Journal Centraide Vol. 16 No 2 - ÉTÉ 2002

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Journal Centraide Vol. 16 No 2 - ÉTÉ 2002
Volume 16, numéro 2, été 2002
JOURNAL
CENTRAIDE
Agir dans nos communautés
2001-2002 – Émotion, engagement, passion,
efficacité : une impulsion vers l’avenir
Les allocations aux organismes en 2002-2003 :
30,2 M$ pour agir dans nos communautés
pages 2 et 3
Portrait de quartier
L’arrondissement Vieux-Longueuil
• Sa situation géographique
• Son histoire
• Ses actions
pages 3 à 5
Les lauréats de Distinctions 2001
pages 6 et 7
Aider les familles et les jeunes, améliorer les conditions de vie, combattre l’exclusion, soutenir les communautés, voilà les priorités
de Centraide du Grand Montréal pour l’année 2002-2003.
La Matinée scolaire de l’entraide
page 8
NOTRE VISION :
Bâtir des communautés
d’entraide sur le vaste
territoire du Grand Montréal
Centraide vise à faire du Grand Montréal un milieu où les
personnes les plus vulnérables auront les moyens de vivre
dignement. Il mise pour cela sur la capacité de prise en
charge et de solidarité de la population.
493, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec) H3A 1B6
www.centraide-mtl.org
Lieu de transit pour les gens des régions qui veulent se rapprocher de la ville tout en évitant le choc que le contact avec une grande
ville peut occasionner, l’ancienne municipalité de Longueuil se dévoile à travers le regard de ses intervenants. Nous vous invitons à
prendre connaissance de ses besoins et des initiatives communautaires mises de l’avant pour y répondre.
Mot de la présidente et directrice générale
2001-2002
Émotion, engagement, passion, efficacité :
une impulsion vers l’avenir
haque année, le printemps
ramène avec lui cette période de
réflexion qui nous invite à dresser
le bilan de nos activités pour mieux
regarder vers l’avenir. L’année qui
vient de s’écouler a fait la preuve, une
fois de plus, de la volonté et de la
capacité d’agir des gens du Grand
Montréal (Laval, Montréal, Rive-Sud)
pour le développement social de leur
milieu. S’il fallait qualifier cette
dernière année en quelques mots,
émotion, engagement, passion et
efficacité seraient les nôtres.
Les événements marquants du
11 septembre ont fait reconnaître
l’importance de l’enracinement, que ce
soit dans nos familles ou nos
communautés. Aussi, lorsque le
moment fut venu d’emboîter le pas
vers une nouvelle campagne de
souscription, Centraide a pu compter,
plus que jamais, sur les forces du
milieu, les entreprises, les syndicats, les
organismes communautaires, les
C
citoyens, pour démontrer une solidarité
sans faille. L’espoir a été ranimé par
ces gens qui aident des gens qui aident
des gens.
Sans le concours de ces milliers de
bénévoles, l’engagement de Centraide
dans son milieu ne serait pas possible.
Par leur action, jour après jour, ces
hommes et ces femmes contribuent au
développement et à la vitalité de notre
communauté. Durant l’année qui vient de
s’écouler, ils ont permis à Centraide
d’atteindre des résultats de campagne
exceptionnels ; de sensibiliser des milliers
de personnes aux besoins des communautés et aux solutions mises de l’avant
pour y répondre ; de créer des liens
durables entre les milieux économiques et
sociaux dans la lutte à la pauvreté ; de
mettre en place des stratégies d’action
communautaire efficaces.
D’année en année, la vision de
Centraide se raffermit. Bâtir des
communautés d’entraide s’appuie sur
la relation privilégiée que Centraide
développe avec le réseau d’organismes
et de projets qu’il soutient. Entre
autres, de plus en plus de gens veulent
faire davantage pour leur communauté.
Centraide doit tenir un rôle de catalyseur entre les différents acteurs de
notre société. Aussi, il continuera à
bâtir des ponts pour accentuer les
relations avec le milieu communautaire ;
il poursuivra la mobilisation en
donnant le goût à tous et à chacun de
prendre part au développement social
du Grand Montréal ; il approfondira sa
connaissance des milieux et des dynamiques communautaires ; il recherchera
encore et encore, en collaboration avec
ses partenaires, les stratégies les plus
prometteuses d’action philanthropique
et communautaire.
Dans cette édition estivale du
Journal Centraide, nous vous faisons
part des décisions rendues quant à
l’allocation des fonds aux organismes
et projets pour cette année, nous vous
invitons à découvrir l’arrondissement
Vieux-Longueuil à travers le regard de
ses intervenants locaux et à connaître
les lauréats des prix Centraide 2001.
Bon été à tous. Au plaisir de vous
retrouver l’automne prochain pour une
nouvelle campagne empreinte de
l’énergie magique qui la caractérise
d’année en année.
Michèle Thibodeau-DeGuire,
présidente et directrice générale
Centraide du Grand Montréal
Les allocations aux organismes en 2002-2003
30,2 M$ pour agir dans nos communautés
Aider les familles et les jeunes, améliorer les conditions de vie, combattre l’exclusion, soutenir
les communautés, telles sont les priorités de Centraide du Grand Montréal pour l’année 2002-2003.
e 19 juin dernier, la nouvelle
présidente du conseil d’administration de Centraide du Grand
Montréal, Mme Claire Richer Leduc,
annonçait qu’une somme de 30257025$,
soit près d’un million de dollars
de plus que l’année dernière, serait
allouée aux organismes et projets du
réseau de Centraide du Grand Montréal
(Montréal, Laval, Rive-Sud). « Cette
importante somme d’argent servira
principalement à consolider l’action des
ressources du réseau de Centraide, pour
la période 2002-2003. Elle témoigne de
la générosité des 200 000 donateurs qui
ont contribué à la dernière campagne de
souscription et de l’engagement des
22 000 bénévoles qui permettent, année
après année, à Centraide de recueillir
des sommes importantes pour le milieu
communautaire du Grand Montréal.
Six nouveaux organismes et un projet
concerté ont été accueillis cette année
pour répondre à des besoins spécifiques
dans certains quartiers. Ces ajouts portent
à 325 le nombre d’organismes et de
projets soutenus par Centraide du Grand
Montréal.
Les décisions sur l’allocation des
fonds donnent suite aux recommandations formulées au conseil
d’administration de Centraide par le
Comité d’allocation et de relations avec
Journal Centraide
L
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les organismes (CARO), un comité
composé de bénévoles, présidé par
M. Lucien Lavallière et soutenu par
l’équipe du service d’allocation et
d’analyse sociale de Centraide.
« Les analyses effectuées par Centraide ont permis
d’identifier les secteurs sensibles qui nécessitaient
des interventions supplémentaires. Les allocations
supplémentaires de même que les nouveaux
organismes et le projet qui se joignent au réseau de
Centraide du Grand Montréal reflètent justement les
préoccupations des communautés face à ces
enjeux. Nous avons reconduit les allocations aux
organismes et projets du réseau de Centraide, tout
en ajoutant des sommes supplémentaires à certains
organismes déjà financés, afin de les renforcer, de
les rendre plus performants et d’accroître leur
efficacité au sein des communautés. »
Lucien Lavallière, président du CARO
« Nous entendons accentuer notre soutien à des
projets mobilisateurs qui réunissent plusieurs
partenaires autour d’enjeux sociaux, à des
initiatives communautaires qui visent à lutter
efficacement contre la pauvreté et l’isolement et à
combler les écarts entre les riches et les pauvres.
