Dossier de presse - Le Planning Familial 24

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Dossier de presse - Le Planning Familial 24
Dossier de presse
2013
4ème campagne régionale de
prévention & incitation
au dépistage VIH – IST – Hépatites
Sommaire Le COREVIH en quelques mots La campagne : contexte, actualités et objectifs Organisation générale Actions locales 2013 VIH / SIDA : rappels La situation épidémiologique : ORSA, « La contamination par le virus de l’immunodéficience humaine en Aquitaine en 2011 » (décembre 2012) Contact en région : COREVIH D’AQUITAINE :  05 56 79 56 06 Fax : 05 56 79 60 87  corevih@chu‐bordeaux.fr www.corevih‐aquitaine.org 2 Page 3 4 5 7 8 En annexe Le COREVIH en quelques mots MEMBRES DU BUREAU Président D. LACOSTE CHU BORDEAUX Vice‐président F. BOUHIER AIDES J.J. BOUYER G.A.P.S. C. COURATTE‐ARNAUDE COORDI‐SANTE B&S F. DABIS INSERM / UNIVERSITE VICTOR SEGALEN BX 2 N. DANJOU RESEAU VIH DORDOGNE Y. GERARD CH DAX ET ORTHEZ C. GORDO ACTIF SANTE B. REILLER CEID GIRONDE Le COREVIH : COmité de coordination REgionale de lutte contre l'infection due au Virus de l’Immunodéficience Humaine Créé en 2007, le COREVIH (Comité de coordination Régionale de lutte contre l’infection due au Virus de l’Immunodéficience Humaine) est une instance régionale de référence qui tend à faciliter et harmoniser la prise en charge globale des personnes infectées par le VIH. En Aquitaine, il prend place au sein du Pôle de santé publique du CHU de Bordeaux. Les missions pour les COREVIH Les 3 missions des Corevih, définies par décret, sont : Favoriser la coordination entre les différents acteurs de la lutte contre le VIH/sida en mettant en lien les professionnels médicaux, médico‐sociaux et les associations représentants des usagers. Cette mission s’attache à favoriser l’information et à mettre en cohérence les actions respectives des acteurs. Participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge des patients, à l’évaluation de cette prise en charge et à l’harmonisation des pratiques. Cette mission est effectuée au travers de la création d’outils ou de protocoles harmonisés, visant l’amélioration des pratiques. Procéder au recueil et à l’analyse des données médico‐épidémiologiques relatives aux patients infectés par le VIH. Au niveau régional, l’analyse des données constitue un des éléments d’aide à la décision pour les ARS. Afin de réaliser ses missions, le COREVIH organise des manifestations régionales (journées d’information ou d’échanges de pratiques), accompagne des réflexions sur l’amélioration de la prise en charge par la mise en place de groupes de travail thématiques, et soutient les actions de ses différents partenaires. Le COREVIH : le Comité Le Comité se compose de 30 membres titulaires et de 58 suppléants, nommés par l’Agence Régionale de Santé pour une durée de 4 ans. Le Comité comprend : des représentants des établissements de santé sociaux ou médico‐sociaux des représentants des professionnels de santé et de l'action sociale des représentants des malades et des usagers du système de santé des personnalités qualifiées. Le COREVIH : en Aquitaine En 2012, la file active du système d’information du Corevih d’Aquitaine (Gecsa‐
Corevih) était constituée de 3 800 patients inclus (données non consolidées) ayant eu au moins un recours à l’un des services hospitaliers de la région participant. Le nombre actuel de patients pris en charge dans les hôpitaux de la région est environ de 5 200. 3 La campagne : Contexte, actualités & objectifs Le contexte En France, on estime que 30 000 personnes ignorent leur séropositivité à VIH, et on dénombre près de 7 000 nouvelles infections par le VIH chaque année. Pour une personne sur cinq, le diagnostic est encore trop tardif, et pourtant le bénéfice d’une prise en charge précoce, et la plus précoce possible, est bien démontré. Le Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2010‐2014, publié fin 2010, fixe plusieurs objectifs de santé à atteindre et, notamment de réduire l’incidence de l’infection par le VIH, l’incidence du SIDA, ainsi que la proportion des