La bande à

Transcription

La bande à
2
AL
쎲 7 À DIRE
Welcome back home,
Dole !
L
mes restés au rang des anecdotes, celles qui animaient la carrière bien remplie de Dole, valeur sûre d’après les rock critics belges comme étrangers.
Les premiers maxis, comme
ce « Small Town » à la pochette noire comme l’encre découverte dans les bacs du disquaire ; les plateaux télé, ce
concert à Marrakech, d’autres
prestations qui à chaque fois
attiraient la foule. Dole,
c’était notre étendard, un premier de classe de chez nous
qui avait un son à faire pâlir
d’envie les Cure, Simple
Minds, même les Stranglers,
tiens ! Car si Dole était newwave, Dole était surtout rock.
Chaque concert était une livraison d’énergie pure, Remy
en frontman inspiré, les
autres assurant comme des
fous. Quels souvenirs !
Et voilà que des bruits, plutôt des confidences nous mettent l’eau à la bouche.
Comme si deux décennies de
frustration disparaissaient
d’un coup.
Welcome back home, Dole ! ■
Cela dit bon, week-end !
Philippe COLLING
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Le bruit courait en coulisse des scènes
luxembourgeoises. Les questions allaient bon
train. On peut l’écrire : le groupe Dole se reforme !
ole, pour les quarantenaires, c’est la bande des Athusiens (en majorité) qui,
dans les années 1980, ont frôlé
le professionnalisme de la scène
musicale belge. Peut-être pas
« pros » pour le côté officiel,
mais marquants et percutants
dans les esprits. Dole, pour parler d’un temps que les moins de
trente ans ne peuvent connaître
que parce que les aînés leur ont
soufflé, c’est… commencer par
un flash-back.
Remember. Arlon, années 1980.
Déferlante de concerts rock
dans la région. The Cure,
ZZ Top, AC/DC. Pour ne citer
qu’eux. En ce temps-là, de jeunes pousses mijotent déjà leur
new wave dans le Sud-Luxembourg. Dole, en 1981, c’est Remy
Willième au chant et accessoirement aux boîtes à rythmes,
Pierre Baillieux et Didier Bourgeois à la basse, Michel Biver à
la guitare, Pierre Istace au saxo,
Éric Bussienne aux synthés et
Marc Ridremont à la batterie.
La rencontre ? « Dur. En mots
clés : Athus, institut Sainte-Marie,
les copains des copains sont mes copains, concert d’AC/DC à Arlon en
D
« Il fallait déjà
retrouver
un bassiste
et un batteur.
Un local aussi. »
juillet 1980… » lisait-on dans les
colonnes de l’Avenir, le 16 avril
1984.
Deux nouveaux puisés
à la source dolienne
Dole, à l’époque, c’était on-nepeut-plus-new-wave. Assez pop,
planant, auréolé de synthés à la
lumière de la simplicité mélodique. La vague qui resurgit, près
de 30 ans après (après les débuts), c’est cette annonce : Dole,
the retour ! On prend les mêmes
et on recommence ? À deux têtes près. Valable pour Willième,
Bussienne et Biver.
Deux « petits nouveaux » ont
rejoint l’équipe en février dernier, date de la première répéti-
tion, vingt ans après the end. Il
s’agit d’Enzo Guastaferri à la batterie et de Charles Courange à
la basse. Tous deux des Athusiens itou, pas mal branchés metal à la base, mais séduits avant
tout par cette opportunité…
La fin officielle de Dole ? Le
12 décembre 1987. Chacun avait
sans doute d’autres chemins.
L’idée de cette reformation en
décembre 2007, vingt ans jour
pour jour ?
Les retrouvailles d’Éric, de
Remy et de Michel ! Un trio qui
ne s’était jamais revu depuis
une décennie. L’idée a germé.
Puis mûri. « Trois, c’est bien…
Mais Dole, c’étaient six, sourit
Remy. Il fallait déjà retrouver un
bassiste et un batteur. Un local
aussi. »
Et c’est Bubu, alias Éric, qui a
fait un one shot, pas très loin, à
la source dolienne même, puisque les deux nouveaux complices sont bel et bien d’Athus… Ce
mardi soir de répétition hebdomadaire, on y a rencontré des
chics types bien remontés.
