Forte, gracieuse et équilibrée grâce à la bioénergie.

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Forte, gracieuse et équilibrée grâce à la bioénergie.
Chronique — 15 janvier 2007 — L e s b i e n f a i t s d e l a b i o é n e r g i e
Par : Claude Lacasse, naturothérapeute et auteure (514) 998-6601
Dernièrement, je faisais le ménage dans mes dossiers, histoire de bien commencer l’année 2007 et j’ai relu un
article que j’avais écrit en 2001 sur la bioénergie, l’approche que je pratique en tant que psychothérapeute et qui
me passionne tant. Alors, j’ai décidé de partager avec vous cet article, il est un peu plus long que mes
chroniques habituelles, mais il gagne à être lu! Si la bioénergie reste toujours un mystère pour vous, mais
qu’elle vous intéresse, je vous encourage à prendre tout le temps qu’il faut pour lire cet article. J’ai tenté de
vous tracer un portrait global de ce qu’est la bioénergie dont je fais bénéficier mes clientes. J’ai inclus les
références à titre informatif cette bibliographie vous sera peut-être utile si vous avez envie d’élargir vos
connaissances sur le sujet.
Bonne lecture et surtout bonne semaine!
FFoorrttee,, ggrraacciieeuussee eett ééqquuiilliibbrrééee ggrrââccee àà llaa bbiiooéénneerrggiiee..
(À la découverte de son propre pouvoir par la bioénergie)
En énonçant la théorie sur la cuirasse caractérielle, Wilhelm Reich, psychiatre et psychanalyste
américain d'origine autrichienne (1897-1957), posait les premiers jalons sur ce qui allait devenir la
bioénergie. Le concept de la « cuirasse caractérielle » aurait été introduit en psychiatrie par Reich pour décrire
le phénomène dans lequel l'anxiété est « retenue » par la personne qui devient malade ou bien au contraire qui
utilise l'angoisse comme mécanisme de défense pour faire face à une émotion désagréable.
Par exemple, si l'émotion a un caractère menaçant, l'individu est tenté, par crainte, de négliger
certains messages que lui transmet son corps. Pour ce faire, il fait monter en lui toute son énergie à la tête
pour se couper de son senti. Ainsi, il refoule son émotion ce qui provoque généralement une sensation
d'angoisse créant ainsi une tension musculaire chronique. Ces tensions, également appelées blocages ou nœuds
résultent d'une peur qui inhibe la personnalité, contraignent la respiration et empêche la personne d'être atteinte
ou touchée par autrui, ce qui rend les relations interpersonnelles difficiles tout en limitant le degré d'expression
de l'être et de l'âme.
La thérapie avec une approche bioénergétique travaille directement sur la dissolution de ces
tensions qui risquent d'aboutir en une cuirasse empêchant ainsi l'anxiété de s'évacuer. Cette cuirasse
n'emprisonne-t-elle pas la personnalité d'un individu? La notion de cuirasse fut reprise en 1955 par le fondateur
de la bioénergie, Alexander Lowen, psychiatre de formation psychanalytique et auteur de plusieurs ouvrages à
succès, tels : La bioénergie, La dépression nerveuse et le corps, La peur de vivre, La spiritualité du corps et
bien d'autres.
L'appareil sensoriel moteur et affectif coordonne la parole et le geste lors de la perception des
sensations, impressions, émotions, attitudes ou expériences manifestées dans le corps. Les sensations sont
perçues physiquement par de légers frémissements ou tremblements, parfois même dans l'intonation et la
résonance vocale. Le corps ne ment jamais, il nous révèle simplement ce qu'il éprouve. Les impressions sont,
pour leurs parts, plus pénétrantes et mieux définies dans le langage non verbal, des gestes, des expressions
faciales, corporelles et dans le vocabulaire utilisé. Par exemple, si une personne croise les jambes et les bras, on
peut supposer qu'il montre une attitude exprimant une fermeture, de la fatigue ou un retrait volontaire d'une
situation ou d'une conversation. « Malheureusement, la plupart des gens ne sont pas conscients de l'expression
de leur visage, et ils manquent par là de contact avec ce qu'ils sont et ce qu'ils ressentent. » 1 Par conséquent,
ces personnes n'ont pas accès aux émotions qui commandent à leur corps.