personnes découvrant leur séropositivité au stade SIDA. Pour cela, il émet, entre autres, les recommandations suivantes : – Informer la population générale pour maintenir le niveau d’information sur l’infection à VIH/Sida et faire émerger la problématique des IST. – Mettre en place des actions de communication en population générale portant sur les liens entre le contexte festif et prises de risque sexuels ? – Promouvoir et rendre accessible le préservatif masculin auprès de la population générale et plus particulièrement des jeunes. – Rendre plus accessible le préservatif féminin. – Proposer au moins un dépistage du VIH au cours de la vie à la population générale lors d’un recours aux soins notamment chez les médecins généralistes. Un enjeu actuel : banaliser et faciliter le recours au dépistage 1 La persistance d’un retard au dépistage affecte de façon plus particulière des personnes ne se considérant pas comme « à risque » : la prise en charge est donc tardive ce qui constitue une perte de chances thérapeutiques importante pour ces personnes. C’est également un facteur majeur de l’extension de l’épidémie, car beaucoup de transmissions du virus sont le fait de personnes qui ignorent leur séropositivité. Il faut donc renouveler le modèle du dépistage de l’infection par le VIH fondé uniquement sur la notion groupes à risque et promouvoir l’idée que l’amélioration de la connaissance du statut sérologique vis‐à‐vis du VIH en population générale peut être à l’origine de bénéfices importants au niveau individuel comme à l’échelle collective. L’Aquitaine En 2008‐2010, avec 16 nouveaux cas de sida par million d’habitants, l’Aquitaine se situe parmi les premières régions métropolitaines. En Aquitaine, en 2011, le nombre de nouveaux cas de séropositivité est d’environ 204 (contre 212 en 2010), dont 32% de dépistages très tardifs (40% en 2010), et celui de nouveaux cas de SIDA de 50 (contre 64 en 2010) – source : INVS. Les objectifs généraux visent toute la population Combattre l’idée fausse que le VIH ne touche que des populations à risque et par voie de conséquence la stigmatisation de celles‐ci. Promouvoir la prévention du SIDA et des IST auprès de toute la population en Aquitaine de façon adaptée à la période estivale. Faciliter l’accès au dépistage où que l’on soit en Aquitaine. 1
(1) Pour en savoir plus : HAS / Service Evaluation Economique et Santé Publique / Dépistage de l’infection par le VIH en France, Stratégies et dispositif de dépistage (sur le site du COREVIH) 4 Organisation générale Bilan de la campagne 2012 3ème campagne estivale en Aquitaine : Participation active de tous les départements et impression des affiches et cartes par tous les Conseils Généraux. Subvention ARS permettant la distribution de badges et T‐shirts aux couleurs de la campagne. Partenariats complémentaires: – CG 24 pour affichage sur abribus. – CUB, TBC pour affichage sur Arrêt de Tram et dans les bus de la CUB pendant quelques semaines + message électronique aux arrêts de tramway durant tout l’été. – Ville de Dax: information sur panneaux de la ville en juillet et aout. Coordination au local: – En Dordogne : réseau VIH Dordogne. – En Gironde : Réseau VIH Gironde. – Dans Les Landes : CDAG Dax + RéVIH Dax + CDAG Mont de Marsan. – En Lot et Garonne : CG 47. – Dans les Pyrénées Atlantiques : Rézopau. En termes de résultats quantitatifs : Évolution des dépistages : Excepté Bayonne (manque de médecin et fermeture du CIDDIST => ‐50%), hausse du nombre de dépistages dans les CDAG/CIDDIST et CPEF ayant répondus (≈ +17%). Connaissance de la campagne : ≈ 35% des personnes venues se faire dépister connaissaient la campagne (contre 43% en 2011). Dépistage suite à la campagne : ≈ 48% des personnes connaissant la campagne sont venus se faire dépister suite à celle‐ci (contre 22% en 2011). Aux travers des différentes actions menées durant l’été, distribution de plus de 7 000 affiches, 35 000 cartes, 7 500 marques‐pages, 30 000 préservatifs masculins, 1 000 préservatifs féminins, 7 000 badges, 1 000 T‐shirts, 1 000 bracelets. De façon générale la campagne a permis un travail commun entre les professionnels médicaux, les institutionnels, les associations, les patients tout en respectant les missions de chacun. Points forts de la campagne 2012 : Forte mobilisation des bénévoles dans certains départements. Succès des badges. Diversification des actions et des partenariats. Les acteurs financeurs du projet pour 2013 IMPRESSION DE DOCUMENTS (Affiches, cartes)
