Les entrepreneurs et la retraite : une enquête exclusive Swiss Life

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Les entrepreneurs et la retraite : une enquête exclusive Swiss Life
Life Expert
N°12
ACTUALITÉS
Les entrepreneurs et la retraite :
une enquête exclusive Swiss Life – LH2
A l’heure où la retraite est au cœur du débat public, Swiss Life publie une
enquête LH2 auprès des dirigeants de PME de moins de 200 collaborateurs,
avec la volonté de contribuer à la prise de conscience de leur rôle dans la
préparation des retraites.
Retraite des collaborateurs :
il faut informer et solliciter plus
Les résultats auprès de ces chefs d’entreprise,
qui emploient au total plus de 7 millions de
salariés en France, révèlent un intérêt fort des
dirigeants de PME et TPE pour les débats
actuels, mais une faible implication pour
accompagner leurs salariés dans la préparation de leur retraite *. L’enquête apporte un
éclairage sur les principaux freins à la constitution d’une épargne retraite en entreprise,
et ouvre des pistes pour aider les dirigeants à
en faire un véritable outil de gestion des ressources humaines.
Seule une entreprise sur cinq a mis en place
un dispositif de retraite supplémentaire, en
raison selon les sondés, de l’insuffisance des
régimes obligatoires. La principale cause de
cette apparente frilosité est le manque d’information et l’absence de sollicitations des
collaborateurs. Ainsi, 66 % des entrepreneurs
reconnaissent qu’ils ne sont pas en mesure
d’informer leurs salariés correctement sur les
retraites. Par ailleurs, seuls 9 % des dirigeants
sont consultés par leurs collaborateurs sur
des questions de retraite.
Selon les dirigeants, un cadre légal plus
simple, des incitations fiscales ou sociales plus
élevées, ainsi qu’une meilleure information sur
les dispositifs existants les aideraient à développer l’épargne retraite pour leurs collaborateurs.
Cette réalité accuse une différence notable
entre petites et moyennes structures ; ainsi si les
premières appellent à une meilleure information sur les dispositifs, les secondes prônent de
meilleures incitations sociales et fiscales.
*V
ous pouvez retrouver tous les résultats sur swisslife.fr
suite p. 2
AVIS D’EXPERT
Une réponse à la baisse des rendements
des fonds euros
Par Claire Amado Engelvin, responsable marketing du marché épargne, Swiss Life
Innover pour anticiper la baisse des rendements des fonds en euros est un des objectifs
que s’est fixé Swiss Life. Aujourd’hui, face à
la difficulté de trouver des solutions qui permettent d’épargner en associant tout à la fois
un espoir de performance et un risque limité,
les assureurs réfléchissent à des alternatives.
En effet, la baisse des rendements des fonds
en euros, due à une baisse des rendements
obligataires, oblige les assureurs à revoir leur
copie. Ils doivent désormais innover pour
trouver d‘autres placements qui permettent
d’offrir à leurs clients un rendement attrac-
tif associé à un risque mesuré. Les produits
structurés peuvent être une réponse, même
partielle, à cette problématique.
Les produits structurés (ou unités de compte structurées lorsqu’elles sont logées dans un contrat d’assurance vie) sont des produits financiers offrant une promesse de performance,
avec ou sans garantie du capital initialement investi, sur une durée de vie déterminée à l'avance. Ces produits sont généralement commercialisés durant une fenêtre de
souscription courte.
Des produits structurés, il en existe de toutes
sortes. Ces produits reposent sur une combinaison de produits de taux assurant la
protection du capital et sur des mécanismes optionnels basés sur des sous-jacents
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Life Expert N°12 - Octobre 2010
Les entrepreneurs et la retraite :
une enquête exclusive Swiss Life - LH2 (suite)
Retraites des dirigeants : une forte
attente d’accompagnement
Édito
A l’heure où toute l’attention se porte
sur la réforme du régime des retraites, il
est opportun de rappeler que, face à la
situation actuelle, il n’existe pas de remède « miracle » et que l’ensemble des
acteurs concernés (entrepreneurs, salariés,
assureurs et décideurs publics) peuvent dès
à présent prendre leurs responsabilités en
utilisant au mieux les solutions existantes
au titre de l’épargne retraite supplémentaire.