Les sommes d’argent supplémentaires allouées
pour venir en aide aux familles et aux jeunes en
difficulté, qui constituent les nouveaux visages de
la pauvreté, de même qu’aux communautés, en
sont de beaux exemples. »
Michèle Thibodeau-DeGuire,
présidente et directrice générale
Le bien-être et la qualité de vie des familles, des jeunes,
des personnes exclues et des communautés sont au cœur des
préoccupations de Centraide.
1. Ces organismes aident les familles à surmonter les situations de crise et les
soutiennent dans des situations de pauvreté ; permettent à des tout-petits de
milieux défavorisés d’avoir un meilleur départ dans la vie ; soutiennent des
enfants et des adolescents dans leur réussite scolaire et les aident à surmonter
des situations familiales conflictuelles ou perturbantes.
2. Ces organismes aident les jeunes de la rue dans leur
démarche d’intégration ; permettent aux personnes
handicapées d’avoir une vie sociale active et
1. Aider les familles
gratifiante; favorisent l’intégration des personnes
et les jeunes en
immigrantes dans notre société.
difficulté:
3. Ces organismes aident les familles et les
individus à bien se nourrir ; permettent à
chacun d’avoir accès à un logement décent ;
aident les familles qui sont dans des
situations d’endettement ; permettent aux
personnes âgées d’avoir une vie sociale active
et gratifiante ; soutiennent les femmes qui vivent
des situations de crise.
41 %
3. Améliorer les
conditions de vie
des personnes
démunies :
32 %
2. Combattre
l’exclusion des
individus :
19 %
4.
Soutenir les
communautés
dans leurs
initiatives
locales :
8%
4. Les actions ou les initiatives mises de l’avant
favorisent la concertation et le partenariat entre les organismes
communautaires ; favorisent la concertation et le partenariat entre les
organismes communautaires et le milieu institutionnel (milieu scolaire et
municipal, CLSC, police communautaire, etc.) ; renforcent les réseaux
d’entraide et stimulent l’action bénévole au sein des communautés ; visent à
offrir de la formation aux intervenants pour consolider l’action et le potentiel
des organismes.
Portrait de quartier
par Montserrat Escola
collaboration à la recherche : Irène Le Bot
L’arrondissement
Vieux-Longueuil
Situation géographique
Des chiffres
qui parlent
13
Sur la population
• 127 980 habitants. Mais sa population est en déclin depuis 1991
de 1,4 %.
9
L’arrondissement Vieux-Longueuil
(ancienne municipalité de Longueuil) est
entouré des anciennes municipalités qui,
depuis le 1er janvier 2002, forment avec
lui les arrondissements de la nouvelle
Ville de Longueuil : LeMoyne, SaintLambert, Brossard et Greenfield Park à
l’ouest; Saint-Hubert au sud; et SaintBruno-de-Montarville ainsi que
Boucherville à l’est.
En tant que partie sud de la couronne
montréalaise, Longueuil est un tremplin
vers les États-Unis et un axe de
communication vers l’est et l’ouest du
Québec. Elle est traversée et bordée par
les autoroutes 20, 132, 112 et 116. Elle
a accès au transport ferroviaire et à
l’aéroport de Saint-Hubert, en plus
d’être à proximité des aéroports Dorval
et Mirabel.
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12
• 57 % de la population est âgée de
25 à 64 ans.
6
4
1
11
3
5
2
• Entre 1991 et 1996, tous les
groupes d’âge ont connu une
diminution, sauf le groupe des
40 ans et plus qui a augmenté
de 10 %.
• 90 % des habitants sont francophones, 2,9 % sont anglophones.
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10
Légende des quartiers
1. Notre-Dame
de-la-Garde
2. Saint-Jean-Vianney
3. Saint-Vincent-de-Paul
4. Notre-Dame-de-Grâce
5. Sacré-Cœur (incluant Desormeaux)
6. Saint-Pie-X
Source : CDC de Longueuil
7. Saint-Jude
8. Saint-Robert
9. Vieux-Longueuil
10. Roberval
11. Gentilly-Du-Tremblay
12. Bellerive-Collectivité Nouvelle
13. Fatima
• Les communautés culturelles
(10,9%) sont constituées
principalement d’Haïtiens, de
Français et de Vietnamiens.
• 36 % des familles avec enfants de
Vieux-Longueuil sont monoparentales, un nombre nettement
supérieur à la moyenne
québécoise de 14,4 %.
Sur la situation
socio-économique
• 41,9% des ménages consacrent
plus de 30% de leur revenu au loyer.
Aperçu historique
« Ville Jacques-Cartier formait une couronne
encerclant la ville de Longueuil qui empêchait
son expansion », raconte Jacques Fournier,
agent d’information et organisateur
communautaire du CLSC Longueuil-Ouest.
« Encore aujourd’hui, si on regarde les zones
de pauvreté à l’ouest de l’arrondissement, elles
correspondent à ce qu’était Jacques-Cartier.
La partie est, qui appartenait aussi à JacquesCartier, n’était pas développée à l’époque.
Aujourd’hui, l’est connaît des développements
résidentiels, industriels et commerciaux
et constitue la partie la plus aisée de
l’arrondissement », explique M. Fournier.
• 78 % de la population de 15 ans et
plus travaille dans le secteur des
services (tertiaire), 21 % dans le
secteur manufacturier et le reste
dans le secteur agricole (primaire).
• 17,5 % de la population a moins
de neuf années de scolarité,
31 % a atteint une scolarité
postsecondaire (collégial) et
13 % une scolarité universitaire.
• Le revenu moyen des ménages
est de 40 723 $ par année.
du pont Victoria, puis celle du pont
Jacques-Cartier en 1930, lesquelles lui
consacrent son statut de ville de banlieue
de la métropole. À cette même époque,
des entreprises en aéronautique s’établissent à Longueuil et y auront une
activité intense pendant la Seconde
Guerre mondiale.
L’inauguration de la station de métro
à Longueuil, lors de l’Expo 67, resserre
les liens entre la municipalité et
Montréal. Pour prendre de l’expansion,
Longueuil avait procédé à une fusion
avec Montréal-Sud (à l’ouest), puis avec
ville Jacques-Cartier en 1969. Elle devient
alors la quatrième ville en population au
Québec avec environ 128 000 habitants.
Transport
« Curieusement, les parcours d’autobus, quel que soit le point de départ, convergent tous vers le métro, soit vers le nord,
explique Jacques Fournier. Peu de lignes couvrent l’axe est-ouest et le service est lent. Les gens préfèrent faire un détour vers le
nord, en passant par le métro, et prendre une autre ligne qui redescend. Ça va plus vite… Ce sont des problèmes courants aux
villes périphériques qui font face à l’attraction de la métropole. »
Note : Les données présentées proviennent du recensement de 1996.
• 36 240 personnes vivent sous le
seuil de la pauvreté, soit 30 % de
la population (21 % pour
l’ensemble du Québec). Le taux
des familles vivant sous le seuil de
la pauvreté est de 26 % (18 % pour
le Québec) et celui des personnes
seules est de 50 % (45 % pour le
Québec).
Sur le cadre de vie
• 60 % des logements privés sont
occupés par des locataires.
