Maguy Marin Mathilde Monnier

Transcription

Maguy Marin Mathilde Monnier
Maguy Marin
Mathilde Monnier
Extraits
de 1985 à 2009
Extraits de 1985 à 2009
Maguy Marin / Mathilde Monnier
12 > 14.10.2016
Durée 1 h 20 min.
Maguy Marin
Waterzooï (extraits)
Interprétation Ulises Alvarez, Françoise Leick, Isabelle Missal, Ennio Sammarco, Marcelo
Sepulveda
Musique Denis Mariotte
Lumières Alexandre Béneteaud
Costumes Montserrat Casanova
Production Compagnie Maguy Marin. Coproduction Association I Teatri di Reggio Emilia, Festival international
de la danse de Cannes, Maison des arts et de la culture de Créteil, Espace Michel-Simon de Noisy-le-Grand.
Spectacle créé en 1993.
Duo d’Eden
Interprétation Sébastien Ledig, Mayalen Otondo
Bandes sonores Maguy Marin, Yves Bouche, Pierre Colomer d’après Giuseppe Verdi, The
Cure et Public Image Limited
Costumes Montserrat Casanova assistée de Louise Marin et René Olivares
Lumières Alexandre Béneteaud
Scénographie Maguy Marin
Coproduction pour la reprise 2016 à la Biennale de Venise, CN D Centre national de la danse, Compagnie
Maguy Marin. Spectacle créé en 1986.
Cendrillon (extrait)
Interprétation Elsa Monguillot de Mirman et Adrien Delépine, danseurs du Ballet de
l’Opéra de Lyon, d’après le conte de Perrault
Musique Serge Prokofiev (op.87, 1940-1944)
Séquences sonores additionnelles Jean Schwartz
Décor et costumes Montserrat Casanova
Masques Monique Luyton
Lumières John Spradberg
Production Ballet de l’Opéra de Lyon – directeur artistique Yorgos Loukos. L’Opéra national de Lyon est
conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la ville de Lyon, le Conseil régional
Auverge - Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon. Spectacle créé en 1985.
Entretien avec Maguy Marin
Gilles Amalvi Pour cette soirée partagée
avec Mathilde Monnier, vous allez
présenter trois extraits de pièces, datant
des années 80 et 90 : Cendrillon, Duo
d’Eden et Waterzooï. Comment avezvous composé ce programme, aussi bien
au niveau du choix des pièces que des
extraits choisis ?
Maguy Marin Le choix des extraits s’est
assez vite imposé, malgré la difficulté à
extraire des fragments de pièces qui ne
s’y prêtent pas vraiment. Nous avons pu
retravailler deux passages de Waterzooï,
le Duo d’Eden vient d’être repris par de
nouveaux danseurs à l’occasion de la
biennale de Venise, et nous avons pensé
au duo de Cendrillon pour compléter la
soirée.
G.A. Le rythme est un élément primordial
dans votre approche de la création. Est-ce
que vous avez pensé le rapport entre ces
trois extraits en terme de rythmicité ?
M.M. Ces extraits sont plutôt le signe
de modalités de travail. Cendrillon a été
créé pour le ballet de Lyon en 1985, Duo
d’Eden en 1986 pour ma compagnie avec
un temps de recherche assez conséquent
au CNDC d’Angers, et Waterzooï en 1993
après un temps de réflexion qui m’a
amenée à repenser mon travail après des
années de production très intense.
G.A. Mathilde Monnier me confiait que
pour elle, l’extrait était une manière de
porter un autre regard sur son œuvre.
Quelle est pour vous la valeur d’un
« fragment de pièce » ?
M.M. J’ai personnellement du mal à
retourner sur des pièces qui ont eu leur
moment, leur temps, qui n’ont pu être
reprises pour différentes raisons liées à
des facteurs divers. Celles qui continuent
d’être présentées, comme May B, sont
restées en quelque sorte « accrochées »
au fil des jours et c’est aussi le cas de
Cendrillon. Le Duo d’Eden et les deux
courts extraits de Waterzooï que nous
présenterons sont des lambeaux. S’ils
font encore signes de ce qui a été, et qui
perdure encore aujourd’hui, je ne sais pas,
mais j’en serais très heureuse.
