The Brussels Globe - Région de Bruxelles

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The Brussels Globe - Région de Bruxelles
The Brussels Globe
Trimestriel de la Direction des Relations extérieures du ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
6ème année - n°25 - juin 2009
Brèves
Un petit coin de Moscou à Bruxelles
Le 8 avril dernier, la Région de
Bruxelles-Capitale et la Ville de
Moscou ont inauguré les bustes
du roi Léopold 1er de Belgique,
premier roi des Belges, et du tsar
Alexandre 1er de Russie.
Les deux œuvres du sculpteur Alexandre
Bourganov ont été érigées square du
21 juillet à Laeken (Bruxelles). Offertes
par la Ville de Moscou à la Région de
Bruxelles-Capitale, elles font écho à l’amitié que les deux souverains se vouaient
et qui se perpétue, aujourd’hui, entre la
région bruxelloise et Moscou. En 2002
déjà, la Région de Bruxelles-Capitale avait fait cadeau d’une sculpture d’Olivier Strebelle à la capitale russe. Unies par un Accord de coopération depuis 1996, Moscou
et Bruxelles ont profité de l’inauguration des bustes pour signer, dans le cadre de
cet Accord, un nouveau programme de travail pour la période 2009-2011. Parmi les
thèmes couverts, citons la gestion de la mobilité, le traitement des eaux usées et l’aide
aux personnes handicapées.
Délégation libanaise à Bruxelles
Suite à la mission bruxelloise au Liban, la Région de Bruxelles-Capitale
a accueilli une délégation libanaise en visite technique.
Composée de vingt membres, la délégation réunissait des agents de développement local et des élus du regroupement
de Joumeh-Akkar (nord du Liban).
Etalé sur trois journées, du 3 au 6 mai
dernier, le programme associait la découverte des institutions bruxelloises et
européennes à des visites sur le terrain.
Il se complétait de séances de travail à
la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’UE (avec des exposés
donnés par Bruxelles Environnement, la
Délégation bruxelloise auprès de l’UE
et par le Bureau régional South-West
– Grande-Bretagne), à la Commission
européenne (DG Aidco) et au Comité
des Régions. La délégation libanaise a
également pu rencontrer des responsables politiques et administratifs des
communes de Jette et de WatermaelBoitsfort. Une visite des installations
4
forestoises de Bruxelles-Propreté a aussi
été organisée, de même qu’une découverte plus technique d’installations de
lagunage et de compostage à Jette ainsi
que de compostage domestique à Watermael-Boitsfort. Le séjour de la délégation libanaise était co-organisé par la
Délégation bruxelloise à l’UE et par l’Association de la ville et des communes de
Bruxelles-Capitale.
150 PC pour la
Région de Rabat
Un lot de 150 ordinateurs
reconditionnés et de 49
imprimantes a été envoyé
au bénéfice de 58 écoles
et associations du secteur
socio-éducatif de la Région
de Rabat.
La sélection des
bénéficiaires s’est
faite en coordination étroite entre les autorités
bruxelloises et
marocaines. La distribution et la
maintenance de ce matériel seront
assurées par l’association marocaine «Ateliers sans frontières Maroc»
dont le siège est à Rabat et qui dispose d’un atelier de solidarité numérique à Salé. Celui-ci forme à la
technique informatique dans un but
d’insertion des jeunes en difficulté.
Ce second envoi répond à la volonté commune des partenaires de
combattre la fracture numérique. Il
revêt également une dimension environnementale et sociale. Les deux
régions entendent en effet développer à plus long terme, avec un ou
plusieurs opérateurs locaux, un projet durable et autonome favorisant,
d’une part, la récupération, le recyclage et le réemploi informatiques,
et utilisant, d’autre part, la filière du
réemploi informatique comme moteur de réinsertion sociale.
COLOPHON
Pour obtenir de plus amples informations au sujet de ce trimestriel,
contactez Geert DE ROEP, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale,
Direction des Relations extérieures, City Center, Boulevard du Jardin
botanique, 20 à 1035 Bruxelles, T +32 (0)2 800 37 50 - F +32 (0)2 800 38 20 [email protected], www.bruxelles.irisnet.be
Photos: remerciements à Marcel Vanhulst
The Brussels Globe in het Nederlands/in English?