En tant qu’intervenant majeur sur le
marché de l’assurance vie et retraite,
Swiss Life souhaite prendre sa part au
débat en cours. L’enquête exclusive Swiss
Life- LH2 auprès des dirigeants de PME
sur « les entrepreneurs et la retraite »,
que nous commentons dans cette lettre, a
montré le sens dans lequel nous voulons
intervenir : interroger pour mieux comprendre, écouter pour mieux répondre
aux attentes, informer pour mieux accompagner grâce aux solutions que nous
proposons.
De cette enquête, comme des échanges
que nous avons eus avec les chefs d’entreprise, je retiendrai surtout le fort besoin
des dirigeants de PME d’un accompagnement personnalisé dans le choix d’une
solution à leur propre besoin de complément de retraite. Cette demande ainsi
que la prise en compte du rôle de l’expertcomptable comme acteur incontournable
sur ce thème montrent que nous partageons un positionnement commun face à
cette question de la retraite. Pour le chef
d’entreprise, financer sa retraite, c’est
connaître sa situation, définir précisément son besoin et mettre en place un
dispositif qui y répond réellement. Par
delà les incertitudes des évolutions de nos
régimes de retraite, les expertises conjuguées de l’assureur et de l’expert-comptable permettent déjà de répondre à ce
besoin.
Eric Le Baron
Directeur Général
SwissLife Assurance et Patrimoine
Le débat actuel sur les retraites incite une
majorité de dirigeants (58 %) à compléter leur
retraite personnelle. 67 % d’entre-eux ont déjà
entrepris des démarches pour se constituer
une retraite supplémentaire, avec un contrat
d’assurance-vie classique (58 %) ou un contrat
Madelin (50 %). Leurs attentes sont fortes sur le
sujet : plus d’un tiers (35 %) souhaiterait de
meilleures incitations sociales et fiscales ; un
peu moins d’un tiers souhaiterait un cadre légal
simple (31 %) et un cadre fiscal stable (29 %).
Mais ils sont dans le flou sur le montant réel de
leur retraite : 15 % des dirigeants ne savent pas
ce qu’ils percevront, tandis que 37 % pensent
qu’ils recevront moins de la moitié de leur
rémunération actuelle. Les dirigeants de PME
expriment un fort besoin d’accompagnement
prenant en compte leur situation personnelle et
citent deux sources d’information prioritaires :
l’expert-comptable et les media (presse, TV et
radio). n
des dirigeants de PME s’intéressent
• 6aux7 %débats
actuels sur la retraite,
7
7
%
ne
traitent
pas la question de la
• retraite de leurs collaborateurs,
9 % ont mis en place un dispositif
• 1d’épargne
retraite supplémentaire pour
leurs salariés
Une réponse à la baisse des rendements
des fonds euros (suite)
tels que des actions ou un panier d’actions,
d’indices, d’obligations ou de matières premières, etc. qui servent au calcul de la valeur et
du rendement du produit d’épargne concerné. Le risque financier de ce type de solutions
d’investissement dépend généralement de
l’actif sous-jacent utilisé et du niveau de protection souhaité.
Conscient de « l’aversion à la perte » de ses
clients, Swiss Life travaille très en amont sa
phase de conception produit. Ainsi, le Département Wealth Management de SwissLife
Banque Privée observe les tendances du marché avant d’élaborer, dès que le marché est
favorable, un cahier des charges précis diffusé aux émetteurs reconnus de la place (le
plus souvent des banques). La conception de
ces produits repose en effet sur l’expertise et
la réactivité de chacun des intervenants Swiss
Life. Ces produits font l’objet d’une relecture
par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF)
avant mise sur le marché. L’intérêt de ces solutions d’investissement repose sur un poten-
tiel annuel de rendement bien plus élevé que
celui d’un produit classique (livret, compte à
termes, etc.). Dans le cadre d‘une réglementation sur l‘information financière toujours plus
exigeante, Swiss Life propose des produits facilement compréhensibles basés sur des sousjacents connus (le DJ Eurostoxx 50 ou le CAC
40 par exemple), avec des durées limitées, émis
par des institutions financières offrant les
meilleures garanties de solidité.
