Confidentiel

N° 3949 – Vendredi 23 novembre 2012
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CONFIDENTIEL
■ FTV : Stéphanie Martin devient
1
directrice déléguée auprès du secrétaire
général
■
VIDEO A LA DEMANDE :
A LA UNE
2
■ FRANCE TELEVISIONS : signature
avec le SPFA, le SPI, l'Uspa d'un avenant
à l'accord de 2008
FRANCE TELEVISIONS / CPA / SPI :
signature d'un accord 2012-2015 sur le
spectacle vivant
TNT
4
■ TNT / 12 DECEMBRE : les nouvelles
chaînes et le CSA présentent le dispositif
d'information
■ L'EQUIPE 21 : accord avec France
Galop et Le Trot
TV SUR CABLE,…
■ CHAINES TV INTERACTIVES :
lancement en mars d'une chaîne dédiée
au théâtre
INTERNET
8
■ SYFY / CANALSAT : deux opérations
et nouveaux locaux à Lyon
digitales pour accompagner La Chaîne de
la fin du monde
INSTITUTIONNEL
5
■ CAMPAGNE PRESIDENTIELLE : le
progression de 19 % à fin septembre
2012 ; forte hausse de MyTF1VOD
■
CHAINES HISTORIQUES
5
■ FRANCE 3 SAT : changement de nom
CSA va ouvrir une réflexion sur la
couverture médiatique des primaires
■ CSA : pétition des Indignés du PAF
pour une représentation des citoyens
ENTREPRISES ET MARCHES
7
■ TECHNICOLOR : campus technologique
■ NBCU : fermeture de chaînes
général délégué
internationales et réduction d’emplois
■ MARCHE EGP : recul de 23 % du
secteur TV au 3e trimestre
« marre de commenter des inepties ! »
RADIO
■ CATCH-UP RADIO / OCTOBRE :
8
nouveau record de podcasts pour Europe 1
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
8
■ CNC : résultats de la session relative
5
INTERACTIVITE
10
JUSTICE
10
ENTREPRISES : MOUVEMENTS
10
NOMINATIONS
11
■ AEF : Victor Rocaries nommé directeur
au soutien sélectif à l'exploitation en VOD
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
8
■ AMAZON : investissement dans une
première série originale
PROGRAMMES
■ BFM TV : Olivier Mazerolle en a
12
PUBLICATIONS
13
DISTINCTIONS
14
■ ARTS ET LETTRES : Eva Darlan et Valli
faites respectivement officier et chevalier
IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX
REVUE DE PRESSE
AGENDA
FOCUS SUR
14
15
16
17
Banijay Productions France
PLAN DE FINANCEMENT
18
Au nom d’Athènes
Dans ce numéro de Satellifax :
Focus sur : Banijay Productions France - p. 17
Plan de financement : Au nom d’Athènes - p. 18
____________________________________________ Confidentiel FTV : Stéphanie Martin devient directrice déléguée auprès du secrétaire général
Selon nos informations, Stéphanie Martin a été
nommée directrice déléguée auprès d'Yves Rolland,
secrétaire général de France Télévisions. Elle remplace
Arnaud Esquerre, qui a quitté le groupe fin août pour
rejoindre le CNRS où il est chargé de recherche. Stéphanie
Martin est notamment en charge des relations avec les
organisations de producteurs et les sociétés de gestion
de droits. Elle conserve parallèlement ses fonctions de
directrice des chaînes thématiques de France Télévisions
(Gulli, Mezzo, Planète+ Thalassa, Planète+ Justice et
Euronews) auprès d'Emmanuelle Guilbart, directrice
générale déléguée aux programmes.
VIDEO A LA DEMANDE : progression de 19 % à fin septembre 2012 ; forte hausse de MyTF1VOD
Selon nos informations, la vidéo à la demande en
France affiche une augmentation des séances
achetées de près de 19 %, comparée aux neuf premiers
mois de 2011, relève le baromètre GfK VOD arrêté à fin
septembre 2012, encore non publié. A noter que sur
cette période, TF1 Vidéo a enregistré, sur cette activité,
notamment via sa marque MyTF1VOD, un doublement
des séances vendues (+102 %). Par ailleurs, les titres
Intouchables (n° 1 du Top 10 des meilleures ventes VOD),
Grey's Anatomy, La vérité si je mens ! 3, Les Infidèles et
Polisse, édités chez TF1 Vidéo, représentent au total plus
d'1,3 million de séances de VOD consommées, soit plus
de la moitié du Top 10.
Vendredi 23 novembre 2012
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A la Une FRANCE TV : signature avec le SPFA, le SPI, l'Uspa d'un avenant à l'accord de 2008
France Télévisions, le SPFA, le SPI et l'Uspa ont signé hier un avenant à l'accord interprofessionnel de 2008,
incluant, à la demande du groupe public, certaines dispositions déjà prévues pour les chaînes privées. Le groupe
pourra ainsi intégrer dans ses obligations des engagements de l'exercice précédent et prendre en considération –
sous conditions – de nouvelles dépenses dans le financement de festivals d'œuvres audiovisuelles et dans la
publicité. Il gagne également une multidiffusion supplémentaire pour ses chaînes Outre-Mer 1ère.
France Télévisions a signé hier soir, avec le SPFA, le
SPI et l'Uspa, un avenant à l'accord interprofessionnel
relatif au financement de la production audiovisuelle
patrimoniale indépendante, conclu en octobre 2008
avec ces syndicats de producteurs ainsi qu'avec la SACD
et la Scam, a-t-il annoncé hier. Les sociétés d'auteurs
devraient prochainement signer cet avenant, dans une
version adaptée. Dans un courrier adressé en mars aux
signataires, le groupe public avait souhaité rouvrir les
négociations et profiter de certaines dispositions, jugées
« plus favorables », prévues pour les diffuseurs privés
(nos informations du 7 mars).
Prendre en compte « les aléas des
calendriers de production »
France Télévisions a obtenu, en partie, gain de
cause. Le groupe pourra ainsi prendre en compte sur
l'exercice en cours, dans la limite de 2 % de son
obligation, des engagements contractés sur l'exercice
précédent « s'ils s'inscrivent au-delà de l'obligation
réglementaire », indique-t-il dans son communiqué.
Cette disposition lui permet de « prendre en compte les
aléas des calendriers de production », estime-t-il.
Par ailleurs, comme les chaînes commerciales, France
Télévisions pourra intégrer, dans le calcul de son
obligation de production, de nouvelles dépenses. D'une
part, celles consacrées au financement de certains
festivals consacrés aux œuvres audiovisuelles, dans
la limite de 0,1 % du montant de son obligation. De
l'autre, il pourra prendre aussi en compte des dépenses
de publicité (hors antennes) dans les limites de « 5 % du
devis de production de chaque œuvre concernée » et, en
général, « de 0,5 % du montant de l'obligation [du
groupe] », et ce au-delà d'un montant annuel de
500 000 euros, ce qui correspond « au montant annuel
moyen des dépenses de publicité consacrées aux œuvres
audiovisuelles patrimoniales en 2010-2011 », précise
l'avenant, dont Satellifax a eu copie.
Pour cette dernière catégorie de dépenses, le document
émet d'autres conditions qui répondent aux vœux de
longue date des producteurs : ces derniers devront être
associés à la définition et à la validation de la campagne
concernée, qui, en presse et en affichage, devra par
ailleurs citer les noms des auteurs et des producteurs.
L'avenant, qui intègre France Ô – devenue entre-temps
chaîne de la TNT nationale – dans le champ de l'accord,
prend également en compte une autre évolution de France
Télévisions : le groupe acquiert, pendant la durée des droits
et en complément de ceux déjà cédés, une multidiffusion
TV supplémentaire pour ses chaînes Outre-Mer 1ère.
Ces dernières n'existaient pas en tant que telles en 2008 :
elles ont pris la succession des Télépays de RFO au
lancement de la TNT en outre-mer, en novembre 2010,
devenant à cette occasion des chaînes de plein exercice.
Pas d'ouverture pour les œuvres coproduites
En revanche, France Télévisions a échoué à convaincre
les producteurs du bien-fondé de sa revendication portant
sur la possibilité d'investir 5 % de son obligation dans
« des œuvres dont elle aura acquis une part de
coproduction ». Le groupe devra donc continuer à réaliser
100 % de ses obligations audiovisuelles (20 % de son
chiffre d'affaires avec, selon le contrat d'objectifs et de
moyens actuels, un montant plancher de 420 M€) dans
des œuvres patrimoniales indépendantes.
Autre point non abordé dans cet avenant : les droits
numériques, sujet cher à Rémy Pflimlin, président du
groupe, qui veut depuis longtemps entamer une
négociation sur ce point avec les producteurs. Une
ouverture dans ce domaine est en fait prévue… dans le
second accord conclu hier, qui concerne le spectacle
vivant (lire ci-dessous).
Selon cet accord pluriannuel signé avec la CPA (pour
l'Uspa et le Spect) et le SPI, le spectacle vivant va
permettre à France Télévisions de mener une
expérimentation, jusqu'au 31 décembre 2013, avec
des mises en ligne gratuites d'œuvres préachetée et déjà
diffusées en télévision sur sa future plate-forme dédiée.
« Pendant cette période expérimentale, les parties feront
le bilan de ces exploitations et négocieront un avenant
à l'accord interprofessionnel 2008, relatif aux droits
numériques », prévoit le texte, dont Satellifax a eu copie.
Pour France Télévisions, la signature de ces deux accords
marque la « première étape » d'un « nouveau dialogue »
avec les producteurs, nécessaire « pour, d'une part
adapter ses engagements au contexte budgétaire
d'économies dans lequel [il] se trouve, d'autre part et
surtout, faire rayonner les contenus qu'il finance sur les
réseaux et rencontrer ainsi les nouvelles pratiques de ses
concitoyens », indique-t-il dans son communiqué.
L'Uspa et le SPFA veulent maintenant aller plus loin et
appellent le groupe « à entamer les négociations
relatives aux accords animation et documentaire qui
arrivent à échéance en fin d'année », expliquent-ils dans
un communiqué publié hier. Les deux organisations
estiment avoir « [démontré] une nouvelle fois [leur]
capacité à adapter en permanence, aux évolutions du
paysage audiovisuel, leurs relations contractuelles avec
les diffuseurs français ».
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Vendredi 23 novembre 2012
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A la Une FRANCE TV / CPA / SPI : signature d'un accord 2012-2015 sur le spectacle vivant
France Télévisions, la CPA (Spect et Uspa) et le SPI ont signé un accord 2012-2015 sur le spectacle vivant. Le
groupe public s'engage à investir un minimum de 58 M€ sur quatre ans et à améliorer l'exposition des captations
et recréations de spectacle vivant sur ses antennes. L'accord aborde aussi les relations entre les producteurs et la
filière de production de France Télévisions et permet à ce dernier d'expérimenter l'offre gratuite de spectacles sur sa
future plate-forme dédiée, en attendant la négociation d'un avenant à l'accord interprofessionnel de 2008, relatif
aux droits numériques. Une concertation va également être lancée sur les « œuvres web native ».
Après plus d'une année de négociation, marquée par
plusieurs mois de blocages, France Télévisions, la CPA
(pour le Spect et l'Uspa) et le SPI ont signé hier soir un
accord sur le spectacle vivant portant sur la période
2012-2015, a annoncé le groupe public. Prévu dans le
contrat d'objectifs et de moyens (COM) 2012-2015, cet
accord
concerne
les
œuvres audiovisuelles
patrimoniales de captations et recréations de
spectacle vivant au sens du CNC (donc éligibles au
Cosip) et comporte quatre points.
