Vivarium de Lausanne Musée cantonal de zoologie La myxine

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Vivarium de Lausanne Musée cantonal de zoologie La myxine
Vivarium de Lausanne
Ch. de Boissonnet 82
CH-1010 Lausanne
Vivarium de Lausanne
Tél. 021 652 72 94
Fax 021 652 73 69
[email protected]
www.vivarium-lausanne.ch
Collection
de sciences
l'art brut
musées des
Ouvert tous les jours de 10h à 18h
Jeudi après-midi, nutrition
de certaines espèces en public
Nouvelle orientation zoo-pédagogique
Depuis ses débuts, le vivarium de Lausanne
a abrité principalement des animaux à sang
froid. La collection initiale a évolué, au fil des
expéditions de Jean Garzoni, en privilégiant
la recherche de nouveaux venins. Dès lors,
la collection animalière du vivarium se compose essentiellement d’animaux venimeux,
le groupe le plus important étant celui des
serpents, suivi des arachnides (scorpions,
araignées) et des grenouilles.
Conservation du patrimoine
Il s’agit de conserver ce patrimoine et de
l’élargir dans un but didactique et pratique.
Les visiteurs seront impliqués activement
dans l’exposition. Afin d’ajouter un cadre
systématique selon les espèces, il nous
paraît important d’exposer la diversité des
animaux à sang froid, tout en maintenant
le point focal sur les animaux venimeux.
Soucieux de centrer son savoir-faire et
de ne pas disperser ses ressources, le
vivarium concentre désormais ses activités
sur cinq familles animales: reptiles, amphibiens, arachnides, poissons et insectes.
Le vivarium participe aux programmes
d’élevage des espèces en danger selon
l’International Union for Conservation of
Nature (IUCN).
Programme d'agrandissement
Dans les prochains mois, les visiteurs pourront
suivre le programme d’agrandissement des
cages selon les normes en vigueur, notamment la loi pour la protection des animaux.
Musée cantonal de zoologie
La myxine, “vautour marin”
Exposition permanente
12
Parmi les centaines de pièces exposées,
avez-vous déjà remarqué la myxine? Dans
son bocal d’alcool, cet animal aquatique
anguilliforme fait partie des collections du
musée depuis plus de 100 ans. Regardezle de près: sa bouche a la particularité,
comme celle des lamproies, de ne pas avoir
de mâchoires. Elle possède, par contre, de
nombreuses dents! Car la myxine se nourrit
de poissons morts et s’attaque même à
des cadavres de baleines. C’est donc un
charognard, qui enfonce ses dents dans la
chair en décomposition. Il s’enroule ensuite
de façon à former un noeud tout près de
la tête qu’il fait glisser progressivement
vers la queue. Ses nombreuses dents
acérées lui permettent de déchirer la chair
comme si ce “vautour marin” avait de véritables mâchoires. Le spécimen du musée
a été récolté sur les côtes de Norvège,
Palais de Rumine
Place de la Riponne 6
CH - 1005 Lausanne
Tél. 021 316 34 60
Fax 021 316 34 79
[email protected]
www.zoologie.vd.ch
Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18h
Du vendredi au dimanche de 11h à 17h
Fermé le lundi
mais les myxines sont présentes dans tout
l’Atlantique nord. Son mode de nourriture
n’est pas sa seule particularité. Face à un
danger, la myxine a aussi la capacité de
sécréter une sorte de mucus qui obstrue
les branchies du prédateur.
Le bocal de la myxine, comme les poissons, reptiles et oiseaux du monde entier a
retrouvé sa place après plusieurs mois de
travaux sur les verrières et les murs de la
galerie sud du musée.
La myxine dans son bocal dévoile sa bouche…
© MZL/Michel Krafft
Image de gauche: ancien terrarium du Varans du Nil
Image de droite: nouvelle création sur une surface
six fois plus grande