Ces produits peuvent être logés dans des contrats d’assurance vie classiques ou dans des contrats de retraite individuels, ainsi que dans des
contrats de capitalisation, ou compte-titres.
Nous commercialisons actuellement un produit structuré Objectif Décembre 2010 jusqu’à
la mi-décembre de cette année, répondant aux
critères de simplicité, de liquidité et de sous-jacent reconnu conformes aux attentes de nos
clients. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter votre partenaire
Swiss Life habituel. n
GESTION DE PATRIMOINE
L’évolution du bouclier fiscal
par Anne Batsale, Directeur juridique et fiscal, SwissLife Banque Privée
Créé par la loi de finances pour 2006, le bouclier fiscal a déjà fait l’objet de nombreuses retouches. L’année 2010 n’a
pas fait exception à la règle, Anne Batsale revient sur l'ensemble des modifications apportées par ces dernières dispositions et leur impact dans le cadre d’une stratégie patrimoniale globale et à long terme.
L’année 2010 n’a pas fait exception à la règle :
la loi de finances pour 2010, la loi de finances
rectificative pour 2009 et la loi de financement de la Sécurité sociale sont déjà venues
fortement impacter ce dispositif dont l’objectif est de limiter le montant des impositions
directes des contribuables à 50 % de leurs revenus. En pratique, si les impôts afférents aux
revenus perçus par un contribuable en 2008
excèdent la moitié de ces mêmes revenus, il
pourra, avant le 31 décembre 2010, en demander la restitution à l’administration fiscale ou
procéder à une « auto liquidation » en imputant cette créance sur son ISF, taxe foncière ou
taxe d’habitation.
Les dernières modifications
Nous revenons sur les modifications apportées par ces dernières dispositions, qui ont
pour principal objet d’augmenter le montant des revenus à prendre en considération
dans le calcul du bouclier.
L’intégralité des plus-values sur valeurs
mobilières devra désormais être prise en
compte, que son montant excède ou non le
seuil de taxation annuel, fixé à 25 830 €
pour 2010. A noter également que désormais, les prélèvements sociaux seront dus
dès le 1er euro de cession, que ce seuil soit
atteint ou non.
D’autre part, la loi de finances pour 2010
prévoit, à partir du bouclier 2011, de ne plus
admettre en déduction des revenus les déficits réalisés antérieurement à l’année de référence et que le contribuable aurait imputés
sur les revenus de l’année de référence.
De même, les revenus de capitaux mobiliers
seront désormais retenus avant application des
abattements de 40 % et de 1 525 € ou 3 050 €,
neutralisant ainsi, au niveau du bouclier,
l’incidence de l’option pour le prélèvement
forfaitaire libératoire pour les dividendes et
revenus distribués assimilés. Amendée puis
lissée, cette disposition aura un effet progressif jusqu’en 2011.
ils ne sont pas définitivement acquis, alors
même qu’ils sont inscrits en compte. Cette
analyse demeure si le contrat est investi exclusivement sur le fonds euros. Pour les contrats
mono-supports en revanche, les revenus sont
à intégrer dans le calcul du droit à restitution.
Afin d’optimiser son bouclier, le contribuable
veillera donc, dans le cadre d’une stratégie
patrimoniale globale et à long terme (sans
parier sur la pérennité du dispositif fiscal), à
diminuer ses impositions diverses en orientant ses actifs vers des investissements peu,
voire non fiscalisés, au sein d’enveloppes de
capitalisation par exemple. n
Fonds euros et arrêt « Nemo »
Jusqu’à présent, la prise en compte des revenus des fonds euros sur les contrats d’assurance vie reposait sur une instruction du
26 août 2008, qui indiquait que les contrats
comportant plus de 80 % de fonds en euros
devaient être intégrés aux revenus. Le Conseil
d’Etat, dans l’arrêt « Némo » du 13 janvier
2010, a censuré cette position et annulé certaines dispositions de cette instruction. Désormais, les produits générés par le fonds en
euros d’un contrat multi-supports ne peuvent être regardés comme ayant le caractère
d’un revenu réalisé, dès lors que le titulaire du
contrat dispose de la faculté de procéder à des
arbitrages au sein du contrat et que, par suite,
ANALYSES ET MARCHÉS
Le retour du risque souverain
Par Eric Bourguignon, Directeur de la gestion de taux et crédit (Fixed Income), Swiss Life AM
Qu’un grand pays occidental, et à fortiori un
membre de la zone euro, puisse faire faillite
semblait tout bonnement impensable il y a
peu encore. Pourtant la crise grecque a révélé
avec éclat que ce qui était invraisemblable est
soudainement devenu possible, à défaut
d’être probable.