Investissement minimum garanti de 58 M€ sur 4 ans
France Télévisions garantit ainsi un investissement
minimum de 29 millions d'euros sur la période 20122013 et la même somme sur 2014-2015, soit un total de
58 M€ sur quatre ans. Cet engagement a été calculé
« sur la base des montants investis ces dernières années
(12,7 millions d'euros en moyenne annuelle sur la
période 2005-2010) », précise l'accord dont Satellifax a
eu copie. Selon le rapport annuel 2011 du groupe, il
s'est engagé dans ce genre à hauteur de 16,7 M€ cette
année-là, le bilan du CNC faisant état, lui, de 16,9 M€
pour 2011.
L'accord explicite aussi le « partenariat » des
producteurs avec la filière de production de France
Télévisions (ex-filière France 3), précisant que le
financement apporté par le groupe devra être
« essentiellement » constitué de numéraire. Ce
dernier représentait 78 % de l'investissement en 2010 et
72 % en 2011, précise-t-il aussi. Les apports en industrie
seront, eux, valorisés « sur la base de la réalité des prix
de revient de la "filière production" », le groupe
s'engageant à mener une « réflexion » pour « optimiser
les coûts de production des spectacles, et notamment
les frais de déplacement relatifs aux captations réalisées
à Paris », précise le document. Il proposera également de
nouvelles règles de facturation de la prestation de
vidéo mobile « à la rentrée 2012 pour une mise en
œuvre opérationnelle au 1er janvier 2013 ».
Le troisième point renforce l'exposition des captations
et recréations de spectacle sur les antennes publiques,
mesurée selon le système de points actuel (fixé dans le
cahier des charges), dépendant du jour et de l'heure de
programmation. Le renforcement de l'exposition du
spectacle vivant (avec une « programmation clairement
identifiée ») a débuté en 2011 où le groupe est passé
d'un objectif de 100 à 150 points. Il devra atteindre 200
points à partir de 2014 et 250 points à partir de
2015.
Expérimentation de VOD gratuite
sur la future plate-forme gratuite
Enfin, l'accord s'intéresse à la question des droits
numériques. France Télévisions va bénéficier, « à titre
expérimental », de conditions particulières : « Pendant
l'année 2013, [il] aura la faculté de négocier pour
l'ensemble des captations antennes, des droits de VOD
gratuite allant au-delà de la période de rattrapage »,
explique-t-il dans son communiqué publié hier. Le
groupe, qui devra négocier de gré à gré avec une
valorisation spécifique, pourra ainsi mettre en ligne
gratuitement des œuvres (préachetées et déjà diffusées
en télévision) sur sa future plate-forme dédiée au
spectacle
vivant.
« Pendant
cette
période
expérimentale, les parties feront le bilan de ces
exploitations et négocieront un avenant à l'accord
interprofessionnel
2008,
relatif
aux
droits
numériques », précise l'accord. Parallèlement, une
concertation sera engagée sur les « œuvres web
native ».
Pour la CPA, cet accord permet « de réaffirmer que les
captations et les recréations de spectacle vivant font
partie des programmes au cœur des missions du
service public de France Télévisions », explique-t-elle
dans un communiqué publié hier. La Confédération se
félicite notamment de l'engagement du groupe de
garantir une contribution minimum malgré l'«
environnement économique contraint ».
Vendredi 23 novembre 2012
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TNT TNT / 12 DECEMBRE : les nouvelles chaînes et le CSA présentent le dispositif d'information
Un site dédié et des bandeaux déroulants accompagneront le changement de numérotation induit par l'arrivée de
six nouvelles chaînes nationales sur la TNT gratuite, qui prendront par ailleurs elles-mêmes en charge la communication, au même titre que les autres chaînes de la TNT, selon le dispositif d'information « Toute la TNT », dévoilé hier.
Les nouvelles chaînes ne seront accessibles, par antenne râteau, à l'ensemble de la métropole qu'en juin 2015.
Tous les foyers de France métropolitaine recevant la
télévision par antenne râteau devront faire une nouvelle
recherche et mémorisation de leurs chaînes le
12 décembre, quand bien même ils ne font pas partie
des zones qui recevront les six nouvelles chaînes
nationales de la TNT gratuite dès cette date. C'est sur cet
élément qu'ont insisté hier Alain Méar, membre du CSA,
et Jean-Yves Haby, ancien directeur délégué du GIP
France Télé Numérique, mandaté par HD1, L'Equipe 21,
6ter, Numéro 23, RMC Découverte et Chérie 25 pour
faire connaître « Toute la TNT », du nom du dispositif
d'information accompagnant ce changement. « C'est un
chantier de moindre envergure que le passage au toutnumérique » qui s'était achevé en novembre dernier, ont
fait valoir les deux hommes en présentant le dispositif.
Concrètement, toutes les chaînes locales et les chaînes
payantes de la TNT changeront de numérotation le
12 décembre au matin. Les premières se trouveront
ainsi reportées à partir du canal 30 (avec le 32 ou le 33
attribué aux décrochages locaux de France 3) et les
secondes à partir du canal 40. Les foyers recevant la
télévision par antenne râteau (ils représentent 61 % du
total, selon le CSA) devront donc « rescanner » les
chaînes afin qu'elles retrouvent leur place. L'opération
sera inévitable dans certaines zones, comme Marseille
par exemple, pour continuer de recevoir TF1 et Arte,
qui changeront de fréquence à cette occasion.
Un déploiement en 13 phases jusqu'en juin 2015
Lors de cette première phase, « 25,6 % de la
population métropolitaine pourra accéder aux six
nouvelles chaînes en TNT », explique le CSA, à
condition toutefois d'être équipé d'un matériel
supportant la haute définition, car ces chaînes ne
seront disponibles que dans ce format. Près de la moitié
des foyers recevant la TNT par antenne râteau sont
équipés HD, selon les responsables de « Toute la TNT ».
Les premières zones qui accéderont à ces chaînes
comprendront notamment Paris, Marseille et Bordeaux.
L'extension des chaînes s'étalera ensuite en douze phases
jusqu'au 2 juin 2015, date à laquelle l'agglomération
lyonnaise y accédera. En septembre 2013, la moitié
de la population sera couverte.
« Toute la TNT » consiste donc en un dispositif
permettant d'éclaircir tous ces éléments pour les foyers
français. Il s'agit d'abord d'un site internet,
toutelatnt.fr, qui permet de savoir quand sa commune
aura accès aux nouvelles chaînes et qui explique
précisément comment les réinstaller. Ensuite, à partir du
10 décembre et jusqu'au 14, des bandeaux
déroulants seront affichés sur les programmes pour
prévenir des changements à venir ou passés, avec
l'adresse du site dédié.
L'Etat renouvelle le plan d'aide
du passage au tout-numérique
Cet effort d'information représentera, selon Jean-Yves
Haby, « plusieurs millions d'euros » à la charge de
toutes les chaînes au prorata de leur participation dans les
multiplex. Elles financeront et diffuseront également « un
spot national piloté par M6 » qui sera « aussi visible sur
les autres chaînes des quatre groupes [M6, TF1, Amaury,
NextRadioTV] qui les éditent », a précisé Alain Méar. Elles
financeront encore des « spots radio et des encarts
publicitaires dans Le Parisien et L'Equipe ».
Par ailleurs, un numéro de téléphone est mis en place
au tarif d'un appel local, et l'Etat renouvelle pour
quatre mois, et de façon étendue aux résidences
secondaires, le plan d'aide mis en place lors du
passage au tout-numérique, c'est-à-dire 120 euros
pour une réorientation d'antenne et 250 € pour un
changement de mode de réception.
L'EQUIPE 21 : accord avec France Galop et Le Trot
Les sociétés France Galop et Le Trot ont signé un accord
de partenariat inédit avec L'Equipe 21, qui permettra à la
chaîne de diffuser en direct tous les jours de la semaine
les deux courses, dont la course événement (Quinté+),
dans le cadre de l'émission Menu sport, ont annoncé hier
les trois partenaires dans un communiqué.
Ainsi, du lundi au vendredi dès 13h30, les journalistes
France Pierron et Guillaume Covès proposeront, dans
le cadre de ce rendez-vous quotidien, de nombreux
reportages et interviews visant à faire découvrir l'univers
des courses hippiques dans toute sa dimension sportive :
mise en avant des acteurs (drivers, jockeys, chevaux,
entraîneurs, propriétaires…), des challenges (Casaq
Ligue, Masters du Trot, Défi du Galop, Grand National
du Trot, Cravaches d'Or, Sulky d'Or…). Le premier direct
aura donc lieu le jeudi 13 décembre à 13h30.
« Avec plusieurs réunions de courses par jour, proposées
dans 250 hippodromes répartis dans toute la France, les
courses hippiques produisent chaque année des centaines
d'heures de sport et d'émotion en direct », souligne
Bertrand Bélinguier, président de France Galop, cité
dans le communiqué. « Dans le cadre de ce partenariat,
les courses vont bénéficier pour la première fois d'une
exposition au cœur d'une "chaîne sport" gratuite,
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qui permettra une reconnaissance des acteurs de la
filière comme sportifs à part entière », fait valoir pour sa
part Dominique de Bellaigue, président du Trot.
Pour la saison 2012-2013, les courses hippiques sont
également retransmises, sur les deux chaînes d'Equidia
(Live et Life) et sur France 3.
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles CHAINES TV INTERACTIVES : lancement en mars d'une chaîne dédiée au théâtre
La société Les chaînes TV Interactives (groupe J-L
Vilgrain), éditrice de L'EnÔrme TV, lancera en mars une
chaîne dédiée au théâtre, ont indiqué hier son
président Sébastien Vilgrain et son directeur délégué
général Jean-Sébastien Ventura, interrogés par
Satellifax en marge de la conférence de lancement de
L'EnÔrme TV, dont nous rendrons compte lundi.
Baptisée La Chaîne Théâtres, cette chaîne payante
s'adressera plus particulièrement aux CSP+ et sera
proposée sur un mode d'abonnement, ont-ils précisé.
Elle bénéficiera d'un catalogue de 200 pièces couvrant
tous les genres. « Nous avons d'ores et déjà signé avec
un opérateur TV », a indiqué Sébastien Vilgrain.
Le groupe J-L Vilgrain, propriétaire du théâtre
Montparnasse et du Petit Montparnasse, détient
également la Sopat (Société de production audiovisuelle
théâtrale). Ancienne actionnaire de CielEcran, cette
société gère la Coopérative de production audiovisuelle
théâtrale (Copat), qui capte des pièces de théâtre pour
des chaînes TV et les édite en DVD.
___________________________Chaînes hertziennes historiques FRANCE 3 SAT : changement de nom et nouveaux locaux à Lyon
France 3 Sat change de nom et quitte Ecully pour
s'installer dans de nouveaux locaux situés à Lyon dans le
quartier Vaise, a annoncé hier l'unité de France
Télévisions dans un communiqué. Le nouveau nom
sera communiqué par François Guilbeau, directeur de
France 3, lors de l'inauguration du nouveau site, qui se
tiendra le 6 décembre à 11h30.
Dirigée par Dominique Caillet, France 3 Sat fournit
notamment de nombreux rendez-vous d'information
accessibles sur le satellite et toutes les box (programme
national de France 3) notamment des éditions d'information
(12/13 édition des régions, Edition des initiatives, Edition
des locales…) et le Journal de la Méditerranée. L'unité
alimente également les sites Culturebox et francetv/info.