OUTILS COMPLEMENTAIRES Conseil Général 24 Conseil Général 33 Conseil Général 40 Conseil Général 47 Conseil Général 64 Corevih Aquitaine : impression affiches et cartes complémentaires, marques pages, et financement des badges. MISE A DISPOSITION GRACIEUSE DES PANNEAUX D’AFFICHAGE DU RESEAU DES TRANSPORTS EN COMMUN Affichage dans Bus des plages du CG 33 Mairie de Périgueux 5 Une campagne de communication harmonisée Un même visuel sur les 5 départements : – Une même affiche dans les lieux fréquentés des estivants – Un visuel de cartes et marques‐pages identique avec, au verso, une spécificité par département : les différents lieux d’accès au dépistage (essentiellement Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits et centres de planification). Un lancement simultané dans les 5 départements de l’Aquitaine (Gironde, Landes, Pyrénées Atlantiques, Lot et Garonne et Dordogne) le 21 juin 2013. Un numéro unique pour des informations complémentaires grâce à SIDA Info Service. Un mailing régional de courrier d’information : – Centres hospitaliers: urgences, pharmacies, laboratoire, accueil, radio, consultations externes, self, médecine interne – Médecins généralistes, gynécologues, dermatologues, dentistes, sages‐femmes – Membres des réseaux VIH, partenaires institutionnels – Campings – Syndicats d’initiative, offices de tourisme – Points jeunes, missions locales, CCAS De nombreux partenaires déployant le travail localement En Dordogne (24) : Réseau VIH Dordogne – Conseil Général – Périgueux : Mairie, CDAG, CH – Bergerac : CDAG, CH, mairie, BIJ, CIJ, CPEF et IDE scolaires ‐ l’association des jeunes de Montpon‐Ménestérol ‐ missions locales de Terrasson et Sarlat ‐ Centre Social et Culturel de Mareuil. En Gironde (33) : Réseau VIH Gironde – Conseil général – TBC – CUB ‐ CIDDIST Bordeaux, RESAIDA, Collectif Sida 33 (AEBBCB étudiants Biologie, ACEBGB étudiants Pharmacie, Actif Santé, Adultes Relais Santé, Aides Gironde, BEM, CACIS, Les Carabins, CEID, IPPO, IRTS, LGP, Le Girofard, Les Pagneuses, Lycée Agricole de Blanquefort, Lycée professionnel St Augustin, IREPS Aquitaine, La Santé un Droit pour Tous, Maison des Femmes, MFPF, Oxygène, Paramed, Réseau Gironde VIH, Rock School Barbey, Sida Info Service, SNEG, Solidarité Barak (kiné)) Dans les Landes (40) : Révihdax ‐ Conseil Général ‐ CDAG Dax – CPEF ‐ IREPS 40 ‐ CSAPA La Source ‐ CDAG Mont de Marsan. En Lot et Garonne (47) : Conseil Général ‐ CPEF Lot et Garonne ‐ CDAG Agen. Dans les Pyrénées Atlantiques (64) : Rézopau – Conseil Général – CH Pau ‐ Collectif 1er décembre de Pau (CH Pau, CIDDIST Pau, SAMIT/ELSA, IREPS 64, Béarn Addictions, Lycée honoré Baradat, L’escale, planning familial, inspection académique, CIAT, Sid’Avenir, Lycée Jacques MONOD, rézopau) ‐ CIDDIST Bayonne – AIDES Côte Basque – ARSA ‐ Médecin du Monde – CPEF ‐ Planning familial. 6 Les actions recensées pour l’été 2013 En Dordogne - Les actions de lancement se feront en simultané à PERIGUEUX, BERGERAC et SARLAT par de nombreux bénévoles coordonnés par le réseau VIH 24. - Festival « Les Musiques du Monde » à MONTIGNAC - Les bracelets : opération reconduite avec de nouveaux partenaires - Les actions réalisées par les missions locales de TERRASSON et SARLAT En Gironde Le Collectif Sida 33 organise son « action coup de poing » place Pey Berland et place de la Victoire le 21 juin au soir Le Girofard va être présent sur les évènements suivants : - Les nuits atypiques de Langon - Festival «Les Terres Neuves » La Rock School Barbey propose aussi d'être un relais de la campagne prévention été 2013 lors de différents concerts et événements Un affichage du visuel de la campagne dans les bus des plages durant l’été est organisé