Contacteer/contact: [email protected]
Editeur responsable: Norbert De Cooman, Secrétaire général adjoint
L’Europe économise l’énergie pour le climat
Le 17 décembre
2008, le Parlement
européen a adopté
le paquet énergieclimat. Cet ensemble
de mesures doit
permettre à l’Union
européenne
d’atteindre ses
objectifs en faveur
du climat : réduction
de 20 % des
émissions de gaz
à effet de serre,
20 % de la
consommation
d’énergie à
partir d’énergies
renouvelables et
une hausse de
20 % de l’efficacité
énergétique.
Le premier volet du paquet énergie-climat concerne la réforme du système d’achat et d’échange
de droits d’émission de gaz à effet de serre. Dès 2013, les producteurs d’énergie et l’industrie
devront acheter leurs droits d’émission dans le cadre de ce système. Les droits d’émission disponibles diminueront d’année en année jusqu’à atteindre une réduction des émissions totales
de 21 % par rapport au niveau de 2005. La Région de Bruxelles-Capitale ne retirera cependant
qu’un bénéfice limité de cette mesure étant donné la faible proportion des émissions régionales
trouvant leur origine dans les infrastructures visées par ce système.
Accord entre régions
Un second volet répartit les efforts de réduction des émissions pour les secteurs qui ne relèvent pas du système d’achat et d’échange des droits d’émission. Sont notamment concernés le
transport, les bâtiments (chauffage) et les services qui totalisent 60 % des gaz à effet de serre
produits en Europe. L’objectif, ici, est de réduire ces émissions de 10 % entre 2013 et 2020, à
charge pour les Etats membres de prendre eux-mêmes les mesures en vue de l’atteindre. Ces
secteurs (bâtiments, chauffage et services) sont, précisément, les principaux responsables des
émissions de gaz à effet de serre en région bruxelloise. La Belgique s’est vue imposer un objectif
de – 15 %. La répartition de cet objectif entre les régions devra faire l’objet d’un accord interne
belge dans les prochains mois.
Efficacité énergétique
Un troisième volet du paquet concerne la promotion des énergies renouvelables. D’ici à 2020,
20 % de la consommation totale d’énergie dans les secteurs de la production d’électricité, du
chauffage, de la climatisation et du transport devront être issus de sources renouvelables. Une
Directive établit des objectifs nationaux contraignants que les Etats membres doivent atteindre
en 2020. Pour la Belgique, cet objectif a été chiffré à 13 %. Ici aussi, un accord sera nécessaire
entre les régions. Bien que, à Bruxelles, l’environnement urbain restreigne le potentiel d’action à
ce niveau, la Région de Bruxelles-Capitale stimule activement des investissements dans l’efficacité
énergétique et l’énergie renouvelable grâce à un système étendu de primes pour ses habitants. Le
secteur des transports s’est vu attribuer un objectif spécifique: l’accord prévoit que, pour 2020,
10 % de la consommation totale de carburant devront provenir d’énergies renouvelables.
Enfin, un cadre juridique a également été défini pour les technologies à venir en matière de capture et de rétention du carbone (« Carbone capture & storage »). Sous la pression du Parlement
européen, une douzaine de projets expérimentaux à large échelle seront financés à partir de la
vente des droits d’émission. A ce jour, aucun projet de ce type n’a été planifié en Belgique.
E n pl u s . . .
- Séminaire «Huitième jour»
- Velo-city 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 2
- M
asterclasses Brussels
for Europe
- Stratégies régionales
pour l’innovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p3
Brèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p4
1
Séminaire international pour Le Huitième jour
L ’association Le Huitième Jour
a été créée en 1998 à l’initiative
de parents d’enfants atteints de
déficience mentale, habitants de
la Région de Bruxelles-Capitale.
Baptisée selon le titre du célèbre film de
Jaco Van Dormael, Le 8e Jour est à l’origine de l’aménagement de logements
individuels où des adultes trisomiques
ou handicapés mentaux vivent à proximité les uns des autres, mais hors d’une
surveillance permanente. Unique en son
genre, ce projet rencontre à la fois les
besoins des personnes handicapées et
les préoccupations de leurs parents.
Intégration et autonomie
Soucieuse d’étendre sa notoriété, l’association a organisé un séminaire international à Bruxelles, les 24 et 25 avril, en
collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale, sur le thème de l’intégration
sociale et de l’autonomie des personnes
mentalement déficientes.
