Invitation au Voyage : Madagascar

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Invitation au Voyage : Madagascar
Invitation au Voyage : Madagascar
Madagascar est une île d’une richesse inouïe offrant des paysages fort diversifiés, une population très pauvre
mais accueillante et chaleureuse, une faune et une flore exceptionnelles avec bon nombres d’espèces
endémiques.
Ce premier voyage vous permettra de découvrir la région dite des « hauts plateaux », située à une altitude
moyenne de 800m, faite d’une nature variée, allant de savanes, rizières en terrasses, région vinicole, forêts, et
buissons épineux. Alternance de paysages ressemblant à Bali, puis quelques minutes après au Jura suisse, avec
peu de végétation, quelques conifères, des rivières et des torrents. Il va de soi que ce voyage n’est pas une
représentation exhaustive de Madagascar, mais une infime partie que de
ce que recèle cette « île continent »
Le voyage de 1000km de Tana, à Tuléar s’effectuant sur la Nationale 7,
parfaitement restaurée depuis l’avènement du nouveau président Marc
RAVALOMANANA, ne peut en effet donner une image complète du
pays, puisque le reste du réseau routier créé par les Français et laissé à
l‘abandon par le président précédent et par la volonté de potentats
locaux s’assurant tout le trafic avec leurs camions 4X4, est en voie de
reconstruction.
L’île se situant dans l’hémisphère sud à cheval sur le tropique du
Capricorne, la saison la plus propice pour visiter le pays, et en particulier la région concernée, va d’avril
novembre. Saison des cyclones possible, de décembre à février.
Proposition de Voyage :
1er jour
Arrivée à Tananarive - Tana pour les intimes – après 11 heures de vol au départ de Milan ou
de Paris avec la compagnie nationale Air Madagascar.
Dès l’arrivée nous prenons la route Tana - Antsirabe (170 km) Trajet à travers les charmants paysages des
Hauts plateaux. Des deux côtés de la route, on trouve de nombreuses rizières dont les couleurs forment un joli
contraste avec les maisons rouges du plateau, lesquelles maisons son construites en briques, lesquelles briques
sont fabriquées en sable tiré des nombreuses rivières irriguant la région.
Scènes pittoresques ; chars à bœufs jalonnant la route, étalages de vendeurs d’agrumes, spécialement de kakis
très colorés, et autres spécialités malgaches, jouets – camions et autos - faits de la récupération de boîtes de
conserves « coca – sprite etc… » représentants aussi bien des 2Cv que des avions ou des trains routiers. Nous
longeons en ce moment la voie de chemins de fer, construite par des chinois sous le contrôle des français allant
de Tana à Antsirabe et à ce jour non encore rétablie. Les paysages sont très verts, le sol fertile abondamment
irrigué, nous donnant difficilement l’impression de pauvreté qui est généralement synonyme de Madagascar.
Richesse de fruits, légumes, manioc, maïs.
Antisrabe, fondée en 1872, par un missionnaire Norvégien, son nom signifie « là ou il y a beaucoup de sel »
Située sur une hauteur de 1500 m, entouré de monts d'une hauteur allant jusqu'à 2300m. elle se développa vers
1880 et devint une station climatique et thermale.
Ville touristique, thermale et de congrès, sont côté industriel est représenté par
une filature de coton, une manufacture de tabac et surtout sa brasserie
produisant la bière la plus connue du pays ; THB.Le moyen de transport local
se nome posy-posy qui n’est autre que le pousse-pousse chinois, héritage de ce
peuple qui vient construire le chemin de fer. Il s’agit d’un moyen de transport
public, local, même si cela peut choquer certains « vazaha » nom gentiment
donné aux touristes.
Si les thermes sont presque à l’abandon et frisent l’insalubre, l’hôtel qui porte le même nom est un
établissement colonial bien rénové sur sa partie extérieure, mais laissant quelque peu à désirer sur la partie
« chambres ». Parc superbe, piscine magnifique.
Nous avons effectué 2 excursions le jour même en direction des lacs de cratères Tritiva
et Andraikiba. Accès difficile par une piste fort accidentée à 18km au sud ouest
d’Antsirabele lac Tritiva est d’un bleu très profond et saisissant, la baignade y est
interdite selon les « fady = interdits »qui s’y rattachent.
En revanche, celui d’Andraikiba au 19ème siècle la reine Ranavalona II en fit son lieu
de villégiature avant que les Français ne le transforment en centre de navigation de
plaisance, aujourd’hui à l’abandon, mais restant un endroit de villégiature pour les
habitants de la région.
