Matematisk Seminar Universitetet i Oslo Nr. 12 November
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Matematisk Seminar Universitetet i Oslo Nr. 12 November 1963 QUELQUES REMARQUES SUR LA COHOMOLOGIE ET LYHOMOLOGIE DYUN ESPACE TOPOLOGIQUE Par Olav Arnfinn Laudal - 1 - INTRODUCTION ((3)) , ((4)) , ((5)) Zeeman a demontre des Dans une suite de t~aveaux theoremes interessants sur les sujets suivants 1. Les relations entre differentes theories d'homologie et de cohomologie. 2. La theorie sp~ctrale des applications simpliciales et continues. 3. La dualite de Poincare des espaces generaux. Le but de cet expose est de montrer comment ces resultats peuvent etre obtenues par la methode introduit par l'auteur dans qui vont ~tre ((2)) • Les resultats exposes sont done pour la plupart dfi originalement a Ze~ano Les points clefs de notre expose sont les lemmes 1. et 2. qui ensemble montrent que la theorie singuliere des espaces topologiques entre dans le context des ensembles ordonnes. Le lemme 2. etant abordee vaguement dans ((2)) ' a recemment ete demontre par Mr. John Johnsen a qui nous exprimons notre gratitude de nous l'avoir communique. Une foiBles lemmes 1. et 2. demontrees, le reste suit immediatement la theorie generale de ((2)) • d~ Ceci explique naturellement la pauvrete des demonstration ci-dessous. § 1. Nous rapplons ici quelques resultats sur les l~nites projectives et inT Pour un expose detaille le lecteur pourra consult e. ductives. Soit A un ensemble ordonne, et soit Ao Par Ao nous noterons le sous-ensemble de qui sont plus petits qu?un element de Par Ao no us noterons l'ensemble Ao A 0 un sous-ensemble de ~ A ((2)) A des elements . muni de l'ordre oppose. On peut considerer tout ensemble ordonne comme une categorie. Soit done - 2 - L un anneau et L la categorie des Mod L -modules et homomorphismes de tels, alors on peut considerer la categorie des foncteurs sur objet dans F de () ~ Nous noterons cette categorie par valeurs dans Mod 1... sera appelle un systeme projectif sur 1\ J\ a , et tout a valeurs ModL On sait que {; est une categorie abelienne possedant suffisemment d'objets projectifs et injectifso nous avons defini un foncteur Pour tout sous-ensemble covariant, exact a gauche a droite) (resp. lim ----.Jo ~ 1\j/\ (resp. Mod I- 0 --~> ModL) lim --+ A/A 0 et un foncteur resolvant (terminologie de Grothendieck, voir Toheku) Ajl\ 11. 0 (respo sur la categorie ~ a valeurs ) dans la categorie des complexes de cochaines (resp. de chaines) sur la categorie Mod l. ; c vest foncteur wcrr-F) A/I\0 A II\ 0 (resp. G r-----' H.( U .G) ) a dire tel que le - 3 .. sYidentifie avec le foncteur (resp. ~(.) {; --~)d-1od L.. ) }/t\0 L e mm e et soit Ev Soit 1 • = { Ev n] posons que pour tout des faces de e Considerons p E = { En} n '>/ 0 p '.? 0 n un ensemble semi-simplicial, un sous-ensemble semi-simplicial de et tout e · p ~ E • Sup- l'ensemble semi-simplicial E p est ascyclique. E comme un ensemble ordonne par la relation 11 facevv et con- L -module M comme un systeme projectif constant sur E siderons tout ~ -foncteurs (resp. de Nous avons alors un isomorphisme de l l.m( o) M "-- H" (E Ev ' ~ ; (resp o M) lim( ) M ~ H.