G.A. Cendrillon est votre première pièce
composée pour le ballet. Quel rapport
entreteniez-vous à l’époque avec cette
tradition chorégraphique ? Et de quelle
manière avez-vous cherché à la traiter, à la
transformer ?
M.M. Le rapport que j’avais à cette époque
avec cette tradition chorégraphique
était très ambivalent. D’un côté, ce
contexte m’attirait de par ma formation
en danse classique et mon passage
chez Maurice Béjart : j’en maîtrisais les
règles et le vocabulaire et, d’autre part,
je n’approuvais pas cette esthétique des
corps idylliques et le traitement lisse et
édulcoré de propos souvent cruels dans
les livrets de cette tradition. Cela a été
mon moteur pour travailler à partir des
masques et des corps des danseurs.
G.A. Ces masques, ces prothèses qui
déforment les corps accentuent des
dimensions – grotesque, onirique – peu
présentes dans le ballet classique.
Quel effet physique et imaginaire visiezvous ? Est-ce que vous avez cherché à
traiter l’art « raffiné » du ballet comme
une sorte d’art brut ?
M.M. Oui, absolument. Je voulais donner à
voir ce conte avec les yeux d’un enfant...
G.A. Pour Duo d’Eden, vous avez pris
appui sur le mythe d’Adam et Eve, qui
renvoie à l’utopie d’un corps d’avant :
avant le péché, la coupure, la séparation.
Comment avez-vous travaillé cet état de
fusion des corps ? Aviez-vous en tête
certaines références à l’iconographie –
sculpturale notamment – de l’étreinte, du
baiser, du corps à corps ?
permettait que se déploient des mélodies
parfois assez complexes qui reposaient sur
l’ensemble des interprètes. Nous avons
poursuivi cette démarche sur toutes les
pièces de 1993 à 2001.
M.M. La pièce a été pensée à partir du
travail en duo : six couples, six duos. Celui
que nous continuons à présenter et qui
sera montré à Pantin a demandé un temps
très important de travail, et une recherche
très éprouvante : rapport de poids,
contrepoids, relais, décision, l’écriture
s’est construite au fur et à mesure d’un
travail d’improvisation très contraint,
nourri par les images du Jardin des délices
de Jérôme Bosch.
G.A. Le waterzooï est une soupe flamande
où se mélangent différents ingrédients.
Finalement, est-ce que cette soirée n’est
pas un « waterzooï de Maguy Marin » :
un joyeux mélange des influences et des
matériaux que vous avez agités tout au
long de votre travail ?
G.A. Waterzooï marque le début de
votre collaboration avec Denis Mariotte,
avec lequel vous avez œuvré à élargir
les rapports entre danse et musique.
Comment est née l’idée de faire
des interprètes des producteurs de
mouvements, de sons, maniant des
instruments – instruments eux-mêmes ?
Est-ce que la composition musicale s’est
écrite chorégraphiquement – et vice versa,
dans un va-et-vient entre geste et
sonorité ?
M.M. Mudra, l’école de Maurice Béjart,
et l’enseignement que j’y ai reçu,
notamment celui de Fernand Schirren,
ont été très importants tout au long de
mon cheminement. La production de
sons, vocaux ou instrumentaux en direct,
a toujours eu un grand intérêt à mes yeux.
Pour Waterzooï, nous avons imaginé avec
Denis Mariotte la possibilité de produire
une musique au plateau avec les danseurs
qui n’avaient pas forcément de formation
musicale. Il a choisi des instruments
simples à appréhender – des sifflets, des
cloches, des petits pianos et xylophones,
des harmonicas. Chaque danseur pouvait
ainsi produire un seul son qui, ajouté,
un à un, à celui de ses partenaires,
M.M. Bien que ces « ingrédients »
ne donnent pas vraiment une idée de
l’ensemble, j’espère que cela mettra en
appétit pour venir y goûter !
Entretien réalisé pour le CN D.
Mathilde Monnier
2008 Vallée (extraits)
De et avec Katerine et Mathilde Monnier
Avec Julien Gallée-Ferré, Natacha Kouznetsova, I-Fang Lin
Musique Katerine
Scénographie Annie Tolleter
Costumes Dominique Fabrègue
Coproduction Arcadi – Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France ;
coréalisation Ferme du Buisson scène nationale de Marne-la-Vallée, les Spectacles vivants - Centre
Pompidou, festival Montpellier Danse 2006, Barclay, Olympic tour, Centre chorégraphique national de
Montpellier - Languedoc- Roussillon ; avec le soutien de l’Adami.