À l’heure actuelle, Dole planche sur dix morceaux. Les newwaveux anglais sont toujours
dans les têtes.
La voix à la Dave Gahan de
Remy est toujours bien en vogue, tant on sent plus que jamais, ces derniers temps, un revival des années 1980. ■
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« On s’est dit que, comme
Prince, on ferait bien une
tournée d’adieux. L’étincelle
était toujours là. »
Michel et Remy
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Led Zep, Police et The Who...
’est fait. Téléphone ?
À la moue d’Aubert, cela
reste à ce jour du domaine de
la légende. Des reformations
d’après l’heure, on pourrait en citer d’autres. Et lesquelles ! Des papis du rock qui sont encore bien
verts. Que se trame-t-il dans les esprits des musiciens, les premiers
touchés, quand ils pensent, plusieurs décennies après, frôler à
nouveau la scène ? Le blues ? Un
grain de folie ? Un manque ? Une
réalité plausible à se prouver à soimême ?
Bon, on le concède, les Dole sont
loin, à l’instar des légendes anglophones évoquées une poignée de lignes plus haut, d’être des « papis
du rock ». La quarantaine heureuse, ils sourient avant tout à
leur jeunesse : « On a eu une jeunesse extraordinaire ! », jubilent-ils
en chœur.
Pourquoi pas, du côté de chez
nous, Dole, « on the road again » ?
Eux-mêmes, et c’est assez symbolique, voient cette « affaire » avec le
plaisir des retrouvailles amicales
fortes, mais ne galvaudent pas leur
retour sur scène pour autant.
Aucune rencontre en public avant
que le travail ne soit abouti. « Pour
l’instant, on en est au stade de la
mayonnaise qui prend, sourit Remy.
C
ÉdA 053313
es Dole, ils étaient un peu
nos Beatles à nous, au fin
fond du Luxembourg. Sortis comme ça, un peu de nulle
part, mais projetés d’emblée
sur l’avant de la scène par un
talent fou. En tout cas, un sacré sens de la mélodie et un
goût sûr de l’air du temps. En
ce temps-là, on parlait de new
wave. Ça vous inondait les radios et les bals mais Dole,
bien que des « petits Belges »,
étaient dans le peloton de
tête.
Je ne les connaissais pas spécialement bien, à l’époque, à
part Pierre, le regretté saxo
avec lequel j’étais en classe. Il
y avait bien sûr Remy, le chanteur, que je croisais parfois
dans le train quand tous
deux, nous poursuivions nos
études ailleurs en Belgique. Et
puis Bubu, dont tous les fans
du groupe avaient fait, déjà, la
mascotte de Dole. Bubu, c’est
Éric Bussienne, aujourd’hui
journaliste, devenu un vrai
pote et un vieux frère.
Et soudain, Dole splitte. Décembre 1987. Triste, vraiment. Alors, pendant vingt
bonnes années, nous en som-
L’INFO
DU JOUR
Le groupe Dole au début des années 1980 avec Athus comme point
d’accroche et la new wave comme point de ralliement.
On commence seulement à faire de la
musique. »
L’explication leur revient. La
bande se marre et Michel lâche :
« On s’est dit que comme Prince,
(alias Mister Love) on ferait bien une
tournée d’adieux… » Remy renchérit : « Ben non, c’est pour le fric, bien
sûr … Il fallait qu’on se revoie. L’étincelle était toujours là. »
« Je n’aurais jamais imaginé remonter un groupe avec quelqu’un
d’autre », glisse encore Michel.
Autant écrire que la compagnie y
(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
va bon train, ce soir de répétition
dans un local très pro à trois jets
de pierre de la frontière, à Rodange.
Tant qu’à se laisser vivre, il y a
deux façons de le faire. Entre les
coups pour les tournées de francs
délires et rigolades.
Et sur scène, pour le voyage musical. Une fois les cordes en bandoulière, la voix affûtée, le clavier et
les baguettes échauffés : pas le
droit de lâcher prise. C’est du sérieux. ■