, quelle qu"en soit l'activité. Elle vise également la maintenance des réseaux de RIA conformément aux prescriptions de la norme NF EN 671-3. EXTINCTION MANUELLE 91 LA MAINTENANCE / COLONNES SÈCHES Norme NF S 61-759 Quelque soit le type de bâtiment dans lequel elles sont installées, les colonnes sèches doivent être conformes à la norme NF S 61-759 : installation et maintenance des colonnes sèches. NF S 61-759 4.9 - Maintenance des colonnes sèches Les colonnes sèches doivent faire l’objet de maintenance. Toute intervention sur la colonne pour réalisation de travaux implique la réalisation d’un nouvel essai dynamique et statique (voir 4.9.3). 4.9.1 - Registre de sécurité Les opérations de maintenance doivent être consignées dans le registre de sécurité. Les coordonnées du Service d’Incendie et de Secours public territorialement compétent habilité à recevoir les informations sur la non-disponibilité et les coordonnées du Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours figurent également dans le registre. Les rapports de maintenance périodiques doivent être à disposition, au même titre que le registre de sécurité. 4.9.2 - Contrôle visuel trimestriel Une fois par trimestre, la personne responsable ou son représentant doit effectuer un contrôle visuel. Elle peut toutefois augmenter la fréquence si la situation l’exige. Le contrôle visuel consiste à vérifier : le bon état général de l’installation, la présence de tous les éléments, le libre accès aux raccords d’alimentation et aux prises d’incendie, la présence de la signalisation obligatoire. En cas de constat d’anomalie, la personne responsable ou son représentant doit prendre toute disposition nécessaire pour effectuer une action corrective pour rendre la colonne opérationnelle. Si le vérificateur constate que la colonne n’est plus opérationnelle, il doit prévenir le jour même simultanément le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours et la personne responsable du bâtiment ou son représentant et confirmer par écrit (exemple par télécopie) cette information dans un délai de 24 h ouvrables. De plus, sur site, la colonne doit être identifiée comme étant hors d’usage. Le contrôle est consigné dans le registre de sécurité par la personne ayant effectué l’opération. 4.9.3 - Contrôle hydraulique Un essai hydrostatique à débit nul doit être effectué tous les ans Un essai hydraulique en régime d'écoulement doit être effectué au moins une fois tous les cinq ans Toutefois, toute intervention ou événement technique survenu sur la colonne sèche doivent faire l'objet d'une nouvelle réception. 4.9.3.1 - Essai hydrostatique (débit nul) "L’essai hydrostatique à débit nul a pour but de déceler d'éventuelles fuites, des défaillances sur les pièces constituantes et toute anomalie nécessitant une opération de réparation. Il s"effectue dans les conditions suivantes : • à débit nul à la pression d'épreuve de 25,5 bar au niveau de l'alimentation de la colonne, • sous eau exclusivement, • pendant 20 minutes minimum. L'appareil utilisé doit être équipé d'un dispositif de sécurité évitant toute surpression supérieure à la pression d'épreuve. A l'issue de cet essai aucune fuite ni déformation permanente de la colonne et de ses éléments constitutifs ne doivent être constatées. 4.9.3.2 - Essai hydraulique en régime d'écoulement "L’essai hydraulique en régime d'écoulement permet de déceler la présence d'éventuels corps étrangers ou de réduction de passage dans la colonne, des défaillances sur les pièces constituantes et toute autre anomalie nécessitant une opération de remise en conformité. Il convient pour cela de vérifier que le débit nominal/minimal de la colonne (voir paragraphe 4.5.4) peut toujours être atteint jusqu'à la prise la plus défavorisée. L'essai s'effectue exclusivement en eau, à une pression maximale de 15 bar au niveau de l'alimentation de la colonne. En cas d'insuffisance, il doit déclencher une recherche de cause(s) aboutissant à une recommandation d'élimination de l'insuffisance. Cette recommandation est à émettre par la ou les personnes compétentes à l'adresse du propriétaire ou de l'exploitant." Arrêté du 25 juin 1980 Article MS 18 92 Objet § 1. (Arrêté du 2 février 1993.) "Des colonnes sèches doivent être installées dans les établissements, dès lors que les locaux à risques importants sont aménagés dans les étages dont le