(E,E'; M) ) -~ E/E . §2. X un espace topologique. Nous designons par ordonne, par inclusion, des ouverts non vides de des recouvrements ouverts de des 0 f OX petits dVordre X , et si )A tl E OX l'ensemble MX X , par MX , lYensemble A par U ~ () -foncteurs) E/EY Soit ep l Y ensemble - 4De m@me nous designons par E(X) 'U. 1- plexes singuliers de X • Si ens~ble de E(X) ~ on designe par Eu (X) des simplexes singuliers petits d'ordre Il est facile de voir que E(X) Lemme 1. lVensemble semi-simplicial des sim- ne satisfait pas a la le sous- 'U· condition du Pour remedier cette situation on considere le sous-ensemble semiy simplicial E (X) (resp. de E(X) (resp. E u(X) ) des sim- ple.x.es singuliers X tels que <S distingue les sommets du simplexe type t Il est facile de voir que E (X) ditions du Lemme 1. Lemme 2 (resp. A p o E ''U (X) ) satisfait aux: con- De plus on ale: (John Johnsen). o Pour tout espace topologique T1 , X, lVinjection canonique ' E (X) ---) E(X) (resp. est une equivalence d'homotopie. En particulier elle induit des isomorphisms en homologie et en cohomologie. La demonstration etant longue et assez technique ne sera pas donnee ici. Utilisant ce lemme et le theoreme que pour tout "U. 1 1T €- M:x , U > tr' E''If (X) c. E'U (X) (8.5o1) de ((1)) nous constat .ens ~ l vinjection canonique induit des isomorphismes en homologie et en cohomologie. Etant donne en ensemble ordonne des sous-ensembles de S quelconque, notons par S • jP S l'ensemble - 5- Pour tout U f: M_x conside:r-ons alors 1Y application: definie par: ~ (0) = fo I Il est clair que si fT 0 C 0' E:- 01 alors (0) c a{ E1 (X) 'sup(cr)'" y 'b{. (0 ) Done nous avons un homomorphisme de double complexes: TT n· n· 4 y it E 'l.J(X) ~ (0) ( 1) A v._o (resp. ~(0)0 E'u(X)o u. ) Ll. ll. Utilisant le theoreme (3.1) de ((2)) nous savons que cet homomorphisme induit des isomorphismes en cohomologie (resp. homologie). LYhomomorphisme (1) induit un homomorphisme: - 6Designons par H"(X,::t) (:resp. H.(X;±) ) la cohomologie (resp. 19homo- logie) du complexe double: r1x I \ • TT ::lt (resp. -·A 11 H3(X,::t) par: (resp. H~(X,::t) ) la cohomologie (resp. lYhomologie) singulier, et par: (resp. d{ ~ (::t) J.e 3C:t) le systeme projectif sur /' ll " 1A (resp. 0 ), ) cohomologie (resp. homologie) du systeme projectif 0 ~ n· (0) ::lt (resp. ~ Nous avons alors: T h eo r e me 1 • Il existe une suite spectrale donnee par le terme: (resp. aboutissant toujours (resp. si X est de dimension fini, et sYil existe un N tel que ~ s (:t) q = 0 pour tout logie) singulier de lYespace X • 1)--~-------~- VOlr p. 1. q ~N) ala cohomologie (resp. l'homo- - 7- Demo n s t r a t i o n • ~tre remplace par lim ---? MX est filtrant Puisque qui est exact. MX ll. peut Le reste est une exercise facile MX de suites spectrales (resp. par un argument de cofinalitude on peut supposer ..... Uo a-t(O)o que 1a deuxieme graduation de TI . lL .U . est borne inferieurement, ~ Q.E.D. le reste est facile). ,vrr On remarquera que le rvedge-homomorphismvv donne'homomorphisme ¢• (resp. ¢. s H.. (X,x) Co r o 1 l a i r e 1 • H.(X,x) ) Supposons que X est paracompact et que le faisceau engendre par le prefaisceau ~;(M) 0 ou on suppose quYil est constant egal a est null sauf en dimension M ' alors il existe un iso- morphisme canonique ¢" H"(X,M) ---.-.