Étude de la Grande Becque de St Jans Cappel

Transcription

Plan de gestion globale et équilibrée
des écoulements et des crues de la
Grande Becque de Saint Jans
Cappel
________
Synthèse non technique
________
Maîtrise d'ouvrage :
SYMSAGEL
14, rue des Martyrs
62190 LILLERS
Tel : 03 21 54 72 66
Fax : 03 21 54 72 61
e-mail :
[email protected]
Cabinet en charge de
l'étude :
BRLingénierie, bureau
d'ingénieurs conseils.
Décembre 2004
1. Introduction
2
PLAN DE GESTION GLOBALE ET EQUILIBREE DES
ECOULEMENTS ET DES CRUES DE LA GRANDE BECQUE DE
SAINT JANS CAPPEL
SYNTHESE NON TECHNIQUE
1. INTRODUCTION
L'étude du " Plan de gestion globale et équilibrée des écoulements et des crues de la Grande
Becque de Saint Jans Cappel " a été réalisée, de juillet 2003 à décembre 2004, sous maîtrise
d'ouvrage du Syndicat Mixte pour la Mise en place du SAGE de la Lys (SYMSAGEL).
Cette étude avait pour objet :
•
l'établissement d'un diagnostic détaillé du fonctionnement actuel du bassin versant et du
cours d'eau, avec la mise en évidence des principaux dysfonctionnements,
•
de proposer un plan d'aménagement et de gestion pour réduire ces dysfonctionnements.
La démarche a été largement participative. Elle incluait en effet :
•
la réalisation d'une enquête par courrier auprès des communes, riverains et des
agriculteurs,
•
la tenue de 9 comités de pilotages regroupant : l'ensemble des communes du bassin, le
département du Nord, la Chambre d'Agriculture du Nord, les administrations concernées
(Agriculture, Equipement, Environnement).
La présente note constitue une synthèse des principaux résultats de l'étude.
Elle comprend les quatre points suivants :
•
un rappel sur le bassin versant de la Grande Becque de St Jans Cappel,
•
les principaux problèmes hydrauliques rencontrés et les enjeux identifiés,
•
le principe des modélisations réalisées,
•
le schéma d'aménagement et de gestion retenu.
p:\cornille\4089 - grande becque\phase_synthèse\def\4089_synthèse_def.doc / Chazot / 16/02/05
Plan de gestion globale et equilibrée des écoulements et des crues de la Grande Becque de Saint Jans Cappel
ingénierie
2. Le bassin versant de la Grande Becque de St Jans Cappel
3
2. LE BASSIN VERSANT DE LA GRANDE BECQUE DE ST JANS
CAPPEL
2.1
DESCRIPTION DES PRINCIPALES ENTITES
Le secteur de projet correspond au bassin versant de la Grande Becque de St Jans Cappel, cours
d'eau affluent de la Lys qui s'étend sur un linéaire de 25 km entre le versant sud des Monts des
Flandres et sa confluence avec la Lys, sur la commune de Steenwerck.
Ce bassin de 69 km², dont 5% en Belgique, peut se subdiviser en trois grandes entités :
-
le bassin amont ce bassin correspond globalement à la partie située au nord de Bailleul,
-
le bassin intermédiaire : il se situe entre le bassin précédent et l'autoroute A25,
-
le bassin aval : ce bassin correspond à la partie de plaine, située à l'aval de l'autoroute
A25.
BASSIN AMONT ET BASSIN INTERMEDIAIRE
Ces deux zones ont fait l'objet d'une étude détaillée sur la base de photographies aériennes. Le
graphe ci-après présente leur occupation du sol :
10.6%
0.3%
8.5%
Surfaces artificielles
Surface en eau
Surface non agricole à couvert
végétal permanent
59.6%
21.1%
Surfaces agricoles : Surfaces
toujours en herbe
Surfaces agricoles : Terres
labourables + vergers
La zone apparaît agricole à 80%, avec essentiellement des terres labourables. Les superficies non
agricoles à couvert permanent correspondent aux zones boisées (environ 120 ha) ainsi qu'aux
zones de jardins ou d'espaces verts (environ 120 ha).
Les superficies artificielles correspondent principalement aux centres bourgs de Berthen, St Jans
Cappel et à la ville de Bailleul.
ingénierie
4
Carte du bassin versant de la Grande Becque de St Jans Cappel (découpé en sous-bassins)
ingénierie
5
Le bassin amont est le secteur le plus pentu. Il prend naissance sur les versants sud des Monts de
Flandres. L'urbanisation y est faible : Berthen et St Jans Cappel sont les deux seuls villages
présents sur le bassin.