___________________________________________ Institutionnel CAMPAGNE PRESIDENTIELLE / CSA : réflexion sur la couverture médiatique des primaires
Le CSA va engager une réflexion sur le traitement à
la télévision des élections primaires des partis
politiques et souhaite rendre les clips de campagne
officiels « plus attrayants », explique-t-il dans son
rapport sur l'élection présidentielle de 2012, publié
hier. Après y avoir tiré un bilan « globalement
satisfaisant » de la couverture médiatique du scrutin, le
Conseil formule quatre propositions, dont deux, signale-til, figurent dans le rapport remis par la commission Jospin
sur la rénovation de la vie publique : la suppression de
la période intermédiaire, qu'il avait déjà demandée en
2007, et la fixation d'une heure unique de fermeture
des bureaux de vote pour la métropole. TF1 et
France 3 avaient en effet manqué à leur obligation
de garder secret le résultat du second tour jusqu'à 20h,
sous la pression des réseaux sociaux, de plusieurs sites
internet belges et même de personnalités politiques qui
ont commenté les résultats avant leur publication. Quant
à la période intermédiaire, qui impose une égalité de
temps de parole entre tous les candidats dès la
publication de leur nom au Journal officiel et jusqu'au
début de la campagne officielle, elle a eu pour effet,
selon le CSA, de « réduire la présence médiatique »
de tous les candidats, les chaînes craignant de ne pas
respecter la règle.
Plus de 2 000 heures consacrées
à l'expression des candidats
Relevant que l'organisation d'une primaire ouverte par
le parti socialiste a été très couverte par les médias et
qu'elle sera vraisemblablement suivie d'une ou plusieurs
autres primaires organisées par d'autres partis à l'avenir,
le CSA dit avoir « décidé d'engager une réflexion sur
le traitement de ces élections par les chaînes ».
Pour les clips de campagne, l'instance de régulation
propose que la part des inserts réalisés par les
équipes de campagne des candidats, jusque-là limitée à
50 % du clip, soit accrue de façon à ouvrir
« complètement la possibilité de recourir aux inserts pour
les campagnes à venir. Les coûts correspondants devront
naturellement être inclus dans les comptes de campagne
des candidats, soumis au plafonnement prévu par la loi,
afin de respecter le principe d'égalité ».
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Enfin, concernant les bilans chiffrés, le CSA relève
que « plus de 2 000 heures ont été consacrées à
l'expression des candidats et de leurs soutiens dans les
Institutionnel émissions d'information à la télévision entre le 1er janvier
et le 4 mai 2012, ce qui représente un volume
supérieur à celui qui avait été relevé en 2007 ».
AURELIE FILIPPETTI : la ministre milite en Italie pour « l'exception culturelle européenne »
La ministre de la Culture et de la Communication
Aurélie Filippetti a milité hier à Rome en faveur de
« l'exception culturelle européenne » qui passe par
une coopération renforcée entre les pays et une fiscalité
différenciée permettant de financer et promouvoir les
activités culturelles. Lors de sa visite, Aurélie Filippetti a
rencontré son homologue Lorenzo Ornaghi. « Même s'il
y a une diminution des budgets pour la culture, cela ne
doit pas empêcher de travailler sur le fond », a-t-elle
estimé dans un entretien à l'AFP, en soulignant que les
activités culturelles « redonnent de l'activité économique
et sont riches en emplois non délocalisables ». « Ce n'est
pas une exception culturelle française, c'est la promotion
d'un modèle de développement », a insisté la ministre,
affirmant qu'une dizaine de pays européens partagent
cette vision. Evoquant l'Allemagne qui a augmenté de
100 millions d'euros son budget Culture, elle a indiqué
que son message, lors du Conseil européen des
ministres de la Culture prévu lundi à Bruxelles,
consistera à demander de « ne pas entrer dans des
spirales récessives en matière culturelle ».
Avec le ministre Lorenzo Ornaghi, elle a discuté des
moyens de « revivifier le travail de coproduction dans le
cinéma ». Pour elle, « la relation franco-italienne dans le
cinéma n'est pas une relation comme une autre, ce doit
être une relation privilégiée car elle a été un vecteur
majeur de créativité et de succès pour les deux
cinémas ». Selon Aurélie Filippetti, le ministre italien s'est
montré très intéressé par le fonctionnement du CNC,
financé en partie par une taxe sur les distributeurs de
services de télévision (TST-D). « Ce modèle injustement
attaqué nous est envié par beaucoup de pays dont l'Italie
et a permis au cinéma français d'être un des seuls au
monde à afficher une santé florissante et à résister à
l'ultradomination du cinéma américain. »
Pour rappel, la Commission européenne doit se
prononcer prochainement sur la réforme de cette TST-D,
votée dans la loi de finances initiale (LFI) pour 2012.
Adoptée fin 2011, la réforme prévoit d'étendre la taxe à
tout opérateur, fixe ou mobile, dès lors que l'abonnement
à son offre permet de recevoir des services de
télévision.
CSA : pétition des Indignés du PAF pour une représentation des citoyens
Alors que trois membres du CSA vont être renouvelés
en janvier, le collectif Les Indignés du PAF a formalisé
dans une pétition son souhait de « faire entrer les
citoyens » au Conseil (nos informations du 17 octobre),
ont-ils annoncé hier. Né fin 2011 après la diffusion de
faux reportages dans Appels d'urgence sur TF1, le
collectif veut donc faire nommer un « médiateur citoyen »
au sein de l'instance et, « pour enclencher la
dynamique », renouvelle sa proposition de candidature
de son fondateur et porte-parole Philippe Guilhéneuf.
Les Indignés du PAF rappellent aussi dans une lettre à
François Hollande, jointe à la pétition, qu'il avait lui-
même signé la pétition « Un citoyen au CSA », lancée en
2004 par Les Pieds dans le PAF. Celle-ci est disponible
sur le site change.org (www.change.org/citoyensaucsa)
et a récolté à ce jour 3 100 signatures. Elle est ouverte
à la signature jusqu'au 6 décembre, puis sera remise
avec ses signatures, le lendemain, au président de la
République, ainsi qu'à l'Assemblée nationale, au Sénat et
« dans d'autres endroits emblématiques ».
Rappelons que les mandats de l'actuel président,
Michel Boyon, et des conseillers Rachid Arhab et Alain
Méar, arrivent à échéance en janvier prochain.
FIBRE OPTIQUE : les opérateurs devront « clarifier leurs engagements », selon Fleur Pellerin
La ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur
demander aux opérateurs des
sur leurs engagements dans le
déploiement du très haut débit internet (fibre optique),
a-t-elle indiqué mercredi dans un discours prononcé au
Congrès des maires de France, évoquant « un
Pellerin, va
clarifications
conventionnement systématique Etat-collectivités et
opérateur d'ici la fin de l'année 2013 dans tous les
territoires où des projets de collectivités sont en train
d'avancer ». Dans les cas où les opérateurs ne
respecteraient pas leur convention, le gouvernement
accompagnera les déploiements publics, « y compris en
zone très dense », a-t-elle ajouté. « Le gouvernement
n'acceptera pas tout des opérateurs », a assuré la
ministre, considérant qu'il était « inacceptable que les
collectivités locales soient parfois dans une forme
d'insécurité vis-à-vis des opérateurs privés ».
Fleur Pellerin compte également « demander aux
opérateurs de concrétiser par écrit les engagements
pris pour les villes de 2013 », à charge ensuite à la
mission gouvernementale sur le déploiement du très haut
débit, récemment créée (nos informations du
12 novembre), de « recenser tous les retards pris par les
opérateurs ».
Le chantier du basculement de l'ancien réseau en cuivre
vers la fibre optique est « titanesque », a reconnu Fleur
Pellerin. La disparition du réseau en cuivre
« progressive », selon un calendrier qui sera
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précisé « au deuxième semestre 2014 », soit après
l'expérimentation de Palaiseau, qui devrait être la première
ville 100 % connectée à la fibre optique. La structure de
pilotage que la ministre a souhaité mettre en place pour
garantir une assistance à maîtrise d'ouvrage pour les
collectivités locales et gérer les financements « est désormais
une réalité avec des compétences issues des collectivités et
des services déconcentrés de l'Etat », a-t-elle indiqué.
Elle a également confirmé que le travail de
concertation avec l'ensemble des parties prenantes qui
aura lieu en décembre et janvier sur la feuille de route
numérique sera suivi, en février, d'un séminaire
gouvernemental. Ce dernier sera dédié à la « politique
nationale en matière du numérique » et s'achèvera sur
des « annonces fortes » du Premier ministre, a assuré
Fleur Pellerin. Les instances d'évaluation des projets
seront ensuite « progressivement consultées ».
Le plan France numérique du président Hollande
prévoit la couverture de la France en très haut débit en
dix ans avec une priorité donnée à la fibre optique.
____________________________________Entreprises et marchés TECHNICOLOR : inauguration de son « campus technologique » à Rennes
Technicolor a inauguré hier à Rennes son premier
centre mondial de recherche et développement (RD)
employant 550 personnes, quelques semaines après
l'annonce de la liquidation de son dernier site
industriel européen à Angers. Le groupe en cours de
restructuration a réuni trois divisions de RD, jusqu'ici
éparpillées dans l'agglomération de Rennes, sur ce
« campus technologique » qui abrite sur 18 000 m2 des
studios de développement et deux centres de traitement de
données hébergeant 200 serveurs. Après « une histoire
glorieuse et parfois tumultueuse », ce centre est « porteur
d'espoir » pour Technicolor et « témoigne de son
renouveau », a déclaré le directeur général du groupe,
Frédéric Rose, devant un parterre de chercheurs et d'élus
de Bretagne, dont le ministre de la Défense, Jean-Yves Le
Drian. « Technicolor est français », son « attachement à la
France est intact et s'inscrit dans la durée », a souligné le
dg, alors que son groupe a annoncé au printemps la
fermeture de son dernier site de production (décodeurs)
européen, qui employait 350 personnes à Angers.
NBCU : fermeture de chaînes internationales et réduction d’emplois
NBCUniversal (NBCU) envisage de fermer des
chaînes à l'international et de réduire ses effectifs, selon
Television Business. Universal Networks International va
ainsi arrêter les chaînes de divertissement Universal
Channel au Japon, en Grèce et en Turquie. Au Japon,
NBCU veut se concentrer sur d'autres chaînes, dont Golf
et sa chaîne d'info CNBC. En Russie, c'est The Syfy
Channel qui s'apprête à fermer. Ne continueront à
émettre qu'Universal et Diva.
A la suite de ses fermetures, quelque 20-25 emplois
sont sur la sellette. Ils s'ajouteront aux 450 autres
suppressions annoncées la semaine dernière chez NBCU
aux Etats-Unis au sein des unités Diffusion et Film.
Le bouquet de chaînes Universal Networks comprend
Syfy Universal, Diva Universal, Studio Universal,
Universal Channel et 13th Street Universal, E!
Entertainment, The Style Network, Golf Channel, Movies
24 et KidsCo.
