Jacob BIGELOW.- Eléments de technologie.- Boston.-1829

Transcription

Jacob BIGELOW.- Eléments de technologie.- Boston.-1829
Jacob BIGELOW.- Eléments de technologie.- Boston.-1829.- 500 p.
Jacob BIGELOW.- Eléments of technolog.
Taken chiffly from a course of lectures delivered at Cambridge on the application of thhe sciences to the
useful arts. Now published for the use of seminaries and students.- Boston : Hilliard, Gray, Little and
Wilkins.-1829.- 500 p.
Traduction : Paul Arthaud, UTBM, 2008.
I) Avertissement
« Dans les dix années passées, a été donné à Cambridge un cycle de conférences qui portaient
sur la plupart des sujets abordés dans cet ouvrage et ce, conformément aux volontés
testamentaires de feu monsieur le Comte Rumford dont un legs a permis la création à Harvard
d’une chaire de sciences appliquées aux arts utiles1. Certaines de ces conférences ont été
redonnées à Boston devant des publics importants.
On a porté un tel intérêt à ces conférences que cela m’a conduit à penser que leur sujet même
est particulièrement susceptible d’attirer l’attention et d’éveiller la curiosité des étudiants. Il
ne fait pas de doute que le savoir que cette étude se propose de dispenser soit d’une utilité
extrême pour l’accomplissement des tâches courantes de la vie ; et il est probable que son
avancement a contribué, davantage qu’aucune autre science, aux progrès dont bénéficie notre
condition actuelle.
Tout le monde reconnaît généralement l’importance qu’il y a de posséder un certain nombre
de connaissances sur les théories et les principes scientifiques relatifs aux arts ordinaires et
c’est au point que la plupart des gens cultivés, lorsqu’ils règlent les aspects pratiques de leur
existence ordinaire, se retrouvent obligés d’acquérir ce savoir d’une façon ou d’une autre, ou
bien, de pâtir des désagréments causés par leur ignorance en la matière. Si celui qui bâtit sa
maison ou acquiert un domaine, veut s’épargner pertes et déconvenues, il doit posséder
quelques connaissances de ces arts ; c’est de cette façon qu’il obtiendra un bien qui lui
conviendra ou qu’il pourra donner en louage. Celui qui voyage à l’étranger, pour parfaire sa
culture ou informer ses compatriotes, trouve dans les œuvres d’art des sujets de premier ordre
sur lesquels porter son attention et son intérêt. Celui qui reste chez lui et n’a pas d’ambition
1
Note du traducteur : dans ce texte le mot art est ici employé en son sens ancien, encor een usage au début du
XIXe siècle : (technique, métier).
1
plus haute que celle de chauffer son logis et d’en améliorer le confort, ne peut atteindre son
but sans faire appel à ces arts.
Il n’y a probablement jamais eu une autre époque que celle que nous vivons au cours de
laquelle autant de talents et d’industrie aient été déployés dans le domaine de l’application
pratique de la science, ni aucune dans laquelle cette activité ait été autant gratifiée. Et ce n’est
pas la moindre gloire de notre pays que d’avoir pris une part importante dans le
développement de cette branche du progrès en donnant, à cette occasion, de nombreuses
preuves éclatantes de notre génie créatif et de l’efficacité de notre persévérance.
L’importance du sujet et l’intérêt que suscitent, à l’heure actuelle, les arts et leurs applications
pratiques ont, me semble-t-il, fait apparaître une carence dont souffre notre enseignement
élémentaire et contre laquelle rien n’a encore été entrepris. Les éléments de ce savoir sont
éparpillés dans les grands ouvrages sur la mécanique, la chimie, la minéralogie, l’architecture,
l’économie domestique, les beaux arts, etc., de telle sorte qu’il est rare qu’un étudiant, dans
une quelconque de nos universités, puisse trouver, réunis en un seul ouvrage, suffisamment de
ces éléments pour être à même de comprendre les termes techniques usuels qu’il rencontre
dans des guides de voyage contemporains ou dans des publications périodiques. On ne saurait
remédier à cette déficience sans prendre précisément pour objet d’étude les éléments de ces
arts.