-+). H;(x,M) Co r o l l a i r e 2 • HCL Supposons que X est de dimensi0n fini et alors il existe un isomorphisme canonique ' ¢. H~(X,M) ----+) nH• (X,M) Co r o l l a i r e 3 • Soit un recouvrement de X (pas necessairement ouvert) tels que les interieurs des elements de X , alors il existe une suite spectrale donnee par: if recouvrent ... 8- p,q E 2 = (resp. ou tT lim( ) Hs(v,x) ) q 1j-O -+ p est l'ensemble ordonne par inclusion des intersections non-vides d'elements de tr ' aboutissant ala cohomologie (resp. lihomologie) singulier H"(X,x) s Co r o 1 1 a i r e (resp. 4 . H~ (X,x) ) Sur la categorie des complexes simpliciau~ a la cohomologie la cohomologie (resp. l'homologie) singulier s'identifie (resp. l'homologie) simplicial. Zeeman demontre des theoremes plus forts puisqu'il peut affirmer la fonctoralite des suites spectrales. la-dessus, voir a la fin du Soient maintenant K1 une application simplicial. Pour le moment nous n'insisteront pas §4. et K2 des complexes simpliciaux et soit Considerons l'application K -----l>> rv K 2 ,;- 1 - 9definie par: t<51 t 6 1 f Il est clair que si eo ~ ( 6 1) E. () 21 on a Il resulte alors trivialement de T h K1 ' r e me 2 • (3,2) de ((2)) • Il existe une suite spectrale donnee par: (resp. aboutissant (resp. a H"(K1 ) (resp. H.(K1 ) ). Ici nous~signons par H.(~) ) le sy~teme projectif sur () ~ K2 (resp. H"(a{) K~ ) H"(~(<f)) (resp. Supposons maintenant que f x--4>)' K est une application continue dVun espace topologique dans un complexe plicial. En considerant le recouvrement des simplexes de K on voit que V = tr de si~ K formes des etoiles '1f et on peut definir une applica- - 10 - tion ...... 'tr ou 1A ----~ j) (Ev (X)) X l'~nage inverse par est le recouvrement ouvert de f de tr Posons, en effet ~(V) = { <$ J6 E: il est alors facile de voir que de ((2)) • Th eo E~(X) , f(6") E E(V) j ~ satisfait aux conditions de (3,2) Done nous avons: Il existe une suite spectrale donnee par r e me = (resp. aboutissant a H"(X) (resp. s Co r o l l a i r e • trivial F-? X~ H~(X) ) • Supposons que f est un espace fibre localement K ; alors la suite spectrale ci-dessus est donnee par Dans le cas general, d'une application continue, f : considerons l'application X ~ Y - 11 - defini par: Alo~s on fabrique une suite spectrale donnee par le terme = (resp. qui aboutit toujours (resp. si N ~ 0 Y est de dimension fini et sWil existe un tel que pour tout pour tout on a , q ~ N ) •. Pour la definition du voir n H.(X) oU X est de dimension ((2)) • De meme, definissons par alors on peut fabriquer une suite spectrale donnee par (resp. ~ p,q n ~ - 12 aboutissant si et si Y est compact (resp. si Y est compact de dimension finie X est de dimension finie) H"(X) (resp. H. (X) ) m Pour terminer ce paragraphe considerons l'application comme ci-dessus et supposons que (f2 i E E (Y) X---) Y Y est connexe par arc.s. alors facilement que pour tout simplex singulier un simplex singulier f tel que On demontre C!t 1 E: E' (X) supp(f o1 ) C il existe supp( 0 2 ) • L'application E' (Y) J' E y (X) sera dSfini par: H~(a€) Nous notons par ) le systeme projectif sur On peut alors affirmer: T h e o r (resp. em e 4 • Il existe une suite spectrale donne par E'(Y) 13 aboutissant a H"(X) s (resp. H~(X) ) • a utiliser CYest ici le seul endroit ou nous sommes forces le lemme 2, done il faut supposer que X est avons pu utiliser le complexe singulier complexe n. EY (X) T1 o Partout ailleurs nous Co(X) (resp. C.