MARCHE EGP : recul de 23 % du secteur TV au 3e trimestre
Le marché de l'électronique grand public (EGP)
affiche un troisième trimestre en recul, selon le bilan
GfK des biens d'équipement de la maison en France,
publié hier. Avec un chiffre d'affaires à 1,998 milliard
d'euros, en baisse de 19 % de CA, « le marché est
toujours très fébrile », souligne le groupe GfK. La
télévision est en grande partie à la source de cette
nouvelle baisse, relève le bilan. Ce secteur enregistre en
effet une perte de CA de 169 millions d'euros, soit un
repli de 23 % sur un an. « Le marché de la télévision ne
montre pas de signe encourageant pour le dernier
trimestre de 2012 », souligne GfK, ajoutant même que
« ce déclin tend à s'accentuer à moyen terme sans
nouvelle rupture technologique pour atteindre un palier
entre 5,5 et 6 millions d'unités par an ». « La création
de valeur est alors nécessaire en cette période de
consommation en berne et se traduit par
l'augmentation
des
tailles
d'écran
ainsi
que
le
développement encore accentué de la smart TV »,
observe GfK.
Autre source de la baisse du marché de l'EGP sur ce
troisième trimestre : le marché de la vidéo (platines
DVD/Blu-ray, home cinéma et adaptateurs TNT). En effet,
relève GfK, « le marché des lecteurs Blu-ray ne parvient
pas à donner un second souffle au marché des platines en
recul de 27 %, et les adaptateurs TNT ne bénéficient
plus de l'effet extinction de l'analogique (-48 %) ».
Côté télécoms, le secteur fait l'objet d'« une migration
technologique, le smartphone remplaçant le mobile
traditionnel. Les volumes sont toutefois légèrement en repli
cette année 2012, ce qui vient trancher avec les
tendances observées sur le CA (872 M€, +28,5 %) »,
relève le bilan.
Enfin, le marché de la micro-informatique est en
légère croissance (+0,8 %, à 1,93 Md€) grâce à l'essor
spectaculaire des tablettes (110 % sur un an).
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Vendredi 23 novembre 2012
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Radio CATCH-UP RADIO / OCTOBRE : nouveau record de podcasts pour Europe 1
Europe 1 caracole en tête du classement des radios
les plus podcastées en octobre. La station conserve ainsi
son leadership, devançant largement RTL, France Inter et
France Culture, selon les résultats de l'étude Catch-up
Radio publiée hier par Médiamétrie. Avec 6,39 millions
la
radio
du
groupe
de
téléchargements,
Lagardère enregistre un record historique en la matière,
avec 1,6 million de téléchargements supplémentaires, soit
34 % de plus sur un an, « malgré des résultats partiels »,
se félicite-t-elle. Un incident technique sur la période du
1er au 5 octobre a en effet affecté le téléchargement des
chroniques mises en ligne le week-end en octobre.
Comme le mois dernier, les émissions les plus
téléchargées de la semaine sont La revue de presque de
Nicolas Canteloup, suivie par On va s'gêner (Laurent
Ruquier) et Au cœur de l'histoire (Franck Ferrand).
Sa dauphine, RTL, avec 4,70 millions de
téléchargements connaît également une nette hausse :
« 5 % sur un mois et 16 % sur un an », soit « son meilleur
score depuis la création de la mesure », souligne-t-elle. La
hiérarchie des émissions téléchargées reste, ici aussi, la
même que le mois dernier avec Laurent Gerra en tête des
podcasts de la station, suivi des Grosses têtes, de L'heure
du crime de Jacques Pradel et d'On refait le monde
présenté par Marc-Olivier Fogiel. A nouveau sur la
troisième marche du podium, France Inter enregistre un
léger repli, avec 4,19 millions de podcasts contre 4,42
le mois dernier. Les émissions les plus téléchargées de
l'antenne sont La marche de l'histoire (Jean Lebrun), La tête
au carré (Mathieu Vidard) et On va tous y passer (Frédéric
Lopez). Quatrième, France Culture enregistre elle aussi
une forte augmentation de ses téléchargements, avec
3,88 millions de podcasts en octobre, soit 42 % de
hausse sur un an. Loin derrière, France Info est en léger
recul sur un mois, à 655 600 téléchargements, tandis que
Le Mouv' reste stable, avec 367 093 podcasts.
L'étude Médiamétrie indique par ailleurs qu'au cours du
mois d'octobre, les Etats-Unis ont recueilli le meilleur
score de podcasts hors de France par des internautes
français, devant la Belgique.
________________________________ Vidéo, vidéo à la demande CNC : résultats de la session relative au soutien sélectif à l'exploitation en VOD
Le CNC vient de mettre en ligne les résultats de la session
relative au soutien sélectif à l'exploitation en VOD qui
s'est tenue le 28 septembre. Une société a obtenu l'aide
aux détenteurs de droits VOD : Idylik Films avec une
subvention de 20 000 euros, plus 5 000 € en complément
pour le sous-titrage à destination des personnes sourdes ou
malentendantes (ST SME). Parallèlement, huit sociétés se
sont vu attribuer l'aide aux éditeurs de services VOD : Le
meilleur du cinéma (48 000 €), SFR (60 000 €, plus
15 000 € pour le ST SME), Lobster Films (40 000 €),
VideoFutur Entertainment Group (20 000 €), Iguane
(5 000 €, plus 15 000 pour le ST SME), La Banque
Audiovisuelle (40 000 €), Moonscoop (100 000 €) et
la Librairie-Editions l'Harmattan (20 000 €).
________________________________ Industrie des programmes AMAZON : investissement dans une première série originale
Amazon, dont la filiale LoveFilm lancera une offre
SVOD en mars sur le marché français (nos informations
du 18 octobre), rivalise avec Netflix en matière de
production originale. Le groupe finalise actuellement un
accord pour produire sa première série premium. Son
département des programmes, Amazon Studios, a par
ailleurs commandé la comédie Browsers, qui sera
produite par 3 Arts Entertainment. Ce projet, écrit par
un ancien collaborateur du Daily Show de Jon Stewart,
était en développement l'an passé pour CBS mais n'avait
pas abouti. Il sera lancé aux Etats-Unis via le service
Amazon Instant Video. Amazon Studios a aussi donné
son feu vert pour le pilote d'une comédie d'animation
pour adultes intitulée Supa Natural, proposée par
Underground Films. Enfin, Amazon envisage de se lancer
dans l'animation pour enfants. La firme a ainsi optionné
plusieurs programmes dont California Kidds, Angelo's
Sidekicks et Park Land.
_________________________________________________ Internet SYFY / CANALSAT : deux opérations digitales pour accompagner La Chaîne de la fin du monde
Un « générique de la fin du monde » et un « JT de la fin
du monde » sur Facebook : ce sont les deux opérations
digitales lancées par Syfy (NBCUniversal) pour
accompagner sa Chaîne de la fin du monde, dont la
diffusion sur Canalsat a débuté avant-hier pour prendre
fin le 22 décembre au matin. Elles ont été présentées
mercredi soir par Leonor Grandsire, présidente
d'Universal Networks France, à l'occasion de la soirée de
lancement qui s'est tenue au... Dernier Bar avant la fin du
monde, avenue Victoria à Paris.
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Le générique de la fin du monde sera diffusé
dans la nuit du 21 au 22 : il fera défiler le nom de toutes
les personnes qui se seront inscrites sur le site de la
chaîne, en précisant le rôle qu'ils auront joué dans
l'histoire de l'humanité. Plusieurs dizaines de noms
défilent déjà sur le site, associés à des fonctions telles que
« Beau gosse », « Supporter de l'Olympique lyonnais »
ou encore « Pleurnichard » (avec au moins cinq
personnes dans cette catégorie).
« En direct de la fin du monde » sera une sorte de JT
diffusé sur l'application Facebook de la chaîne. Présenté
par Justine Fraioli, qui anime le Magazine de la fin du
monde chaque vendredi à partir de ce soir, celui-ci consiste
en un montage d'images commentées de façon humoristique,
avec, pour ce qui concerne la partie « sociale », un
bandeau défilant qui informe l'internaute que tel ou tel
de ses contacts est mort, et dans quelles conditions, par
Internet exemple « écrasé par une météorite ».
La Chaîne de la fin du monde est le deuxième concept
de canal éphémère lancé par Canalsat, après
La Chaîne du père Noël l'an dernier et de nouveau cette
année. « On veut que ce soit l'actualité qui suscite la
chaîne, pas la chaîne qui crée l'actualité », a expliqué
mercredi soir le directeur de Canalsat Maxime Saada,
interrogé par Satellifax. « A notre connaissance, nous
sommes les premiers mondiaux à avoir lancé le
concept », a-t-il fait valoir, ajoutant que « tout un tas
d'acteurs mondiaux » les appellent pour se renseigner sur
l'idée. Le budget d'une chaîne telle que La Chaîne de la
fin du monde est de « quelques centaines de milliers
d'euros » et Canalsat a reçu « une vingtaine de projets
de chaînes éphémères », a souligné Maxime Saada.
« On aimerait creuser des thématiques comme le cinéma
ou la musique », a-t-il précisé.
YOUTUBE : les nouveaux « espaces thématiques » serviront à tester les programmes
Neuf des 13 « espaces thématiques » conçus par des sociétés françaises sur YouTube ont déjà été lancés. L'occasion,
pour les sociétés de production, de tester des formats et des animateurs ainsi que « d'apprendre le métier d'éditeur
de contenus ». Ces développements, nourris de productions originales pensées pour le web, pourraient, par
ricochet, faire évoluer la position – frileuse aujourd'hui – des diffuseurs traditionnels vis-à-vis des idées hexagonales.
Les treize chaînes thématiques développées par des
sociétés françaises en partenariat avec YouTube serviront
de laboratoire aux entreprises de production qui, en
cette période de crise, vont tester à moindre coût
animateurs et programmes sur cette nouvelle fenêtre
de diffusion. Le rendu des émissions, réalisées avec des
moyens professionnels et des équipes dédiées, se veut
équivalent à celui des chaînes de télévision tout en restant
dans un modèle « à la demande » : sans être des chaînes
de flux, ces « espaces thématiques » proposeront des
contenus originaux (séries, magazines, plateaux,
reportages, etc.), plutôt courts et spécialement créés pour
ce support.
Capa / Rendez-vous à Paris : 1/80e de son CA
Neuf des treize espaces thématiques annoncés en
octobre par YouTube (nos informations du 9 octobre) ont
déjà été lancés ; les quatre autres le seront avant la fin de
l'année, selon la plate-forme. Parmi les plus récents,
Rendez-vous à Paris (http://tiny.cc/RendezvousaParis),
lancé le 16 novembre, est produit par Capa et propose
trois catégories d'émissions : street happening, city
magazines et webfictions. Dans Anne, des modes et
des moods, Anne Depetrini, filmée par une amie, teste
vêtements, nouveaux lieux, accessoires et coiffures.
C'est (presque) pas sorcier parodie la célèbre
émission éponyme de vulgarisation scientifique de
France 3 en visitant les monuments de Paris. Ce format
est animé par David Chabant, alias Ganesh 2, un jeune
homme, encore il y a peu au RSA, qui était l'auteur de
nombreuses vidéos sur internet. « On a l'obligation d'être
là où ça bouge. C'est un modèle "win-win" avec YouTube
qui va nous permettre d'apprendre le métier d'éditeur
de contenus. Cette chaîne ne représente que 1/80e de
notre chiffre d'affaires mais elle peut aussi être au
service de nos gros clients », explique Claire Leproust,
directrice du développement numérique de Capa.
Tester des « concepts impossibles en TV »,
pour Troisième Œil
Pierre-Antoine Capton, président de Troisième Œil
Productions, a lancé, lui, hier, un espace thématique sur
la cuisine Let's Cook (http://tiny.cc/LetsCook) et
proposera également VeryWatch, sur les coulisses des
médias. Pour lui, l'idée est de « tester des gens et des
contenus ». Parmi ceux-ci, un concours international de
cuisine à venir, dont les candidats à travers le monde
seront sélectionnés par un grand chef grâce à leurs vidéos
de recettes, postées sur YouTube. « Un concept impossible
à faire en télé », selon Pierre-Antoine Capton.