Afin de rassembler du mieux possible sous un même terme les différents sujets auxquels
touche une telle entreprise, j’ai choisi le mot de Technologie, qui me semble être un mot
suffisamment explicite. On le trouve dans quelques dictionnaires d’autrefois et il réapparaît,
de nos jours, dans les publications professionnelles.
Le titre du présent volume renvoie à une tentative visant à dresser, dans les limites qui sont les
siennes, un état des principes, des procédés et des nomenclatures des arts les plus connus et,
en particulier, de ceux qui nécessitent des applications de la science et que l’on peut qualifier
d’utiles, car la société en profite et les individus qui les pratiquent en retirent finances.
En préparant pour la publication les conférences sur lesquelles repose cet ouvrage, quelques
modifications ont été apportées à la forme des documents de départ et, lorsque mes
engagements professionnels m’en ont laissé le loisir, des ajouts ont été faits. Dans ce dernier
cas, des emprunts ont été effectués aux ouvrages de Robinson, Young, Tredgold ainsi qu’à
plusieurs auteurs récents dans le domaine de la chimie. Mais, étant donné qu’il s’agit ici d’un
ouvrage d’un niveau élémentaire, davantage conçu pour instruire ceux qui sont ignorants dans
la matière que pour permette aux initiés d’approfondir leurs connaissances, il a paru
nécessaire de condenser les sujets traités et d’essayer de les rendre abordables plutôt que de
2
les développer dans les moindres détails. Pour les étudiants qui souhaiteraient poursuivre leur
recherche sur un sujet particulier, quel qu’il soit, une liste des spécialistes les plus reconnus et
des ouvrages les plus utiles qui traitent de ces sujets a été adjointe à la fin de chaque chapitre.
Parmi ces ouvrages, on trouvera dans la plupart des cas ceux qui font autorité sur les points
traités dans le chapitre.
Pour faciliter les séminaires, au cours desquels cet ouvrage serait utilisé, les différentes
planches et schémas qui accompagnent le texte ont été reproduits en fin de volume. »
Boston, juillet 1829
II) Introduction
« Toute tentative visant à définir clairement une frontière entre les arts et ce que l’on appelle
communément les sciences nous conduit à opérer des distinctions qui reposent davantage sur
des comparaisons que sur des critères absolus. L’imbrication des deux est telle à l’intérieur de
nombreux champs de la connaissance humaine que toute dissociation complète est
impossible. Nous appelons communément sciences les domaines de la connaissance qui, par
leur nature, relèvent plutôt de la spéculation intellectuelle ou de l’abstraction, et qui ont pour
objet les vérités, les phénomènes, qui existent au moment où nous les étudions. A l’opposé,
les arts renvoient aux domaines de la connaissance qui sont issus de l’ingéniosité humaine et
dont le développement est subordonné aux productions ou aux progrès de l’intelligence
humaine, sans lesquels d’ailleurs ils n’existeraient pas. On peut avancer qu’à l’origine de nos
connaissances se trouve soit l’invention, soit la découverte. La découverte est œuvre de la
science, l’invention est œuvre de l’art. Néanmoins les rapports qui existent entre les deux sont
tellement nombreux, que, dans un même champ d’étude, on trouve à l’œuvre une science et
un art. La chimie, par exemple, est une science qui repose sur les réactions immuables entre
les constituants de la matière ; lesquelles réactions ont toujours dû exister, même en l’absence
d’une intelligence humaine pour les étudier. Pourtant, ces lois de la matière n’auraient jamais
été l’objet d’étude de la science si l’Homme n’avait inventé l’art de séparer leurs différents
agents et de les rendre perceptibles à nos sens. La construction d’un bateau, le montage d’une
montre ou la peinture d’un tableau sont autant de travaux qui relèvent de l’art. Pourtant tous
sont fondés sur une certaine connaissance des lois mathématiques et des principes de la
3
philosophie de la nature2. Nous avons coutume de qualifier de scientifique l’activité des
hommes de l’art qui s’appuie sur une connaissance approfondie des principes théoriques, alors
que nous qualifions d’empirique l’activité de ceux qui expérimentent au hasard, ou qui
copient aveuglément les résultats obtenus par d’autres qu’eux. Il apparaît ainsi qu’il y a une
dépendance et des liens forts entre les sciences et les arts et il s’ensuit que leurs études
respectives imposent des exigences qui sont, pour une large part, similaires. Des premières
comme des seconds, on trouve obligatoirement un certain nombre d’éléments dans
l’enseignement que chacun d’entre nous doit recevoir. Quant aux éléments restants, il en est
peu qui ne méritent pas d’être étudiés, soit parce qu’ils nous permettent d’exercer nos talents,
de former notre goût, soit parce qu’ils nous équipent mieux pour résoudre les problèmes
pratiques que pose la vie de tous les jours.
