Chirac rend hommage aux victimes de Charm el Cheik

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Chirac rend hommage aux victimes de Charm el Cheik
Chirac rend hommage aux victimes de Charm el Cheik
Chirac rend hommage aux victimes de Charm el Cheikh
Le chef de l'Etat a promis à la communauté française d'Egypte de faire la lumière sur le crash
aérien de janvier 2004, qui avait fait 148 morts dont 134 Français. Jacques Chirac a assuré
jeudi 20 avril au Caire que la France mettait "tout en oeuvre" pour faire la lumière sur la
catastrophe aérienne de Charm el Cheikh, qui a causé la mort de 148 personnes, dont 134
Français, le 3 janvier 2004.
Le chef de l'Etat a rendu hommage aux victimes et observé une minute de silence en leur
mémoire lors d'une rencontre avec la communauté française d'Egypte dans un hôtel du Caire,
au dernier jour de sa visite officielle dans le pays.
"Je voudrais dire à leurs familles et à leurs proches que cette tragédie reste pour nous tous une
grande douleur, et qu'avec les autorités égyptiennes, la France met tout en oeuvre pour faire la
lumière et aider les familles à surmonter cette épouvantable épreuve", a-t-il déclaré lors d'une
brève allocution.
Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, devait se rendre jeudi après-midi à
Charm el Cheikh, à la pointe sud de la péninsule du Sinaï, pour déposer une gerbe au pied du
mémorial provisoire en l'honneur des victimes françaises et faire le point des travaux du futur
mémorial qui devrait être inauguré le 10 mai.
Divergences dans l'enquête
Des divergences opposent enquêteurs français et égyptiens sur les causes du crash du Boeing
737 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines qui s'est abîmé dans la mer Rouge le 3
janvier 2004, au large de la station balnéaire de Charm el Cheikh. Flash Airlines a depuis fait
faillite.
Les experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses de l'aviation civile française mettent
directement en cause le pilote du Boeing, un ancien gradé de l'armée de l'air égyptienne, qui
aurait été victime d'une "désorientation spatiale", qui survient lorsque les pilotes n'ont plus de
repères visuels. Ce phénomène serait à l'origine de 15 à 20% des accidents aériens.
Les autorités égyptiennes contestent vivement cette thèse, avançant une série de facteurs,
notamment une panne technique. Ils n'excluent pas toutefois une désorientation spatiale du
commandant de bord.
Les familles des victimes françaises ont lancé plusieurs actions en justice pour tenter d'obtenir
des indemnisations.
source: REUTERS (20/04/06)
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