plancher bas est à plus de 18 mètres du niveau de la voie accessible aux engins des sapeurs-pompiers." § 2. Elle doivent être conformes aux normes françaises. L'intégrale de la sécurité ASSURANCE DE LA QUALITÉ Certification des matériels EXTINCTEURS PORTATIFS ET SUR ROUES MARQUAGE CE DESP Le marquage CE est obligatoire pour les équipements sous pression qu’ils soient : conçus, fabriqués, contrôlés et le cas échéant, équipés et installés afin de garantir Texte de référence Domaine concerné leur sécurité s’ils sont mis en service conformément aux instructions du fabricant ou dans des conditions raisonnablement prévisibles. Directive équipement sous pression 97/23/CE du 29 mai 1997 (DESP) (obligatoire depuis le 29 mai 2001). Tenue à la pression des éléments constitutifs : • Réservoir • Tête Marquage 0045 MARQUE NF EXTINCTEURS (application NF074) NF EN 3-7 (avril 2004) - Indice de classement S61-911 Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 7 : caractéristiques, performances et méthodes d’essai NF EN 3-7 + A1 (février 2008) - Indice de classement S61-911 Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 7 : caractéristiques, performances et méthodes d’essai NF EN 1866-1 (novembre 2007) - Indice de classement S61-921-1 Norme de référence Extincteurs d'incendie mobiles - Partie 1 : Caractéristiques, performances et méthodes d'essai NF S61-917 (avril 2002 - Tirage mai 2002) Extincteurs d'incendie -Extincteurs automatiques fixes individuels pour feux de classes A et/ou B NF EN 3-10 (janvier 2010) - Indice de classement S61-914 Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 10 : Dispositions pour l’évaluation de la conformité d’un extincteur d’incendie portatif à l’EN 3-7 Domaine concerné Performance à l’usage des : • Extincteurs d'incendie portatifs (Agent extincteur : dioxyde de carbone, eau, mousse, poudre) • Extincteurs d'incendie automatiques fixes (Agent extincteur : eau, mousse, poudre) • Extincteurs d'incendie mobiles (Agent extincteur : eau, mousse, poudre) Marquage Extincteurs portatifs neufs grands modèles (eau, poudre, additif > 2 kg et tous les modèles de CO2) Extincteurs EN 3 ww om w. m a r q ue - n f . c Extincteurs mobiles Matériel d'Incendie Certifié NNN Extincteurs ww om w. m a r q ue - n f . c CO2 Rénovés OU Extincteurs NNN EN 1866 ww om w. m a r q ue - n f . c EXTINCTEUR CO2 RÉNOVÉ NNN NF 383 ww om w. m a r q ue - n f . c EXTINCTION MANUELLE 93 ASSURANCE DE LA QUALITÉ Certification des matériels MED 96/98CE DE DÉCEMBRE 1996 Texte de référence Domaine concerné Marquage Directive 96/98/CE du Conseil du 20 décembre 1996 relative aux équipements marin. Performances et caractéristiques minimales que doivent respecter les équipements pour assurer leur fonction à bord. 0029 ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS/POSTES D’INCENDIE ADDITIVÉS/TUYAUX SEMI-RIGIDES POUR ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS Norme de référence Produit NF EN 671-1 NF EN 694+A1 RIA pour le tuyau équipant le RIA PIA sauf §§ 10.3, 10.4, 10.5 pour le tuyau équipant le PIA Tuyau semi-rigide pour RIA Domaine concerné Marquage Performance à l’usage des : • Robinets d'incendie armés • Postes d’incendie additivés • Tuyaux semi-rigides pour robinets d'incendie armés R.I.A. NF 021 94 P.I.A. NF 021 XX XX R.I.A. P.I.A. Poste d'Incendie Additivé L'intégrale de la sécurité ASSURANCE DE LA QUALITÉ Certification des entreprises 04 - EXTINCTEURS - SERVICE D'INSTALLATION ET DE MAINTENANCE - APSAD ET NF SERVICES Les entreprises concernées sont celles capables d'effectuer l'ensemble des prestations de service suivantes : • Étude et conception, • Réalisation, • Vérification de conformité et vérifications périodiques, • Maintenance (préventive et corrective). LES PRINCIPAUX ENGAGEMENTS DE SERVICE 1 - LE PERSONNEL 1.1 Employer un responsable technique ayant en charge l’activité concernée par la demande et ayant un pouvoir décisionnel 1.2 Disposer d’un personnel technique formé et en nombre suffisant 1.3 S’assurer de la compétence du responsable technique et des vérificateurs 2 - LES MOYENS MATÉRIELS 2.1 Disposer des moyens matériels (composants de l’installation, outillage, pièces détachées) pour réaliser, vérifier et maintenir des installations afin de garantir la protection des risques et concourir ainsi à la sécurité des personnes et des biens 3.1 Disposer d’une implantation