Spectacle créé en 2006.
Pavlova 3’23’’ (extraits)
Interprétation Julien Gallée-Ferré, I-Fang Lin
Lumière Éric Wurtz
Coproduction Théâtre de la Ville, arts 276, festival Automne en Normandie, saison Montpellier Danse 2009, la
Bâtie - Festival de Genève, Centre chorégraphique national de Montpellier - Languedoc-Roussillon.
Spectacle créé en 2009.
Publique (extraits)
Interprétation Corinne Garcia, Natacha Kouznetsova, I-Fang Lin
Musique P.J. Harvey
Costumes Dominique Fabrègue assistée de Laurence Alquier
Réalisation sonore Olivier Renouf
Coproduction festival Montpellier Danse, Théâtre de la Ville, Festival d’Automne à Paris, deSingel, Centre
chorégraphique national de Montpellier - Languedoc-Roussillon.
Spectacle créé en 2004.
Entretien avec Mathilde Monnier
M.M. En effet, travailler sur des extraits
amène autre chose – là je parle pour moi,
pas pour Maguy. Dans chaque pièce, il y
a souvent des moments moins aboutis,
Gilles Amalvi La programmation du
moins réussis. Mais il y a aussi des
CN D cet automne est orientée par
moments qui concentrent ce qu’une pièce
l’idée des « early works », de manière
aurait pu être. Dans quelle autre direction
à montrer des moments, des fragments
elle aurait pu aller. C’est parfois juste
d’œuvres chorégraphiques marquantes.
une esquisse qui transporte un devenir,
Pour cette soirée partagée avec Maguy
un potentiel. Par exemple Pavlova 3’23’’
Marin, comment avez-vous constitué ce
n’est pas la pièce que je préfère – si je
« medley » de pièces chorégraphiques ?
la refaisais aujourd’hui, je ne la referais
certainement pas de la même manière.
Mathilde Monnier L’objectif de cette
Et bien, à l’intérieur de ça, il y a des
programmation est effectivement de
mouvements, des états qui valent vraiment
convoquer des pièces du passé, qui ont
le coup, qui méritent d’avoir une visibilité,
marqué une certaine génération, qui
d’être exposés en tant que tels. La
ont posé des repères, des jalons. On a
globalité d’une pièce peut parfois recouvrir
le plus souvent tendance à montrer les
quelque chose qui était là – par exemple
pièces telles qu’elles ont existé, dans leur
unicité. Mais j’avoue que j’aime bien l’idée au début du processus. Et le fait d’extraire
ce passage permet de redécouvrir l’idée de
du format court ; c’est agréable pour le
départ. Parfois je revois un extrait en me
public, ça a quelque chose de léger. Cette
disant que c’est à partir de là que j’aurais
fragmentation implique aussi de briser
dû construire la pièce. Il y a toujours des
la pièce comme objet figé une fois pour
toute. Il faut pouvoir s’autoriser à défaire la raisons liées à la production, des points
sacro-sainte unité de l’œuvre. Maguy Marin sur lesquels on est aveugle… Mais il reste
en général des moments qui peuvent
et moi avons créé beaucoup de pièces de
résumer toute la pièce. Du coup, on peut
groupe, assez amples, ce qui rend assez
envisager cette idée de composer avec
difficile l’extraction de solos ou de duos.
des fragments, non comme un medley,
Les pièces de Maguy sont des œuvres
mais comme la recherche de ces moments
très collectives, qui ont besoin de temps
essentiels.
pour se déployer ; elles mobilisent une
narration, une dramaturgie très complexe
G.A. Comment avez-vous choisi les extraits
qu’il est difficile d’interrompre. On
de vos propres œuvres ?
s’imagine mal couper à l’intérieur. Maguy
a joué le jeu, elle avait envie qu’ait lieu
M.M. Dans le cas de Pavlova 3’23’’,
cette soirée partagée. Même si ça ne lui
paraissait pas évident au départ, cela s’est qui est basé sur le motif de la mort du
cygne, inspiré d’une célèbre danse de
fait de manière ludique. Il s’agit plutôt
Michel Fokine créée pour Anna Pavlova, il
d’un témoignage que d’un produit fini ;
m’apparaît maintenant de manière assez
l’idée n’est pas d’en faire une production
claire qu’il n’aurait fallu faire que des
hyper calibrée pour des tournées.
solos. Sept solos de 3 minutes 23. C’était
ça la pièce. Je le savais, je n’ai pas osé.