Durant la première journée, Le 8e Jour
a rappelé le contexte du projet et de son
éclosion, tout en établissant des comparaisons avec d’autres projets. Le lendemain, les participants au séminaire
ont débattu des différentes pistes de
collaborations pour l’avenir. Last but not
L a masterclass « Brussels for Europe» a bouclé sa première année d’existence sur un succès retentissant.
Quelque septante-cinq fonctionnaires européens ont déjà suivi les cours de ce programme de formation, avec
un enthousiasme dont témoigne le haut taux de satisfaction qu’ils lui attribuent. Le gouvernement bruxellois
a donc décidé de renouveler son soutien à cette initiative.
Le comédien Pascal Duquenne (2e à droite)
et l’équipe des relations extérieures
least, les résidents des deux maisons du
8e Jour ont témoigné de leur expérience
de vie dans ces habitations à l’occasion
d’une visite sur place.
Velo-city 2009: l’Europe monte en selle!
Du 12 au 15 mai dernier, Bruxelles a accueilli le congrès cycliste international Velo-city,
une organisation de l’European Cyclist Federation et de la Région de Bruxelles-Capitale.
Un petit millier de participants venus du monde entier s’y sont retrouvés durant quatre
jours pour écouter et débattre mais aussi pédaler et… profiter de l’hospitalité bruxelloise.
Organisée sur le thème de « Re-cycling cities », cette édition
de Velo-city a permis de répondre à des questions telles que:
« Comment attribuer au vélo une part essentielle de la mobilité urbaine ? » ou «Comment revaloriser la ville à travers
le vélo ?». Parmi les orateurs en vue, le maire de Bordeaux,
Alain Juppé, est venu évoquer le remodelage du centre de sa
ville en faveur du vélo. Le maire de Portland, aux Etats-Unis,
a fait quant à lui la démonstration que, même au pays de
l’automobile reine, le vélo gagne du terrain.
Chiffres éloquents
Les avantages du vélo ont été au centre de débats nourris avec, à la clé, des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Un
exemple : 70 personnes qui reviennent au vélo génèrent une
économie d’un million d’euros en termes de soins de santé,
d’efficacité, d’entretien des routes... En soi, ceci représente
plusieurs fois le coût des investissements nécessaires à une
politique en faveur du vélo. Le site www.velo-city2009.com
reprend en détail les différentes présentations.
Le congrès s’est clôturé avec la signature, au Parlement
européen, de la «Charte de Bruxelles». Ce texte représente
un engagement pour accroître significativement la part du
vélo dans les déplacements, réduire le nombre de victimes
d’accidents de la circulation et, surtout, faire figurer le vélo à
l’agenda européen. Citons, parmi les signataires de la Charte, les maires de Copenhague, Séville, Reggio Emilia et Tartu
ainsi que le vice-président de la Commission européenne,
Siim Kallas. Depuis lors, trente villes ont signé la Charte.
Une exposition se tenait parallèlement au congrès. On y a vu
notamment le prototype du nouveau vélo urbain déployé à
Bruxelles. Enfin, le Comité économique et social a publié, à
l’occasion de Velo-city, un lexique reprenant des termes liés
au vélo dans les vingt-deux langues de l’Union.
2
Nouvelle édition des
«Masterclasses Brussels for Europe»
Bruxelles a beau être le siège de nombreuses institutions
européennes et internationales, cela n’en fait pas pour autant
une «capitale de l’Europe». C’est à partir de ce constat que le
concept de cette masterclass a été développé.
Bruxelles compte 150.000 expatriés (dont 40.000 fonctionnaires européens), mais ce groupe important n’est encore que
très peu impliqué dans la politique bruxelloise. C’est pourquoi,
«Brussels for Europe» vise à approfondir la vision de la dynamique urbaine bruxelloise par les expatriés, de manière à leur
permettre de contribuer à la construction de Bruxelles comme
capitale de l’Europe.
La masterclass est en premier lieu destinée aux fonctionnaires
européens occupant des responsabilités dans les différentes
institutions et possédant déjà une certaine expérience de la vie
à Bruxelles. A côté d’une série de conférences, données par des
professeurs renommés de l’ULB et de la VUB, le programme
consiste en une série d’excursions urbaines et de débats avec
des urbanistes, des architectes, des personnalités politiques,
ainsi qu’en des rencontres avec des acteurs du milieu culturel.
