bror gunnar jansson

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THÉÂTRE COUVERT
PROCHAINEMENT
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GENRE
MUSIQUE
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DATE(S)
MERCREDI 10 MAI
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HORAIRE(S)
19H30
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DURÉE
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SPECTACLE
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MENTIONS
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1H30
BROR GUNNAR JANSSON
BROR
GUNNAR
JANSSON
« J’ai l’amour de la musique. Je pense musique. Je vis musique ! » confie ce
bluesman venu de Suède qui, avec sa voix âpre et rude, revitalise le blues
contemporain, balançant entre les mélodies hypnotiques de Muddy Waters et le
folk en noir et blanc de Tom Waits. Issu d’une lignée de musiciens, Bror Gunnar
Jansson est un one-man-band comme on en croise rarement : il joue de la guitare
et de la batterie en même temps qu’il chante et habite l’espace de sa présence
incroyable, silhouette de dandy et chapeau vissé sur la tête. Ses mélodies sont
habitées, ses rythmes primitifs, ses hurlements torturés, ses riffs de guitare
écorchés, sa voix éraillée : le terme de post-blues est plus que jamais celui
qui convient à ses chansons. Avec lui, chaque concert ressemble à une séance
d’envoûtement et si le blues lui arrache les tripes, nous, il nous brise le cœur !
Venu du nord, Bror Gunnar Janson joue un vrai blues du sud.
A même pas 30 ans, son style contemporain est aussi authentique que celui d’un
vieux bluesman du bayou.
Sur scène, Bror rentre dans la peau d’un homme-orchestre en utilisant son étui de
guitare, sur lequel il a placé une pédale de grosse caisse, mais aussi une caisse
claire, un charleston bricolé. Pâle dans son costume étriqué des années 30, il
joue pieds-nus avec des instruments fatigués de one-man blues band, dialogue
avec les ténèbres et siffle les yeux fermés. Au rythme d’un swamp des plus crus,
il gueule ses paroles sur une mélodie qui vous replonge les deux pieds dans
les champs de coton. Une grande sensibilité torturée par des démons farceurs,
une fascination pour les personnages glauques et les sons d’outre-tombe… Un
groove sudiste rappelant les ombres mélodiques d’un Lightnin’ Hopkins ou les
complaintes d’un Howlin’ Wolf… Les héros de cet homme-orchestre ont pour nom
Muddy Waters, Charley Patton ou Blind Willie Johnson… Le Suédois se branche
directement à la source pour mieux électrocuter les codes du blues… Les White
Stripes à lui tout seul… La musique de Bror Gunnar Jansson, apparemment disciple de Tom Waits et de feu Jeffrey Lee Pierce, transpire la moiteur du Sud.
Libération, 5/05/2014 / Abus Dangereux, 11/2014 / L’Express, 02/2014 / France
Inter, 01/2016 / Télérama Sortir, 02/2015
BROR GUNNAR JANSSON
Il est né du côté de Göteborg en Suède. Tout jeune, il baigne dans l’ambiance
jazz-blues avec son contrebassiste de père et son accordéoniste de grand-père.
Il découvre les voix éraillées, les guitares écorchées et les vies abîmées des
icônes du genre. Quand il commence à gratter seul sa guitare, il développe instinctivement un style proche de celui des pionniers : une voix, une «6 cordes»
rugueuse et une rythmique minimale en soutien. L’essence même du blues.
Repéré par un label français, Normandeep Blues Records, Bror Gunnar Jansson
(aussi connu sous le pseudonyme de Gugges Enmanna) publie son deuxième
album, «Moan Snake Moan» en 2014, et donne un sens au terme post-blues.
Comme possédé par sa musique, il explose dans des hurlements torturés qui
sentent le whisky frelaté et le vieux tabac. Bror Gunnar Jansson chante un blues
contemporain qui ne renie rien de ses origines, bien au contraire.
Ce musicien aux allures de dandy, apôtre
d’une forme de dark blues ténébreux, et
PRESSE
dépouillé, a depuis donné des centaines de
concerts et envoûté autant de fidèles grâce
Bror Gunnar Jansson s’ est d’abord fait remarquer par son absence : il y a quelques
à cette formule parfois magique qu’ offre le
années, Télérama le citait dans un article sur les pépites les plus rares de la dis-
one man band.
cothèque de Radio France [...] Pourquoi lui plutôt qu’un autre? Parce que sa mu-
Soul Bag
sique sort un peu, voire beaucoup, de l’ordinaire du blues contemporain, même
déviant. One man- band [...], Gunnar s’abreuve à d’ autres sources que celles du
blues. On entend dans son disque des éclats de post-punk, la rumeur d’un freakshow de fête foraine, le lointain parrainage de Tom Waits, James Chance, Nick
Cave, 16 Horsepower, Tav Falco ou Johnny Dowd. Adepte des sueurs froides et des
rythmes primitifs du blues, il sait varier les plaisirs et les ambiances, ralentir les
tempos et composer de vraies chansons. [...] Eclectisme et ouverture, qui devraient
mener ce disque au-delà du cercle restreint des amateurs de blues bizarre.
Les Inrocks
Avec son look à la Tom Waits, installé seul derrière sa batterie avec sa guitare sur
les genoux, il envoûte le public avec ses mélodies habitées et ses rythmes primitifs.
Sincèrement «possédé» par sa musique, il explose dans des hurlements torturés
dignes de la mythologie des écorchés du bayou. Bror Gunnar Jansson chante le
blues contemporain sans renier ses origines, au contraire il les revendique !
France inter