Voir - Espace presse - Centre des monuments nationaux

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Dossier de presse, le 6 janvier 2016
Dans le cadre de l’opération #AzayRenaissance,
campagne exceptionnelle de restauration et de valorisation
du château d’Azay-le-Rideau,
le Centre des monuments nationaux révèle, en partenariat avec le
Mobilier national, « le salon des marquis de Biencourt »
à partir du jeudi 4 février 2016
Restitution des pièces du rez-de-chaussée du château d’Azay-le-Rideau
dans leur état historique du XIXème siècle
Le Centre des monuments nationaux et le Mobilier national ont signé un
partenariat en 2014 afin de définir un cadre général de collaboration régulière
permettant de valoriser le patrimoine de l'Etat par une importante politique de
dépôts.
Le salon de la famille de Biencourt, situé au rez-de-chaussée du château d’Azayle-Rideau, bénéficie en premier de cette collaboration. Plus de 80 meubles, objets
d’art et accessoires font l’objet d’un dépôt par le Mobilier national. Un travail de
restauration et de restitution des textiles et des tableaux complète ces précieux
apports afin de restituer l’état du XIXème siècle. A terme, en 2018, l’ensemble de la
présentation du rez-de-chaussée (billard, bibliothèque, salle à manger, cuisine et dépense)
sera principalement remeublé grâce à ce partenariat stratégique.
Contacts presse :
Pôle presse du CMN : Camille Boneu et Anne Lambert de Cursay – 01 44 61 21 86 / 22 45
[email protected]
Chargée de communication - Château d’Azay-le-Rideau : Catherine Daniélou – 02 47 45 67 91
[email protected]
Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : www.presse.monuments-nationaux.fr
La contribution inédite des ateliers du Mobilier national à la restauration des collections
permet d’associer, dans une même démarche, la préservation matérielle et immatérielle de
ce patrimoine afin d’en faire connaître la valeur et l’excellence auprès du grand public.
Collections nationales et savoir-faire se voient ici conservés et présentés aux visiteurs.
Grâce à l’appui exceptionnel du Mobilier national, les visiteurs pourront découvrir un
ensemble de meubles et de textiles cohérents témoignant de l’art de vivre au XIXème siècle,
qui fit l’admiration des voyageurs, en particulier de Prosper Mérimée et de d’Honoré de
Balzac. Il s’agit ainsi d’insuffler une nouvelle vie aux anciennes collections du Garde-Meuble
conservés au sein du Mobilier national et aux grandes demeures du patrimoine nationale
gérés, restaurés, animés et ouverts à la visite par le Centre des monuments nationaux.
En outre, les visiteurs pourront également apprécier l’éclat des couleurs des tableaux acquis
par le Centre des monuments nationaux et récemment restaurés avec le soutien de la
Fondation BNP Paribas à travers son programme « BNP Paribas pour l’Art ».
Cette opération s’inscrit pleinement dans la grande campagne de restauration et
de valorisation #AzayRenaissance menée par le Centre des monuments
nationaux au château d’Azay-le-Rideau depuis 2015 et qui s’achèvera fin 2017.
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Sommaire
Azay-le-Rideau au XIXème siècle ................................................................................. 4
Une atmosphère luxueuse et confortable au château d’Azay-le-Rideau : le salon .................. 4
La famille de Biencourt .......................................................................................................................... 5
Le partenariat entre le CMN et le Mobilier national ................................................ 6
Un remeublement exemplaire fruit d’un partenariat inédit, liant conservation du
patrimoine matériel et immatériel ...................................................................................................... 6
Une politique d’acquisitions raisonnées venant en appui .............................................................. 6
La reconstitution de la série de portraits du grand salon......................................... 7
La campagne de restauration #AzayRenaissance ..................................................... 8
Le dispositif de médiation autour d’#AzayRenaissance ............................................ 9
L’exposition « C’est quoi ce chantier ? Les coulisses d’une renaissance »................................ 9
Les visites et outils de médiation pour découvrir les savoir-faire du patrimoine .................... 9
Le château d’Azay-le-Rideau ..................................................................................... 10
Informations pratiques ............................................................................................... 12
Le Mobilier national et les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la
Savonnerie ................................................................................................................... 13
La Fondation BNP Paribas, mécène du château d’Azay-le-Rideau à travers la
restauration de 13 tableaux ....................................................................................... 14
Le CMN en bref ........................................................................................................... 15
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Azay-le-Rideau au XIXème siècle
Le château d’Azay-le-Rideau, chef d’œuvre de la Renaissance française, construit entre 1518
à 1524 pour Gilles Berthelot, secrétaire du roi et son épouse Philippe Lesbahy a connu des
évolutions notables au cours des siècles et en particulier au XIXème siècle.