La Grande Becque de St Jans prend naissance au nord ouest de Berthen, où convergent plusieurs
ruisseaux. Après Berthen, le cours d'eau reçoit plusieurs affluents provenant également des
versants sud des Monts de Flandre : ruisseau du Mont des Cats, courant des sept mesures,
ruisseau de la becque du Mont Noir, …
Le bassin intermédiaire constitue la transition entre les monts de Flandre et la basse plaine. La
pente y est encore élevée. Ce bassin est occupé en position centrale par la ville de Bailleul, qui
dirige vers la Becque l'ensemble de ses eaux pluviales.
La Becque reçoit au sud de Bailleul un affluent important, le Ravensberg.
BASSIN AVAL : LA BASSE PLAINE
Il s'agit d'un secteur de plaine extrêmement plat : dénivelée de l'ordre de 6 m entre l'autoroute A25
et la Lys, correspondant à une pente moyenne d'environ 0.06 %. Il comprend un réseau dense de
fossés.
A l'amont de Steenwerck, la Becque se scinde en deux branches : la Serpentine, qui traverse
l'agglomération de Steenwerck et la ruisseau de Kirlem qui assure l'essentiel des écoulements en
période normale.
En dehors du centre bourg de Steenwerck, ce secteur est peu urbanisé mais comprend de
nombreuses fermes isolées.
2.2
HYDROLOGIE
L'étude des ruissellements et de la génération des crues sur le bassin a été conduite de manière
détaillée.
Le bassin versant a été découpé en 26 sous-bassins. Les bassins amont, sur lesquels se forment
l'essentiel des ruissellements, ont été étudiés de manière très détaillée, sur la base de
photographies aériennes.
Les débits générés à l'aval de chacun de ces sous-bassins ont été calculés pour différents types
d'évènements pluvieux et pour différents temps de retour. Ces débits ont ensuite été introduits
dans un modèle hydraulique pour calculer le débit résultant dans la Grande Becque de St Jans
Cappel.
ingénierie
3. Les Principaux problèmes hydrauliques rencontrés
6
On peut retenir de cette étude les chiffres suivants, qui décrivent la situation actuelle :
N° du point
Localisation du point
Débit de la Grande Becque de St Jans
(m3/s)
Situation actuelle
événement pluvial
court de temps de
retour 20 ans
événement pluvial
court de temps de
retour 50 ans
1
aval confluence ruisseau du Mont des Cats et
courant des sept mesures
4.2
6.2
3
entrée dans St Jans Cappel
6.7
10.5
4
dans St Jans Cappel (aval confluence de la
becque du Mont Noir)
8.7
13.2
6
entrée dans Bailleul
14.4
23
Remarque : la notion de débit est peu significative pour les écoulements à l'aval de Bailleul, zone
où, en cas de crue, ils s'effectuent "en nappe", sur de larges superficies.
3. LES PRINCIPAUX PROBLEMES HYDRAULIQUES RENCONTRES
Ces problèmes ont été différenciés pour les deux sous-ensembles, "bassin amont + bassin
intermédiaire" et "bassin aval".
3.1
BASSINS AMONT ET INTERMEDIAIRE
Les principaux dysfonctionnements recensés sont :
¾
Des problèmes d'érosion :
-
Phénomènes d'érosion localisée ponctuels sur les versants amonts,
-
Erosion diffuse sur l'ensemble des versants amont. Ce phénomène est lié à la présence d'une
proportion importante de parcelles cultivées. Cette érosion diffuse conduit à un transport solide
vers l'aval, qui se traduit par un fort envasement du cours d'eau dans la plaine.
¾
Des problèmes d'inondation :
-
Ils se concentrent essentiellement dans la traversée de St Jans Cappel. Une vingtaine
d'habitations sont touchées, 12 assez régulièrement, 8 plus rarement.
-
Ils affectent également les quartiers ouest et sud de la commune de Bailleul : plusieurs accès à
des habitations coupés, une dizaine d'habitations inondées et une entreprise assez
fréquemment, une dizaine d'habitations plus rarement.
ingénierie
4. Modélisation hydraulique
3.2
7
BASSIN AVAL
Le phénomène d'inondation a une dynamique beaucoup plus lente : les crues surviennent
beaucoup moins rapidement mais durent par contre beaucoup plus longtemps, plusieurs jours, du
fait de temps de vidange très long, particulièrement en cas d'inondation concomitante de la Lys.