« La France est parfois critiquée pour son manque de
créativité et le fait que les chaînes françaises achètent
beaucoup de formats aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou
en Israël. Ces treize chaînes sont donc l'occasion de
tester de nouveaux formats innovants tout en limitant les
risques », a jugé Olivier Pascal, consultant chez
Analysys Mason, cabinet d'études télécoms et médias.
« Les chaînes traditionnelles sont souvent frileuses et
n'achètent que des formats "bankables" ayant fait leurs
preuves à l'étranger ou venant de producteurs de renom.
Ces treize chaînes YouTube peuvent être un vivier pour
elles », a-t-il ajouté.
Les créateurs des espaces bénéficient du système
d'avance sur recettes publicitaires mis en place par
YouTube. « Il y aura des nouveaux producteurs de
contenus qui, jusque-là, pour des questions de coût, ne
franchissaient pas le pas. Il va forcément en émerger
quelque chose », a pour sa part estimé Nicolas
Maïques, analyste financier chez Invest Securities,
spécialisé dans les médias.
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Ces treize espaces thématiques créés avec des
partenaires français s'insèrent dans une stratégie plus
large, internationale : au total, YouTube prévoit de lancer
plus d'une soixantaine de chaînes en France, en
Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, où une
centaine de chaînes existent depuis octobre 2011. Parmi
les autres chaînes françaises : FFSK (Fédération française
de sketch), déjà lancée par Kabo, et, à venir, It's Big
d'Endemol France et Euronews Knowledge de la chaîne
d'information européenne.
_____________________________________________ Interactivité VISIWARE / TRANSGAMING : lancement de Games Channel 96 aux Etats-Unis
Visiware et Transgaming lancent une chaîne de jeux à
la demande, Games Channel 96, aux Etats-Unis,
exclusivement réservée aux abonnés de la plate-forme
satellitaire Dish (Liberty Media), annoncent les deux
partenaires dans un communiqué commun. Plus de 50 jeux
sont ainsi disponibles, dont Qui veut gagner des millions ?,
Kong Aventures, Monopoly et Tetris. Leur accès s'effectue
par thème ou dans un pass offrant tous les jeux.
__________________________________________________ Justice G-B : ITV verse 155 000 € à un homme politique accusé à tort de pédophilie
Le groupe britannique ITV va verser 125 000 livres
(155 000 €) d'indemnisations, plus les frais de justice,
à un ancien responsable politique pour avoir mêlé à
tort son nom à un scandale de pédophilie, a-t-il
annoncé hier. « ITV et Phillip Schofield », l'un des
présentateurs du diffuseur privé, « sont parvenus à un
accord avec Lord [Alistair] McAlpine » pour mettre fin
aux poursuites qu'il a intentées, a-t-il précisé dans un
communiqué. ITV et Phillip Schofield présentent « leurs
excuses les plus complètes » à l'ancien trésorier du
Parti conservateur de l'ère Thatcher. La semaine
dernière, la BBC avait déjà annoncé le versement de
185 000 £ (environ 229 000 €) de dommages à
l'ancien trésorier (nos informations du 16 novembre). Ce
dernier a quant à lui annoncé son intention de parvenir à
des règlements similaires avec ceux qui l'ont « diffamé sur
Twitter ». Alistair McAlpine a fait part de son intention de
reverser cet argent à une institution caritative.
_________________________________ Entreprises, mouvements RESERVOIR : arrivée d'Hugo Jagueneau, ex-Banijay Group
Hugo Jagueneau, ex-Banijay Group et Lagardère
Entertainment, rejoint le groupe Réservoir (Arnaud
Gachy) en tant que chargé de programmes, selon le
site de C21Media. Il aura pour mission de superviser les
activités créatives, éditoriales et commerciales de la
société. Sa nomination intervient alors que le groupe
entend se renforcer à l'international et approfondir ses
relations avec les diffuseurs et les distributeurs de formats.
Il rapportera à Jean-Baptiste Claverie, vice-président.
Hugo Jagueneau a commencé sa carrière chez M6 où
il a travaillé sur les émissions Loft Story, Popstars et
Opération
séduction. Il a été responsable du
développement à W9 Productions (devenue Studio 89,
groupe M6) et a travaillé sur les adaptations des formats
Bachelor et Come Dine With Me (Un dîner presque
parfait). Chez Lagardère Entertainment, il était
responsable du développement et des acquisitions de
formats. Enfin, il était jusqu'à l'été dernier, chargé de
programmes à Banijay Group.
Réservoir Prod produit notamment Recherche
appartement ou maison et Maison à vendre pour M6,
ainsi que Toute une histoire pour France 2.
MEDIACLUB / MEMBRES : nominations à France 4, Method Animation, Arte et Google
Dans la dernière newsletter du MediaClub, nous avons
relevé les nominations des personnalités suivantes du
monde des médias, parmi ses membres :
– Sophiane Tilikete a été nommé directeur artistique
de France 4. Il a été auteur-réalisateur pour Lobster Films
en 2001 avant de rejoindre Gédéon Communications
comme producteur exécutif, puis l'agence Dream On, en
2008, en tant que directeur du département TV.
– Isabelle Denis, précédemment directrice juridique de
Sony Pictures Television Production, a rejoint Method
Animation (Onyx Films, Method Animation et Chapter 2)
comme directrice juridique. Elle a réalisé une grande
partie de sa carrière au sein du département juridique de
StudioCanal. Elle y est nommée responsable business
affairs, puis, après dix ans au juridique, devient Senior
VP en charge de la production internationale et de la
coordination des acquisitions en 2008. En 2010, elle
renoue avec un poste de responsable juridique
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en charge du développement et de la production
France. En septembre 2011, elle intègre Sony Pictures
Television Production.
– Alec Herrmann, actuel chargé des préventes d'Arte,
a été promu responsable des préventes et des
acquisitions vidéo. Il a précédemment exercé chez Dune
en tant que chargé de production, puis à StudioCanal
comme lecteur pour le pôle anglo-saxon.
– David Ripert, ex-Dailymotion, a rejoint Google. Basé
à Londres, il crée YouTube Next Lab pour la zone EMEA.
Il est en charge d'aider les créateurs de YouTube à
augmenter leur audience, via différents programmes et
ressources. Il a ouvert un espace pour les créateurs sur
Londres, avec des studios de production, de l'équipement
professionnel et des experts à disposition. David Ripert a
été en 2006 responsable des acquisitions de contenus
pour Netflix à Los Angeles, puis a intégré Dailymotion en
2008 d'abord en tant que responsable des partenariats à
Paris, puis comme directeur des partenariats à New York
en 2010.
____________________________________________ Nominations AEF : Victor Rocaries nommé directeur général délégué
Victor Rocaries, actuellement directeur de la gestion et
membre du comité de gérance d'Arte GEIE, a été nommé
directeur général délégué de l'Audiovisuel Extérieur
de la France (AEF), sur proposition de la pdg MarieChristine Saragosse, a annoncé hier l'AEF dans un
communiqué. Victor Rocaries, qui prendra ses fonctions à
compter du 1er janvier 2013, succède ainsi à Pierre
Hanotaux.
« D'un commun accord avec Marie-Christine
Saragosse, pdg de l'AEF, Pierre Hanotaux regagnera
l'Inspection générale des finances le 31 décembre
prochain, conformément à son souhait », indique l'AEF,
précisant que « ce dernier avait accepté de prolonger
son mandat après la nomination de Marie-Christine
Saragosse le 8 octobre dernier pour l'accompagner dans
sa prise de fonction ».
Agé de 62 ans, Victor Rocaries a débuté sa carrière en
1977 à FR3 où il a successivement occupé les fonctions
d'assistant de direction chargé du contrôle de gestion des
stations régionales (1977-1979), puis du contrôle de la
gestion de la production du programme national et de la
rédaction de l'information nationale (1979-1981),
administrateur responsable de la mise en place du
système de contrôle de gestion et de la comptabilité
analytique pour l'ensemble de France Régions 3 (19811984) et enfin administrateur responsable du service de
la planification et de la prospective (1984-1986).
Il a ensuite participé à la création de La Sept (Société
d'édition de programmes de télévision), préfigurant la
future structure française d'Arte, en tant que secrétaire
général (1987-1992) et membre du directoire dès 1989.
En 1992, Victor Rocaries devient dg d'Arte France.
L'année suivante, il rejoint Arte GEIE à Strasbourg.
Membre du comité de gérance, il a occupé les postes de
directeur des programmes d'Arte (1993-2005), puis de
directeur de la gestion (depuis janvier 2005).
BBC : Tony Hall, ancien directeur de l'information, prend la direction générale du groupe
Tony Hall, directeur du Royal Opera House depuis
2001 et ancien directeur de l'information de la BBC, a
été nommé hier directeur général du groupe public
britannique, en remplacement de George Entwistle,
qui a annoncé sa démission le 10 novembre dernier,
après 54 jours aux commandes, en plein scandale sur le
traitement éditorial par la BBC d'une affaire de
pédophilie (nos informations du 12 novembre). « C'est la
personne idéale pour diriger la BBC en ces temps de
crise », a commenté le président du BBC Trust, Chris
Patten, l'organe de contrôle du premier groupe
audiovisuel au monde.
La nomination a d'ailleurs été votée à l'unanimité des
membres de BBC Trust, précise le communiqué, indiquant
que Tony Hall a été le seul candidat approché. Le
nouveau directeur général ne prendra son poste que
début mars pour un salaire annuel de 450 000 livres
(557 000 €). L'intérim continuera d'être assuré par Tim
Davie, ancien directeur des programmes musicaux et des
orchestres de la BBC.
Pressé d'agir, Chris Patten a considéré que
« [l']expérience journalistique [de Tony Hall] serait
inestimable au moment où la BBC cherchait à restaurer à
la fois sa réputation [éditoriale] et la confiance du
public ». Tony Hall, anobli sous le titre de Lord Hall of
Birkenhead, est « un homme de l'extérieur qui a
préalablement été un homme de l'intérieur », a-t-il encore
expliqué, avant de confirmer la lourde tâche incombant
au nouveau venu : « La BBC doit prendre le temps de
réfléchir sans concession à la manière dont elle
fonctionne et mettre en place les changements
nécessaires pour s'assurer qu'elle répond aux normes
que le public attend d'elle. »
En qualité d'ancien, Tony Hall « comprend la culture et
les règles maison », mais, « grâce à sa perception de la
BBC depuis l'extérieur, il est à même de comprendre les
critiques parfois justifiées adressées à l'entreprise », a-t-il
ajouté. La BBC a par ailleurs décrit son nouveau patron
comme « un pionnier du numérique ». Il a de fait lancé
les services en ligne du groupe, aujourd'hui extrêmement
populaires, ainsi que la chaîne d'information en continu
BBC 24 hours.
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Vendredi 23 novembre 2012
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A la tête du Royal Opera House, Tony Hall s'est
imposé comme un gestionnaire ayant rétabli les comptes et
assuré le rayonnement de l'institution de premier plan dans
le domaine de l'opéra et du ballet. Ancien président du
conseil d'administration des Olympiades culturelles
accompagnant les jeux Olympiques de 2012, Tony Hall
Nominations est aussi, actuellement, vice-président de Channel 4 et
siège au conseil d'administration du British Council. Il a
déjà passé 28 ans à la BBC, y occupant plusieurs
fonctions. Il a notamment dirigé BBC News and Current
Affairs de 1996 à 2001 et également lancé BBC News
Online, Radio 5 Live, BBC News 24 et BBC Parliament.