Acheté en 1791 par Charles de Biencourt, marquis de Biencourt, il devient en 1825, à sa
mort, la propriété de son fils, Armand-François-Marie de Biencourt, puis après lui, de son
petit-fils, Armand-Marie-Antoine de Biencourt, en 1854. A la mort de ce dernier, en 1862,
c’est son fils, Charles-Marie-Christian de Biencourt qui devient le dernier des Biencourt à
posséder le château d’Azay-le-Rideau. Il le met en vente en 1899. Le domaine et le château
sont finalement achetés par l’Etat en 1905, vide de tout mobilier.
Entre 1791 et 1899, le plus grand soin avait été apporté à la restauration du château d’Azayle-Rideau par la famille de Biencourt. Le parc avait été également modifié et réaménagé, les
intérieurs modernisés et soigneusement meublés. Bien plus, le château ouvert à la visite dès
le milieu du XIXème siècle fait l’admiration des voyageurs, ce dont témoignent les guides de
visite.
Une atmosphère luxueuse et confortable au château d’Azay-le-Rideau : le salon
Le grand salon situé au rez-de-chaussée de l’aile Est, est l’une des belles pièces du château
qui a conservé l’essentiel de son aménagement du XIXeme siècle. Un lambris d’environ deux
mètres de hauteur est surmonté d’une toile peinte imitant les cuirs de la Renaissance. Les
travaux avaient été réalisés par Armand-François-Marie de Biencourt (1773-1854) puis par
son fils Armand-Marie-Antoine de Biencourt (1802-1862).
Le Centre des monuments nationaux fait le choix de présenter au public un état du salon
correspondant à une période couvrant une cinquantaine d’années, pendant lesquelles la
demeure connut son apogée. Les décors des salles du rez-de-chaussée qui sont parvenus
jusqu’à nous datent des années 1850 et 1880. Ils constituent l’écrin permettant d’accueillir le
mobilier déposé par le Mobilier national, afin de restituer l’ambiance de cette demeure
lorsqu’elle était occupée par les marquis de Biencourt.
Au centre de la pièce, autour de la cheminée, prennent place une série de fauteuils
confortables, ainsi qu’une table à jeu en marqueterie Boulle et des chaises néo-gothiques. La
présentation de la cheminée s’agrémente d’un porte-ustensiles permettant d’accueillir un
soufflet, une pelle, des pincettes et un écran de cheminée. Une table de salon en bois noir et
en bronze doré, restaurée, va prendre place sur le côté droit de la pièce. Une chaise longue
confortable lui est associée. Une vitrine à étagères en palissandre est plaquée le long du mur.
Une pendule en bronze doré est placée sur le meuble-vitrine. Le Mobilier national dépose
également des portes embrasses et des crochets d’embrasses en bronze doré pour portières
et rideaux. Outre de nombreux dépôts de sièges destinés à recréer l’atmosphère conviviale
et confortable de ce salon, il convient d’insister sur le rôle essentiel des éléments textiles, et
notamment des rideaux, qui ont été restitués à l’identique par les ateliers du Mobilier
national.
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La famille de Biencourt
La famille de Biencourt est originaire du comté de Ponthieu, qui comprend les villes de
Montreuil-sur-Mer et Abbeville. De très ancienne noblesse, elle apparaît avec certitude dès
la première moitié du XIIème siècle.
Charles de Biencourt (1747-1824) fait carrière dans les armes : il accède au maréchalat
de camp en 1788. De son mariage en 1770 avec Marie-Jeanne de Chauvelin - fille de JacquesBernard de Chauvelin de Beauséjour, intendant des finances et conseiller d'Etat -, il dispose
d’une prodigieuse fortune. C’est grâce à cette fortune qu’il fit l’acquisition du château d'Azayle-Rideau en 1791 pour environ 300 000 livres. Élu député de la Haute-Marche aux ÉtatsGénéraux, il vote pour la réunion des trois ordres. Il est maire d'Azay de 1812 à sa mort.
Armand-François-Marie de Biencourt, (1773-1854), fils du précédent, débute sa
carrière comme garde du roi Louis XVI. Il épouse en 1800 Antoinette-Marie d'Apchon, issue
d'une illustre famille auvergnate de noblesse d'épée, descendant de la famille d'Entragues.
Grâce à son mariage, il développe considérablement son patrimoine foncier et devient l’un
des plus importants propriétaires fonciers de France. Il est aussi maire d'Azay-le-Rideau de
1825 à 1830, administration marquée par de nombreux travaux et de différends nombreux
avec les administrés. A l'avènement de Louis-Philippe, Armand-François, se retire de la vie
politique pour se consacrer uniquement à son château. De son mariage avec AntoinetteMarie, il a deux fils, Armand-Marie-Antoine (1802-1854) et Henry (1800-1819).