Dans ce secteur, qui constitue la plaine d'inondation naturelle de la Grande Becque de St Jans
Cappel et dans laquelle ce phénomène est intégré, l'exposition des bâtiments eux-mêmes aux
inondations est très réduite.
Les seuls problèmes recensés sont :
-
l'inondation (rare) de 4 habitations sur Steenwerck,
-
des accès routiers coupés.
4. MODELISATION HYDRAULIQUE
Dans le cadre de l'étude, un modèle hydraulique de la Grande Becque de St Jans Cappel a été
construit.
Il a été utilisé dans un premier temps pour simuler les écoulements du cours d'eau en situation
actuelle. Il a ensuite permis de comparer les effets hydrauliques de divers scénarios
d'aménagement et de rechercher le scénario optimum.
5. LE SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION RETENU
5.1
ASPECTS REGLEMENTATION / INFORMATION
L'étude, en plus de propositions d'aménagements, a été l'occasion de rappeler que la lutte contre
les risques naturels passe d'abord par :
•
des mesures réglementaires,
•
de l'information et de la prévention.
ingénierie
5. Le schéma d'aménagement et de gestion retenu
8
MESURES REGLEMENTAIRES
La réglementation existante vise à diminuer les risques en maîtrisant l'occupation de l'espace.
Rappelons ainsi que :
-
un Plan de Prévention des Risques d'Inondation est en cours d'élaboration sur le secteur.
Ce document déterminera des règles en matière d'occupation de l'espace vis à vis du risque
inondation : par exemple interdiction de construire dans les zones définies comme à risque
fort,
-
Les communes ont dans l'obligation de réaliser un Zonage d'assainissement pluvial (article
L 2224-10 du code des collectivités locales) : ce document définit les zones où des mesures
doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et
de l'écoulement des eaux pluviales (en recherchant par exemple des solutions de
compensations). NB : il a été noté au cours de l'étude des projets de compensation sur la
zone, par exemple sur la commune de St Jans Cappel, qui a un projet de noue dans le cadre
du réaménagement d'une voie de circulation.
INFORMATION - PREVENTION
Rappelons que :
Les Communes sont responsables de la sécurité publique et à ce titre :
-
Il est de leur ressort d'informer les populations sur les risques. La nouvelle loi sur le risque
de juillet 2003 stipule que "Dans les communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou
approuvé un plan de prévention des risques naturels prévisibles, le maire informe la population
au moins une fois tous les deux ans, par des réunions publiques communales ou tout autre
moyen approprié, sur les caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la
commune, les mesures de prévention et de sauvegarde possibles, les dispositions du plan, les
modalités d'alerte, l'organisation des secours, les mesures prises par la commune pour gérer
le risque, ainsi que sur les garanties prévues à l'article L. 125-1 du code des assurances. Cette
information est délivrée avec l'assistance des services de l'Etat compétents (…)",
-
Elles doivent élaborer et mettre en place des Plans Communaux de Sauvegarde (document
pratique d'aide à la décision en cas de crise, à destination du maire, de ses suppléants et de
toutes personnes impliquées dans l'organisation de crise communale : élus, personnel
communal, citoyens. Ce document après un rapide descriptif des scénarios d'accidents
possibles, détaille l'organisation de crise et les actions adaptées à prendre au niveau de la
commune).
-
Elles participent à la mémoire des évènements passés. La loi sur le risque précise
également que "dans les zones exposées au risque d'inondations, le maire, avec l'assistance
des services de l'Etat compétents, procède à l'inventaire des repères de crues existant sur le
territoire communal et établit les repères correspondant aux crues historiques, aux nouvelles
crues exceptionnelles ".
L'organisation de la surveillance, de la prévision et de la transmission de l'information sur les crues
est assurée par l'Etat.
ingénierie
5.2
9
TEMPS DE RETOUR DES PROTECTIONS
Sur la base des hypothèses retenues, les protections sont dimensionnées pour assurer, sur la
partie amont du bassin, c'est à dire dans la traversée du centre bourg de St Jans Cappel,
une réduction significative (*) des débordements en cas d'événement pluvial de temps de
retour 20 ans (c'est à dire un événement qui, en moyenne sur une très longue période, a lieu une
fois tous les 20 ans, ce qui ne signifie pas qu'il ne puisse intervenir deux années de suite).
(*) : les aménagements préconisés conduisent à une réduction de la ligne d'eau de l'ordre de 10 à
40 cm selon les secteurs mais de ne permettent pas de garantir une absence totale de
débordements dans la partie aval de la traversée de St Jans Cappel.