• Vieux-Longueuil compte un
important réseau de transport en
commun et la présence du métro
permet à la population d’accéder
facilement à Montréal.
• La vie économique est dynamique
avec 2 500 commerces,10 grands
centres commerciaux et
400 entreprises manufacturières
et de services.
Source : Irène Le Bot (novembre 2001): La
Région Sud de Centraide. Service d’allocation et
d’analyse sociale. Centraide du Grand Montréal.
Volume 16, numéro 2, été 2002
C’est en 1657 qu’un négociant
de Ville-Marie (Montréal), Charles
LeMoyne, se fait concéder une terre
située sur la rive sud du Saint-Laurent,
en face de l’île Sainte-Hélène. Il nomme
sa seigneurie Longueuil en souvenir du
village natal de sa mère, en Normandie.
Un siècle plus tard, Longueuil est un
village qui grouille d’activités avec ses
artisans et les transporteurs maritimes
entre les deux rives. Elle est un acteur
important durant la guerre de conquête
et lors de l’affrontement entre les
Américains et la couronne britannique ;
c’est aussi là que Bonaventure Viger et
quelques compatriotes tirent les
premiers coups de feu du soulèvement
des Patriotes de 1837-1838.
En 1845, le Parlement canadien crée
les corporations municipales s’accompagnant de découpages territoriaux.
D’autres découpages suivront en 1848
qui donneront le jour au village de
Longueuil, qui devient la ville de
Longueuil en 1874, puis la Cité de
Longueuil en 1927.
La situation géographique stratégique
de Longueuil lui permet de jouer un rôle
actif dans l’essor économique du
19e siècle. Ce rôle s’accroît à la charnière
des 19e et 20e siècles avec la construction
• Le taux de chômage est de 11,8%
(11,3% pour l’ensemble du Québec).
3
Portrait de quartier
L’arrondissement
Vieux-Longueuil
Un arrondissement :
deux réalités
« Longueuil est un lieu de transit
pour les gens des régions qui veulent se
rapprocher de la ville tout en évitant le
choc que le contact avec une grande
ville peut occasionner. On y retrouve le
sentiment d’appartenance et l’identification des gens à leur quartier. »
Jacques Fournier, du CLSC LongueuilOuest, est engagé dans le milieu
communautaire depuis de nombreuses
années, précisément dans la zone où
la population est le plus touchée par
la pauvreté.
« Nous avons des indices très
tangibles pour identifier la pauvreté : la
où tout semblait impeccable, mais il
n’y avait aucun rideau aux fenêtres… »,
raconte Jacques Fournier.
La monoparentalité est une cause
de pauvreté qui touche l’ensemble des
quartiers désignés défavorisés, où le
taux est nettement plus élevé que le
taux québécois. « On sait que le risque
d’être pauvre est 68 % plus élevé pour
les familles monoparentales », souligne
M. Fournier.
D’autres problèmes découlant de la
pauvreté s’ajoutent aux défis actuels de
l’arrondissement : la sécurité alimentaire, l’isolement, particulièrement
Une communauté qui s’organise
« Il y a environ 15 ans, cette
pauvreté était niée par les autorités
municipales, probablement pour ne pas
faire fuir les jeunes familles ou les
projets industriels qui venaient s’y
établir. » Cette situation a changé, selon
M. Fournier, depuis que la Ville a pris
conscience de la situation et collabore
avec le milieu communautaire. « Les
organismes communautaires sont très
présents dans les quartiers défavorisés
et ils ont développé des traditions de
collaboration qui ont donné lieu à des
initiatives concertées, notamment pour
sensibiliser les autorités », explique-t-il.
« Le projet Vie de quartier est un
projet tripartite de l’arrondissement, de
Centraide du Grand Montréal et de la
Corporation de développement communautaire (CDC) de Longueuil », explique Maryse Drouin, directrice générale
de la CDC de Longueuil, qui coordonne
le projet Vie de quartier.
Le projet vise la mise sur pied de
tables de concertation locales et
multisectorielles pour favoriser le
développement social et communautaire. Il regroupe les autorités
municipales, les représentants des
institutions locales tels les CLSC, les
écoles, la police communautaire ainsi
que les organismes communautaires
locaux. « Les tables de quartier que la
CDC de Longueuil développe permettent de régler les problèmes qui se
présentent dans le quotidien. Tous les
organismes sont présents, quelle que
soit leur clientèle, et tous se sentent
responsables face aux problèmes
soulevés », explique M. Fournier.
À la suite d’un travail de démarchage
et d’analyse des différents quartiers qui
composent l’arrondissement VieuxLongueuil, la CDC de Longueuil a ciblé
six quartiers où les critères de pauvreté
définis préalablement étaient fortement
présents. Les limites des six quartiers
ciblés ne correspondent pas à celles de
l’arrondissement, ni aux districts
électoraux, ni aux paroisses. « Nous
Agir ensemble : des exemples
Les organismes appuyés
par Centraide du Grand Montréal
Soutenir les communautés
Vie de quartier est un projet tripartite entre l’arrondissement du Vieux-Longueuil, la CDC de
Longueuil et Centraide du Grand Montréal. S’inspirant des bases montréalaises du
programme Quartiers en santé, il vise à développer l’action multisectorielle sous l’angle du
développement social. La CDC de Longueuil, organisme promoteur du projet, a ciblé six
quartiers de l’arrondissement pour le développement de tables de concertation regroupant
des intervenants communautaires et institutionnels et parfois des citoyens.
La CDC de Longueuil offre également des services de formation à la soixantaine
d’organismes qui en sont membres afin de favoriser leur développement et leur action.
Partenaires de la petite enfance : une initiative de Longueuil-Ouest (1,2,3 GO!)
est le fruit d’une concertation visant à mobiliser la communauté autour du bien-être des
tout-petits.
Soutenir le développement du potentiel de l’action communautaire
Le Service de la promotion humaine de Saint-Jean-Longueuil fait la promotion de
l’engagement personnel et collectif auprès de la communauté de son diocèse pour tout ce
qui touche l’élimination des différentes formes d’injustice.
Journal Centraide
Depuis la fusion avec Montréal-Sud et surtout avec ville Jacques-Cartier, à la fin des années 60,
l’ancienne ville de Longueuil avait pris de l’expansion et développé de nouveaux quartiers
comme Bellerive et Collectivité Nouvelle, qui constituent avec l’ensemble des quartiers à l’est
du boulevard Roland-Therrien la partie très aisée de la ville. À l’ouest, par contre, des quartiers
complets sont désignés défavorisés.
4
fréquentation aux clubs des petitsdéjeuners dans les écoles, la demande
de paniers alimentaires, le phénomène
des mères adolescentes donnant
naissance à des bébés prématurés ou de
petit poids qui souvent s’insèrent dans
la chaîne de parents pauvres qui créent
une seconde génération de parents
pauvres… », explique Jacques Fournier.
« Parfois, cette pauvreté est moins
évidente. Il y a quelques années, les
groupes communautaires avaient
organisé la tournée de “L’autre
Longueuil” à l’intention des autorités
municipales et des représentants du
milieu institutionnel. Certains indices
permettent d’identifier la pauvreté
“non apparente”. Par exemple, on
passait devant des maisons unifamiliales
des personnes âgées qui, dans un
contexte de pauvreté, peut donner lieu
à des problèmes de santé mentale,
ainsi que la délinquance juvénile qui
se manifeste souvent par des gangs de
rue organisés.