ALLOCINE : directeur commercial
Nicolas Salado, précédemment Head of Display
Advertising chez eBay, rejoint AlloCiné en tant que
directeur commercial, a annoncé hier la société. « Aux
côtés de Frédéric Krebs, directeur général, et de
Stéphane Beillaud, directeur marketing, il aura pour
mission principale de dynamiser et développer la
stratégie commerciale [de la société] pour l'ensemble des
devices », indique le communiqué.
Nicolas Salado a débuté sa carrière dans l'industrie du
disque, chez Universal Music et BMG France, avant de
rejoindre, en 2006, la start-up ScreenTonic en tant que
directeur de clientèle mobile advertising. Après le rachat
de cette société par Microsoft en 2007, il devient
directeur du développement externe de Microsoft Mobile
Advertising, puis intègre les équipes d'eBay en 2009.
LA PLACE MEDIA : directeur des opérations
Gilles Guillou, précédemment directeur technologique
de Mediabrands (groupe Interpublic), a rejoint La Place
Média en tant que directeur des opérations, a annoncé
hier cette société qui commercialise en exclusivité, aux
enchères et en temps réel, l'audience digitale qualifiée de
sites médias. Ce recrutement vient « accompagner la
montée en puissance de La Place Média », indique le
communiqué. Créée en août par Amaury Médias,
FigaroMedias, Lagardère Publicité et TF1 Publicité, elle
représente dorénavant plus de 80 sites et marques
médias, dont, parmi les nouveaux, ceux liés à France
Télévisions (nos informations du 5 septembre).
CABINET CARAKTERS : arrivée de Clémentine Hutin, ex-France Télé Numérique
Clémentine Hutin, précédemment directrice juridique et
correspondante informatique et libertés (CIL) de France Télé
Numérique, a rejoint le cabinet d'avocats Carakters, a
indiqué hier ce dernier. « Son expérience de trois ans en
qualité de CIL l'amène à se spécialiser dans le conseil
autour des questions informatique et libertés : gestion et
protection des données à caractère personnel, mise en
conformité au regard de la loi informatique et libertés,
acquisition des bonnes pratiques, prestations de CIL »,
indique le communiqué. Avant France Télé Numérique,
Clémentine Hutin a été juriste chez BT Global Services et
au pôle Contrats de Canal+.
_____________________________________________Programmes GERARD DE LA TV : proclamation des lauréats 2012 en direct sur Paris Première le 17 décembre
Les Gérard de la Télévision 2012 seront décernés le
17 décembre en direct (20h40) sur Paris Première, au
cours d'une cérémonie présentée, comme chaque année,
par les organisateurs Frédéric Royer, Stéphane Rose et
Arnaud Demanche, a annoncé hier la chaîne. Pour cette
7e édition, 127 personnalités ou programmes sont en
lice dans 24 catégories aux intitulés toujours aussi
improbables, conçus dans l'esprit des Razzie Awards
américains qui récompensent les pires acteurs de
l'année. La cérémonie sera rediffusée le 22 décembre à
19h en clair.
L'édition 2012 des Gérard ne pouvait pas ne pas se
pencher sur le cas D8, dont on sent l'influence dès
l'intitulé de la première catégorie : « Gérard de
l'émission de bonnes femmes qui donnent leur
opinion ». Le grand 8 de Laurence Ferrari (six
nominations, toutes catégories confondues) y côtoie les
émissions de Sophie Davant (C'est au programme sur
France 2), Ariane Massenet (La matinale de Canal+),
Julia Vignali (Les maternelles de France 5) et Stéphane
Bern (Comment ça va bien ? de France 2).
Les organisateurs ont également eu une pensée
spéciale pour France 3 avec la catégorie « Gérard de
l'émission dont on n'a jamais entendu parler et c'est
normal, elle est sur France 3 », pour les « [Chevaliers]
de la légion donneur de leçon » ou encore pour les
« [Animateurs] qui [font] de la scène, mais qui ferait
mieux de se jeter dedans ». Quant aux « Gérard de
l'accident industriel », ils mettent en compétition
Roumanoff et les garçons d'Anne Roumanoff (France 2),
Le grand 8 (D8), Vous trouvez ça normal ?! de Bruce
Toussaint (BTP, Troisième Œil Productions, France 2),
Volte-face de Nagui (Air Productions, France 2) et Grand
public avec Aïda Touihri (Black Dynamite, France 2).
Par ailleurs, sera remis le « Gérard de l'ambulance
sur laquelle on va tirer quand même », créé avec
20 Minutes, pour lequel le public est appelé à voter sur
le site du quotidien. Il aura le choix entre Anne
Roumanoff, Christophe Hondelatte, Laurence Ferrari,
Evelyne Thomas et Le grand journal de Canal+.
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Vendredi 23 novembre 2012
13/18
Programmes NUMERO 23 : coup d'envoi à 20h30, début des programmes à 20h45
Numéro 23 commencera à émettre le 12 décembre
prochain à 20h30, selon le bulletin des programmes de
la semaine, publié mercredi. Avant de lancer le premier
prime, son président Pascal Houzelot répondra, pendant
un quart d'heure, aux questions du journaliste
Christophe Hondelatte portant sur la thématique de la
chaîne et de ses programmes.
A 20h45, la chaîne de la diversité diffusera les quatre
premiers épisodes de Push Girls (14 x 26', Sundance
Channel), son programme phare. Ce docu-soap inédit
en France relate le quotidien de quatre habitantes de Los
Angeles, paralysées, qui refusent d'être identifiées et
réduites à leur handicap. En deuxième partie de soirée,
ces quatre « drôles de dames » laisseront la place à La
femme Nikita (96 x 42', CTV), une série d'espionnages
canadienne inspirée par le film de Luc Besson. Suivra,
à 00h10, La 23e dimension, magazine original qui
sera consacré, chaque nuit, à la création contemporaine
dans toute sa diversité culturelle : art vidéo, art
numérique, cinéma expérimental, vidéos d'art musicales,
performances…
La grille de la journée fera la part belle aux rediffusions
de séries. Dès le lendemain, la case de la matinée sera
occupée, de 6h à 7h30, par les trois épisodes de La
baie des flamboyants (400 x 26', JLA Productions), une
telenovela antillaise déjà proposée sur France Ô, suivie,
de 7h30 à 9h, par un programme de téléachat. La
série Demain à la une (90 x 42', CBS) prendra quant à
elle ses quartiers à 12h10 avec deux épisodes
consécutifs.
Le prime time du jeudi sera occupé par quatre épisodes
de Community (71 x 22', NBC), une sitcom inédite
mettant en scène un avocat qui reprend des études et ses
camarades de classe. La deuxième partie de soirée sera
également l'occasion de rediffusions, des épisodes de
Push Girls. Succéderont le vendredi en prime time les
deux premiers volets du format America's Best Dance
Crew saison 6 (MTV, 10 x 52') présenté par Théo
Phan. Enfin, dimanche, Christophe Hondelatte prendra
les commandes en prime time de Hondelatte dimanche
(Pitch TV), une émission de débat qui abordera l'actualité
politique ou culturelle sous l'angle de la diversité.
BFM TV : Olivier Mazerolle en a « marre de commenter des inepties ! »
Olivier Mazerolle, éditorialiste de BFM TV, s'est
emporté hier en direct à propos de la crise qui secoue
l'UMP. « Je suis journaliste, je suis fatigué comme tout le
monde et j'en ai marre de commenter des inepties ! », a-t-il
lancé au milieu des rires gênés des autres présentateurs et
éditorialistes, dont Ruth Elkrief. « La politique française à
la petite semaine, ça suffit ! », a ajouté le journaliste.
Alain Juppé « propose une autre voie de sortie. Ils
l'acceptent ou ils l'acceptent pas ! S'ils n'acceptent pas que
Jean-François Copé préside une UMP divisée, pourrie qui
ne fonctionnera pas et puis voilà ! Franchement, y'en a
marre, là ! », a-t-il indiqué. « Ça, c'est l'amour de la
politique d'Olivier Mazerolle », a conclu Ruth Elkrief, dans
cette séquence visible sur le site de BFM TV.
Sur Twitter, l'incident a provoqué une avalanche de
réactions plus ou moins amènes. « Belle réaction de
Mazerolle sur BFM. La commission Juppé doit être la
seule à travailler maintenant. Stop les manips #UMP », a
salué @TeamFillon, compte qui soutient l'ancien Premier
ministre.
_____________________________________________Publications JEAN-LUC DELARUE : Elisabeth Bost veut interdire la parution de son autobiographie
Elisabeth Bost, ancienne compagne de Jean-Luc
Delarue, et mère de son fils Jean, a mis en demeure les
éditions l'Archipel de « stopper, sans délai, la
publication » de l'autobiographie de l'animateur
décédé fin août, qui doit paraître le 5 décembre, a
annoncé hier la maison d'édition. Elisabeth Bost
« indique son intention, si besoin est, d'"engager en
référé une action en justice" visant à empêcher la
publication de l'autobiographie de Jean-Luc Delarue »,
intitulé Carnets secrets. Les éditions l'Archipel se disent
étonnées que « la liberté d'expression, érigée en principe
constitutionnel, puisse être ainsi niée et menacée », et
qu'« une personne n'ayant pas eu accès au livre, et n'en
connaissant donc pas le contenu, veuille priver le public
de son droit légitime à l'information ».
Jean-Luc Delarue a écrit cette autobiographie à partir
de 2007 et jusqu'à quelques semaines avant son décès.
« Il a travaillé pendant trois ans sur l'écriture de cette
autobiographie, il a signé un contrat d'édition, c'est un
projet qui lui tenait à cœur. Il n'y a aucune raison pour
qu'une personne extérieure à ce projet s'y oppose », a
ajouté Jean-Daniel Belfond, pdg des éditions l'Archipel.
Elisabeth Bost est chroniqueuse dans l'émission Le
grand 8 présentée par Laurence Ferrari sur D8.
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Vendredi 23 novembre 2012
14/18
Distinctions ARTS ET LETTRES : Eva Darlan et Valli faites respectivement officier et chevalier
Eva Darlan et Valli ont été élevées dans l'ordre des
Arts et Lettres par la ministre de la Culture et le
Communication, Aurélie Filippetti, lors d'une réception
organisée mercredi soir rue de Valois. L'actrice Eva
Darlan, 64 ans, qui a incarné l'une des Madame le
Proviseur (Gema Productions) de France 2, a été faite
officier des Arts et Lettres. Outre les films dans lesquels
elle a tourné (signés Claude Sautet, Yves Boisset, Claude
Lelouch…), elle a également interprété de nombreux rôles
pour la télévision, de Merci Bernard et Palace de JeanMichel Ribes, à des participations dans des séries comme
Camping Paradis (JLA Productions, TF1) et Fais pas çi,
fais pas ça (Elephant Story, France 2) et des unitaires.
« Actrice accomplie qui manie l'humour avec dextérité
et ravit immanquablement son public, vous êtes aussi une
citoyenne engagée, une femme de cœur, de combat et
de courage », a rappelé la ministre. Marraine de Ni
putes ni soumises et Osez le féminisme !, Eva Darlan a
plaidé pour que les femmes s'emparent des postes de
responsabilités dans le monde culturel.