Remarque 1 : L'atteinte de ce niveau de protection suppose une très large application des mesures
de rétention diffuse préconisées sur les bassins amont. Ces mesures seront longues à mettre en
place. En attendant cette mise en place, les deux Zones d'Expansion de Crue prévues permettront
de diminuer les débits à l'aval mais seront insuffisantes pour atteindre le niveau de protection final.
Remarque 2 : En aval du centre bourg de St Jans Cappel et dans Bailleul, les aménagements
prévus réduiront les risques d'inondation mais n'induiront pas une absence de désordre pour des
évènements de temps de retour vicennal.
Dans tous les cas, pour des évènements de temps de retour supérieur, les
aménagements prévus induiront une diminution des débits de pointe mais ne garantiront
pas l'absence de désordres.
La population et les autorités devront rester conscientes du risque lié aux inondations.
5.3
PROGRAMME D'AMENAGEMENTS
Les grandes caractéristiques de ce programme sont :
•
sa prise en compte de l'ensemble du bassin versant : Il a été construit de manière globale, en
considérant en même temps les problèmes de l'amont et de l'aval. Il permet de fait
d'améliorer la situation de manière conjointe sur l'amont et sur l'aval.
•
la recherche de solutions qui prennent le problème le plus en amont possible : une très large
concertation a ainsi été conduite avec la profession agricole pour inclure des solutions de
limitation du ruissellement sur les versants agricoles,
•
la recherche du partage des efforts entre les zones urbaines et les zones rurales, et entre
l'amont et l'aval.
Il comprend des opérations qui visent à :
1- retenir l'eau le plus en amont possible,
2- faciliter son écoulement.
ingénierie
10
Retenir l'eau le plus en amont possible :
Ce volet comprend des aménagements diffus et des aménagements ponctuels.
Les actions diffusent concernent les versants agricoles de la Grande Becque de St Jans Cappel. Il
s'agit de recommandations de modifications de pratiques culturales, comme par exemple la mise
en place généralisée de cultures dérobées, qui doivent diminuer le ruissellement. Sur ce sujet, la
Chambre d'Agriculture du Nord a réalisée sur l'intersaison 2004-2005, des mises en place de
culture à des fins de démonstrations sur une parcelle test.
Ces actions comprennent également l'implantation d'aménagements linéaires comme des haies,
des bandes enherbées, des fossés-talus. L'action de ces aménagements linéaires est triple : ils
participent fortement à la diminution du ruissellement, ils diminuent le transport de particules
solides vers l'aval et ils diminuent la teneur de l'eau en polluants. Les implantations possibles pour
ces aménagements demandent une large concertation avec la profession agricole. Un groupe de
travail avec des représentants des agriculteurs concernés a été constitué dans le cadre de l'étude.
Les réunions de terrain tenues avec ce groupe ont permis d'établir un premier plan pour une zone
pilote (en particulier la zone des Dix-sept champs) . Ces mesures devront à terme être étendues à
l'ensemble des versants du bassin de la Grande Becque.
Les aménagements ponctuels concernent l'implantation de deux zones d'expansion de crue à
l'amont de St Jans Cappel. La première se situent à la limite des trois communes de Berthen,
Boeschope et St Jans Cappel, la seconde à la limite des commune de Berthen et St Jans Cappel.
Ces aménagements consistent à surélever des voies de circulation existantes afin de constituer en
amont de ces surélévations du stockage d'eau temporaire. Ce stockage conduit à un écrêtement
des débits écoulés vers l'aval.
Remarque : Pour des évènements de temps de retour important, ces zones écrêtent une part du
débit mais ne peuvent retenir tout le volume ruisselé : elles se remplissent complètement et
l'écoulement se fait alors par un seuil aménagé en travers de la voie de circulation.
Le programme inclut par ailleurs l'agrandissement du bassin de rétention existant (de la Becque du
Mont Noir) à l'amont de St Jans Cappel (opération non prioritaire différée) et la mise en réserve de
terrains pour l'implantation éventuelle, en fonction de l'urbanisation future, d'un bassin de rétention
dans St Jans Cappel.
Faciliter son écoulement :
Ce volet comprend 2 actions :
-
l'agrandissement d'ouvrages limitants dans la traversée de St Jans Cappel,
-
le curage généralisé de la Grande Becque. Il s'agit de curer le cours d'eau afin de lui redonner
son profil d'origine (curage du type "vieux fonds-vieux bords").