La crise du logement affecte VieuxLongueuil tout comme les autres
secteurs de la région métropolitaine et
l’intégration est, selon M. Fournier,
un enjeu en croissance : « Longueuil
connaît un développement des
communautés culturelles, mais comme
c’est un milieu très francophone, cela
peut aider à éluder la création de
ghettos. À Brossard, par contre, il y a
des secteurs où on peut vivre en
parlant une autre langue que le
français ou l’anglais. »
Aider les familles et les jeunes
La Base de plein air Jean-Jeune offre une colonie de vacances pour les jeunes de 6 à
17 ans issus de familles à faible revenu. Les adolescents peuvent y acquérir une formation
de moniteur.
Le Bureau de consultation jeunesse (BCJ) offre des services aux jeunes de 14 à 25 ans :
consultation individuelle et de groupe, hébergement, médiation familiale, sessions
d’information et travail de rue, notamment.
La Maison de Jonathan intervient pour prévenir le décrochage scolaire et favoriser le
retour aux études des jeunes de 10 à 17 ans. Les adolescents en difficulté peuvent bénéficier
d’un séjour en camp d’été et leurs parents, de conférences mensuelles.
La Maison de quartier Desormeaux est un lieu de rencontre pour les familles à faible
revenu. L’assistance aux devoirs est offerte aux enfants et des cours d’alphabétisation et de
français sont offerts aux adultes ainsi que des conférences sur les relations parents-enfants.
Les femmes de la Rive-Sud désireuses de prendre leur vie en main trouvent un soutien au
Service d’entraide Vie nouvelle, qui leur offre des rencontres individuelles et en groupe
ainsi que de l’accompagnement.
De l’aide aux devoirs au dépannage alimentaire, un large éventail de services est offert aux
familles et aux jeunes du quartier Saint-Vincent-de-Paul et des autres quartiers de HLM par la
Virevolte au cœur des HLM.
« Les groupes communautaires, ce sont des
citoyens qui s’organisent pour répondre aux
besoins qu’ils ont identifié. Cela implique une
vie démocratique et la participation des gens.
Ce faisant, le milieu communautaire amène les
gens vers l’autonomie. En rassemblant les
groupes engagés dans leur milieu, les tables
du projet Vie de quartier renforcent le tissu
social. Les ressources communautaires sont
réunies pour lutter contre la pauvreté et
l’exclusion. » Maryse Drouin, coordonnatrice
de la CDC de Longueuil
La CDC de Longueuil est un
regroupement d’environ 60 organismes. En 1992, elle adoptait en
assemblée générale l’objectif de
travailler dans les quartiers et, en
1999, le congrès d’orientation
adoptait le projet Vie de quartier
dans sa forme tripartite. Le projet
est devenu opérationnel en 2000.
concrets
Améliorer les conditions de vie
L’ACEF de la Rive-Sud offre des cours et des sessions d’information pour donner aux
personnes à faible revenu des outils pour prévenir l’endettement et élaborer leur budget.
L’Entraide chez nous offre des services de dépannage et des programmes d’éducation
populaire aux gens des quartiers Sacré-Cœur et Desormeaux.
Améliorer la vie de quartier
Le Centre communautaire des aînés vise l’amélioration de la qualité de vie et le mieuxêtre des personnes âgées, la promotion d’une image positive des aînés et une meilleure
intégration sociale par des interactions avec la communauté.
Dans Notre-Dame-de-la-Garde, La Croisée de Longueuil accueille familles et personnes
seules ayant besoin de soutien. La Croisée de Longueuil administre les Jardins collectifs de
Longueuil, une activité d’insertion sociale pour personnes marginalisées et d’animation
pour les familles et les enfants.
Combattre l’exclusion
Alternative-Centregens prévient l’isolement des adultes atteints de problèmes de santé
mentale en leur offrant une série d’activités à caractère physique, éducatif et culturel.
avons délimité les quartiers en tenant
compte du sentiment d’appartenance
des gens d’une part et des organismes
présents d’autre part, d’après leur
diversité et leur engagement dans le
milieu », précise Mme Drouin. « Le
sentiment d’appartenance se manifeste
au point où certaines personnes ne
traversent pas certaines artères »,
poursuit Cathy Chabot, agent de
développement pour le projet Vie de
quartier. « Elles cherchent les services et
les activités à l’intérieur de leurs limites.
Nous nous sommes servis de ce point de
repère pour établir la carte des
quartiers », ajoute-t-elle (cf. page 3).
« Tous ces quartiers partagent les
mêmes caractéristiques de pauvreté,
mais certains ont plus d’immeubles à
logements, ce qui implique plus de
mouvance », explique Maryse Drouin.
« C’est le cas, par exemple, des quartiers
Sacré-Cœur et Saint-Vincent-de-Paul
où les directeurs d’école donnaient des
exemples éloquents sur le roulement des
élèves : à l’école Samuel-de-Champlain
seulement sept élèves finissants avaient
effectué le parcours scolaire dans la
même école primaire, tandis qu’à
Bourgeois-Champagna 100 élèves
quittent à la fin de l’année, et 100 autres
sont accueillis en septembre », ajoute
Cathy Chabot.
Parmi de nombreux exemples de
stratégies que les différentes tables
mettent de l’avant, on peut citer
l’appariement intergénérationnel entre
personnes âgées et enfants de 5e et 6e
années ; la collaboration des écoles pour
organiser des activités sportives après
15 heures pour les jeunes de 12 et
13 ans qui ne fréquentent plus le service
de garde ; la prévention de la violence ;
l’organisation de fêtes de quartier ; la
mobilisation sur les hausses de loyer,
la sécurité publique, et bien d’autres.
La Croisée de Longueuil
Au cœur de notre intervention,
il y a les gens – Sylvie Grenier
Sylvie Grenier a passé son enfance
dans le quartier Notre-Dame-de-laGarde et c’est là qu’aujourd’hui elle
orchestre les nombreuses activités de La
Croisée de Longueuil. Située sur la rue
Green près de La Fayette, La Croisée de
Longueuil partage le presbytère et le
sous-sol de l’Église Notre-Dame-de-laGarde avec d’autres organismes du
quartier. C’est grâce à un projet en
partenariat avec la Ville, le presbytère et
les organismes communautaires que le
Centre vie de quartier a vu le jour. Sa
vocation est d’offrir des services à la
population et de favoriser le développement social et économique. La Croisée
est l’organisme gestionnaire du Centre.
La Croisée de Longueuil a commencé
ses activités en 1976 en offrant un
service de dépannage alimentaire. En
1995, elle a pris le virage favorisant la
prise en charge par les personnes de leur
propre vie et de leur milieu. Depuis, ses
activités sont orientées vers cet objectif
et réparties selon les cinq axes suivants :
insertion sociale, insertion en emploi,
soutien à la famille et aux personnes,
animation de quartier et soutien à
l’action bénévole. « Les activités de La
Croisée sont complémentaires à celles
des autres organismes du quartier,
explique Sylvie Grenier. Lorsque nous
développons des projets, nous pensons à
offrir des services que personne d’autre
n’offre dans le quartier. »
Chaque volet a son propre comité
conseil composé de bénévoles qui se
chargent de l’ensemble des projets.