Au cours de la même cérémonie, la chanteuse et
animatrice de France Inter Valli, 53 ans, été faite
chevalier. Avant de présenter plusieurs émissions
musicales (dont l'hebdomadaire Pop, etc.), Valli a été
révélée dans les années 1980 comme interprète du
groupe Chagrin d'amour (Chacun fait c'qui lui plaît…).
________________________________ Il y a 5 ans dans Satellifax ILY A 5 ANS…: amasser TF1 et M6 ?, DVD italiens, chaînes HD, 12 millions d'abonnés en TMP en France
2012 vs 2007 : nous reprenons ici, en la commentant, une sélection d'articles parus dans Satellifax la même semaine
de 2007.
19/11/2007 – REFORME AUDIOVISUEL : effet « catalyseur » sur les actions de TF1 ; recommandation d'achat
La réforme du secteur audiovisuel, lancée par Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, aura un
effet « catalyseur » sur le cours des groupes TF1 et M6, qui pourrait ainsi potentiellement gagner respectivement
3,70 euros et 1,20 € (1,60 € à horizon 2012), évalue la Société Générale dans sa revue sectorielle du 2 novembre
dernier ; la banque relève par la même occasion sa recommandation sur les deux titres de « Conserver » à « Achat ». Elle
adopte ainsi un « objectif probabilisé de cours » de 25,70 € pour TF1, contre 18,90 € au 1er novembre et de 26,60 €
pour M6 contre 20,30 € à la même date, qui prend en considération une probabilité de mise en place des différentes
réformes (1,90 € pour TF1 et 1,60 € pour M6), la valorisation intrinsèque des deux titres (2,30 € et 3,30 € pour M6) et
l'adaptation des coûts mise en place par les groupes. Le « scénario pessimiste » des analystes, basé notamment sur une
baisse de 5 % des recettes publicitaires, mènerait lui à une action à 15,10 € pour TF1 (-20 %) et à 14,60 € pour M6 (28 %). Et leur « scénario optimiste », qui prend en compte la « totalité des catalyseurs possibles », se traduirait par une
action à 29,10 € pour TF1 (+54 %) et 28,20 € pour M6 (+39 %).
Commentaire : l'action M6 qui devait être encore plus haute à horizon 2012 grâce à l'effet catalyseur de la réforme
du secteur audiovisuel lancée par Christine Albanel ? Un scénario pessimiste qui mènerait l'action TF1 à 15,10 € et celle
de M6 à 14,60 € ? Et un « scénario optimiste » se traduirait par une action de TF1 à 29,10 € et de M6 à 28,20 € ?
Evidemment, c'est plus facile à commenter cinq ans après, et d'autres éléments de contexte sont intervenus. Mais
rappelons juste que l'action TF1 était hier autour de 7,45 € et celle de M6 autour de 11,60 € (source Boursorama). Sur
les cinq dernières années, le plus bas pour TF1 a été de 5,06 € et le plus haut de 19,50 €. Et, toujours sur les cinq
dernières années, celle de M6 a évolué de 9,35 à 20,21 €. Sur cinq ans, TF1 a perdu 58,68 % (et elle est à -0,56 % sur
la dernière année, +18 % sur les six derniers mois). Sur la même période, l'action M6 a perdu 38,87 % (et elle à +16 %
sur la dernière année, +8,75 % sur les six derniers mois). On est donc très très loin des prévisions faites il y a cinq ans.
Une réforme de l'audiovisuel pas encore assez favorable aux groupes privés ? Et dire qu'en novembre 2007 on ne savait
même pas encore que la pub sur France Télévisions allait être supprimée en journée ! La Société Générale a-t-elle alors
changé sa recommandation d'« Achat » à « Amasser beaucoup beaucoup » ? Nous n'avons pas vérifié…
19/11/2007 – M6 : préservation des chefs-d'œuvre du cinéma via ses filiales SND et SNC
SND (Société nouvelle de distribution), filiale du groupe M6, éditera à partir de mercredi, les cinq premiers titres d'une
nouvelle collection DVD Les maîtres italiens, regroupant les œuvres des plus grands cinéastes italiens des années 1940 à
1960 dont Michelangelo Antonioni, Ettore Scola, Dino Risi, Luigi Comencini, indique le groupe M6, précisant que « ces
films inédits en DVD ont été entièrement restaurés et remastérisés, dont certains en HD ». « Ce travail de restauration
minutieux a été initié en 2005, lors du rachat par le groupe M6 du catalogue SNC (Société nouvelle de cinématographie)
qui regroupe plus de 400 films classiques », fait valoir M6, précisant qu'« un travail de restauration photochimique et
numérique est effectué sur les éléments du film nécessaires à la restitution de l'œuvre ». Les cinq premiers films sont Le
cri d'Antonioni, Il Giovedi de Dino Risi, Mariti in città de Luigi Comencini, Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami
mystérieusement disparu en Afrique ? d'Ettore Scola, Don Cesare di Bazan de Riccardo Freda.
Commentaire : « En cinq ans, plus de 115 titres ont été édités, principalement sous forme d'Edition Prestige DVD et Blu-ray,
de coffrets par acteur ou réalisateur (Jean Gabin, Jean-Louis Trintignant), ou dans les collections DVD Les maîtres
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italiens (huit vagues de cinq à six titres au total) et Les classiques français (quatre vagues) », indique à Satellifax Frédéric
Ansart de Lessan, directeur vidéo SND / M6 Vidéo. Il souligne de nouvelles parutions de cinéma italien le 28 novembre
prochain : Le fanfaron et Les montres de Dino Risi, L'amour à cheval de Pasquale Festa et Les cannibales de Liliana Cavani.
20/11/2007 – NUMERICABLE : Canal+ HD disponible aujourd'hui et M6 HD d'ici la fin du mois
Numericable annonce l'arrivée sur ses réseaux de Canal+ HD et de M6 HD dans son offre haute définition. Canal+ HD
est accessible dès aujourd'hui sur le canal 354 pour les abonnés munis de la CableBox HD et ayant souscrit à l'offre HD
Canal. M6 HD sera diffusée sur le canal 356 « dans les prochaines semaines […] en novembre ». L'offre de chaînes HD
du câblo-opérateur continuera de s'enrichir, indique-t-il, notamment avec l'arrivée « prévue en février » de Disney
Cinemagic HD. D'ici à la fin du mois, les abonnés Numericable auront donc accès à sept chaînes HD : TF1 HD, M6 HD,
Canal+ HD, Arte HD, National Geographic HD, NRJ 12 HD et Luxe.TV HD.
Commentaire : la HD n'est pas encore la norme… mais la progression est impressionnante en cinq ans. Pour reprendre
l'exemple de Numericable qui se glorifiait alors (et avait raison de le faire) de la disponibilité de sept chaînes en HD,
l'opérateur en propose aujourd'hui 36 (et s'en glorifie d'ailleurs toujours !) et en ajoutera six autres le 12 décembre
prochain. (A noter, en passant, la présence en HD de D8 chez Numericable comme chez – presque – tous les opérateurs,
le seul qui ne la diffuse pas en HD étant… son nouveau propriétaire, le groupe Canal+ !)
21/11/2007 – TMP : plus de 5 millions d'abonnés fin 2012, selon NPA Conseil
La télévision mobile personnelle, qui fait en ce moment l'objet d'un appel à candidatures, devrait compter « plus de
5 millions d'abonnés à fin 2012 dans l'hypothèse d'un accès payant », selon les prévisions établies par le cabinet NPA
Conseil qui publiera le 5 décembre une étude spécifique de prévisions de pénétration de la TMP. Cette étude a été réalisée à
partir des retours d'usage des pays proposant ce type de service, des hypothèses d'offres spécifiques à la France (accès
payant ou libre, évolution de la zone de couverture, appétence à payer pour recevoir de la télévision, nombre de chaînes
diffusées et critères de choix annoncés…), ainsi que d'entretiens avec les grands acteurs du marché, précise NPA Conseil
dans un communiqué, ajoutant qu'elle vise à apporter à l'ensemble des acteurs concernés (producteurs, chaînes, opérateurs,
diffuseurs, investisseurs…) les éléments de cadrage pour la construction de leur business plan.
Commentaire : 5 millions d'abonnés à la TMP fin 2012 ? Ca risque d'être difficile ! On vous accorde cependant des
circonstances atténuantes, M. NPA.
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
COPIE PRIVEE / FILIPPETTI : la commission peut continuer son travail même sans les industriels
(Emmanuel Berretta, lepoint.fr, jeudi 22 novembre)
« La commission peut tout à fait continuer son travail
même sans les industriels. Tant pis pour eux. Je
n'accepterai pas le coup de force », confie au Point Aurélie
Filippetti. La ministre de la Culture prend donc acte de la
démission de cinq membres sur six du collège dit des
« industriels » de la commission pour la rémunération de la
copie privée. […] Les cinq démissionnaires représentent
des organisations syndicales (Fevad, Secimavi, SFIB,
Simavelec, SNSII) […]. Choqués par les nouveaux barèmes
proposés par les ayants droit, ils ont décidé de pratiquer la
politique de la chaise vide, espérant bloquer les travaux de
la commission. Un coup d'éclat qui intervient à un mois de
la date butoir [21 décembre] imposée par le législateur
pour définir les nouveaux barèmes.
MICROSOFT : bientôt une Xbox TV ?
(Marc Cherki, Le Figaro, vendredi 23 novembre)
En 2013, Microsoft pourrait concurrencer directement
Apple et Google sur le marché des décodeurs pour la
télévision. Dans ce but, une variante de sa console de
jeux Xbox 360 serait en développement, assure le site
américain The Verge. Baptisé Xbox TV, cet équipement
devrait permettre de choisir ses programmes sur internet
et les regarder sur le téléviseur. De plus, de petits jeux
vidéo sur le web seraient accessibles avec la console. Il
s'agirait donc bien d'une nouvelle mouture de la
Xbox 360, avec moins de fonctions pour la partie jeux
vidéo. Le prix de la Xbox TV serait comparable à celui de
ses concurrents, autour de 99 dollars.
BEIN SPORT : nombre d'abonnés incertain
Selon Challenges, Michel Boyon, président du CSA,
reconnaît qu'il éprouve « des difficultés à confirmer les
chiffres allégués » par la chaîne qatarie beIN Sport, qui
revendique un million d'abonnés payants.
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Revue de presse TF1 : la chaîne résiste grâce à la diversification
(Marc Baudrier, Challenges, jeudi 22 novembre)
[…] Ce sont bien [ces diversifications – disques, jeux,
vidéos, téléshopping, internet ou chaînes de la TNT], et
notamment les chaînes NT1, TMC ou Eurosport […] qui
permettent au résultat opérationnel de résister à 283 millions
d'euros fin 2011, contre 339 M€ en 2005. […] Sur les
neuf premiers mois de 2012, le chiffre d'affaires du groupe
est stable à +0,8 %, mais la publicité sur TF1 cède 7,1 %,
tandis que les diversifications bondissent de 11,3 %. […]
TDF : les dettes absorbent des marges pourtant confortables
(Jamal Henni, bfmtv.com, jeudi 22 novembre)
TDF, société non cotée, ne publie pas ses résultats. Mais
BFM Business a obtenu ses comptes pour l'exercice clos fin
mars 2012. Ils montrent que le chiffre d'affaires a encore
reculé pour la troisième année consécutive. Ce recul est
essentiellement dû à la chute des revenus de la télévision
analogique, qui ont totalement disparu en France après le
passage au tout-numérique en novembre 2011.