Le programme peut être consulté sur www.blbe.be. Le contenu
et l’organisation pratique du programme ont été pris en charge
par le département Cosmopolis – City, Culture & Society de la
VUB. La prochaine session débutera en septembre prochain.
Les masterclasses sont le résultat d’une collaboration fructueuse
entre le gouvernement bruxellois (représenté par le Bureau de
liaison Bruxelles-Europe), l’Ecole européenne d’administration,
la Vrije Universiteit Brussel et l’Université libre de Bruxelles.
Stratégie de Lisbonne post 2010 :
stratégies régionales pour l’innovation
L e 18 juin, un séminaire s’est tenu au Brussels Info Place (BIP) à l’initiative de l’European Regions
Research and Innovation Network (ERRIN) et du Réseau des Régions de Lisbonne.
Les deux réseaux regroupent une cinquantaine de régions qui veulent stimuler la recherche et l’innovation, en tant
que facteurs de facilitation et de création d’emplois hautement qualifiés.
Comme chaque année, les réseaux ont
organisé un séminaire durant lequel des
représentants politiques et des fonctionnaires ont réfléchi aux défis européens
en matière de Recherche et Développement. L’exercice portait cette fois sur la
stratégie d’après-Lisbonne et les défis
auxquels une nouvelle stratégie doit
s’attaquer. Des spécialistes en politique
européenne ont décrit les principaux défis et livré un aperçu de l’importance du
développement de meilleures stratégies
d’innovation dans les régions. Le séminaire a exploré ensuite deux exemples
de bonnes pratiques régionales en matière d’innovation. Il s’agissait, d’une
part, du modèle d’innovation finlandais et de la contribution de Nokia à ce
modèle et, d’autre part, de l’expérience
de Sophia Antipolis dans la création de
clusters de développement
régional. Le séminaire
s’est achevé par un
The Brussels Globe
débat sur les pistes pour renforcer l’efficacité des stratégies d’innovation. Une
conclusion parmi d’autres se dégage
de cette journée: les efforts en faveur
du développement de l’économie de
la connaissance en Europe doivent se
poursuivre.
Plus d’infos: www.errin.eu
3
Séminaire international pour Le Huitième jour
L ’association Le Huitième Jour
a été créée en 1998 à l’initiative
de parents d’enfants atteints de
déficience mentale, habitants de
la Région de Bruxelles-Capitale.
Baptisée selon le titre du célèbre film de
Jaco Van Dormael, Le 8e Jour est à l’origine de l’aménagement de logements
individuels où des adultes trisomiques
ou handicapés mentaux vivent à proximité les uns des autres, mais hors d’une
surveillance permanente. Unique en son
genre, ce projet rencontre à la fois les
besoins des personnes handicapées et
les préoccupations de leurs parents.
Intégration et autonomie
Soucieuse d’étendre sa notoriété, l’association a organisé un séminaire international à Bruxelles, les 24 et 25 avril, en
collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale, sur le thème de l’intégration
sociale et de l’autonomie des personnes
mentalement déficientes.
Durant la première journée, Le 8e Jour
a rappelé le contexte du projet et de son
éclosion, tout en établissant des comparaisons avec d’autres projets. Le lendemain, les participants au séminaire
ont débattu des différentes pistes de
collaborations pour l’avenir. Last but not
L a masterclass « Brussels for Europe» a bouclé sa première année d’existence sur un succès retentissant.
Quelque septante-cinq fonctionnaires européens ont déjà suivi les cours de ce programme de formation, avec
un enthousiasme dont témoigne le haut taux de satisfaction qu’ils lui attribuent. Le gouvernement bruxellois
a donc décidé de renouveler son soutien à cette initiative.
Le comédien Pascal Duquenne (2e à droite)
et l’équipe des relations extérieures
least, les résidents des deux maisons du
8e Jour ont témoigné de leur expérience
de vie dans ces habitations à l’occasion
d’une visite sur place.
Velo-city 2009: l’Europe monte en selle!
Du 12 au 15 mai dernier, Bruxelles a accueilli le congrès cycliste international Velo-city,
une organisation de l’European Cyclist Federation et de la Région de Bruxelles-Capitale.