Le tableau et la carte (concernant le secteur amont pour cette dernière) ci-après synthétisent les
aménagements prévus dans le programme :
ingénierie
Travaux pioritaires
11
Montant total
euros HT
Quantitatif approximatif
RETENIR L'EAU LE PLUS EN AMONT POSSIBLE
Rétention diffuse
RD 1
Modification pratiques agricoles
RD 2
Aménagements diffus - premières mesures
RD 3
Aménagements diffus - Généralisation sur BV Tests
diffus
5 km de bandes enherbées le long de
berges + 2.5 km de bandes enherbées
hors berges + 1.5 km
8 km d'ensemble "fossés + Talus + Haie"
et 2 km de chenal enherbé
6 000
125 000
Zone d'Exension de Crue
ZEC 1
ZEC "Mont Kokereel"
22 000 m3 utile
190 000
ZEC 2
ZEC "Confluence des Becques"
26 000 m3 utile
110 000
AMELIORER LES ECOULEMENTS
Mise au gabarit des ouvrages dans St Jans Cappel
AO 1
Ouvrage n° (St Jans Cappel)
agrandissement de section d'ouvrage
50 000
AO 2
46 000
AO 3
42 000
AO 4
43 000
Curage de la Grande Becque sur 25 km.
Environ 44 000 m3 de déblai.
440 000
Curage de la Grande Becque
Curage de la Grande Becque de St Jans Cappel +
CUR
Confortement des berges
TOTAL
1 052 000
Montant total
euros HT
Travaux différés
BR1
Agrandissement du bassin de rétention du Mont Noir
BR2
Construction du bassin de rétention de la Sapinière
agrandissement de 4 000 m3.
120 000
volume utile de 11 000 m3
165 000
ingénierie
Modification des pratiques culturales et Mise
en place d'aménagements linéaires sur les
versants agricoles (haies, bandes enherbées,
fossés stockants, …)
ZEC 1 :
22 000 m3
ZEC 2 :
26 000 m3
Bassin existant :
8000 m3 - Projet
d'extension de 4 000 m3
réserve foncière pour un
bassin en cas
d'urbanisation
Reprise d'ouvrages de
franchissement limitants dans
St Jans Cappel
5.4
13
EFFETS DES AMENAGEMENTS
Le tableau ci-après met en évidence l'impact des aménagements préconisés sur les débits de la
Grande Becque dans la traversée de St Jans Cappel et Bailleul.
N° du point
Localisation du point
(m3/s)
(m3/s)
Situation actuelle
Situation après aménagement
événement pluvial
court de temps de
retour 20 ans
événement pluvial
court de temps de
retour 50 ans
événement pluvial
court de temps de
retour 20 ans
événement pluvial
court de temps de
retour 50 ans
1
aval confluence ruisseau du Mont des Cats et
courant des sept mesures
4.2
6.2
1.4
4.3
3
entrée dans St Jans Cappel
6.7
10.5
4.8
6.8
4
dans St Jans Cappel (aval confluence de la
becque du Mont Noir)
8.7
13.2
7.8
10.1
6
entrée dans Bailleul
14.4
23
13.3
20.7
Les graphes ci-après illustrent l'influence des aménagements sur les ligne d'eau dans St Jans
Cappel et Bailleul.
Traversée de St Jans Cappel
31.50
31.00
Fond
30.50
APRES
AVANT
30.00
Rive droite
mNGF
29.50
Rive gauche
29.00
28.50
28.00
27.50
27.00
26.50
2 500
2 700
2 900
3 100
3 300
3 500
3 700
3 900
4 100
4 300
4 500
m
Traversée de Bailleul
26.00
25.50
25.00
Fond
24.50
APRES
AVANT
mNGF
24.00
Rive droite
23.50
Rive gauche
23.00
22.50
22.00
21.50
21.00
5 000
5 500
6 000
6 500
7 000
7 500
8 000
m
ingénierie
5.5
14
PROGRAMME D'ENTRETIEN ET DE GESTION
L'étude a également défini les opérations d'entretien et de gestion indispensables pour assurer la
pérennité et le bon fonctionnement des aménagements.
Ces opérations et leur coût sont synthétisées dans le tableau suivant :
Actions
Montant annuel
euro HT /an
Entretien
Entretien des aménagements diffus
3 200
Entretien de la ZEC 1
3 700
Entretien de la ZEC 2
3 700
Curage de la Grande Becque de St Jans (1/5 par an)
25 000
TOTAL
35 600
ingénierie

Étude de la Grande Becque de St Jans Cappel

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