La Main dans le Sac - Collectif la Basse Cour

Transcription

La Main dans le Sac - Collectif la Basse Cour
La Main dans le Sac
Spectacle
pour un comédien et un sac plastique
Cie La Berlue
Collectif La Basse Cour
68A Chemin du Mas de Campagnolles
30900 Nîmes
[email protected]
www.labassecour.com
La Main dans le Sac
un spectacle 100% PVC
Au commencement, était le sac plastique
Le sac était seul
Puis il y eut l’homme
L’homme était seul
Le sac plastique rencontra l’homme et il y eut la joie
L’homme rencontra le sac plastique et il y eut la vie
L’homme apprivoisa le sac et le sac crut que l’homme était bon
…Dommage.
Spectacle tout public,
sans parole, intimiste, poétique, drôle et cruel,
La main dans le sac met en scène les aventures d’un personnage
et d’un sac plastique parcourant ensemble quelques unes des grandes
émotions humaines.
Note d’intention
L’univers de la Cie La Berlue se caractérise par une
esthétique sobre : scénographie extrêmement dépouillée
et jeu d’acteur placé au centre du spectacle. Troisième
création de la compagnie, La main dans le sac se propose de
poursuivre dans cette voie et nous amène à porter un
regard nouveau sur les objets et sur le monde qui nous
entoure.
Il s’agit de développer un univers onirique à partir
d’éléments du quotidien : ici, une caisse en bois et un sac
plastique. Cet objet usuel, fragile, commun, banal, à priori
dénué de toute poésie, prend forme et vie dans les mains du
personnage qui le touche, le modèle, joue avec lui, se joue de
lui...
Le personnage interprété par le comédien est un enfant
déguisé en grande personne. Comme les enfants, il joue et
comme les enfants qui jouent, son imagination révèle son
monde intérieur. Les situations qui naissent de ses jeux sont
autant de portes ouvertes à ses peurs et à sa colère, à sa
tristesse et à son besoin d’amour, à sa volonté de puissance
ou à sa cruauté. Les créatures qui prennent vie sous ses
doigts à travers le sac plastique sont à la fois des compagnons
de jeu et des projections de lui-même, elles sont les prétextes,
les supports ou les révélateurs de ses humeurs. Le monde
qu’il crée est à la fois un exutoire – il se libère en s’amusant – et une façon de se
confronter à lui-même : malgré lui surgit son inconscient avec lequel il règle des
comptes.
Les objets évoluent à travers le
regard du personnage qui, tentant
d’échapper au quotidien, fait
exister pour lui-même et pour le
public un autre monde. Dans ce
monde, la caisse en bois sur
laquelle il est assis peut devenir
une montagne, une prison, un
monstre… Au fil de sa création le
démiurge de ce nouvel univers
peut, du sac plastique, faire naître
un mouchoir, un escargot, un
serpent, un spermatozoïde, un
ovule, une matrice qui accouche
d’une marionnette. Le personnage lui réserve une naissance douloureuse, une vie
tourmentée et une mort tragique.
C’est l’apparition de la marionnette qui va pousser la
dissociation à son apogée : projection de lui-même
puisqu’elle naît de lui, elle prend pourtant son
indépendance en semblant douée d’une vie propre.
L’inconscient du personnage prend vie et c’est en
quelque sorte son dialogue intérieur qui se
matérialise. Lorsqu’elle se moque de lui ou lui saute
au cou, c’est le personnage lui-même qui se tourne
en dérision et teste sa capacité à accepter de s’aimer.
Et lorsqu’il la violente, l’agressivité dont elle est le
support est également de l’autodestruction.
Le rapport qui s’installe entre eux se nourrit de
thèmes que nous souhaitons questionner :
- le besoin d’affection (la solitude, l’amitié, l’amour)
- l’ailleurs (l’imaginaire, le rêve, la fuite, l’évasion, l’exutoire, le jeu)
- l’oppression (la manipulation, le rapport au pouvoir, l’enfermement)
- la pulsion de mort (la violence, la cruauté)
Mais au delà de la transformation réelle, c’est-à-dire du changement de forme effective
des objets, nous nous intéressons à la transformation qui s’opère par le changement
du regard porté sur les choses : l’objet change selon l’intérêt qu’on lui porte, la relation
que l’on établit avec lui, l’importance qu’on lui accorde. Ce n’est plus l’objet qui se
métamorphose mais le regard que l’on porte sur lui. Dès lors l’important, l’intérêt
ou la beauté n’est plus dans l’objet mais dans la relation à l’objet…à la personne…au
monde…
« Le théâtre permet à des spectateurs d’être ensemble autour d’une phrase articulée par un acteur,
sans qu’elle ne soit prononcée pour les inciter à voter, à acheter…
Elle est là pour les inquiéter et, en même temps, leur permettre d’appréhender la vie.
Le théâtre sert à avoir moins peur de la vie. »
Wajdi Mouawad
Le Chapiteau Bidon
Le Bidon structure itinérante et auto-portée a été conçu pour La main dans le
sac mais peut également accueillir d’autres spectacles.
Jauge : 70 personnes
Taille du plateau : L5m50 P6m H3m50
Alimentation : 220V/16A
Temps de montage : 8H
Espace nécessaire à l’implantation : 12m x 14m – sol plat
Construction : Sylvain Vassas-Cherel
L’équipe
Charlie Denat : Jeu, régie chapiteau
Après une formation au Conservatoire d’Art
dramatique de Nantes et à l’Ecole de Cirque de