Les rapports qui existent entre les sciences et les arts apparaissent de façon plus fréquente et
plus évidente à notre époque que ce n’était le cas en des temps plus anciens. Au cours du
développement de la civilisation, au cours de cette période qui s’étend de la barbarie à la
société parfaitement policée, les arts ont, de façon continue, pris le pas sur, à la fois, les
sciences et les lettres. Les nations primitives ont commencé à améliorer leur condition dès lors
qu’elles ont étudié l’agriculture, la construction, la navigation et la sculpture. Lorsque leur a
fait défaut la connaissance des principes véritables ou scientifiques de ces arts, elles ont été
contraintes de pallier ce défaut de méthode scientifique par un surcroît de travail et d’habileté
manuels. En conséquence les voies dans lesquelles elles ont excellé ont, en général, différé de
celle des nations dont les connaissances et les ressources étaient plus grandes. Les anciens,
encore proches descendants des barbares, furent bien obligés de tirer le meilleur parti des
moyens limités qu’ils avaient à leur disposition, car la somme de connaissances, possédées ou
héritées, sur laquelle ils pouvaient s’appuyer était extrêmement réduite. Les modernes, eux,
ont à leur disposition toutes les connaissances que les époques précédentes ont accumulées et
il leur suffit de choisir, parmi la multitude de moyens déjà découverts, ceux dont ils ont
besoin et de les appliquer. Les qualités qui ont permis aux anciens d’atteindre l’excellence
étaient plus ou moins le fait d’individus alors que pour nous, les moyens d’atteindre
l’excellence sont conservés dans des livres et sont à la disposition de la communauté. Leur œil
était précis, leur main experte, leur goût développé et leur énergie inépuisable. Tout cela, nous
le remplaçons par une préparation scientifique, une économie réfléchie de moyens et par
l’énergie mécanique. Leurs façons de procéder sont aussi différentes des nôtres que l’est la
2
Note du traducteur : aux XVIIIe et XIXe siècles, la philosophie naturelle renvoyait à ce que nous dénommons
aujourd’hui la science physique.