G.A. Le fait d’avoir accès à des œuvres
J’aurais dû m’en tenir à ça : sept fois la
chorégraphiques par extraits permet de
mort du cygne. Parmi les deux extraits,
porter un autre regard, d’avoir un aperçu
il y a le solo de I-Fang Lin que j’aime
de ce qui se transforme et persiste dans
beaucoup : elle retraduit en chinois la
une œuvre.
description de la danseuse russe Maïa
Plissetskaïa qui parle de la mort du cygne.
C’est une interprétation d’interprétation.
Dans le cas de Publique, le choix était
un peu plus facile. Déjà, c’est une pièce
que je trouve plus aboutie, et puis il y
a vraiment trois solos qui me paraissent
essentiels, bien délimités. Et pour finir,
il y aura quelques extraits de 2008
Vallée pour le plaisir, et pour le public.
C’est une pièce qui a eu du succès,
mais dont la tournée a été interrompue
un peu prématurément, du coup je suis
contente de pouvoir en remontrer quelques
passages : le début, Qui est cet être
humain ?, a cappella ; l’extrait sur J’adore,
et peut-être Marine Le Pen.
G.A. Est-ce que vous pensez qu’entre
tous ces extraits de pièces, des liens, des
ramifications vont se créer ? Par exemple,
entre Cendrillon, qui repense la tradition
du ballet, et Pavlova 3’23’’ ?
M.M. Ce sont les représentations qui vont
le dire ; elles vont révéler ce qui peut être
mis en tension, en dialogue, en friction.
Mais ça va être intéressant de voir nos
travaux côte à côte. Rien que ça, ce n’est
pas très fréquent. Ce genre de soirées ne
se fait plus beaucoup de manière générale
dans l’économie du spectacle vivant. Dans
la manifestation Scènes du geste, l’année
dernière au CN D, l’exposition de formes
courtes avait permis des effets de mise
en rapport intrigants. Il y a un vrai genre
du « bref » en littérature, pas tellement
en danse. Il me paraît important de savoir
condenser son écriture, sans se plier au
format un peu obligé d’une heure.
G.A. La Ribot, qui présentera un « best
of » de ses Pièces distinguées au CN D,
a vraiment inventé une forme courte, très
personnelle. En voyant son travail, je me
dis souvent que ce mode de production
n’a pas vraiment eu de suite, donné lieu à
un genre, un courant…
M.M. Oui, c’est vrai qu’il y a eu peu de
proposition du même type… de tentative
pour traiter la chorégraphie comme un
format bref, ramassé. Nous avons souvent
parlé avec La Ribot de la question du
fragment. Ce n’est peut-être pas un hasard
si on lui redemande encore aujourd’hui
de travailler sur le format des Pièces
distinguées. Ça exprime un manque.
G.A. Peut-être que la dimension de
« centre d’art » du CN D permet de
remettre en lumière ce format, qui a
une dimension et une temporalité qui se
prêtent mieux à l’exposition.
M.M. En effet. Beaucoup de chorégraphes
n’osent pas aborder ce format, ils ont
peur de ne pas rentrer dans les cadres
d’une programmation. Au fond, je pense
que beaucoup de pièces d’une heure ou
plus, auraient tout à fait pu être traitées
sous des formes beaucoup plus brèves ;
mais que les cadres de la production
et de la programmation imposent une
forme standard, entre cinquante minutes
et une heure dix, dont il est difficile de
s’affranchir.
G.A. Peut-être qu’en montrant des œuvres
sous cette forme, cela redonnera des idées
aux créateurs, et permettra de réinjecter
dans l’imaginaire chorégraphique quelque
chose du bref. C’est un peu la fonction du
CN D en un sens… À la fois conserver, et
projeter vers l’avenir…
M.M. Oui, tout à fait.
Entretien réalisé pour le CN D.