Un petit millier de participants venus du monde entier s’y sont retrouvés durant quatre
jours pour écouter et débattre mais aussi pédaler et… profiter de l’hospitalité bruxelloise.
Organisée sur le thème de « Re-cycling cities », cette édition
de Velo-city a permis de répondre à des questions telles que:
« Comment attribuer au vélo une part essentielle de la mobilité urbaine ? » ou «Comment revaloriser la ville à travers
le vélo ?». Parmi les orateurs en vue, le maire de Bordeaux,
Alain Juppé, est venu évoquer le remodelage du centre de sa
ville en faveur du vélo. Le maire de Portland, aux Etats-Unis,
a fait quant à lui la démonstration que, même au pays de
l’automobile reine, le vélo gagne du terrain.
Chiffres éloquents
Les avantages du vélo ont été au centre de débats nourris avec, à la clé, des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Un
exemple : 70 personnes qui reviennent au vélo génèrent une
économie d’un million d’euros en termes de soins de santé,
d’efficacité, d’entretien des routes... En soi, ceci représente
plusieurs fois le coût des investissements nécessaires à une
politique en faveur du vélo. Le site www.velo-city2009.com
reprend en détail les différentes présentations.
Le congrès s’est clôturé avec la signature, au Parlement
européen, de la «Charte de Bruxelles». Ce texte représente
un engagement pour accroître significativement la part du
vélo dans les déplacements, réduire le nombre de victimes
d’accidents de la circulation et, surtout, faire figurer le vélo à
l’agenda européen. Citons, parmi les signataires de la Charte, les maires de Copenhague, Séville, Reggio Emilia et Tartu
ainsi que le vice-président de la Commission européenne,
Siim Kallas. Depuis lors, trente villes ont signé la Charte.
Une exposition se tenait parallèlement au congrès. On y a vu
notamment le prototype du nouveau vélo urbain déployé à
Bruxelles. Enfin, le Comité économique et social a publié, à
l’occasion de Velo-city, un lexique reprenant des termes liés
au vélo dans les vingt-deux langues de l’Union.
2
Nouvelle édition des
«Masterclasses Brussels for Europe»
Bruxelles a beau être le siège de nombreuses institutions
européennes et internationales, cela n’en fait pas pour autant
une «capitale de l’Europe». C’est à partir de ce constat que le
concept de cette masterclass a été développé.
Bruxelles compte 150.000 expatriés (dont 40.000 fonctionnaires européens), mais ce groupe important n’est encore que
très peu impliqué dans la politique bruxelloise. C’est pourquoi,
«Brussels for Europe» vise à approfondir la vision de la dynamique urbaine bruxelloise par les expatriés, de manière à leur
permettre de contribuer à la construction de Bruxelles comme
capitale de l’Europe.
La masterclass est en premier lieu destinée aux fonctionnaires
européens occupant des responsabilités dans les différentes
institutions et possédant déjà une certaine expérience de la vie
à Bruxelles. A côté d’une série de conférences, données par des
professeurs renommés de l’ULB et de la VUB, le programme
consiste en une série d’excursions urbaines et de débats avec
des urbanistes, des architectes, des personnalités politiques,
ainsi qu’en des rencontres avec des acteurs du milieu culturel.
Le programme peut être consulté sur www.blbe.be. Le contenu
et l’organisation pratique du programme ont été pris en charge
par le département Cosmopolis – City, Culture & Society de la
VUB. La prochaine session débutera en septembre prochain.
Les masterclasses sont le résultat d’une collaboration fructueuse
entre le gouvernement bruxellois (représenté par le Bureau de
liaison Bruxelles-Europe), l’Ecole européenne d’administration,
la Vrije Universiteit Brussel et l’Université libre de Bruxelles.
Stratégie de Lisbonne post 2010 :
stratégies régionales pour l’innovation
L e 18 juin, un séminaire s’est tenu au Brussels Info Place (BIP) à l’initiative de l’European Regions
Research and Innovation Network (ERRIN) et du Réseau des Régions de Lisbonne.
Les deux réseaux regroupent une cinquantaine de régions qui veulent stimuler la recherche et l’innovation, en tant
que facteurs de facilitation et de création d’emplois hautement qualifiés.