« Notre travail est multidisciplinaire,
ce qui nous permet d’intervenir avec
les gens peu importe d’où ils arrivent et
où ils veulent aller. Ça permet aussi de
voir le problème sous tous les angles,
de s’inspirer des idées des autres
équipes, d’adopter leurs outils… »,
raconte Mme Grenier.
Plusieurs services ont des perspectives
d’expansion, dont la garderie le Petit
galop et le service la Petite cuillère qui
prépare les repas pour les personnes
suite à la page 8
L’Antre-Temps est un centre d’hébergement et de dépannage pour jeunes de 16 à 21 ans
en rupture avec leurs familles, isolés et défavorisés. Ils y trouvent aussi des ressources pour
réorienter leur vie et repartir avec de meilleures chances.
L’Association de parents de l’enfance en difficulté de la Rive-Sud de Montréal offre
soutien, entraide et service de référence aux parents d’enfants en difficulté en plus
d’activités pour les enfants et leurs frères et sœurs.
La Boîte à lettres est un organisme d’alphabétisation pour les jeunes de 16 à 25 ans en
situation de pauvreté. Elle apporte un soutien pour améliorer leurs conditions de vie et leur
permettre d’accéder à l’autonomie.
Hébergement la CASA Bernard-Hubert s’adresse aux hommes en difficulté et sans abri.
On leur propose un suivi psychosocial dans une démarche vers l’autonomie et la réinsertion
sociale.
Soutenir l’action bénévole
Les personnes désireuses de donner de leur temps peuvent s’adresser au Centre de
bénévolat de la Rive-Sud ou à son bureau de l’arrondissement Vieux-Longueuil, le Centre
de bénévolat de la Rive-Sud-Longueuil.
« Dans Notre-Dame-de-la-Garde, les services de quartier sont bien développés. C’est un quartier
tranquille et sécuritaire, bien servi en transports en commun, en services commerciaux et
communautaires… Il faudrait arrêter de parler de quartier défavorisé, c’est dévalorisant pour les
gens et ça ne correspond pas à l’image qu’ils se font d’eux-mêmes. Avant, un quartier comme le
nôtre était désigné comme quartier ouvrier, ce qui sous-entend une participation sociale et
économique. L’estime de soi chez les gens dépend de ce qu’on leur projette, du miroir qu’on met
devant eux. Lorsqu’ils se sentent importants, les gens se redressent et relèvent les épaules… »
Volume 16, numéro 2, été 2002
Le Carrefour Le Moutier offre des services et un soutien aux nouveaux arrivants et à toute
personne qui veut réintégrer son milieu et le marché du travail.
5
DISTINCTIONS
2001
des gens qui aident des gens qui aident des gens
Pour saluer
et reconnaître leur
engagement exceptionnel
dans le développement
social du Grand Montréal
n attribuant ses prix annuels lors
de l’événement Distinctions 2001,
Centraide du Grand Montréal
rendait hommage, le 2 mai dernier, aux
gens qui aident des gens qui aident
des gens, ceux qui ont contribué tant
à la réussite de la campagne 2001 qu’à
la vitalité de l’action communautaire
dans le Grand Montréal. Près de
800 bénévoles, donateurs, représentants
d’organismes et chefs de file de tous les
secteurs d’activité étaient rassemblés au
Palais des congrès de Montréal pour
l’occasion. Une soirée magnifique,
empreinte de l’émotion qui caractérise
ces rencontres entre le monde des
affaires et le milieu communautaire. La
fierté d’avoir collaboré ensemble au
développement social de notre
communauté était au rendez-vous.
Les SOLIDAIRES La marque de l’excellence dans les campagnes Centraide
Les Solidaires rendent hommage au leadership et à l’engagement social des bénévoles et des organisations qui appuient Centraide
du Grand Montréal. Ils soulignent l’apport exceptionnel de ces partenaires au succès de la campagne de souscription annuelle.
E
Appui global
Campagne leader
Banque Nationale du Canada
Le directeur de la campagne leader, Jean-Houle, premier viceprésident, Affaires corporatives, porte la statuette. À sa gauche,
Nicole Chandonnet, et à l’arrière-plan (3e personne à partir de la
droite), Robert Marchand, respectivement directrice adjointe et
directeur de la campagne auprès des employés, tous deux retraités
de la Banque Nationale. Ils sont accompagnés de membres du
comité de campagne.
Bombardier
Suzanne Bédard, directrice, Ressources humaines (co-directrice
de la campagne auprès des employés), Ingebord Rittweiler, viceprésidente, Six Sigma ; Nancy Deslandes, conseillère, Ressources
humaines ; et Dominique Forant, présidente, Comité de
bienfaisance (co-directrice de la campagne auprès des employés).
Félicitations aux
Les prix Agnes-C.-Higgins, Antoinette-Robidoux et Gilles-Cousineau
Ces prix rendent hommage aux organismes et aux gens qui œuvrent dans le réseau de Centraide du Grand Montréal et soulignent un travail remarquable de leur part.
Le prix Gilles-Cousineau
Ce prix vise à reconnaître un employé permanent d’un organisme qui, par sa
vision et la ténacité de son engagement, a contribué à ce que de nombreuses
personnes puissent se prendre en main.
Mention : Suzanne Charest du Programme
d’aide aux jeunes mères en difficulté : L’Envol
Le prix Antoinette-Robidoux
Ce prix souligne l’excellence de l’engagement
bénévole d’une personne œuvrant ou ayant
œuvré au sein d’un organisme.
Joseph Quinn du Centre
communautaire Dawson
Chantal Aznavourian du Resto Plateau
Suzanne Charest accompagnée de collègues, parents et amis
venus célébrer des années d’engagement bénévole.
Chantal Aznavourian assume la direction générale du Resto Plateau
depuis neuf ans. C’est en majeure partie grâce à ses talents de
visionnaire, à son intégrité et à sa rigueur en tant que gestionnaire
que le Resto Plateau a pu développer un modèle d’intervention
fondé sur de très hauts standards de qualité en matière de contenu,
d’expérience de travail, d’encadrement et de placement à l’emploi.
Travailleuse acharnée, cette femme d’action est une grande
humaniste qui milite pour la cause des démunis du Plateau MontRoyal. Ses actions concertées avec les autres intervenants du milieu
ont favorisé le développement d’initiatives communautaires
importantes, dont le Collectif des entreprises d’insertion et ActionSolidarité Grand Plateau, qui s’inscrivent dans la continuité et la
cohérence de la mission que le Resto Plateau s’est donnée auprès
des personnes démunies.
Suzanne Charest a été directrice générale de L’Envol
de 1989 à 2001. Sa passion et son travail acharné
se sont concrétisés au fil des ans par le
développement de l’organisme, notamment avec
l’implantation de deux haltes-garderies, d’une
clinique pédiatrique, du programme Les Chanterelles,
visant l’intervention auprès des familles à risques
élevés, et du programme de réadaptation en
toxicomanie Liberté. Elle a également participé
activement au redressement financier de la Maison
Marie-Lucille, ressource d’hébergement pour jeunes
filles mineures enceintes, qui deviendra par la suite
la Maison Adrienne-Pilon, un des programmes de
L’Envol. Ses talents de visionnaire lui ont permis de
saisir toutes les opportunités susceptibles de
répondre aux besoins des jeunes filles mineures
enceintes de la Montérégie.