2e jour: Antsirabe - Ranomafana (220 km)A nouveau, paysages offrant des images
de rizières avec des zébus traînant leur charrue, une multitude de verts, de vallons, une terre riche, une terre
ocre, la route traverse des petits villages ou se croque les scènes de la vie quotidienne; femmes battant des
gerbes de blés sur des pilons, enfants jouant avec un rien dans la terre, basse-cour au milieu. A chacune de nos
haltes les enfants sont omniprésents réclamant « bonbons. T-shirts-stylos etc… »
Concernant l’habitat, il est à signaler que dans cette région les maisons de briques sont construites sur deux
étages, et étonnamment, la cuisine se situant à l’étage supérieur et ne disposant pas de cheminée, c’est la fenêtre
qui en fait office, et par conséquent toutes les maisons sont noircies dans les parties supérieures ! L’évacuation
de l’eau se faisant aussi par la fenêtre des traces d’écoulement en maculent le bas cette fois ci. Chemin faisant,
nous rencontrons un pont en reconstruction suite au dynamitage opéré par les partisans de l’ancien Président.
Arrivés à Ambosira pour le déjeuner, nous visitons un marché de sculptures sur bois. Excellent déjeuner au
restaurant « Violette ». continuation pour le Parc National de Ranofamana. Celui-ci étant à l’écart de la N7,
c’est plus de 24 km de piste défoncée en direction de l’ouest, que nous devons emprunter pour gagner celui-ci.
Nous y arrivons de nuit et la visite se fera le lendemain.
Repas et nuit au Centrest hôtel, fait de bungalows confortables situés dans un parc tropical joliment aménagé et
fleuri. Plus chic et plus pittoresque l’hôtel Domaine Nature, parfaitement intégré dans le paysage, offre des
bungalows ravissants, constitués tous de bois et offrant tout le confort possible dans une nature exubérante, la
meilleure adresse locale !
3e jour: Ranomafana - Fianarantsoa (88 km) Ranomafana signifie « eau chaude » les colons français en
firent un centre thermal. Témoins de cette époque les bains et l’hôtel Colonial décrépi. Beaucoup plus tard, le
gouvernement malgache reconnut le caractère exceptionnel de la flore et de la faune de la région. Il créa alors
en 1991, le Parc National, possibilité d’y voir plusieurs espèces de lémuriens. C’est une région de forêt
ombrophile toujours intacte, cela ne fait que quelques années, en 1989, qu'on a découvert ici l'«Hapalemur
doré», une des12 espèces de lémuriens recensés dans ce parc sur la trentaine qu’en compte l’Ile. En1993, deux
chercheurs allemands ont découvert également la plus petite grenouille du monde dans cette région, cet animal
minuscule ne mesure que 10 à 12 mm. Dans cette nature, vous aurez l'occasion de voir aussi des caméléons,
des oiseaux, des papillons rares et une flore tropicale très intéressante, dont plusieurs centaines d’orchidées.
Au retour du Parc, baignade indispensable dans la piscine thermale, le long
de la rivière Namorona. Après le déjeuner nous reprenons la piste qui nous
permet de traverser quelques villages fort pittoresques d’une grande
pauvreté.
Arrivée à Fianarantsoa et logement au Tsara Guest House, hôtel de charme
à la décoration traditionnelle et utilisant les matériaux locaux Deuxième
ville du pays, capital de la province du même nom, elle est le centre
intellectuel et économique de l’Ile. C’est également le foyer du
catholicisme malgache. Etymologiquement son nom signifie « ou l’on
apprend le bien » elle est située dans la région agricole la plus productive de l’Ile et est réputée pour ses
vignobles et son thé.
4e jour: Fianarantsoa - Ranohira (300 km) Après un bref tour de ville, visite de la Cathédrale oblige, nous
empruntons la route en direction de Ambalavao. Point fort de cette petite ville, le marché aux zébus le mercredi,
et la visite de la fabrique du célèbre papier Antaimoro. Papier fabriqué depuis le 8ème siècle à partir d’une
écorce originaire de la côte sud-est de l’Ile, toujours confectionné selon la tradition qui fut importée par les
navigateurs arabes, papier qui est doté dit-on de « pouvoirs magiques. »
Départ pour le Parc National d’Anja, qui doit nous permettre d’approcher les fameux lémuriens à la queue
annelée. En route nous croisons les fameux « Bara » gardiens et voleurs de zébus…qui déambulent en sifflant
leurs troupeaux.