Les économistes et les historiens savent bien
pourtant que le défaut de paiement d’un Etat
n’est pas un évènement rare. Les épargnants
français aussi. Ruinés une première fois sous
le Directoire ( et le fameux épisode de la banqueroute des deux tiers), ils le furent de nouveau
par la pénible affaire des emprunts russes qui
vit partir en fumée le tiers de l’épargne française !
L’histoire récente est également riche (si l’on
peut dire) en faillites retentissantes d’émetteurs souverains. Au cours des 40 dernières
années, près d’une centaine d’Etats ont ainsi
été incapables d’honorer leurs échéances.
Le défaut de paiement d’un Etat survient
généralement quand l’accroissement de
richesse du pays devient inférieur à l’accroissement de sa charge d’intérêt. A ce stade de
dégradation des finances publiques, les créanciers qui acceptaient jusque là de consentir de
nouveaux prêts pour rembourser d’anciennes
dettes, ferment en effet le robinet du crédit et
provoquent de fait la cessation de paiement
de cet Etat trop dispendieux.
Dans le cas extrême, celui du défaut total et
définitif, le prêteur peut perdre l’intégralité de
sa mise, et n’être remboursé qu’en regrets. Le
défaut n’est toutefois bien souvent que partiel, ce qui laisse au créancier une chance raisonnable de récupérer une partie significative
de son capital.
Eviter la banqueroute
L’enchaînement qui conduit un Etat à la banqueroute est toujours progressif et complexe.
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ANALYSES ET MARCHÉS
Le retour du risque souverain (suite)
rentrer dans cette catégorie d’actifs, car le bilan
des entreprises, contrairement à celui des Etats,
s’est sensiblement amélioré ces derniers mois. Il
en va de même pour les actions dont la correction dans un contexte de reprise économique
mondiale, peut paraître exagérée au regard des
perspectives de croissance bénéficiaire et du rendement qu’elles procurent désormais.
Il serait toutefois peut-être judicieux d’attendre
une stabilisation de la monnaie unique avant de
passer à l’acte, car cette période pourrait aussi
marquer le paroxysme de la crise des souverains,
du moins en zone euro. n
Une réaction brutale des marchés
Pour les marchés financiers qui avaient déjà été
très éprouvés par la succession de secousses ces
dernières années, le retour du risque souverain
constitue bien sûr une très mauvaise nouvelle.
Leur réaction a d’ailleurs été brutale, désordonnée et souvent irrationnelle.
Comme durant chaque phase de remontée de
l’aversion pour le risque, les actifs les plus recherchés ont logiquement été au cours de la période
récente ceux réputés sans risque, autrement dit
les emprunts d’Etat allemands (Bunds), et les
emprunts d’Etat américains (bonds). Mais ce
choix est assez piquant car la situation financière de l’Allemagne et des Etats-Unis nous
semble après tout également très préoccupante.
Il se pourrait donc que ces safe heavens se transforment un jour ou l’autre en enfer !
L’or, cette relique barbare, comme le qualifiait le
célèbre économiste John Maynard Keynes, a également bénéficié de flux considérables depuis le
déclenchement de la crise grecque. Mais c’est
justement le problème de l’or. Après avoir doublé en 3 ans, progressé de 33% en 1 an et de 15%
depuis le début de l’année, l’or est devenu une
protection très onéreuse contre les aléas de la
conjoncture. Attention en conséquence au
retour de bâton qui pourrait être assez violent,
pour peu que le climat s’améliore.
