Avertisseurs de radars : seules les zones dangereuses

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Avertisseurs de radars : seules les zones dangereuses
Avertisseurs de radars : seules les zones dangereuses
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Créé le 29/07/2011 à 14h42
Les fabricants d'avertisseurs radar appellaient à bloquer les routes le 2 juin / AFP / Pascal Pavani
C'est une conséquence de la polémique du printemps dernier, quand le gouvernement avait voulu interdire les
panneaux indicateurs de radars et les appareils qui signalent leur présence. L'Etat a signé jeudi un accord avec les
constructeurs de détecteurs électroniques de radars qui signaleront dorénavant l'entrée dans des "zones
dangereuses", c'est-à-dire comportant des radars et/ou connues pour être accidentogènes.
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Florence Cohen | 29/07/2011 - 12h45
Invité de RTL Midi : Jean-Georges Schwartz,
le président d'Info-Rad, constructeur d'avertisseurs de radars
"Concernant les avertisseurs de radars", "un accord gagnant-gagnant a été trouvé avec leurs fabricants" jeudi, a
estimé le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Luc Nevache.
Après de mauvais chiffres de mortalité routière en début d'année, le gouvernement avait annoncé en mai la
suppression des panneaux annonçant les radars fixes et l'interdiction des avertisseurs de radars.
Mais à un an de la présidentielle, ces mesures avaient provoqué une bronca de certains députés UMP, forçant le
gouvernement à des concessions, dont la transformation des détecteurs de radars en détecteurs de "zones
dangereuses", comportant un radar et/ou connues pour être accidentogènes.
Néanmoins, les détecteurs nouvelle version - les constructeurs ont six mois pour mettre à jour les appareils
déjà en circulation -, ne préciseront pas si ces zones dangereuses comportent un radar ou si elles sont seulement
accidentogènes,.
Entré en fonction le 1er juillet, le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière se dit "convaincu qu'il
peut y avoir un ressaisissement" sur la route, où les chiffres de mortalité sont mauvais depuis le début de
l'année.
"Les chiffres ne se sont pas retournés, comme on peut le croire. Le nombre de tués augmente, mais pas celui des
accidents et des blessés. Cela veut dire que les accidents sont plus graves, plus mortels qu'avant", estime-t-il.
"Les premières tendances du mois de juillet sont d'ailleurs meilleures. Les très graves accidents récents, celui qui
a coûté la vie à quatre personnes dans l'Hérault, ou le contresens sur l'A7 la semaine dernière, ont énormément
marqué l'opinion et, peut-être incité les gens à lever le pied", espère M. Nevache.