Biographies
Maguy Marin
Impossible de résumer en quelques signes toute la richesse et la complexité de l’art de
Maguy Marin. Pionnière de la danse contemporaine française, reconnue dans le monde
entier, cette infatigable créatrice de mouvements n’a cessé de remettre en jeu son écriture, de la soumettre à la littérature, au théâtre, à la musique, à la philosophie. Dès la
fin des années 70, elle a œuvré à la reconnaissance de la danse sous toutes ses formes
– comme chorégraphe, mais aussi comme directrice des centres chorégraphiques de
Créteil puis de Rillieux-la-Pape. Des pièces comme May B, Cendrillon, Ram Dam,
Umwelt ont marqué des générations de spectateurs et de chorégraphes, formant autant
d’étapes dans le cheminement de cette artiste insoumise.
Mathilde Monnier
Mathilde Monnier s’intéresse à la chorégraphie dès 1984, alternant des créations de
groupe et des créations solos, duos. Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique
national de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d’une période
d’ouverture vers d’autres champs artistiques ainsi qu’une réflexion en acte sur la
direction d’un lieu institutionnel et son partage.
Des spectacles comme Pour Antigone, Déroutes, Les Lieux de là, Surrogate
Cities, Soapéra, Twin Paradox sont invités sur les plus grandes scènes et festivals
internationaux. Elle dirige le CN D depuis janvier 2014.
Ce spectacle est présenté
avec le Théâtre du Fil de l’eau / ville de Pantin.
Saison culturelle de Pantin - les prochains rendez-vous
Les Sea Girls – La Revue
18.10 / 20h30
Salle Jacques Brel – 42 avenue Edouard Vaillant
€3 / €18
Les Sea Girls ne reculent devant rien pour vivre et faire partager leur passion pour le
music-hall. Avec ce spectacle extravagant, mis en scène par Philippe Nicolle de la compagnie 26 000 couverts, les quatre chanteuses / actrices racontent leur vie, leurs hauts
et leurs bas (couture !), sur des textes habilement remaniés de grands auteurs tels que
Serge Gainsbourg et Sophie Forte, Alfred de Vigny et Pierre Vassiliu. De ce régal musical
servi par une énergie bienveillante, où les Sea Girls chantent le quotidien avec brio et le
sordide avec légèreté, vous sortirez en étant convaincus : music-hall is not dead !
4 > 9.11 Bartleby, une histoire de Wall street - cie Bob théâtre
Marionnette et théâtre d’objets
15.11 Longue haleine, lecture musicale par Magyd Cherfi
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Raï’surrection : Mazalda Super Orion et Cheikha Rabia
Festival Africolor, musique
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Hommage à Steve Reich - Sequenza 9.3
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Riquet - cie Le menteur volontaire
Réservations : 01 49 15 41 70 / ville-pantin.fr
CN D
Centre national de la danse
1, rue Victor-Hugo, 93507 Pantin cedex - France
40 ter, rue Vaubecour, 69002 Lyon - France
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Impression
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Prochains rendez-vous
au CN D
La Ribot
Distinguished Hits
1991-2001
7 > 10.11 / CN D
20:30 / 1 h 10 min
En 1991, La Ribot crée Soccoro! Gloria!, un court solo annonçant les principes
qu’elle va développer tout au long de son œuvre au sein du projet évolutif des
Pièces distinguées. Dans ce strip-tease burlesque qui joue avec les attentes
du spectateur, la méthode « distinguée » est posée : juxtaposer des éléments
hétéroclites – habits, musique, accessoires – et les monter sur son corps pour
en faire surgir des états physiques décalés, des éclats poétiques, des bribes
de (non-)sens. Portées par une figure féminine en constante métamorphose,
alliant la sauvagerie et le raffinement, la délicatesse et l’ironie destructrice, ces
pièces inventent un format chorégraphique qui revendique la brièveté, l’humour borderline et l’économie de moyens.
16 > 19.11
Noé Soulier Faits et Gestes
19.11
Une journée avec Lucinda Childs
23 > 26.11
Bruno Benne Square
Création
Création
8 > 10.12
Projection Les Séances / Nouvelle cinémathèque de la danse Lucinda Childs : Un pas de côté
10.12
Ballet de l’Opéra de Lyon La Fabrique

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