4
façon de procéder du sauvage de celle du mécanicien civilisé : le premier polit sa massue de
guerre en se fiant à ses yeux, à sa patience et à sa dextérité manuelle, le second produit le
même type d’objet, cent fois plus vite, en utilisant une machine, un tour, inventée par un autre
que lui. Lorsqu’il s’agissait d’accomplir de grands travaux, les anciens mettaient en œuvre
une prodigalité de moyens et ils ne comptaient ni l’or ni les hommes nécessaires. Les
modernes économisent les dépenses, la main d’œuvre et le temps dans tout ce qu’ils
entreprennent. Pour les anciens, l’économie consistait à réduire les besoins personnels, pour
nous, elle revient à trouver les moyens peu coûteux de satisfaire ces besoins. Ils préparaient
leurs soldats pour la guerre en les rompant à la faim et à l’extrême fatigue ; nous, nous
préparons les nôtres en les habillant et les nourrissant bien. Les plus majestueux de leurs
édifices n’avaient ni conduits de cheminée ni vitres et pourtant, une fois laissés à l’abandon,
ils ont résisté à des milliers d’années. Les nôtres abondent en moyens de rendre confortable le
séjour de leurs occupants, mais ils sont souvent construits de façon trop légère pour durer. Ils
transportaient l’eau jusqu’au cœur de leurs cités au moyen d’immenses canaux horizontaux
perchés sur des arcades à des hauteurs vertigineuses. Nous, nous la transportons par dessus les
montagnes et par dessous les vallées au moyen de conduits hydrauliques d’une taille des plus
ordinaires. Quand l’art a pu précéder la philosophie, les anciens ont toujours donné une
démonstration éclatante de leur génie et de leur force. En revanche, en appliquant la
philosophie aux arts, les modernes ont pu accomplir ce que ni le génie et la force, n’auraient
pu faire à eux tout seuls. Les arts imitatifs, et ceux qui ne requièrent que hardiesse et beauté
pour la conception, ou persévérance pour la réalisation, ont été, dans l’antiquité, poussés
jusqu’au degré le plus insigne de la perfection. Leurs sculptures ont fait l’admiration des
époques qui ont suivi et leur architecture a fourni des modèles que nous nous efforçons
d’imiter mais que nous ne prétendons pas surpasser. Nous pourrions, si tel était notre sujet,
ajouter la poésie et la rhétorique à l’énumération de ces arts qui ont atteint la perfection à une
époque qui correspond à la prime jeunesse de notre évolution intellectuelle. En ces temps
modernes-ci, en revanche, il existe, reposant sur le stade avancé de notre savoir
philosophique, une maturité, une prudence, une habitude du raisonnement inductif. Nos arts
sont les arts de la science, ils sont nourris de la connaissance des principes théoriques et des
relations de cause à effet. En mettant en œuvre moins de force physique corporelle et,
vraisemblablement, pas plus de vivacité intellectuelle, nous avons acquis la maîtrise du
monde physique et moral, et cela, seule la philosophie pouvait nous permettre de le faire.
Nous faisons des produits de la nature les agents de notre plaisir et de notre puissance, et, en
appliquant les connaissances que nous avons acquises, nous pallions les déficiences de notre
5
propre force. Pour être en sécurité, parmi nous, nul n’est besoin qu’un homme soit fort et
prompt à réagir car, même lorsque la loi se révèle impuissante, le faible rivalise avec le fort
parce que le plus faible des hommes peut s’armer des plus formidables moyens de défense. Le
travail de centaines d’artificiers est maintenant accompli par les opérations d’une simple
machine. Nous traversons les océans en toute sécurité, parce que les arts nous ont fourni un
moyen de nous guider plus fiable que les étoiles. Nous accomplissons ce dont les anciens ne
pouvaient que rêver dans leurs fables : nous nous élevons au dessus des nuages et nous nous
enfonçons dans les abysses des océans.