Genève, co-fonde en 2006 la Cie La Berlue.
Utilisant différentes techniques artistiques, mon
travail porte essentiellement sur le rapport entre le
sens et le mouvement.
Aurélia Delescluse : Mise en scène, diffusion, accueil
Après une formation universitaire en Lettres Modernes et une
formation théâtrale (ateliers de création, stages, cours et
conservatoire), fais partie de trois compagnies dans la région des
Pays de la Loire. Comédienne dans la plupart des projets, assure la
direction d'acteurs pour trois d'entre eux, s’est enfin mise au chant,
aspire à travailler le clown, communique, diffuse et garde toujours
le sourire au téléphone.
Damien Leclerc : Création lumière, régie technique
AOC auvergnat exporté et formé sur le tas (de projos) et à
l’ISTS d’Avignon. Touche à tout, passionné de cirque et de rue,
chercheur d’illogismes concrets… tels que faire de la lumière
qui ne se voit pas, mais qui signifie, composante indispensable
au service de l’œuvre.
Pepette : Jeu
Pepette, a commencé sa carrière dans une grande surface.
1 gramme de finesse, 1 gramme de folie cela a suffit à en faire
l’actrice principale de la Compagnie. Mais elle ne restera pas
éternellement avec nous, Las Vegas l’attend déjà.
La Compagnie
Le Collectif La Basse Cour :
La compagnie la Berlue fait partie du Collectif la Basse Cour.
La Basse Cour est un collectif circassien basé à Nîmes qui
regroupe 10 compagnies (Le Cubitus du Manchot, Cie du
Chapeau, Cie Olof Zitoun, Cie La Berlue, Cie La Bilbao, Cie Easy to
Digest, The John Johnn Experience, Cie Aller Retour, Patchwork
Cie, Cie Ladjou), 18 spectacles, 25 artistes, 2 techniciens,
une chargée de production-administration, des bénévoles
et autour duquel gravitent de nombreux autres acteurs du paysage
culturel de la Région Languedoc Roussillon. Toutes les
compagnies s’inscrivent dans la démarche du Nouveau Cirque, alliant les différentes
disciplines du cirque traditionnel à d’autres arts du spectacle vivant : théâtre, danse,
musique, chant, marionnettes. Le Collectif est une association de loi 1901 qui a un
fonctionnement économique solidaire. Sa constitution permet de mutualiser les
moyens de d’administration, les locaux, le matériel.
La Basse Cour a le soutien de nombreux partenaires institutionnels : la Ville de
Nîmes, Nîmes Métropole, le Conseil général du Gard, le Conseil Régional
Languedoc Roussillon, Réseau en Scène.
La Cie La Berlue :
La Cie La Berlue a été fondée en 2006 par Valérie Doreau et Charlie Denat autour
du spectacle Banc d’essai, création
soutenue par le Pôle Cirque Languedoc
Roussillon.
Mélangeant
théâtre,
cirque
et
manipulation d’objet, elle développe des
univers minimalistes où le jeu et les
personnages sont au centre du spectacle.
Dès ses débuts, la Compagnie a choisi d’aller
à la rencontre des spectateurs, dans la rue, dans les zones rurales ou urbaines,
afin de créer des moments d’exceptions dans des espaces quotidiens.
Les précédentes créations
Banc d’essai - 2006
Duo de Théâtre acrobatique.
Mise en scène : Fatna Djaha
Sur un modeste banc public, deux
personnages se laissent prendre au jeu des
multiples situations corporelles que leur
offre cet objet urbain.
De menus plaisirs en grandes découvertes,
ils s’entortillent entre l’envers et l’endroit
nous entraînant en silence dans une tranche de vie acrobatique drôle et sensible.
Spectacle soutenu par le pôle cirque la verrerie d’Ales
http://www.youtube.com/watch?v=WZUzr6bNqBE
Dernières représentations en 2009 après 300 dates en France, en Italie, en Suisse et
en Belgique.
Le Croque Pavé - 2007
Solo circo-théâtral
Mise en scène : Gioras Fischer
Fait de bouts de ficelles et de rayons de soleil, ce solo
entremêle cirque et théâtre au service d’une histoire où l’on
a ses rêves pour boussole et ses souvenirs pour bagages.
Servi par un texte râpeux et pétillant, pimenté d’acrobaties,
Le Croque Pavé est un spectacle chaleureux où la poésie
côtoie le spectaculaire.
Nos Partenaires
La main dans le sac est un solo, mais il ne s’est pas fait tout seul.
Nous tenons à remercier toutes les personnes, qui ont cru,
soutenu ou participé à ce projet et sans qui ce spectacle n’aurait
pas existé.
Merci à Bouillon Cube, Turbul’, Le Cabanier, Le Tortillart,
La Fée Nadou, la Cie Bolega Bolega et Akwaba qui nous ont
accueilli dans leurs murs pour les répétitions.
Nous remercions le Conseil général du Gard, la DDJS
Languedoc Roussillon, le CIJJA, Christian Denat et Brigitte
D’Henin pour leur aide financière et matérielle.
Merci à toutes les précieuses petites mains qui ont donné un
coup de pinceau, un coup de marteau, un contact, une idée, du
temps, qui ont mis à disposition du matériel, des espaces de
travail, des savoirs-faire …
Un remerciement particulier à Sylvain Vassas Cherel et à
Bernard Chaperon pour leur générosité et leur enthousiasme,
à Camille Foucher pour son travail administratif et à Gioras
Fischer pour son soutien artistique et matériel.
Collectif La Basse Cour
Siret : 491 532 073 00013
TVA intracommunautaire : RF00 491 532 073 00013
Licences : 2/1012601 – 3/1018065
Code APE : 9001Z

Documents pareils