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Tournée générale!
>> Une visite à la piste d’essai d’Untertürkheim
Texte: Ronny Cnudde | Photos: Daimler Communications
M
ercedes-Benz a sa propre piste
d’essai sur les terrains de l’usine
d’Untertürkheim. Celle-ci bénéficia en
1967 d’une expansion spectaculaire. Un
virage en pente raide permit d’organiser
des essais à haute vitesse ainsi que des essais de longue durée. La nouvelle piste fut
inaugurée et présentée à la presse le 9 mai
1967.
Le virage en pente raide, doté d’une inclinaison maximale de 90°, constitua la solution
miracle pour combler le manque d’espace
dont souffrait la piste d’essai. Le tracé original de 1956 offrait certes un nombre important de possibilités en termes d’essai, mais il
n’était pas question d’essais à haute vitesse
ou de longue durée. Un problème qui fut
résolu par la construction d’une pente raide
et l’élargissement du circuit de 3.018 mètres.
Toutefois, il est toujours possible de piloter
sur un circuit plus petit, sans virage spectaculaire, qui s’étend sur 2.000 mètres. En
principe, la vitesse autorisée est de 200km/h,
mais aucun pilote, victime des lois de la gravité, n’est en mesure de supporter une telle
célérité lors du virage. La vitesse d’essai moyenne est donc limitée à 150km/h. A cette vitesse, le poids du chauffeur augmente d’un
facteur de 3,1 lors du virage.
Outre les modifications de 1967, un dispositif
de ponts comportant des entrées et sorties
pour les poids lourds fut construit. Certaines de
ces constructions peuvent s’élever de 5 à 70%.
Adjaçantes au circuit se trouvent également
des routes faites de pavés, ou d’asphalte ridé
par les nombreuses traces de freinage, ainsi
que des routes en mauvais état. Des réservoires d’eau et des nappes d’eau salée sont
également à disposition, afin d’assurer la
protection contre l’oxydation.
Une piste circulaire, d’un diamètre de 100
mètres, se trouve de l’autre côté du circuit.
Cette piste comporte sept différentes couches. Le virage de la piste extérieure se penche à 20°, permettant ainsi aux pilotes de
maintenir une vitesse élevée.
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En 1967, la piste d’essai fut pourvue d’une
machine, dotée de 16 puissants ventilateurs,
produisant un courant latéral qui permit
d’atteindre une vitesse à hauteur de 90km/h.
Depuis 1967, la piste d’essai n’a plus fait
l’objet de modifications notables, si ce n’est
l’ajout de macadam goudronné pour les
tests auditifs.
Sur une surface totale de 8,4 hectares, les
ingénieurs ont à leur disposition une piste
d’essai qui s’étend sur 15.460 mètres.
Un tour de piste est un évènement spectaculaire et inoubliable. Lorsque l’on atteint la
vitesse de 150km/h, le véhicule change littéralement d’axe en une fraction de seconde
lors du virage. L’horizon n’est plus horizontal,
mais devient vertical pendant un instant.
Les 3,1G que doivent subir les pilotes ne
constituent pas une épreuve fortement difficile pour des personnes en bonne condition
physique.
A la fin du virage, la voiture reprend automatiquement sa position normale. La voiture
se dirige ensuite vers le grand cercle qui se
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trouve à l’autre bout. Encore une fois, tout se
passe très vite, mais en la présence dans le
véhicule des systèmes ESP et ASR, l’homme
cède la place à l’électronique qui remplace
presque le conducteur.
En refaisant le tour, virages inclus, à une
vitesse de 110km/h, le bus s’en sort à merveille, si ce n’est que le gros véhicule n’est
pas en mesure de prendre le virage à 20° à
haute vitesse. L e véhicule s’arrête au milieu
et l’ingénieur au volant nous explique que le
bus ne se penche qu’à 33°.
Si les participants n’ont rien mangé à l’heure
du midi, ce n’est certainement pas à cause de
la crise économique… 