Armand-Marie-Antoine de Biencourt (1802-1862), fils du précédent, suit lui aussi une
carrière militaire et participe à la prise d'Alger en 1830. Il épouse en 1824 Anne-Elie-Marie
de Montmorency, dont la fortune lui permet de développer considérablement les collections
du château d'Azay-le-Rideau. Il s'agit sans doute du plus grand collectionneur parmi tous les
marquis de Biencourt, sensible à l'art et à l'histoire, faisant du château d'Azay ce lieu très
apprécié, notamment, plus tard, par Balzac. Il meurt en prenant les eaux à Aix-les-Bains en
Savoie. Charles-Marie-Christian et Léon de Biencourt sont ses deux fils.
Charles-Marie-Christian de Biencourt (1826-1914), fils d'Armand-Marie-Antoine, est
particulièrement représentatif de son époque et de son milieu. Il ne s'engage pas dans la
carrière des armes, mais est licencié en droit. Lors de la guerre de 1870, les Prussiens,
commandés par le prince Frédéric-Charles et le Kronprinz Frédéric-Guillaume occupent le
château d'Azay-le-Rideau dans les premiers mois de l'année 1871, en l'absence du marquis,
alors à Paris. Le marquis adressera une lettre à Frédéric-Guillaume, lui reprochant son
comportement et s'achevant sur ses mots : « J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond
respect, de Votre Altesse Royale, le plus humble ennemi...».
Conseiller municipal d'Azay-le-Rideau, il démissionne en 1892 pour protester contre la
laïcisation des établissements scolaires de la commune. Ruiné par le krach de la banque
l'Union générale, il est contraint de vendre le château d'Azay. Il sera inhumé à Azay-leRideau.
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Le partenariat entre le CMN et le Mobilier national
Un remeublement exemplaire fruit d’un partenariat inédit, liant conservation du
patrimoine matériel et immatériel
Ce travail se fonde principalement sur un ensemble de documents d’archives liés à la famille
Biencourt conservé dans les archives départementales d’Indre-et-Loire. Il s’agit de
l’inventaire établi au décès d’Armand François Marie de Biencourt en 1854 (8 et 9 mai 1854,
A.D.I.L. 3E17/867), complété par l’Etat descriptif du mobilier réalisé en 1898 peu de temps
avant la vente du domaine (A.D.I.L. 152J /286). Ils ont été confrontés aux catalogues de
vente de la collection publiés à partir de 1904. Enfin, des photographies réalisées en 1898 et
1904, conservées à la Médiathèque de Douai et à la médiathèque de l’Architecture et du
Patrimoine permettent d’avoir une idée assez précise de l’aménagement de ce salon.
Ce projet a vu le jour grâce au partenariat exceptionnel mis en place avec le Mobilier
national qui, en déposant ces meubles et en offrant sa compétence scientifique et technique
permet aux visiteurs de découvrir un ensemble cohérent témoignant de l’art de vivre au
XIXème siècle.
Un travail de restauration et restitution des textiles a également été mené, et a bénéficié
d’un don de l’Association « Les Amis d’Azay-le-Rideau ».
Une politique d’acquisitions raisonnées venant en appui
Parallèlement, des objets ayant appartenu à la famille Biencourt (service à thé, vaisselle de
table, porcelaines de la compagnie des Indes) ainsi qu’une collection de portraits de la
Renaissance, semblables à ceux que possédait la famille, ont pu récemment être acquis et
restaurés par le Centre des monuments nationaux grâce au mécénat de la Fondation
BNP Paribas.
Il s’agit de restituer au lieu son caractère muséal marqué par l’historicisme et la
redécouverte de l’art de la Renaissance. Le château ouvert aux amateurs et aux curieux dès
le début du Second Empire fut le premier du Val de Loire à présenter une telle collection.
Vues du grand salon, état Biencourt, château d’Azay-le-Rideau, vers 1897.
Plaques photographiques d’Augustin Boutique © Médiathèque de Douai
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La reconstitution de la série de portraits du grand salon
Issu d’une famille d’ancienne noblesse de Picardie, Charles de Biencourt (1747-1824)
devient propriétaires d’Azay-le-Rideau en 1791.
C’est pour décorer la bibliothèque et le grand salon que son fils, Armand-François-Marie
(1773-1854) avait acquis quelques portraits Renaissance et du XVIIe siècle.
Le petit-fils, Armand-Marie-Antoine de Biencourt (1802-1862) nourrissant une véritable
passion pour la peinture, pleinement partagée par son épouse, n’eut de cesse d’agrandir la
collection. Le marquis et la marquise de Biencourt écumèrent ainsi les ventes publiques et
les galeries à la recherche d’images des personnages illustres des siècles passés : rois et reine
de France, princes et princesses, hommes d’Etat ou militaires célèbres et inévitables
maîtresses royales. Constituant ainsi une galerie qui se voulait presque pédagogique, une
parfaite illustration de l’histoire de France depuis François Ier jusqu’à Louis XVI.
Une photographie prise par Augustin Boutique en 1897 permet d’appréhender précisément
la collection de portraits historiques dont un grand nombre d’effigies de la Renaissance alors
exposés dans le salon Biencourt et dispersés lors d’une grande vente aux enchères en 1901.