L’application de la philosophie aux arts est un sujet bien trop riche pour être traité dans les
limites étroites d’un seul ouvrage ou d’un seul cours. En même temps qu’il inclut les
connaissances anciennes qui furent à l’origine des raffinements du monde antique, il englobe
également une grande partie de celles sur lesquelles se fonde la supériorité des temps
modernes. On peut dire que l’application de la philosophie aux arts a fait du monde ce qu’il
est à l’heure actuelle. L’état de la société en a été affecté physiquement et aussi moralement et
politiquement. L’invention de l’imprimerie a dispersé les ténèbres du Moyen-Âge et a porté
la vérité et la connaissance dans tous les territoires du monde. La combinaison artificielle du
souffre, du nitre et du charbon de bois a révolutionné les coutumes et les arts de la guerre, et
cela a conféré à l’esprit un avantage sur le corps, même dans la vie militaire. Les modernes
ont chargé de magnétisme une pièce de métal et l’ont suspendue sur un pivot : quelle en a été
la conséquence ? De nouvelles voies à travers des mers inconnues se sont ouvertes à eux et
ont révélé aux habitants des anciens continents l’existence d’un nouveau continent, qui prend
leur relève dans les arts et la puissance. Les richesses d’îles inconnues ont été développées,
des pays très éloignés ont été mis en contact et les océans sont devenus le séjour et le moyen
de subsistance d’une multitude d’individus. Que celui qui voudrait savoir ce que les arts
modernes ont accompli, compare la montre à répétition ou le chronomètre infaillible de notre
époque, avec le cadran solaire rudimentaire et la clepsydre des anciens. Qu’il pense aux
multiples avantages retirés de l’invention du verre : il nous a permis de combiner la lumière
avec la chaleur dans nos maisons, il redonne la vue aux personnes âgées, il ouvre les cieux
pour l’astronome et les merveilles du monde microscopique pour le naturaliste. Qu’il
considère les moteurs et machines complexes qui sont maintenant utilisés dans tous les
procédés de fabrication et qui font que les lois physiques de la matière inerte viennent
remplacer la force humaine.
Mais la comparaison avec l’antiquité n’est pas la seule qui puisse nous permettre d’apprécier
les bienfaits que nous apportent les arts modernes. En cette époque d’inventions qui est la
6
nôtre, des changements d’importance surviennent, même sur des périodes de courte durée. Sur
le chemin du progrès, chaque génération prend le relais là où la précédente le laisse et chaque
génération laisse à ses successeurs un volume plus grand de connaissances et de progrès.
Parmi nos contemporains, nombreux sont ceux qui ont été les témoins de l’apparition d’arts
nouveaux, d’inventions pratiques, et des sciences qui en découlent, et qui ont vu la
transformation de l’industrie et la modification de l’aspect des pays civilisés qui en ont
résulté. Les moyens d’améliorer le confort public et d’accroitre le luxe individuel se
multiplient, les dépenses se réduisent, le travail pénible est supprimé et ce, à un degré tel,
qu’il nous serait impossible de revenir en arrière au stade de connaissances auquel nous étions
- ne serait-ce que cinquante ou soixante ans auparavant - sans que nous en souffrions
intellectuellement ou physiquement. A cette époque-là, la philosophie était très loin du point
de maturité auquel elle se trouve actuellement, et les arts à l’origine de la richesse de la nation
étaient à un stade de relative jeunesse. Nul alors ne connaissait la composition de
l’atmosphère, ou de l’océan. Ces belles machines compliquées qui produisent le tissu de nos
vêtements n’existaient même pas. Quand George III visita les usines de MM. Boulton et Watt
à Birmingham il lui fut dit qu’elles produisaient quelque chose dont les rois raffolaient : ce
quelque chose était la puissance. Il fut frappé par la force de cette comparaison qui le mettait à
son désavantage. Et pourtant, la machine à vapeur n’avait pas encore été lancée sur les océans
et ne produisait que la moitié de l’énergie qu’elle est en mesure de fournir.
Tant que les arts continueront à exercer leur influence et à dispenser leurs bienfaits, ce qu’ils
ont fait jusqu’à présent, il ne manquera ni de mains ni de cerveaux compétents pour veiller à
ce qu’ils progressent. Leur importance s’accroit et l’on doit porter une attention toujours plus
grande à leur étude et à leur propagation. La curiosité est proportionnelle à l’intérêt et à
l’ampleur de son objet. Et, à moins que notre analyse de la présente époque soit complètement
erronée, on peut prédire que viendra bientôt un temps où une connaissance des éléments et du
langage des arts sera un élément essentiel de toutes bonnes études, tout comme l’existence de
ces mêmes arts est un élément essentiel du stade de développement avancé dans lequel se
trouve aujourd’hui la société. »
Traduction : Paul ARTHAUD, UTBM, 2008
7