Les résidants du Plateau Mont-Royal peuvent s’enorgueillir de
compter dans leurs rangs une personne de l’envergure de Chantal
Aznavourian. Ses actions et ses décisions contribuent à maintenir une
certaine cohésion sociale dans ce secteur où 42 % de la population
vit sous le seuil de faible revenu.
L’Envol ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans
cette pionnière ! Son amour inconditionnel des
jeunes et des enfants en a fait un organisme bien
enraciné dans son milieu, qui jouit d’une réputation
et d’une crédibilité sans pareil.
Chantal Aznavourian accompagnée de gens du Resto Plateau, de parents et d’amis.
Journal Centraide
Jury
6
des prix Agnes-C.-Higgins, Antoinette-Robidoux et Gilles-Cousineau
Présidente : Madeleine Poulin, journaliste
Louise-Marie Brousseau, vice-présidente, Affaires publiques et
Communications, RBC Banque Royale
Guy Cousineau, directeur, Développement social et communautaire,
Conseil régional de développement de l’île de Montréal (CRDÎM)
Marie-Josée Coutu, présidente, Fondation Marcelle et Jean Coutu
Bernard Descôteaux, directeur, Le Devoir
Solange Lefebvre, professeure et directrice – Centre d’étude des religions,
Université de Montréal
Peter D. McBride, vice-président, Relations avec les investisseurs et
communications, Ecopia BioSciences inc.
Engagé bénévolement au Centre
communautaire Dawson depuis sa
fondation en 1959, Joseph Quinn a
contribué par son dévouement et son
engagement exceptionnels à établir la
réputation de l’organisme au sein de la
communauté. Il y siège en tant que
membre du conseil d’administration
depuis 1997.
Pompier à la retraite, M. Quinn s’engage
depuis de nombreuses années au sein de
la communauté verdunoise. Sensible à la
situation des jeunes, M. Quinn a co-fondé,
en 1995, le chapitre anglophone du Club
Optimiste de Saint-Laurent, en plus de faire
partie du Comité Aviseur des Partenaires de
Verdun, un projet développé conjointement
avec le service de police de la ville afin de
sensibiliser les jeunes au respect des lois,
des citoyens et de la communauté.
L’an dernier, le Forum Économique de
Verdun lui décernait le titre de « Grand
Verdunois » parce qu’il contribue à sa façon
à améliorer le sort de ses concitoyens
démunis et à accroître la qualité de vie au
sein de cette communauté.
Campagne auprès des employés
1 000 employés et plus
Pratt & Whitney Canada et les
travailleurs canadiens de
l’Automobile et de l’Aérospatiale,
section locale 510 (TCA)
Des membres de la grande équipe de
campagne de Pratt & Whitney Canada.
Portant la statuette, Christian
Bouchard, concepteur (directeur de
la campagne auprès des employés),
et Jocelyn André, contrôleur de la
qualité (directeur adjoint de la
campagne auprès des employés).
250 à 999 employés
Clarica, compagnie d’assurance sur la vie
Les acteurs du succès de la campagne Clarica. Portant la statuette,
Louise Bénard, conseillère principale, Dons et commandites, Affaires
publiques (directrice de la campagne auprès des employés de Clarica).
Elle est accompagnée de Barbara McSween (représentante déléguée),
Mireille Beauchemin, Ginette Desfossés et Lydia Roy (membres du
comité de campagne), André St-Jean et Alisson Weiss (respectivement
directrice adjointe et directeur adjoint de la campagne auprès des
employés), Jocelyne Roy (membre du comité de campagne), ainsi que
Henry Maquet (représentant délégué à Centraide).
Première campagne
auprès des employés
Appui syndical
Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec (SPIHQ)
Une partie de l’équipe de la campagne à Hydro-Québec, ainsi que quelques collaborateurs,
entourent Louis Champagne, président du Syndicat professionnel des ingénieurs d’HydroQuébec (SPIHQ), qui porte fièrement la statuette. Il s’agit de : Robert Proulx, Claude
Crevier (représentant du SPIHQ au comité de campagne et responsable des communications
Centraide pour le journal syndical), Marie-France Mastromonaco, Marie-Hélène
Tiernan, Pierre A. Farladeau (directeur de la campagne à Hydro-Québec), Elias Aboumrad
et, derrière, Guy Léger (responsable du comité du journal), François LaHaye, Steven
Weyman, Mario Côté, Marlène Laberge et Jean-René Drouin.
lauréats !
Jury
Le prix Agnes-C.-Higgins
Ce prix est décerné à un organisme particulièrement innovateur
dans la réponse aux besoins sociaux de la communauté.
La Corporation Foyer de Mariebourg
Vapor Rail
À gauche, le directeur de la
campagne auprès des
employés Daniel Masse,
directeur, Services corporatifs,
accompagné de Lucie CinqMars, adjointe aux ressources
humaines, et de Denis CinqMars, président du syndicat,
tous deux engagés dans la
première campagne Centraide
chez Vapor Rail.
des prix Solidaires
Présidente : Rachel Laperrière, directrice générale adjointe, Service du
développement culturel, Ville de Montréal
Hélène Cossette, adjointe au recteur, événements et protocole,
Université Concordia
Jean-Paul Gagné, éditeur et rédacteur en chef, Journal Les Affaires
Yvon Lamontagne, chargé de mission auprès du Président, AXA Canada inc.
Pierre E. Paquette, président honoraire du conseil, Meloche Monnex
assurances et services financiers inc.
Manon Perron, trésorière au comité exécutif, Conseil central du Montréal
métropolitain, CSN
Luc Reny, directeur de l’administration, Power Corporation du Canada
249 employés et moins
CRIM (Centre de recherche informatique de Montréal)
De gauche à droite :
Portant la statuette, Marie-Noëlle Pichelin, directrice des
communications, et Claude Robitaille, directeur du service des
ressources humaines et matérielles (directeur de la campagne auprès
des employés), sont accompagnés d’une partie du comité de
campagne du CRIM. Il s’agit de Yves Sanssouci, président directeur
général, Danielle Dechamplain, responsable administrative des
ressources humaines, Yves Bélanger, analyste de système senior,
et Dany Vaillancourt, responsable des ressources matérielles.
Madeleine Poulin a animé cette
soirée avec brio, tandis que Réjean
Gaudreault recueillait sur le vif les
commentaires des récipiendaires.
Claude Moreau, directeur de La Corporation Foyer de Mariebourg,
entouré de certains membres de l’équipe de travail.
Appuyée par Centraide depuis 1978, La Corporation Foyer
de Mariebourg a pour mission de prévenir l’apparition et
l’aggravation des problèmes psychosociaux chez les
enfants de 6 à 12 ans.
L’organisme chapeaute les activités du Centre Mariebourg
et du Centre international de résolution de conflits et de
médiation (CIRCM), qui fut créé en 1999 pour répondre à
l’essor croissant à l’échelle nationale et internationale de
son programme de résolution de conflits Vers le pacifique.
Implanté dans près de 500 écoles au Québec mais
également au Pérou, en Bolivie et en France, ce
programme reçoit, par ailleurs, l’appui d’organisations
aussi réputées que l’UNESCO et la Commission
permanente de la coopération franco-québécoise du
ministère des Relations internationales. Il a valu à La
Corporation Foyer de Mariebourg le prix Optimiste
honoraire 2001 du Club Optimiste International.