Comme chaque année, les réseaux ont
organisé un séminaire durant lequel des
représentants politiques et des fonctionnaires ont réfléchi aux défis européens
en matière de Recherche et Développement. L’exercice portait cette fois sur la
stratégie d’après-Lisbonne et les défis
auxquels une nouvelle stratégie doit
s’attaquer. Des spécialistes en politique
européenne ont décrit les principaux défis et livré un aperçu de l’importance du
développement de meilleures stratégies
d’innovation dans les régions. Le séminaire a exploré ensuite deux exemples
de bonnes pratiques régionales en matière d’innovation. Il s’agissait, d’une
part, du modèle d’innovation finlandais et de la contribution de Nokia à ce
modèle et, d’autre part, de l’expérience
de Sophia Antipolis dans la création de
clusters de développement
régional. Le séminaire
s’est achevé par un
The Brussels Globe
débat sur les pistes pour renforcer l’efficacité des stratégies d’innovation. Une
conclusion parmi d’autres se dégage
de cette journée: les efforts en faveur
du développement de l’économie de
la connaissance en Europe doivent se
poursuivre.
Plus d’infos: www.errin.eu
3
The Brussels Globe
Trimestriel de la Direction des Relations extérieures du ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
6ème année - n°25 - juin 2009
Brèves
Un petit coin de Moscou à Bruxelles
Le 8 avril dernier, la Région de
Bruxelles-Capitale et la Ville de
Moscou ont inauguré les bustes
du roi Léopold 1er de Belgique,
premier roi des Belges, et du tsar
Alexandre 1er de Russie.
Les deux œuvres du sculpteur Alexandre
Bourganov ont été érigées square du
21 juillet à Laeken (Bruxelles). Offertes
par la Ville de Moscou à la Région de
Bruxelles-Capitale, elles font écho à l’amitié que les deux souverains se vouaient
et qui se perpétue, aujourd’hui, entre la
région bruxelloise et Moscou. En 2002
déjà, la Région de Bruxelles-Capitale avait fait cadeau d’une sculpture d’Olivier Strebelle à la capitale russe. Unies par un Accord de coopération depuis 1996, Moscou
et Bruxelles ont profité de l’inauguration des bustes pour signer, dans le cadre de
cet Accord, un nouveau programme de travail pour la période 2009-2011. Parmi les
thèmes couverts, citons la gestion de la mobilité, le traitement des eaux usées et l’aide
aux personnes handicapées.
Délégation libanaise à Bruxelles
Suite à la mission bruxelloise au Liban, la Région de Bruxelles-Capitale
a accueilli une délégation libanaise en visite technique.
Composée de vingt membres, la délégation réunissait des agents de développement local et des élus du regroupement
de Joumeh-Akkar (nord du Liban).
Etalé sur trois journées, du 3 au 6 mai
dernier, le programme associait la découverte des institutions bruxelloises et
européennes à des visites sur le terrain.
Il se complétait de séances de travail à
la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’UE (avec des exposés
donnés par Bruxelles Environnement, la
Délégation bruxelloise auprès de l’UE
et par le Bureau régional South-West
– Grande-Bretagne), à la Commission
européenne (DG Aidco) et au Comité
des Régions. La délégation libanaise a
également pu rencontrer des responsables politiques et administratifs des
communes de Jette et de WatermaelBoitsfort. Une visite des installations
4
forestoises de Bruxelles-Propreté a aussi
été organisée, de même qu’une découverte plus technique d’installations de
lagunage et de compostage à Jette ainsi
que de compostage domestique à Watermael-Boitsfort. Le séjour de la délégation libanaise était co-organisé par la
Délégation bruxelloise à l’UE et par l’Association de la ville et des communes de
Bruxelles-Capitale.
150 PC pour la
Région de Rabat
Un lot de 150 ordinateurs
reconditionnés et de 49
imprimantes a été envoyé
au bénéfice de 58 écoles
et associations du secteur
socio-éducatif de la Région
de Rabat.
La sélection des
bénéficiaires s’est
faite en coordination étroite entre les autorités
bruxelloises et
marocaines. La distribution et la
maintenance de ce matériel seront
assurées par l’association marocaine «Ateliers sans frontières Maroc»
dont le siège est à Rabat et qui dispose d’un atelier de solidarité numérique à Salé. Celui-ci forme à la
technique informatique dans un but
d’insertion des jeunes en difficulté.