Dans le cadre du vaste projet de restauration d’Azay-le-Rideau, les œuvres conservées,
récemment acquises ou en dépôt, reprennent place autour de la grande cheminée.
Treize tableaux restaurés grâce à la Fondation BNP Paribas
Treize portraits représentant d’illustres personnages tels que Anne d’Autriche, Diane de
Poitiers, Gabrielle d’Estrées, Louis II de Lorraine, la Duchesse de Guise ou encore Marie
d’Autriche, Charles IX, ou Catherine de Médicis viennent d’être restaurés sous le contrôle
scientifique du Centre des Monuments Nationaux et avec le soutien de la Fondation
BNP Paribas à travers son programme « BNP Paribas pour l’Art ». Ces huiles sur bois ou sur
toile de format petit ou moyen (de 17,6cm x 14,4 cm pour le plus petit tableau à 156,5 x
87,5 cm pour le plus grand), pour la plupart peints par des artistes anonymes, ont ainsi
retrouvé toute leur lisibilité et l’éclat de leurs couleurs.
Anonyme, Portrait de Diane de Poitiers, fin du XVIe siècle h.30,2 x la.22,5 cm (sans cadre),huile sur bois, inv.
AZA2012002001
Jean-Pierre Decreuse, Catherine de Médicis, 1839, h.30,3 x la.24,8 cm (sans cadre), h.38,2 x la.33,7 cm (avec
cadre), huile sur bois, inv. MV3235, dépôt Versailles
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La campagne de restauration #AzayRenaissance
#AzayRenaissance est l’un des chantiers majeurs du Centre des monuments
nationaux mené jusqu’en 2017. Près de 7,5 millions d’euros sont ainsi investis
pour redonner tout son éclat à ce monument remarquable du Val-de-Loire.
Cette restauration va notamment permettre une reprise complète de la
couverture en ardoise ainsi qu’une remise en état de la remarquable charpente
du début du XVIème siècle.
La consolidation du décor rarissime des plaques de plomb polychrome de la crête du toit,
datant pour certaines du XVIème ou du XVIIème siècle, constituera une part de cette
intervention. Les épis de faîtage - extrémité supérieure de la charpente, d’une grande
richesse décorative - seront remis en place après nettoyage et consolidation. L’étanchéité du
faîtage sera assurée par la pose de plaques de plomb neuves. Les gouttières et gargouilles,
également en plomb, seront remplacées. La restauration traitera également le décor
sculpté des façades. Les parties en très mauvais état seront restaurées selon les
dispositions visibles et les documents anciens. Certaines lucarnes et corniches seront
également consolidées. Les menuiseries quant à elles seront remises en jeu et repeintes, puis
mises en valeur par un éclairage adapté. Cette opération s’effectuera dans le respect de la
colonie de grands murins, espèce protégée de chauve-souris, qui niche depuis plusieurs
années dans les combles du château.
Le chantier en quelques chiffres
Durée :
- phase 1 (2015 - 2016) : 16 mois
- phase II (2016 – 2017) : 18 mois
Echafaudage :
Hauteur de l’échafaudage : 28,5 m
Poids : 30 tonnes
Surface développée : 6696 m²
Surface couverte : 1294 m²
Pierre :
Pierre neuve de tuffeau mise en œuvre : 152 m3
Surface de pierre rejointoyée : 4125 m²
Surface des façades : 5425 m3
Charpente :
Chêne neuf : 35 m3
Dressement de charpente : 1838 m²
Couverture :
Couverture neuve : 1838 m²
Faîtage en plomb neuf : 99 ml
Poids d’ardoise : 75 tonnes
Restauration des faîtages anciens : 79 ml
Epis de faîtage restaurés : 8
Budget prévisionnel global : 7.5 M € de 2012 à 2017
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Le dispositif de médiation autour d’#AzayRenaissance
Dans le cadre de sa campagne de restauration exceptionnelle, le Centre des
monuments nationaux a décidé de garder ouvert le monument et a mis en place
un dispositif de médiation pour expliquer les aspects et enjeux de cette
restauration historique.
L’exposition « C’est quoi ce chantier ? Les coulisses d’une renaissance »
Le cœur de ce dispositif est l’exposition « C’est quoi ce chantier ? Les coulisses
d’une renaissance » présentée dans le pressoir du château depuis le 10 juillet 2015
et jusqu’à la fin du chantier, en 2017. Elle vient enrichir le parcours de visite du château, qui
reste ouvert durant toute cette période.
Au sein du pressoir du château, le CMN invite donc petits et grands à découvrir les métiers
d’art et les savoir-faire du patrimoine qui interviennent sur ce chantier d’exception.
Dispositifs multimédias innovants, films, sculptures, maquettes ou encore « matériauthèque »
ponctuent cet espace de 150m².