géographique permettant d’assurer dans des conditions satisfaisantes les services proposés 3.2 Organiser la maîtrise des sous traitants éventuels 3.3 Remplir et formaliser son obligation de conseils professionnels 3.4 Enregistrer, analyser et traiter les réclamations clients 3.5 Disposer des assurances nécessaires en cours de validité 3.6 Prendre toute disposition pour garantir la confidentialité des informations relatives au risque protégé ainsi que de toutes celles détenues dans l’entreprise 3.7 Évaluer la satisfaction du client 4 - L’ACCUEIL - L’IDENTIFICATION DES BESOINS (pour la maintenance) 4.1 Fournir toute information demandée par le client 4.2 Déterminer les besoins / attentes du client 5 - LA CONTRACTUALISATION (pour la maintenance) 5.1 Présenter au client, de manière claire et précise, la prestation proposée en réponse à ses besoins 6 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE CONCEPTION DE L’INSTALLATION 6.1 Choisir l’agent extincteur adapté 6.2 Déterminer le nombre d’extincteurs nécessaire 6.3 Déterminer l’emplacement des extincteurs 7 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE RÉALISATION DE L’INSTALLATION 7.1 Poser correctement les extincteurs 8 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE VERIFICATION DE CONFORMITÉ INITIALE 8.1 Fournir un dossier technique 8.2 Utiliser une méthodologie concernant les opérations de vérification 8.3 Fournir un document attestant la conformité de l’installation réalisée 9 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE MAINTENANCE 9.1 Effectuer toute opération de maintenance préventive et corrective 9.2 Respecter les fréquences d’intervention 9.3 Présenter au client les résultats de la visite 10 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES 10.1 Disposer d’une méthodologie concernant les opérations de vérification 10.2 Fournir un document attestant de la vérification effectuée et de la conformité de l’installation 10.3 Respecter les fréquences des vérifications 05 - ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS - SERVICE DE VALIDATION D'INSTALLATIONS – APSAD Les entreprises concernées par le domaine J5 sont celles capables d'effectuer l'ensemble des prestations de service suivantes : • Validation de la conception et de la réalisation, • Vérification initiale de conformité EXTINCTION MANUELLE 95 ASSURANCE DE LA QUALITÉ Certification des entreprises 05 - ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS - SERVICE DE MAINTENANCE D'INSTALLATIONS - APSAD Les entreprises concernées par le domaine F5 sont celles capables d'effectuer l'ensemble des prestations de service suivantes : • Vérifications périodiques de conformité, • Maintenance préventive et corrective. TABLEAU 1 : Caractéristiques essentielles applicables aux deux niveaux de certification, validation et maintenance d'installations de RIA/PIA Caractéristiques essentielles certifiées 1 - Spécialisation et qualité de l'organisation de l'activité 2 - Qualité de l'accueil 3 - Compétence du personnel 4 - Adaptation des moyens matériels 5 - Identification des besoins Engagements principaux L'entreprise s'engage à disposer d'une organisation pour l'activité concernée assurant la qualité des prestations fournies. L'entreprise s'engage à s'identifier parfaitement. L'entreprise s'engage à mettre à disposition du client des techniciens compétents et habilités dans l'activité concernée. L'entreprise s'engage à disposer de tous les moyens matériels nécessaires à l'activité concernée. L'entreprise s'engage à fournir des conseils professionnels, et pour tout devis, à présenter de manière claire et précise les prestations proposées. TABLEAU 2 : Caractéristiques essentielles spécifiques au service de validation d'installations de RIA/PIA Caractéristiques essentielles certifiées 6 - Les prestations techniques de validation de la conception 7 - Les prestations techniques de validation de la réalisation 8 - Les prestations techniques de vérification de conformité Engagements principaux L'entreprise s'engage à maîtriser les opérations de validation de la conception et à les faire valider par un responsable technique au sens du présent référentiel. L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de validation de la réalisation. L'entreprise s'engage à maîtriser les opérations techniques de vérification initiale de conformité. TABLEAU 3 : Caractéristiques essentielles spécifiques au service de maintenance d'installations de RIA/PIA Caractéristiques essentielles certifiées 9 - Les prestations techniques de vérification périodique 10 - Les prestations techniques de maintenance 96 Engagements principaux L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de vérification périodique. L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de maintenance. L'intégrale de la sécurité ASSURANCE DE LA QUALITÉ Abréviations Abréviations "professionnelles" A.F.N.O.R. C.E.A. Association Française de NORmalisation Centre technique des industries aérauliques et thermiques C.L.O.P.S.I. Comité de liaison d'organismes de prévention et de sécurité incendie C.N.P.P. Centre national de prévention et de protection C.S.T.B. C.O.P.R.E.C. D.D.E. D.G.S.C.G.S. D.D.T. D.R.E.A.L. Immeuble de Grande Hauteur P.I.A. Postes d'Incendie Additivés R.I.A. Robinets d'Incendie Armés Centre scientifique et technique du bâtiment Confédération des Organisations Professionnelles de prévention et de Contrôle Direction départementale de l'équipement Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Risques Direction départementale du travail Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Entité Technique Autonome F.C.A. Fédération des Courtiers d'Assurances F.F.S.A. Fédération Française des Sociétés d'Assurances G.E.M.A. Groupement d'Entreprises Mutuelles d'Assurances S.Y.F.E.X. SYndicat des Fabricants d'EXtincteurs fixes et mobiles G.P.E.M. Groupe permanent d'étude des marchés I.C.P.E. Installation classée pour la protection de l'environnement I.L.R. Implantation locale reconnue I.N.R.S. Institut national de recherches et de sécurité L.C.I.E. Laboratoire central des industries électriques L.C.P.P. Laboratoire Central de la Préfecture de Police N.F.P.A. National Fire Protection Association QUALIFELEC I.G.H. Centre national pour la sécurité des usagers de l'électricité E.T.A. O.P.Q.C.B. Établissement Recevant du Public Centre d'étude technique de l'équipement C.E.T.I.A.T. C.O.N.S.U.EL E.R.P. Comité Européen des Assurances C.E.N.E.L.E.C. Comité Européen de Normalisation ÉLECtrotechnique C.E.T.E. Abréviations utilisées dans ce guide Organisme professionnel de qualification et de certification du bâtiment Organisme de qualification des matériels électriques S.D.I.S. Service départemental d'incendie et de secours U.T.E. Union technique de l'électricité EXTINCTION MANUELLE 97 Notes 98 L'intégrale de la sécurité Notes EXTINCTION MANUELLE 99 Notes 100 L'intégrale de la sécurité Notes EXTINCTION MANUELLE 101 102 L'intégrale de la sécurité Guide des Systèmes d'Extinction Automatique (Réf. 9001114CS) Guide maintenance (Réf. 9001094CS) Guide S.S.I. (Réf. 9001071CS) Guide Extinction manuelle Chubb France Parc Saint Christophe 10 avenue de l'Entreprise 95865 Cergy-Pontoise Cedex Capital Social 32 302 720 € RCS Pontoise 702 000 522 www.chubbsecurite.com www.sicli.com AVERTISSEMENT : Soucieux de l’amélioration constante de nos produits qui doivent être mis en oeuvre en respectant les réglementations en vigueur, nous nous réservons le droit de modifier à tous moments les informations contenues dans ce document. Le non-respect ou la mauvaise utilisation des informations contenues dans ce document ne peut en aucun cas impliquer notre société. Dans la mesure où les textes, dessins et modèles, graphiques, base de données reproduits dans ce document seraient susceptibles de protection au titre de la propriété intellectuelle et dès lors que le Code de la Propriété Intellectuelle n’autorise, au terme de l’article L122-5 2° et 3° a), d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement des auteurs ou de leurs ayants droit ou ayants cause est illicite (article L122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. Réf. : 9001277 • Rév. 1 (Kobalt Communication - 03/14) nos p (Réf. 9001277) m en oeuvre en r es r en r, nous nous m m c ce nonou m u c données reproduits dans ce guide seraient susceptibles de protection au titre de la propriété intellectuelle et dès lors que le Code de la Propriété Intellectuelle n’autorise, au terme de l’article L122-5 2° et 3° a), d’une part, que "les copies ou t, que "les analyses et les courtes citations" dans un but d’exemple et d’illustration, sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. GUIDES "L'INTÉGRALE DE L A SÉCURITÉ" Chubb France