Merci
Puisant son inspiration dans les
gestes qui se répètent au
quotidien depuis des siècles,
par les travailleuses et
travailleurs, le groupe de danse
et musique Zeugma, collectif
de folklore urbain, a fait vibrer
la foule avec son époustouflant
numéro de « gum boots ».
Accompagnée
du guitariste
Sébastien
Daigle,
Nancy
Dumais a
réalisé une
performance
enlevante et
émouvante en
interprétant
deux pièces, dont la chanson Des gens qui aident des gens qui vise
à sensibiliser les jeunes au partage, à l’entraide et à l’action
communautaire. Composée spécialement pour les 15 000 élèves de
4e année de toutes les régions du Québec participant à La Matinée
scolaire de l’entraide, cette chanson a été offerte à Centraide par
Nancy Dumais avec toute la générosité qu’on lui connaît.
Une ambiance jazzée grâce à la
participation du Trio Michel Morissette,
fidèle aux événements de Centraide.
aux partenaires et collaborateurs de la soirée Distinctions 2001
Madeleine Poulin et Réjean Gaudreault
pour l’animation de la soirée.
Nancy Dumais, accompagnée de Sébastien
Daigle, pour l’interprétation des chansons.
Le groupe Zeugma, collectif de folklore
urbain, pour le spectacle de « gum boots ».
Le Trio Michel Morissette pour la
performance de musique jazz.
Pierre Gagné, pour la réalisation des
reportages sur les récipiendaires.
FLAM (Formation lavalloise en application
multimédia), pour la production numérique.
A. Lassonde inc.
Bijouterie Renaud
Capital Traiteur
CNW Québec
Dasani
Embouteillages Coca-Cola ltée
Galerie l’Imprévue
Imprimerie Michel Legault
L’Atelier du Bronze d’Inverness
Les Ateliers Guyon+Mailhiot
Les Serres Louis Dupire
Molson Canada
Optimum Graphiques
Palais des Congrès de Montréal
Société Hostess-Frito Lay
Solotech
Ainsi que tous les bénévoles qui ont
contribué à la réalisation de cet événement.
Volume 16, numéro 2, été 2002
À travers une foule d’activités, l’organisme vise à favoriser
leur intégration sociale, à augmenter leur confiance en soi,
à développer leurs compétences et à encourager chez eux
l’adoption de conduites pacifiques. La Corporation Foyer
de Mariebourg apporte également un soutien aux parents
dans le développement de leurs compétences parentales.
7
Voyage au cœur de l’entraide
Le 10 mai dernier, 3 060 élèves de quatrième année de la grande région de Montréal ont participé
à La Matinée scolaire de l’entraide.
Tu partages ton pain, ta salle de bain, tu prends soin de ton chat, de ton chien.
Tu passes du temps avec ton frangin et il oublie son gros chagrin.
Tu laisses ta place aux gens âgés, tu aides ton ami à étudier.
Suis ton cœur et suis ton instinct : y’a d’l’amour au bout de tes mains.
Extrait de la chanson Des gens qui aident des gens
Paroles : Nancy Dumais
Musique : Martin Bachand, Nancy Dumais et Robert Meunier
ous les jours, spontanément,
les enfants posent des gestes
d’entraide. Il s’agissait pour eux
de les reconnaître et de comprendre
comment s’organisent les réseaux
d’entraide dans une communauté. Que
font les bénévoles et les intervenants
T
communautaires ? Qu’est-ce qu’un
organisme communautaire ? Quel est
son rôle dans un quartier ? Voilà des
exemples de questions abordées par les
enfants de 4e année qui ont participé à
la troisième édition de La Matinée
scolaire de l’entraide.
Les élèves de l’école Lambert-Closse de Montréal lors du lancement de La Matinée scolaire de
l’entraide, accompagnés de Michèle Thibodeau-DeGuire, présidente et directrice générale de
Centraide du Grand Montréal (à gauche), de Nancy Dumais, auteure-compositeure-interprète (au
centre) et de Nicolas Picard, de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du
Québec (à droite). La fédération a gracieusement fourni tout le matériel didactique visant à faire
mieux comprendre les notions d’entraide aux enfants et Nancy Dumais a composé une chanson
pour l’événement.
Les élèves de l’école Bancroft et leur enseignant de musique accompagnés des porte-parole de
l’organisme Organisation des jeunes de Parc Extension (PEYO) (à gauche), de Gretta
Chambers, chancelière émérite de l’Université McGill, coprésidente de la campagne 2002 de
Centraide du Grand Montréal (au centre), et de Nancy Dumais, auteure-compositeure-interprète
(à droite).
Initié par les 18 Centraide du Québec
dans le but de sensibiliser les jeunes à
l’entraide, cet événement avait lieu le
10 mai partout au Québec. Dans le
Grand Montréal, 3 060 élèves répartis
dans 102 classes et 39 écoles ont
participé à cette activité spéciale.
Un cahier d’exercices et de jeux à
faire en classe avait été distribué au
préalable aux élèves, qui s’étaient ainsi
préparés à recevoir des bénévoles, des
travailleurs communautaires et des
suite de la page 5
La Croisée de Longueuil Au cœur de notre intervention, il y a les gens – Sylvie Grenier
donateurs, venus partager leur
expérience de l’entraide. Chants, jeux,
discussions, les activités étaient
variées d’une école à l’autre. Le tout se
concluait par la rédaction de messages
sur des cartes postales qui seront
expédiées à des gens du réseau de
Centraide. Une centaine de porteparole d’organismes ont participé à
l’événement en se rendant dans les
écoles à cette occasion.
JOURNAL
Journal Centraide
CENTRAIDE
8
en perte d’autonomie et en convalescence. « Les personnes seules, comme
les personnes âgées, ont tendance à
négliger leur alimentation, ce qui nuit à
leur santé », dit Mme Grenier. La
Petite cuillère prépare actuellement
700 repas par semaine et a atteint le
sommet de ses capacités physiques.
« On cherche à s’associer à un centre
d’hébergement pour personnes âgées
afin d’utiliser ses installations, ce qui
nous permettrait d’en produire plus »,
ajoute Mme Grenier.
La Croisée collabore avec l’école
primaire Paul-de-Maricourt pour offrir
deux à trois collations par semaine
pendant les deux dernières semaines du
mois. Dans cette école de 300 enfants,
« le personnel a constaté que le taux
d’absentéisme de fin de mois a diminué
depuis l’implantation de ce service ».
La Croisée exploite également une
boutique de vêtements accessible au
public. L’arrondissement VieuxLongueuil vient de céder aux Jardins
collectifs, administrés par La Croisée,
une terre dans la zone agricole pour y
développer des projets agrotouristiques (érablière, fermette, projet
de zoothérapie…) : « Ça ouvre la porte
à bien des rêves », confie Sylvie
Grenier. Les jardins collectifs
favorisent la réinsertion sociale de
personnes marginalisées et regroupe
« La population du quartier est vieillissante, mais
elle connaît présentement une revitalisation,
raconte Sylvie Grenier. C’est un quartier
construit dans les années 50, un quartier ouvrier.
Il y a beaucoup de maisons unifamiliales,
modestes mais bien entretenues. Avec le temps,
les enfants sont partis et ce sont les parents qui
restent. » Au fur et à mesure que les personnes
âgées abandonnent les maisons, de jeunes
familles viennent s’y installer. « Les nouvelles
familles ont des revenus de travail, mais le
quartier compte aussi beaucoup de familles
monoparentales et de ménages à faible revenu.