Au travers de trois espaces, sont développés les différents aspects de cette opération globale
de travaux. La visite commence avec une présentation du domaine naturel et du paysage
d’Azay-le-Rideau et explique la restauration du parc et des allées (2014). Ensuite vient la
présentation des métiers d’art de la restauration actuelle du château, sur les couvertures et
les façades. Les métiers de charpentier, de sculpteur et de couvreur sont ainsi mis en avant.
Enfin, le remeublement des salles Biencourt fait l’objet d’un éclairage sur les décors
intérieurs et les collections du château.
Les visites et outils de médiation pour découvrir les savoir-faire du patrimoine
L’exposition complète d’autres dispositifs de
médiation, tels qu’une signalétique spécifique tout
au long du parcours de visite ou encore « le
belvédère », une plateforme d’observation sécurisée
et aménagée pour observer les gestes ancestraux des
charpentiers et des couvreurs, compagnons du devoir
et percevoir que ce patrimoine est vivant.
Les visiteurs peuvent découvrir le château librement,
grâce au document de visite, traduit en 13 langues,
© A. Boillot - CMN
et remis gratuitement. Des audioguides, traduits en
5 langues, leur permettent également d’approfondir la
visite. Les visites commentées du château, proposées en français quotidiennement, et en
également en anglais pendant la période estivale, sont désormais enrichies d’une présentation
des travaux de restauration et des visites conférences sur le chantier et ses enjeux sont
proposées.
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Le château d’Azay-le-Rideau
Symbole inscrit dans l’imaginaire collectif, en France comme à l’étranger, avec son reflet sur
le miroir d’eau, le château d’Azay-le-Rideau est un chef-d’œuvre d’architecture. Subtile
alliance de traditions françaises et de décors innovants venus d’Italie, il est une icône du
nouvel art de bâtir dans le Val-de-Loire au XVIème siècle.
Ses propriétaires successifs ont contribué à en faire le joyau architectural le plus harmonieux
du Val-de-Loire.
En 1905, l’Etat devient propriétaire du château d’Azay-le-Rideau. Il est aujourd’hui ouvert à la
visite, géré, restauré et animé par le Centre des monuments nationaux.
Un peu d’histoire et d’architecture
Gilles Berthelot, trésorier de François Ier, et Philippe Lesbahy, son épouse, achètent la
seigneurie d’Azay-le-Rideau et le château médiéval situé entre les bras de l’Indre entre 1504
et 1510. Ils font édifier sur les fondations du vieux château une demeure raffinée qu’ils
inscrivent dans la modernité, c’est-à-dire dans le goût de la Renaissance italienne. Ils font
construire l’extraordinaire escalier droit, l’un des tout premiers en France, et le corps de
logis magnifiquement ordonnancé.
Après une fulgurante ascension sociale, Gilles Berthelot est frappé de disgrâce, qui le
condamne à laisser un château inachevé. Au début du XVIIème siècle, Antoinette Raffin –
dame d’honneur de la reine Margot – lui redonne son lustre en le décorant richement. Les
communs et le portail d’honneur sont bâtis en 1675.
C’est au XIXème siècle que la famille Biencourt parachève le château. Leur goût prononcé
pour la Renaissance les conduit à construire de nouvelles tours et tourelles, les miroirs d’eau
et le parc paysager, son écrin de verdure.
L’escalier d’honneur
Comme au XVIème siècle, le visiteur pénètre dans le château en empruntant l’exceptionnel
escalier d’honneur, l’un des premiers escaliers droits à l’italienne construit dans le royaume
de France. Achevée en 1521 et restaurée en 2003, sa façade d’apparat est une véritable
dentelle de pierre. Ses loggias et ses plafonds à caissons sculptés en font sa renommée. Il
reste aujourd’hui encore une référence dans l’architecture Renaissance.
La chambre Renaissance
Madame Lesbahy, épouse de Gilles Berthelot, a initié la construction
du château au début du XVIème siècle. Sa chambre a été restaurée en
2013.
Lieu de vie de la maîtresse de maison, la chambre présente un lit à
quatre colonnes soutenant le ciel de lit, de style néo-Renaissance.
Pièce maîtresse de l’ameublement, le luxe du lit, qui disparaissait
sous les étoffes garnies de broderies et de passementeries, a été
soigneusement restitué. La restitution textile, velours de soie, tissus
brodés, glands et cartisanes, est le fruit d’une étude historique
fondée sur la confrontation de tableaux et de textiles datant de la
© Patrick Cadet
seconde moitié du XVIe siècle.
Centre des
Le CMN a fait appel à des mains expertes pour la restauration de ce
monuments nationaux
lit : 510 heures de travail de couture ont ainsi été nécessaires !
Les nattes de joncs tressés
Au XVIème siècle, les murs étaient garnis de tapisseries et de textiles, mais aussi de nattes de
joncs, car ce matériau permettait une bonne isolation thermique.