L'individu soucieux d'une santé intégrale doit d'abord prendre conscience de ses sensations ou
malaises physiques (douleur à la base du crâne, nausées, maux de ventre, étourdissements, mâchoire serrée ou
autres) puis tenir compte de ses impressions afin d'arriver à extérioriser adéquatement ces émotions au plan
corporel. Autre exemple, la colère provoque parfois une tension musculaire qui se déplace vers le haut du
corps, amenant ainsi la mâchoire à se serrer, les bras à se tendre et les poings à se serrer. Le système nerveux
établit alors un lien entre la perception de l'émotion et la coordination du mouvement. Toutefois, ce lien n'a pas
le temps de se faire lorsque l'individu cède à l'impulsion de la colère. Une personne qui abat son poing sur la
table n'a pas pris le temps de prendre conscience de son émotion. Cette impulsion est en partie due à la trop
grande charge d'énergie accumulée dans l'organisme empêchant ainsi le rythme et les pulsations naturelles du
corps. Cette décharge est donc inévitable, car l'accumulation de l'énergie chez l'individu ne peut être retenue
davantage. Bref, l'attitude mentale s'exprime à travers le maintien corporel de l'individu.
Ce sont les différentes expériences vécues au cours de l'existence de l'individu qui s'enregistrent
dans son corps physique, émotif et rationnel. Celles-ci déterminent le style et la personnalité de chacun, le
« Moi », pour ensuite se manifester à travers sa démarche, sa posture, et son tempérament. Par exemple, le dos
courbé, les épaules arrondies et la tête légèrement inclinée suggèrent une personne soumise. À l'inverse, le dos
droit, les épaules carrées et la tête relevée suggèrent une personne déterminée.
L'individu qui se présente en thérapie bioénergétique souhaite retrouver un certain équilibre
entre la tête et le cœur. Il se plaint habituellement d'une baisse d'énergie, d'une sensation d'engourdissement
au plan émotif, d'éprouver peu ou pas de joie de vivre et de ressentir des tensions musculaires plus ou moins
tolérables. Les exercices de bioénergie amènent l'individu à contacter ses véritables émotions pour ensuite
l'encourager à les exprimer. Cette action permet de mieux gérer la charge et la décharge de l'énergie vitale.
Pour se faire, la personne associe la sensation qu'éprouve son corps à ce que sa conscience lui révèle de ses
expériences passées. Un des moyens fréquemment utilisés en bioénergie est celui-ci : la personne place une
main sur son ventre et l'autre sur sa poitrine en gardant les yeux fermés. Toute son attention est dirigée vers son
intérieur en faisant abstraction du reste. Une respiration dirigée est alors entreprise et habituellement un déclic
se fait sentir assez rapidement chez l'individu. C'est à partir de ce moment qu'il pourra décider de modifier son
comportement appris. « La bioénergétique repose sur cette proposition simple : chacun est son corps. Si vous
êtes votre corps, et que votre corps est vous, il exprime alors qui vous êtes. C'est votre façon d'être dans le
monde. Plus votre corps est vivant, plus vous êtes dans le monde. » 2
Selon Lowen, le corps est le réservoir de différentes sensations saines à éprouver et nécessaires
d’exprimer. Le concept d'enracinement permet de faire circuler le courant d'excitation (les vibrations) du
bassin vers les jambes jusqu'aux pieds pour finir en contact avec le sol notre point d'ancrage à la terre. Une
personne qui manque d'ancrage, vivant dans les nuages ou dans sa tête, éprouve alors une sensation d'angoisse.
À l'opposé, une personne bien enracinée a les deux pieds sur terre. Elle sait où elle est et qui elle est. De plus,
sa santé lui permet de transformer ses émotions négatives en langage corporel « … le corps tremblera à cause
d'une charge extrêmement intense. Par exemple, nous tremblons de colère, grelottons de peur, sommes secoués
de sanglots, ou frissonnons d'amour; mais, indépendamment de l'émotion mise au jeu, nous sommes pleinement
vivants dans ces différents états. » 3
Un des exercices enseignés en bioénergie, facile et simple, s'appelle « Exercice fondamental
d'enracinement et de vibration. » 4 Il se pratique debout, les pieds nus écartés de la largeur du bassin (environ
25cm), les orteils légèrement tournés vers l'intérieur permettant d'étirer certains muscles fessiers. Le corps est
penché en avant et les deux mains touchent le sol du bout des doigts. Les genoux sont légèrement fléchis. Tout
le poids du corps est réparti entre les deux pieds, les mains servant seulement de point d'appui au sol. La tête
est complètement détendue sans aucune tension à la base de la nuque. Inspirez, expirez calmement et
profondément, avec la bouche ouverte. Votre respiration deviendra plus profonde si vous dirigez votre regard à
l'intérieur de vous. Raidissez lentement les genoux jusqu'à ce que vos mollets s'étirent, mais pas complètement.