On constate une croissance des enfants qui
fréquentent l’école », ajoute Mme Grenier.
de 45 à 50 bénévoles référés par les
organismes qui collaborent aux Jardins.
« Quand je m’adresse aux participants,
en début de saison, je leur dis que ce
ne sont pas les légumes qui poussent le
plus dans le jardin. »
« La création du Centre vie de
quartier a aidé à mettre fin aux préjugés. Les activités nombreuses, la
fréquentation également nombreuse
du Centre font en sorte qu’on ne fait
plus la différence entre le “client” et le
bénévole. » Une des conditions du
succès de La Croisée est, selon Sylvie
Grenier, une équipe attachée aux
projets. « Nous avons également la
chance d’avoir des partenaires comme
l’arrondissement Vieux-Longueuil et
Centraide du Grand Montréal.
D’ailleurs, conclut-elle, c’est à partir de
notre propre expérience que nous
avons adhéré d’emblée au concept
développé par Centraide de bâtir des
communautés d’entraide… »
Rédactrice en chef :
Louise Moreau
[email protected]
Photographes :
Alain Décarie et Paul Ducharme
Composition et montage :
Laperrière Communication
Impression :
Bilodeau inc.
Distribution :
Poste Destination
Dépôt légal :
Bibliothèques nationales du Québec
et du Canada – ISSN 0835-4667
Port de retour garanti
Envois de publications canadiennes –
contrat de vente 0531634
Les articles peuvent être reproduits à
condition de mentionner la source.
Avis de changement d’adresse :
Faire parvenir par télécopieur au
(514) 282-0795 à l’attention
de Fabienne Tessier.
www.centraide-mtl.org
ANNÉE
FINANCIERE
2001-2002
État des résultats et du solde des fonds
de l’exercice terminé le 31 mars 2002
(extrait du rapport annuel 2001-2002)
Fonds de stabilisation
Fonds d’opérations
2002
2001
$
$
Campagne 2000
Campagne 1999
Intérêts
35 223 198
32 339 795
1 963 034
1 663 786
37 186 232
34 003 581
(1 241 925)
(1 229 021)
35 944 307
32 774 560
436 022
761 735
36 380 329
33 536 295
Allocation à la Fondation du Grand Montréal
Résultat net
Souscriptions irrécouvrables
Intérêts et autres produits
4 496 452
4 047 371
31 883 877
29 488 924
29 229 545
27 099 062
2 312 224
2 099 488
31 541 769
29 198 550
342 108
290 374
Allocations et soutien aux organismes
Allocations aux organismes (note 5)
Soutien aux organismes, recherche
sociale et service à la communauté
Résultat net
Solde du fonds au début
Virements interfonds (note 7)
Virement (au) du Fonds de stabilisation (note 2i)
Solde du fonds à la fin
Solde du fonds au début
Virements interfonds (note 7)
Virement du (au) Fonds d’opérations (note 2i)
Solde du fonds à la fin
Charges
Frais de campagne, de communication
et d’administration
$
95 446
151 849
Produits
Allocation à la Fédération des centres
d’action bénévole du Québec
Souscriptions
Reçues au cours de l’exercice
2001
$
Charges
Produits
Engagées au début de l’exercice
2002
—
—
(328 149)
(313 946)
13 959
(23 572)
(13 959)
23 572)
—
—
Dons de la Fondation Centraide
Autres dons
Intérêts
$
$
140 000
705 000
20 222
30 557
160 222
735 557
75 000
75 000
20 446
76 849
2 537 379
2 629 402
161 650
(145 300)
13 959
(23 572)
2 733 434
2 537 379
2002
2001
$
$
70 000
200 000
—
13 165
12 873
10 900
82 873
224 065
260 223
243 087
Charges
Amortissement des immobilisations
Autres frais
Virements interfonds (note 7)
2001
—
Produits
Solde du fonds au début
2002
75 000
Fonds des immobilisations
Résultat net
Fonds 1,2,3 GO!
—
75 000
Solde du fonds à la fin
3 303
16 376
263 526
259 463
(180 653)
(35 398)
2 116 478
1 992 630
166 499
159 246
2 102 324
2 116 478
Produits
Dons
Intérêts
Fonds de développement
Charges
Allocations aux voisinages
411 693
506 450
Frais de développement et de promotion
189 638
273 804
Dons – La Fondation de la
famille J.W. McConnell
601 331
780 254
Intérêts
101 027
66 356
702 358
846 610
(542 136)
(111 053)
826 781
637 834
Résultat net
—
300 000
284 645
826 781
Résultat net
Solde du fonds au début
Virement interfonds (note 7)
Journal Centraide
Solde du fonds à la fin
2001
$
$
Produits
Soutien aux voisinages
Coordination et administration
2002
—
150 000
5 761
5 727
5 761
155 727
177 200
88 270
(171 439)
67 457
Solde du fonds au début
215 219
147 762
Solde du fonds à la fin
43 780
215 219
Charges
Frais de formation, de recherche
et de développement
Ces données sont tirées du rapport annuel 2001-2002 de Centraide du Grand Montréal. Si vous désirez obtenir un exemplaire de ce rapport, veuillez appeler au (514) 288-1261.
Des gens
qui aident des gens
qui aident des gens
200
22 000
bénévoles en
milieu de travail
sensibilisent leurs collègues pour
qu’ils contribuent à la campagne.
porte-parole d’organismes
rencontrent des gens dans les milieux de travail pour
témoigner de l’action réalisée par leurs organismes
dans la communauté.
200 000
donateurs
contribuent à la campagne.
1 800 directeurs de campagne
auprès des employés
85
orchestrent des campagnes dans autant de milieux
de travail. Ils animent des comités de campagne qui
mobilisent un nombre important de bénévoles.
partagent leur connaissance des besoins et leur expertise
du développement social au sein de divers comités. Centraide fait ainsi des choix éclairés lors de la
distribution des fonds à la communauté.
50 représentants délégués,
des ressources prêtées par leur entreprise pour se
joindre à l’équipe de Centraide durant la campagne, soutiennent les bénévoles dans la planification et l’organisation des campagnes en milieu de
travail.
bénévoles aux allocations
332
Ils sont des milliers. À travers leur action, ils incarnent les
valeurs fondamentales de Centraide : l’entraide et la solidarité.
35
dirigeants d’entreprises
et organisations
mettent en place les stratégies de campagne et dirigent
leurs pairs vers l’atteinte de nouveaux objectifs.
9
Volume 13, numéro 3, été 1999
mettent en place les stratégies les plus
prometteuses pour répondre aux besoins
des gens de leur milieu.
46 000
bénévoles
s’engagent dans leur communauté en
œuvrant au sein des organismes du
réseau de Centraide.
formant le cabinet de la campagne sollicitent
des dons corporatifs et favorisent la réalisation
de campagnes auprès des employés, dans leurs
secteurs respectifs.
2 coprésidents de campagne
organismes
et projets
500 000
personnes en difficulté
trouvent de l’aide dans l’un ou l’autre des 332 organismes et
projets appuyés par Centraide. Elles sont amenées à miser
sur leurs forces pour améliorer leur situation. Fières de leurs
réussites, elles se retournent vers les autres et donnent à
leur tour un coup de main.