Ce second envoi répond à la volonté commune des partenaires de
combattre la fracture numérique. Il
revêt également une dimension environnementale et sociale. Les deux
régions entendent en effet développer à plus long terme, avec un ou
plusieurs opérateurs locaux, un projet durable et autonome favorisant,
d’une part, la récupération, le recyclage et le réemploi informatiques,
et utilisant, d’autre part, la filière du
réemploi informatique comme moteur de réinsertion sociale.
COLOPHON
Pour obtenir de plus amples informations au sujet de ce trimestriel,
contactez Geert DE ROEP, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale,
Direction des Relations extérieures, City Center, Boulevard du Jardin
botanique, 20 à 1035 Bruxelles, T +32 (0)2 800 37 50 - F +32 (0)2 800 38 20 [email protected], www.bruxelles.irisnet.be
Photos: remerciements à Marcel Vanhulst
The Brussels Globe in het Nederlands/in English?
Contacteer/contact: [email protected]
Editeur responsable: Norbert De Cooman, Secrétaire général adjoint
L’Europe économise l’énergie pour le climat
Le 17 décembre
2008, le Parlement
européen a adopté
le paquet énergieclimat. Cet ensemble
de mesures doit
permettre à l’Union
européenne
d’atteindre ses
objectifs en faveur
du climat : réduction
de 20 % des
émissions de gaz
à effet de serre,
20 % de la
consommation
d’énergie à
partir d’énergies
renouvelables et
une hausse de
20 % de l’efficacité
énergétique.
Le premier volet du paquet énergie-climat concerne la réforme du système d’achat et d’échange
de droits d’émission de gaz à effet de serre. Dès 2013, les producteurs d’énergie et l’industrie
devront acheter leurs droits d’émission dans le cadre de ce système. Les droits d’émission disponibles diminueront d’année en année jusqu’à atteindre une réduction des émissions totales
de 21 % par rapport au niveau de 2005. La Région de Bruxelles-Capitale ne retirera cependant
qu’un bénéfice limité de cette mesure étant donné la faible proportion des émissions régionales
trouvant leur origine dans les infrastructures visées par ce système.
Accord entre régions
Un second volet répartit les efforts de réduction des émissions pour les secteurs qui ne relèvent pas du système d’achat et d’échange des droits d’émission. Sont notamment concernés le
transport, les bâtiments (chauffage) et les services qui totalisent 60 % des gaz à effet de serre
produits en Europe. L’objectif, ici, est de réduire ces émissions de 10 % entre 2013 et 2020, à
charge pour les Etats membres de prendre eux-mêmes les mesures en vue de l’atteindre. Ces
secteurs (bâtiments, chauffage et services) sont, précisément, les principaux responsables des
émissions de gaz à effet de serre en région bruxelloise. La Belgique s’est vue imposer un objectif
de – 15 %. La répartition de cet objectif entre les régions devra faire l’objet d’un accord interne
belge dans les prochains mois.
Efficacité énergétique
Un troisième volet du paquet concerne la promotion des énergies renouvelables. D’ici à 2020,
20 % de la consommation totale d’énergie dans les secteurs de la production d’électricité, du
chauffage, de la climatisation et du transport devront être issus de sources renouvelables. Une
Directive établit des objectifs nationaux contraignants que les Etats membres doivent atteindre
en 2020. Pour la Belgique, cet objectif a été chiffré à 13 %. Ici aussi, un accord sera nécessaire
entre les régions. Bien que, à Bruxelles, l’environnement urbain restreigne le potentiel d’action à
ce niveau, la Région de Bruxelles-Capitale stimule activement des investissements dans l’efficacité
énergétique et l’énergie renouvelable grâce à un système étendu de primes pour ses habitants. Le
secteur des transports s’est vu attribuer un objectif spécifique: l’accord prévoit que, pour 2020,
10 % de la consommation totale de carburant devront provenir d’énergies renouvelables.
Enfin, un cadre juridique a également été défini pour les technologies à venir en matière de capture et de rétention du carbone (« Carbone capture & storage »). Sous la pression du Parlement
européen, une douzaine de projets expérimentaux à large échelle seront financés à partir de la
vente des droits d’émission. A ce jour, aucun projet de ce type n’a été planifié en Belgique.
E n pl u s . . .
- Séminaire «Huitième jour»
- Velo-city 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 2
- M
asterclasses Brussels
for Europe
- Stratégies régionales
pour l’innovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p3
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