Gardez la position environ une minute, vos jambes devraient se mettent à vibrer. Laissez-vous vibrer, c'est la
vie qui se manifeste en vous! Prenez conscience de votre point d'ancrage avec le sol. Le but de l'exercice est de
faciliter le contact entre l'individu et ses tensions musculaires.
Le thérapeute peut intervenir en posant, avec douceur et respect, des gestes par pressions légères
sur les muscles contractés pour accélérer le processus. Par exemple, ouvrir la bouche durant la respiration
permet à la mâchoire de se dégager et au son de se manifester. Masser les tibias, chevilles, mollets et le dessus
des pieds ramène la conscience vers le point d'ancrage au sol. Poser la main sur le ventre où le diaphragme
éveille les émotions engourdies. Ces quelques exercices provoquent des réactions salutaires chez l'individu,
l'amenant à mieux ressentir sa respiration, ses émotions, son expression verbale et corporelle, sa posture et ses
tensions musculaires accumulées.
La personne voit son niveau d'énergie augmenter à la suite d’une résolution de conflit intérieur
émotionnel. Ce progrès permet à l'adepte de la bioénergie de charger et de décharger davantage d'énergie dans
des activités créatrices, agréables et satisfaisantes. Toutefois, selon Lowen, l'individu en thérapie n'arrivera pas
nécessairement à résoudre tous ses conflits intérieurs.
Ma pratique quotidienne de la bioénergie m'aide à vivre pleinement le moment présent, dans la
joie comme dans la peine. Je prends le temps chaque jour de faire des respirations abdominales, costales et
complètes. Je m'assure d'avoir toujours un point d'ancrage au sol, quelle que soit l'activité qui m'occupe.
Debout, mes pieds sont bien à plat au sol et mes genoux légèrement fléchis. Assise, j'appuie confortablement
mon fessier et mon dos tout en posant mes pieds à plat au sol. Lorsque je suis assise en face de quelqu'un, je ne
croise jamais les jambes, je place plutôt mes deux pieds à plat comme point d'ancrage et de solidité. Que ce soit
au bureau, en voiture ou dans la rue, le point d'ancrage me ramène en contact avec ma réalité. Je me sens forte,
gracieuse et équilibrée. Je libère ma créativité, maintiens mon corps en état de plaisir et permets à ma
personnalité et à mon âme de vivre en harmonie.
C
Ciittaattiioonn ddee llaa sseem
maaiinnee
« L'arbre poussera très haut, seulement lorsque ses racines seront enfoncées profondément dans le sol. »
Moi-même
Q
Quuii ssoonntt m
meess cclliieenntteess??
Ce sont des femmes ou adolescentes qui éprouvent différents conflits d’ordre émotionnel et qui souhaitent :
rehausser leur estime d’elles-mêmes
se découvrir par différents exercices
développer leur pouvoir d’affirmation
apprivoiser leur stress ou anxiété
identifier des objectifs clairs et mesurables
développer des moyens de passer à l’action plus facilement
trouver leur place au travail comme dans la vie en lui redonnant un nouveau sens
Pour une analyse de votre situation actuelle, vous pouvez communiquer gratuitement avec moi par courriel à
l’adresse suivante : [email protected] ou par téléphone au (514) 998-6601. Ensemble, nous
tenterons de faire une évaluation de vos besoins!
Note :
1.
2.
3.
4.
La bioénergie, Montréal/Paris, Les Éditions du Jour/Tchou, 1976, p.77.
Ibidem, p.45.
Pratique de la bioénergie, Montréal/Paris, Les Éditions du Jour, 1977, p.18.
Ibidem, p.21.
Bibliographie :
Brennan, Barbara Ann. Le pouvoir bénéfique des mains, Édition Sand, Paris, 1993, 477 p.
Lowen, Alexander. La spiritualité du corps, Édition Dangles, Collection Psycho-soma, v.f. 1993, 228 p.
Lowen, Alexander. La bioénergie, Paris, Les Éditions France-Amérique, 1985, 307 p.
Lowen, Alexander. La dépression nerveuse et le corps, Édition Sand, Collection Le Corps à vivre, 1984, 298 p.
Lowen, Alexander. La peur de vivre, Édition Épi, Collection Hommes et groupes, V.F. 1983, 255 p.
Lowen, Alexander. Pratique de la bioénergie, Montréal/Paris, Les Éditions du Jour/Tchou, 1977, 189 p.
Lowen, Alexander. Lecture et langage du corps, Québec, Les éditions Saint-Yves inc., 1977, 284 p.
Riel, Marquita, et Luc Morissette. Guide des nouvelles thérapies, Québec Science Éditeur, 1984, p.157 à 162.
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