Enfin nous arrivons dans le fabuleux parc de l’Isalo. A signaler que depuis 2 ans, 20km de pistes marécageuses
ont été asséchées et supprimées par la continuation de la N7 réalisée par l’entreprise française Colas avec l’aide
de capitaux internationaux. Pour l’anecdote, cette Nationale est balisée telle la Française de bornes
kilométriques blanches à chapeau rouge, kilomètre par kilomètre de Tana à Tulear.
Dans la soirée arrivée au Relais de la Reine, hôtel exceptionnel situé dans le parc de l’Isalo
Complexe, intégré dans le paysage, au confort et à la table exceptionnels. Lieu de départ idéal pour les
multiples excursions pédestres, équestres qu’offre cet endroit merveilleux.
L’hôtel est divisé en 2 parties, l’hôtel de la Reine avec ses bungalows à proximité de la piscine et de la
réception, et l’hôtel Rênes de L’Isalo, dont les bungalows individuels situés près du centre équestre permettent
de partir à la découverte du Parc à dos de cheval.
5e jour: Isalo
Après une incursion à Ranohira pour y retirer les billets d’entrée dans le Parc, et y savourer son marché, ses
étals de bouchers ou les mouches foisonnent, départ pour une marche de 6km dans le fameux Parc National de
l’Isalo qui nous mènera à travers les paysages tourmentés du parc et le bien être de la piscine naturelle, au cœur
d’une oasis.
L'Isalo est un immense massif s'étendant sur près de 82 000 ha à
une altitude moyenne de 1000m. On pourra traverser des paysages
grandioses, parsemées d'oasis de fraîcheur coulent des eaux
cristallines.
Les trecks dans les Canyon des Singes, le canyon des Rats, ou pour
gagner les énigmatiques Grottes des Portugais.
La descente des rivières de l'Isalo sont autant d'occasions pour
partir à la rencontre d'une faune surprenante et variée (crocodiles,
lémuriens, chauve-souris géantes, anguilles géantes )
Le climat y est de type tropical sec et les températures moyennes
mensuelles varient de 17°(juin) à 25°(février).
Le Parc National englobe la partie du massif située au Nord de la RN7. Il est constitué de grès continentaux
datant du jurassique dont la qualité varie sensiblement dans les différents secteurs du parc; ce qui explique une
géomorphologie
variée.
Le Sud et l'Est du massif sont composés de couches ruiniformes gréseuses dont les éléments sont de taille très
variable. L'eau et les vents chargés de sable ont su donner aux tendres pitons un aspect de ville morte, de
remparts ravinés. On y rencontre de profonds canyons s'étendant sur plusieurs kilomètres de longueur, avec des
à pic pouvant atteindre 200m. Au fond de ces gorges coulent des rivières souvent permanentes.
Le Nord et l'Ouest du massif se présentent plutôt sous la forme d'imposantes barrières rocheuses incisées
d'étroites et profondes gorges. Le réseau hydrographique important est constitué de cours d'eau rapides et clairs.
La végétation du massif a subi une dégradation intense par l'action
répétée des feux de brousse. Les étendues herbeuses représentent au
moins 40% de la surface du Parc tandis que la forêt couvre environ
10%. Une flore endémique composée d'aloès, d'euphorbes et de
pandanus s'y développe.
Après la balade…retour à l’hôtel pour le déjeuner, puis départ après
un après-midi libre pour photographier le coucher de soleil à la
fenêtre de l’Isalo.
6e jour: Isalo – Tuléar (243km) La route à la pointe sud-ouest de Madagascar
traverse l'une des régions les plus sèches de l’Ile. La végétation y est pauvre et typique du sud car composée de
broussailles, d'aloès et de baobabs.
Sur le chemin, on croise souvent des sépultures, tombes coloréessur lesquelles des peintures naïves racontent la
vie des défunts.
Notre premier arrêt s’effectue à l’arboretum de la famille Petignat d’origine suisse. Visite du site après le
déjeuner pris sur place. Cet arboretum regroupe plus de 1000 espèces de plantes endémiques originaires du
Sud-ouest de Madagascar.
Dans l’après-midi nous effectuons les 17km de route restant pour atteindre Tuléar et le bord de mer. Après la
tranquillité des hauts plateaux, l’agitation de la ville nous surprend.
Le marché surtout où en fin de journée, les marchands bradent ce qui leur reste, spécialement les bouchers et
leur viande avariée recouverte de mouches, dans une odeur pestilentielle.
Repas et nuit à l’hôtel Capricorne, véritable oasis de verdure et de calme dans cette ville agitée et poussiéreuse.