par le CG 33 Dans les Landes - Actions menées sur la base Aérienne 118 en collaboration avec le service médical de l’armée. Dans le Lot et Garonne - Actions lors du festival Garorock à Marmande les 28‐29‐30 juin 2013 Dans les Pyrénées Atlantiques Organisation de stands d’information et de prévention dans les différentes manifestations festives qui se dérouleront tout au long de la période estivale via le collectif associatif palois : - Les actions de lancement le 21 Juin : soirée de la Fête de la Musique et différents stands à disposition du public dans les villes de Pau, Orthez et Oloron - Les actions réalisées lors du festival d’Emmaüs à Lescar les 23 et 24/07/2013 - Actions lors du festival d’été à Pau (théâtre de verdure) - Stand : 10ème édition des Berges du gave les 31/05/201313 et 01/06/2013 (concerts de Sergent Garcia et de Sangria Gratuite) ; - Stand fêtes d’Orthez 7 VIH/SIDA : quelques rappels Séropositivité = infection par le virus / SIDA = maladie Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) est un rétrovirus qui infecte la personne et affaiblit son système immunitaire. Il conduit, à plus ou moins long terme, à l’apparition du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA). Réaliser un diagnostic précoce est crucial pour que le traitement soit le plus efficace possible. Un moyen de prévention efficace et facile : le préservatif Il existe des préservatifs masculins et féminins, même si ces derniers sont encore trop peu répandus. La pose d’un préservatif nécessite certaines précautions qui peuvent ne pas être évidentes, d’où la nécessité d’informations à ce sujet (vérifier son bon état et la date de péremption, penser à pincer le réservoir, ne pas superposer deux préservatifs...) De nouvelles techniques de tests diagnostiques de l’infection à VIH Sur prise de sang, on utilise désormais un test dit « ELISA combiné » plus performant que les tests antérieurs : il détecte les anticorps dirigés contre le VIH (anti‐VIH) et l’antigène viral; il se positive donc précocement après infection. Si le test de dépistage est positif, le biologiste fait une analyse de confirmation sur le même prélèvement sanguin ; une deuxième sérologie de confirmation doit être faite (deuxième prélèvement) pour vérifier que les anticorps détectés sont bien liés à une infection par le VIH et identifier le type de VIH présent (VIH 1 ou VIH 2). On est sûr d’être non infecté par le VIH si le test de dépistage Elisa combiné est négatif six semaines après l’exposition supposée au VIH, et non plus trois mois, comme auparavant. En revanche, si la personne prend un traitement préventif suite à une exposition supposée au VIH, le test de dépistage doit être réalisé trois mois après l’arrêt du traitement, comme c’est le cas actuellement. Seul un résultat négatif à l’issue de ce délai permet d’affirmer l’absence du VIH. Dans les lieux dédiés, les professionnels proposent aussi le dépistage de toutes les Infections Sexuellement Transmissibles conjointement à celui du VIH. Il existe aussi des tests dits rapides (TROD) car se lisant au bout d’une trentaine de minutes (voire moins pour certains) ; ils sont utilisés en orientation diagnostique, 3 mois après la prise de risques. Des principes qui guident le dépistage de l’infection VIH en France Attention portée aux droits de la personne (respect de la confidentialité et possibilité d’anonymat, information adaptée et consentement éclairé). Garantie de l’accessibilité (diversité de l’offre de dépistage et gratuité). Promotion de la démarche volontaire de dépistage. Le dépistage peut se faire Dans un laboratoire d’analyses avec ou sans ordonnance. Dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) et dans un Centre d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST (CIDDIST). Dans un Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF). Dans une association habilitée pour réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Après une prise de risque avérée, on peut bénéficier, dans les 48h, d’un traitement d’urgence post‐exposition (d’une durée d’un mois), en se rendant aux urgences. 8