(X) ) au lieu du E' (X) 0 l_l. ). La raison pour laquelle nous n 7 avons (resp. pas adopte cette derniere methode est qu'en utilisant le lemme 2 les resultats ci-dessus deviennent des corollaires des resultats generaux de ((2)) y Cependant, parceque E (X) n'est pas fonctoriel en X ,il faut pour pouvoir affirmer la fonctoralite des suites spectrales ci-dessus, utiliser l'autre methode. La procedure etant assez triviale nous nous limitons a cette remarque. Pour simplifier, et pour assurer la convergence des suites spectrales qui interviennent, nous allons supposer dans la suite que X est un espace topologique de dimension fini. A Pour tout nous avons un systeme projectif sur 'U. (resp. defini par u ~ Co(X,x- u) (1) (resp. Nous appellons systeme projectif d'homologie locale (resp. de cohomologie locale) l'homologie (resp. la cohomologie) du systeme projectif Notons le (resp o J-f ; (±) ) (1) • 0 - 14 Puisque X est de dimension finie nous pouvons supposer que tout est de type fini. 1A f l~ Il est alors facile de voir que le systeme projectif est flasque (resp. coflasque) (voir (1.1) de ((2)) chap. II). (1) De plus on voit que le complexe lim ~ o.(x,x - u) u lim 0 • (X , X - U) ) -o (resp. u s'identifie avec le complexe des chaines singuliers (resp. cochaines singuliers) infini, mais fini dans chaque d'un reunion finie d' elements de U complexe de cha~nes V E- ). 'lA (resp. nulles en dehors Ct est pourquoi localement fini (resp. complexe de cochaines fini) le complexe: [.1. (X) = li~ ~ (resp. = O"(X) lim ~ ~ c.(x,x- u) u. lim lim l~ -J. c·cx,x- u) Uo Considerons alors le triple-complexe ~ U ~ n· ,... C.(X,X -U) u ....... () u (resp. nous a.ppellons n· lJ 0 • C"(X,X - U) ) MX et calculous les suites spectrales. a support - 15 - Th eor e m 5 • Il existe une suite spectrale donnee par le terme: (resp. aboutissant toujours (resp. si X est localement compact~ (resp. Co r o 1 1 a i r e complex 1 • • Si X est compact et de dimension finie le r:J • ) [J . (respo a s'identifie done la suite spectrale ci-dessus aboutit a (resp. C.(X) a l'homologie C"(X) ) (resp. la co-homo- logie) singulier. Remarquons aussi qu'on peut demontrer le: Cor o 1 1 a i r e 2 • Soit p. , i 1 = 1, ••• r les valeurs de p pour lesquels on a : et supposons que l'on a un isomorphisms pour tout pi s H (X,Hk+p. (X,L)) ~H pi i = 1, ••• r s (X,at:k+p. (1)) 1 1 alors sous les conditions du theoreme nous avons une suite exacte: --+ L i (on doit bien SUr Tor (H pi (X) s 1 Hk- 1+p. (X,L)) ----:;)- 0 1 supposer que 1 est de dimension globale plus petit que~. Bibliographie ((1)) P.J. Hilton et S. Wylie: ((2)) O.A. Laudal: ordonnes. ((3)) E.C. Zeeman: Homology theory. Cambridge (1960). Sur la cohomologie et lVhomologie des ensembles Mimeographie, Universite dVOslo (janvier 1963). Dihomology I. Relation between homology theories. Proc. London Math. Soc. 12 (1962) pp. 609-638. ((4)) E.C. Zeeman: Dihomology II. ibid. pp. 639-689. ((5)) E.C. Zeeman: Dihomology III. duality for manifolds. PP• 155-183. A generalization of the Poincare Proc. London Math. Soc. 13 (1963)