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Afin de permettre aux visiteurs de découvrir une chambre telle qu’elle l’était à la
Renaissance, le CMN a décidé de faire natter la chambre de la maîtresse de maison. Pour
réaliser cette restauration d’envergure, un comité scientifique a été constitué afin que
chaque détail respecte les savoir-faire, les matériaux et l’art de vivre du XVIème siècle. Le
château d’Azay-le-Rideau est aujourd’hui le seul en France à proposer une telle restitution.
Les combles
Les combles ont été ouverts à la visite en 2011. Véritable vaisseau de chêne, les charpentes
du château témoignent du savoir-faire des charpentiers de la Renaissance. Edifiée en chêne
extrait de la forêt royale de Chinon, la charpente du château a traversé les siècles sans
dommage. Les marques des charpentiers ont été préservées et sont toujours visibles
aujourd’hui. A quelques mètres au-dessus du faîte, un plancher a été ajouté pour préserver la
colonie de grands murins, espèce protégée de chauve-souris, qui y niche depuis plusieurs
années. Cette colonie fait l’objet d’une attention très particulière par la Ligue de Protection
des Oiseaux (LPO) et le parc naturel Loire Anjou Touraine, qui en assure le comptage et la
protection.
Les collections du château
Grâce à une politique d’acquisitions et de dépôt dynamique, le château d’Azay-le-Rideau est
richement meublé et décoré de mobilier et d’œuvres d’art du XVème au XIXème siècle.
Les visiteurs peuvent admirer verrerie, petits cabinets, coffres, lits à baldaquins, meubles
dressoirs, bureaux, fauteuils etc.
Le CMN poursuit cette politique et s’attache à retrouver des objets de la vie quotidienne de
la famille Biencourt, propriétaire du château au XIXème siècle. Il vient ainsi d’acquérir sa
batterie de cuisine. Aujourd’hui en cours de restauration, elle retrouvera bientôt sa place
dans les cuisines du château. Il avait déjà pu acquérir son service à thé, sa vaisselle de table,
des porcelaines de la compagnie des Indes, etc, et des objets correspondant à leur goût. Ils
sont aujourd’hui présentés dans la salle à manger du château.
De plus, grâce à un partenariat avec le Mobilier national, le rez-de-chaussée du château
d’Azay-le-Rideau va retrouver d’ici peu l’atmosphère luxueuse et confortable de cette
époque. Les Biencourt apportèrent, entre 1791 et 1899, le plus grand soin à l’ameublement
du domaine. Encoignures, serveuses, table en acajou ou en noyer, fauteuils, banquettes…
plus de 80 meubles, objets d’art et accessoires vont faire l’objet d’un dépôt en provenance
du Mobilier national.
© CMN
Le Jardin des Secrets
Situé à l’entrée du domaine, à l’emplacement du potager des
Biencourt, propriétaires du château de 1791 à 1899, se trouve
aujourd’hui le jardin des secrets. Conservatoire de légumes
anciens tourangeaux, il est également le jardin bouquetier qui
permet de fleurir le château de fleurs fraîches.
Il est ouvert aux visiteurs de mai à septembre.
La destination Azay-le-Rideau
Le château d’Azay-le-Rideau se dresse au cœur du village, ses rues principales convergant à
ses pieds. Aujourd’hui encore, la cité touristique d’Azay-le-Rideau a gardé tout le charme
d’un village tourangeau des bords de Loire.
Vins de Loire et d’appellation Azay-le-Rideau, produits locaux (de la poire tapée à la fouée),
tables raffinées et gastronomiques, artisans de l’osier sont à découvrir en flânant dans les
rues accueillantes et fleuries qui conduisent dans la cour d’honneur du château. Hôtels,
chambres d’hôtes, résidence de tourisme, restaurants y accueillent les clientèles françaises et
internationales du Val-de-Loire.
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Informations pratiques
Château d’Azay-le-Rideau
19, rue Balzac
37190 Azay-le-Rideau
Tél. : 33 / (0)2 47 45 42 04
Fax : 33 / (0)2 47 45 26 61
www.azay-le-rideau.fr
Tarifs
Un tarif promotionnel est appliqué pendant la période de restauration du château.
Plein tarif : 6,50 € au lieu de 8,50 €
Tarif réduit : 5,50 € au lieu de 6,50 €
Tarif groupes et professionnels du tourisme : 5,50 €
Gratuité pour les moins de 26 ans ressortissants des pays de l’UE ou résidents réguliers
sur le territoire français. Gratuit pour les moins de 18 ans.
L’exposition « C’est quoi ce chantier ? Les coulisses d’une renaissance » ne donne lieu à
aucune majoration des tarifs.
Horaires (sous réserve)
Le château est ouvert toute l’année, sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Avril, mai juin et septembre : 9h30 à 18h
Juillet et août : 9h30 à 19h
Octobre à mars : 10h à 17h15
Dernier accès une heure avant la fermeture
L’offre de visite
Visites libres
Des documents de visite, traduits en 13 langues, sont remis gratuitement à chaque visiteur.
Des audioguides, traduits en 5 langues, permettent aux visiteurs d’approfondir leur visite.