Réagir avec discernement
Reste donc à l’investisseur qui n’a pas pu
prendre en marche le train obligataire ou aurifère, à aborder la période actuelle sous un angle
différent, et qui pourrait consister non pas à se
protéger contre la montée des risques souverains, mais à chercher à en tirer profit.
Le manque de discernement des marchés, leurs
excès, offrent en effet de nombreuses opportunités d’achat à des conditions de prix très
attrayantes sur les actifs les plus délaissés. Les
obligations privées pourraient prochainement
Agir pour l’Association France
Alzheimer
En 2010, la Fondation Swiss Life confirme
son engagement auprès de France Alzheimer
en multipliant les événements au profit de
l’association qui fête cette année ses 25 ans.
Mécène de la formation aux aidants familiaux depuis 2009, la Fondation soutient
plus largement la cause en organisant des
événements pour ses collaborateurs
(conférence de sensibilisation avec des
experts, exposition, etc) mais aussi pour
un plus large public. Derniers exemples en
date, deux opérations de collecte au profit
de l’association.
« Un clic pour la maladie d’Alzheimer »
INFORMATION JURIDIQUE
PERP : le versement forfaitaire
assujetti aux prélèvements sociaux
En cette période de réforme sur les retraites, un
rescrit* a précisé un point important concernant le Plan d'Epargne Retraite Populaire
(PERP). Celui-ci se dénoue en principe sous
forme de rente viagère à partir de l'âge de la
retraite. Toutefois, lorsque les rentes sont d'un
montant trop faible, il y est substitué un capital
à versement forfaitaire unique qui ne modifie
pas la nature de rente des sommes versées. Le
capital est imposable selon les règles de droit
commun au titre de l'année de perception des
sommes, et peut bénéficier en conséquence du
système du quotient des revenus exceptionnels
(CGI art. 163-0 A-I). Le versement des rentes
sous forme de capital est ainsi assujetti aux prélèvements sociaux à hauteur de 6,6% pour la
CSG et 0,5% pour la CRDS. n
Depuis juillet, les experts comptables sont
invités à faire un don en ligne via une
plate-forme www.aiderdonner.com, chaque
don enregistré donnant lieu à un reçu
fiscal. Cette opération a déjà obtenu un
franc succès. N'hésitez pas à faire vous
même un don sur ce site !
La « Randonnée cycliste Levallois Honfleur
solidaire »
Défi sportif de 215 km, cet événement a été
organisé en septembre avec les équipes de la
Direction distribution Swiss Life en Ile de
France.
Pour toutes informations complémentaires,
vous pouvez contacter directement Anne
Pizet à la Fondation Swiss Life (anne.pizet@
swisslife.fr) n
*Rescrit 2010-45-FP du 20 juillet 2010
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N’hésitez pas ! Contact : [email protected]
Pour une information plus réactive, connectez-vous sur expert.swisslife.fr
Directeur de la Publication : Philippe Fouquet
Responsable de la rédaction : Véronique Eriaud
Rédacteur en Chef : Pascal Cheynis
Rédaction : Anne Batsale, Claire Amado-Engelvin,
Anne Pizet, Eric Bourguignon et Pascal Cheynis.
Conception réalisation : Studio Mac Mahon - Impression : Imprimerie de la Centrale
Mais quand la notation d’un pays se dégrade,
que les taux auxquels il emprunte s’envolent, ou
que la prime d’assurance sur sa dette culmine, le
moment est généralement venu d’agir, et la cure
d’amaigrissement (de désendettement) s’impose.
deux remèdes sont alors généralement administrés : une dose de coupes dans les dépenses publiques et une dose de hausses d’impôts. Ces remèdes peuvent cependant parfois aggraver le
mal, et engendrer une vive réaction sociale. Pour
ces raisons, les Etats confrontés à un problème de
surendettement sont souvent aussi tentés de faire
tourner la planche à billets, autrement dit de faire
de l’inflation pour alléger le fardeau de la dette.
FONDATION SWISS LIFE