[…] Certes, d'autres activités sont en forte croissance,
mais sans parvenir à compenser ces baisses. Par
exemple, les télécoms, où TDF a décroché un contrat
avec Free pour fournir 2 000 sites d'émission. Et surtout
la télévision numérique terrestre (TNT). Durant l'exercice,
« TDF a préservé sa part du marché de la diffusion TNT
en remportant 87 % des sites mis en jeu en hébergement,
et 75 % en diffusion, maintenant ainsi sa part de marché
globale à 86 % en hébergement et 74 % en diffusion »,
indiquent les comptes.
L'ex-TéléDiffusion de France reste très rentable, avec
une marge brute d'exploitation de 42 % (en recul de 2,5
points). Cette marge atteint même 47 % en France (en
recul de 3 points). Toutefois, les comptes font apparaître
un doublement des pertes nettes, à -305 millions d'euros.
Explication : les bénéfices sont absorbés par le paiement
des intérêts de la dette (548 millions). […] Surtout,
l'essentiel de la dette doit désormais être remboursé
début 2016. […]
LAGARDERE : Arnaud et Jade sur M6 ?
(Marc Baudrier, Challenges, jeudi 22 novembre)
Selon Challenges, M6 serait intéressée par la diffusion
du numéro de Strip-tease consacré au couple Arnaud
Lagardère-Jade Foret. France 3, habituel diffuseur du
magazine belge, ne se serait pas positionnée. C'est
Newen, le concurrent du groupe Lagardère, qui distribue
en France Strip-tease.
_________________________________________________ Agenda LES EMISSIONS ET INVITES MEDIA DU WEEK-END
La Médiasphère (LCI), vendredi 11h10 (+15h10, dim 10h10) - l’Hebdo des médias (i>télé), dimanche 11h45
(+14h05, 18h05, 21h35) - Médias le magazine (France 5), dimanche 12h35
AGENDA MEDIAS : événements et conférences des prochaines semaines
jeu. 29 nov.
ven. 30 nov.
mar. 4 déc.
09:00
13:00
12:30
19:00
mer. 5 déc.
09:30
15:30
jeu. 6 déc.
mar. 11 déc.
jeu. 13 déc.
11:30
19:45
Conférence lancement clapfeeder. Contact : 01 74 71 43 80
Association des journalistes média, déjeuner autour de Denis Olivennes. C.: [email protected]
France 2, déjeuner de presse sur la rentrée de janvier. Contact : 01 56 22 54 51
Commission du film Ile-de-France, présentation du rapport d'activité 2010-2012.
Contact : [email protected]
Ecoprod, présentation du rapport d'étape 2012 d'Ecoprod. Contact : 01 56 88 12 88
CSA, conférence de presse de présentation des premières réflexions de la commission sur les
usages de la télévision connectée. Contact : 01 40 58 36 29
France 3 Sat, inauguration à Lyon des nouveaux bureaux.
Colloque Le Film français sur « Les nouveaux enjeux du cinéma français ». C.: 01 41 33 50 94
Université Paris I Sorbonne, leçon inaugurale du Master II Pro cinéma, télévision et nouveaux
médias. Contact : [email protected]
AGENDA PROGRAMMES : présentations des prochaines semaines
lun. 26 nov.
mer. 28 nov.
jeu. 29 nov.
mer. 5 déc.
lun. 17 déc.
10:30
19:00
17:30
19:00
09:00
France Télévisions, présentation des programmes jeunesse pour les fêtes. C.: 01 56 22 81 60
Projection documentaire Homopoliticus (LCP) à l'Assemblée nationale.
France 2, projection Retour en Terre inconnue à FTV. Contact : 01 56 22 56 46
NT1, conférence de presse autour du Bachelor, le gentleman célibataire. Contact : 01 41 41 24 94
France 2, événement fiction rentrée 2013. Contact : 01 56 22 41 24
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Vendredi 23 novembre 2012
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Focus sur... Focus sur… Banijay Productions France
« On est une start-up », voilà comment Alexia LarocheJoubert voit Banijay Productions France (BPF, ex-ALJ
Productions) une société qu'elle a cofondée en
juillet 2011 avec Lionel Vialaneix, un ancien, comme
elle, d'Endemol France. Finalement, Alexia Laroche-Joubert
ne regrette pas ces deux années de conflit judiciaire avec
son ancien employeur, qui reprochait à Dilemme (téléréalité
diffusée à la rentrée 2010 sur W9) d'être une
« contrefaçon » de ses plus fameux concepts comme Loft
Story ou Big Brother, car « sous la contrainte de cette
interdiction injustifiée [et levée par la justice en septembre],
nous avons été obligés d'écrire des concepts
nouveaux ». De là sont nés Les Ch'tis, format diffusé sur
W9. Après Ibiza, les pistes de ski et Mikonos, les Ch'tis
s'apprêtent à partir à Las Vegas. Un spin-off diffusé depuis
le début de la semaine sur la même chaîne reprend la
formule, mais avec des Marseillais à Miami.
Côté projets, le département Factual et magazine prépare
Célibataire cherche grand amour, dont deux prime time
sont prévus sur M6. « On a suivi la recherche de trois
candidats à l'amour », explique la productrice, qui insiste
sur ce qui différencie ce programme des autres du même
genre : « On s'est intéressés à des gens qui sont
probablement plus âgés que d'habitude, entre 30 et 60
ans, parce que ce sont des gens qui ont des histoires à
raconter, et on les accompagne avec des gens dont c'est le
métier. » BPF développe également « une série sur l'école
vétérinaire » et « un nouveau prime time pour
France 4 », sans plus de détails.
Achats et ventes à l'international
En termes de divertissement, BPF s'est illustrée ces dernières
semaines avec deux prime time sur France 2, Rire ensemble
contre le racisme et La grande battle, coproduit par Step by
Step et Presto Media. Alexia Laroche-Joubert confirme par
ailleurs qu'elle travaille sur un nouveau télécrochet, mais
qui connaîtra peut-être d'abord une carrière à l'international :
« On a une vraie expertise dans les talent shows, c'est vrai
qu'on travaille sur une nouvelle mécanique et une nouvelle
écriture, mais ce n'est pas sûr qu'on le vende en premier en
France ; il se peut qu'on le vende d'abord à l'international et
qu'ensuite il revienne en France. » Les ventes à
l'international représentent « entre 5 et 10 % du CA »,
précise-t-elle, citant Rendez-vous avec mon idole, « vendu au
Moyen-Orient », Mes parents vont adorer, ou encore
Party Workers, le nom international des Ch'tis.
L'international, c'est aussi là que BPF va chercher certains
concepts, comme le jeu israélien Marathon, acquis
récemment, le concept japonais Iron Chef, ainsi que Country
Town Rescue, qui suit pendant un an l'installation de cinq
familles dans un village australien menacé de disparaître.
Contacts avec les nouvelles chaînes de la TNT
Passionnée de cheval, Alexia Laroche-Joubert coproduit
avec Equidia, pour la chaîne Equidia Life, une Equidia Life
Académie (3 x 52') qu'elle présentera : « On raconte
l'histoire de six jeunes cavaliers coachés par Thierry Pomel
pour participer aux Gucci Masters. » Le premier épisode
sera diffusé demain soir à 22h, un horaire qui correspond
au « prime time des cavaliers » car « avant cette heure-là,
ils n'ont pas la télécommande ».
Autorisée à refaire de la téléréalité d'enfermement, Alexia
Laroche-Joubert pense qu'il « faut qu'on fasse un
séminaire créatif là-dessus » : « Je pense que la
téléréalité d'enfermement n'est absolument pas morte,
mais on ne peut plus la traiter comme on l'a traitée
précédemment. Il faut travailler autrement. » Elle n'est pas
plus définitive sur les six nouvelles chaînes qui feront leur
entrée sur la TNT le 12 décembre : « Pour le moment, on
diagnostique leurs points forts et leurs points faibles et, en
fonction de ça, on fera une proposition. On s'est fait
connaître à eux, ils se sont fait connaître à nous. »
Productions (liste non exhaustive)
En développement/préparation
Célibataire cherche grand amour (deux prime time, M6) :
trois célibataires bénéficient des conseils de « trois
professionnels de la rencontre amoureuse ».
Les Ch'tis à Las Vegas (20 x 42', W9) : 4e saison de la
téléréalité mettant en scène des Ch'tis, qui se rendent à Las
Vegas après être allés à Ibiza, au ski et à Mykonos.
Une « série sur l'école vétérinaire »
Un nouveau télécrochet
Diffusion 2012-2013
Rire ensemble contre le racisme (120', France 2, le
9/11/12) : prime time auquel participaient notamment
Repères
Date de création : juillet 2011 (succède à ALJ Productions)
Maison mère : Banijay (Stéphane Courbit)
Michel Boujenah, Eric Antoine et Patrick Bosso.
La grande battle (120', France 2, le 13/11/12) : émission
présentée par Nagui et Jean-François Zygel, où les
candidats rejouent de grands airs de musique classique.
Les Marseillais à Miami (20 x 42', W9) : 1re saison de la
déclinaison du format des Ch'tis.
C koi ta zik (26' hebdomadaire, France 4) : émission
présentée par Juan Massenya.
Equidia Life Académie (2 x 52', 24/11/12) : six jeunes
cavaliers bénéficient de l'entraînement du professionnel
Thierry Pomel afin de participer aux Gucci Masters 2012.
Présidents-fondateurs :
Lionel Vialaneix
Six salariés permanents
Alexia
Laroche-Joubert
et
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Vendredi 23 novembre 2012
18/18
Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le
plan que nous publions aujourd’hui concerne Au nom d’Athènes, documentaire en deux parties produit par Docside pour
Arte, qui sera diffusé samedi 24 novembre.
AU NOM D’ATHÈNES
FICHE TECHNIQUE
Durée : 2 x 52 minutes.
Production : Docside Productions.
Producteur délégué : Docside Productions (Sylvie Barbe).
Diffuseur : Arte.
Genre : documentaire.
Format : HD.
Budget : 1 413 230 €
Diffusion : samedi 24 novembre 2012 à 20h45 sur Arte.
Scénaristes : Stéphanie Hauville et Fabrice Hourlier.
Réalisateur : Fabrice Hourlier.
Interprètes : Abdelhafid Metalsi, Marc Duret, David
Atrakchi, Jean-Pierre Michael.
Résumé : en deux volets, le docufiction, qui allie images de
synthèse et images réelles, retrace les guerres qui ont opposé
les Athéniens aux Perses au Ve siècle avant J.-C.
PLAN DE FINANCEMENT (en euros)
Arte France
dont droits antenne
580 000
115 000
droits hertziens
dont cab/sat
60 000
55 000
dont droits coproduction
465 000
CNC (Cosip)
164 123
CNC (Nouvelles technologies)
70 000
Région Corse
40 000
Media Diffusion
150 000
Procirep-Angoa
14 040
Participation industrie Indigènes
74 000
Participation industrie Studio 20
20 000
MG Europimages
30 000
Préachat GA&A
40 000
Apport producteur Docside
TOTAL
231 067
1 413 230
REPARTITION DES DEPENSES PAR POSTE
en euros
en %
Droits artistiques
171 933
12,2
Personnel
214 849
15,2
53 862
3,8
Charges sociales
139 353
9,9
Décors, costumes
64 587
4,6
567 477
40,1
7 704
0,5
Transports, défraiements, régie
39 889
2,8
Assurance et divers
25 101
1,8
Interprétation
Moyens techniques
Pellicule, Labo
Frais généraux
TOTAL
128 475
1 413 230
9,1
100
Rubrique réalisée pour Satellifax par
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