Visites guidées
Sans supplément au droit d’entrée.
Elles sont proposées en français quotidiennement. Des visites commentées en anglais sont
également proposées en période estivale.
Elles seront adaptées au chantier, afin d’expliquer aux visiteurs la démarche de restauration
du Centre des monuments nationaux. Il sera notamment proposé au public de découvrir les
travaux sur les charpentes et la couverture, grâce à l’observatoire transparent créé dans les
combles.
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Le Mobilier national et les manufactures des Gobelins, de Beauvais et
de la Savonnerie
Le Mobilier national et les Manufactures des Gobelins, de Beauvais
et de la Savonnerie est un service à compétence nationale rattaché
au ministère de la Culture et de la Communication.
Héritier du Garde-Meuble de la Couronne, créé en 1604 par Henri
IV et réorganisé en 1663 par Louis XIV, cette institution pourvoit à
l’ameublement des hauts lieux de la République et des différentes
résidences présidentielles.
Le Mobilier national a pour mission d'assurer la conservation et la restauration de ses
collections, issue des achats et commandes destinés, hier aux demeures royales et
impériales, aujourd’hui aux palais officiels de la République. Ces collections sont constituées
de plus 100.000 objets mobiliers ou textiles.
Pour assurer la conservation de ses collections, le Mobilier national dispose de sept ateliers
de restauration – tapisserie, tapis, tapisserie d’ameublement et tapisserie décor, menuiserie
en sièges, ébénisterie et lustrerie-bronze – qui perpétuent une tradition et un savoir-faire
d'excellence.
Depuis 1937, les manufactures nationales des Gobelins, créée en 1662 par Louis XIV, de
Beauvais (créée en 1664) et de la Savonnerie (créée en 1627), ainsi que les ateliers
conservatoires de dentelle d’Alençon et du Puy-en-Velay (depuis 1976), sont rattachés à
l'administration du Mobilier national. L’institution dispose par ailleurs d'un Atelier de
recherche et de création – l'ARC – créé en 1964, à l'initiative d’André Malraux, pour faire
promouvoir la création et le design contemporain dans les bâtiments officiels. 600
prototypes d’une centaine de designers ont été réalisés en plus de 50 ans.
Les services du Mobilier national et des manufactures nationales incarnent le prestige de la
tradition française, l'excellence d'un savoir-faire d’exception et la vitalité de la création
artistique et du design contemporain.
L’excellence au service du projet de remeublement du château d’Azay-le-Rideau
Les ateliers du Mobilier national s’appuient sur leur expérience d’ameublement et de
restauration des résidences présidentielles pour la restitution de décors textiles de haute
qualité.
Dans le cadre des remeublements de musées-châteaux comme Azay-le-Rideau, l’intervention
du Mobilier national repose sur des équivalences et des recherches scientifiques
archivistiques, en s’appuyant sur un « pedigree » historique. Cette expertise et ce critère
d'authenticité ont permis d'apporter à Azay-le-Rideau, une dimension historiciste
supplémentaire, remarquable par la provenance et la datation précise, en dehors des qualités
esthétiques inhérentes à chaque meuble.
Contact – Service de la communication et du mécénat
Céline MEFRET – [email protected]
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La Fondation BNP Paribas, mécène du château d’Azay-le-Rideau à
travers la restauration de 13 tableaux
A propos du programme « BNP Paribas pour l’Art »
Mécène fidèle et reconnu des musées, la Fondation BNP Paribas s’attache à préserver et
faire connaître leurs richesses. C’est ainsi qu’elle apporte son soutien à la restauration de
leurs chefs-d’œuvre, à travers le programme « BNP Paribas pour l’Art ».
Lancé en 1994, ce programme a permis la restauration de plus de deux cents œuvres ou
ensemble d’œuvres couvrant toutes les périodes de l’histoire de l’art et conservés dans les
musées et monuments français et étrangers, parmi lesquels le Château de Versailles (plafond
peint par François Lemoyne dans le Salon d’Hercule), le Musée national d’Art Moderne (My
Flower Bed de Yayoi Kusama), le musée de la manufacture de Sèvres (collection des terres
cuites du XVIIIe siècle), le musée des Augustins de Toulouse (statue représentant une Vierge
à l’Enfant du XVe siècle, Nostre Dame de Grasse), ou encore le musée des Beaux-Arts de
Tourcoing (la collection Eugène Leroy). A l’étranger, la Fondation BNP Paribas est
intervenue auprès de nombreuses institutions comme par exemple la Neue Pinakothek de
Munich en Allemagne (Ecluse dans la vallée d’Optevoz de Charles-François Daubigny), la
National Gallery of Victoria de Melbourne en Australie (La Traversée de la mer Rouge de
Nicolas Poussin), le Musée des Beaux-Arts de Montréal au Canada (Jeune femme jouant du
virginal d’Emanuel de Witte), la Galerie Tretiakov de Moscou en Russie (triptyque Les
Baigneuses de Natalia Gontcharova), ou encore le Peranakan Museum de Singapour avec la
restauration d’une tapisserie perlée datant du début du XXe siècle.
A propos de la Fondation BNP Paribas
Placée sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas est un acteur majeur
du mécénat d’entreprise depuis trente ans. Elle contribue également au développement
international du mécénat du Groupe BNP Paribas, partout où la Banque est présente. La
Fondation BNP Paribas situe son action dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en
faveur de projets innovants dédiés à la culture, à la solidarité et à l’environnement. Attentive
à la qualité de son engagement auprès de ses partenaires, la Fondation BNP Paribas veille à
accompagner leurs projets dans la durée. Ecoute, soutien et confiance forment la signature
de son implication.
Contact - Agence Heymann Renoult Associées
Eléonore Grau : [email protected] - 01 44 61 76 76
www.mecenat.bnpparibas.com
www.fondation.bnpparibas.com
@FondationBNPP
www.facebook.com/FondationBNPParibas.
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Le CMN en bref
Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If
et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villa Savoye, constituent
quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat confiés au Centre des monuments nationaux.
Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des
monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et
jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français.
S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour
tous les publics. Son fonctionnement repose à 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la
fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système
de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments
bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau.
Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN
assurera la gestion de la Villa Kérylos et prépare l’ouverture à la visite de l’Hôtel de la Marine pour 2018.
Retrouvez le CMN sur
Facebook : http://www.facebook.com/leCMN
Twitter : http://twitter.com/leCMN
YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn
Instagram : http://instagram.com/leCMN
Monuments placés sous la responsabilité du CMN et ouverts à la visite
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Grotte des Combarelles
Abri de Laugerie-Haute
Abri de Cap-Blanc
Grotte de Font-de-Gaume
Site archéologique de Montcaret
Gisement de La Ferrassie
Gisement de La Micoque
Abri du Poisson
Grotte de Teyjat
Gisement du Moustier
Tour Pey-Berland à Bordeaux
Abbaye de La Sauve-Majeure
Grotte de Pair-non-Pair
Château de Cadillac
Château de Puyguilhem
Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas
et de la Chaîne à La Rochelle
Château d'Oiron
Abbaye de Charroux
Site gallo-romain de Sanxay
Auvergne-Rhônes-Alpes
Château de Chareil-Cintrat
Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay
Château d'Aulteribe
Château de Villeneuve-Lembron
Château de Voltaire à Ferney
Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse
Bourgogne-Franche-Comté
Château de Bussy-Rabutin
Abbaye de Cluny
Cathédrale de Besançon
et son horloge astronomique
Bretagne
Maison d'Ernest Renan à Tréguier
Grand cairn de Barnenez
Sites mégalithiques de Carnac
Site des mégalithes de Locmariaquer
Centre-Val de Loire
Crypte et tour de la cathédrale
de Bourges
Palais Jacques Cœur à Bourges
Tour de la cathédrale
de Chartres
Château de Châteaudun
Château de Bouges
Maison de George Sand à Nohant
Château d'Azay-le-Rideau
Cloître de la Psalette à Tours
Château de Fougères-sur-Bièvre
Château de Talcy
Languedoc-Roussillon- Midi-Pyrénées
Château et remparts de la cité
de Carcassonne
Tours et remparts d'Aigues-Mortes
Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon
Site archéologique et musée d'Ensérune
Forteresse de Salses
Site archéologique de Montmaurin
Château d'Assier
Château de Castelnau-Bretenoux
Château de Montal
Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue
Château de Gramont
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Château de La Motte Tilly
Palais du Tau à Reims
Tours de la cathédrale de Reims
Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Colonne de la Grande Armée à Wimille
Villa Cavrois
Château de Coucy
Château de Pierrefonds
Tours de la cathédrale d'Amiens
Paris
Arc de triomphe
Chapelle expiatoire
Conciergerie
Domaine national du Palais-Royal
Hôtel de Béthune-Sully
Musée des Plans-Reliefs
Panthéon
Sainte-Chapelle
Tours de la cathédrale Notre-Dame
Ile-de-France
Château de Champs-sur-Marne
Château de Jossigny
Château de Maisons
Villa Savoye à Poissy
Domaine national de Rambouillet
Domaine national de Saint-Cloud
Maison des Jardies à Sèvres
Basilique cathédrale de Saint-Denis
Château de Vincennes
Normandie
Château de Carrouges
Abbaye du Mont-Saint-Michel
Abbaye du Bec-Hellouin
Pays-de-la-Loire
Château d'Angers
Maison de Georges Clemenceau
à Saint-Vincent-sur-Jard
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Place forte de Mont-Dauphin
Trophée d'Auguste à La Turbie
Site archéologique de Glanum
Hôtel de Sade
Château d'If
Abbaye de Montmajour
Monastère de Saorge
Cloître de la cathédrale de Fréjus
Abbaye du Thoronet
Fort de Brégançon
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