Tulear : située à 949 Km de la capitale par la nationale 7, c’est la ville la plus proche du tropique du
Capricorne (10km). Port le plus important du Sud de Madagascar, air pur, luminosité exceptionnelle et
ensoleillement maximal.
L’origine de ce nom est intraduisible si ce n’est q’un navigateur européen arrivant dans la baie de Tuléar avisa
un piroguier pour lui demander le nom de l’endroit où il comptait débarquer : l’autre compris seulement qu’il
cherchait un mouillage et lui répondit : « Toly Eroa » (mouillez là-bas). Le marin compris « Toliara » qui
devint Tuléar en Français.
Le port ne possède pas de quai mais un débarcadère et, tout le plan d’eau qui est abrité par le plus grand
récifs corallien du monde (300 Km) est un poste de mouillage réputé. Trafic de cabotage vers l’Afrique du Sud.
La ville à la forme d’un quadrilatère parfait, traversée en diagonale par le grand boulevard Tsiranana, où est
regroupé tout le centre administratif.
7e jour: Tuléar – Ifaty (20km) La nuit nous ayant gratifié d’un orage d’une rare violence, une heure durant le
ciel fut zébré d’éclairs, puis une pluie diluvienne s’abattit jusqu’au matin, si bien que le 4X4 qui nous conduisit
à l’hôtel balnéaire, Le Paradisier à Ifaty, à 20 kilomètres dans le nord de Tuléar, fut le bien venu pour parcourir
la piste inondée. Le Paradisier date
d’une dizaine d’années, construit par un
Français, et tenu par une direction italomalgache, c’est un hôtel confortable et
charmant à l’architecture et la
décoration recherchée. Il est alimenté à
l’énergie solaire si bien que le courant
n’est établi que le soir dès la fin du jour
et ce jusqu’au lendemain matin.
L’accueil y est chaleureux et la nourriture excellente. L’hôtel est composé de 20 bungalows alignés face à la
mer, les 10 premiers individuels et les 10 suivants « jumeaux » en duplex.
A notre arrivée le vent soufflant toujours avec force, et la mer se retirant par la marée, il ne nous a pas été
possible de profiter des diverses activités nautiques offertes par l’hôtel Dont le snorkeling sur la barrière de
corail, promenade en pirogues locales etc…
Possibilité de visiter un second jardin botanique distant de 5km env. aussi intéressant sinon plus que le
précédent, car offrant plusieurs espèces de baobabs. A côté se trouve un « orphelinat » pour tortues inauguré en
2005 où se trouvent 900 tortues saisies par les douanes lors de tentatives d’exportations illicites…
8e jour: Ifaty - Tuléar–Tana Après le petit-déjeune, transfert à l’aéroport de Tulear et envol pour Tana.
Visite du marché artisanal situé aux portes de Tana offrant toute l’expression de l’art malgache. Plus tard à
notre arrivée en ville nous sommes conviés à visiter une fois encore un jardin botanique celui de Tsimbazaza »
offrant une grande partie de la faune déjà rencontrée mais en captivité. Transfert à notre hôtel d’étape, le Tana
Plaza, de bonne tenue, de situation centrale, face à la gare et sur la fameuse avenue de l’Indépendance.
9ème jour Tana – Europe Transfert matinal à l'aéroport et vol retour sur la Suisse, via Milan ou Paris
INFORMATIONS GENERALES
Formalités d'entrée - Visas
Tout étranger désirant se rendre à Madagascar doit être muni d'un document de voyage en cours de validité
(passeport). Dans ce document doit figurer son visa d'entrée.
Visa non immigrant (tourisme)
Le visa d'entrée et de séjour avec une entrée unique est délivré aux touristes soit par les représentations
diplomatiques ou consulaires malgaches, soit à l'aéroport ou au port de débarquement (PAF) moyennant le
paiement du droit correspondant. Les visas de séjour non-immigrant inférieurs à trois mois sont prorogeables
auprès du Commissariat de Police pour une durée totale cumulée n'excédant pas trois mois.
Avant le départ
Devise/Change : le franc malgache (MGF) a été retiré, il est remplacé par l’ Ariary (MGA) Il est recommandé
de prendre des Euros, le francs suisse et le US$ étant fortement pénalisés. En décembre 2006 : 1EUR =
2'800.— MGA
Conseils médicaux et sanitaires
Paludisme (malaria)
Le risque de paludisme existe toute l'année dans tout le pays.
Il est recommandé de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Il est nécessaire de prendre un médicament avant, pendant et après le voyage: méfloquine (LARIAM® /
MEPHAQUINE®), alternative atovaquone + proguanil (MALARONE®) ou doxycycline (monohydrate).
Pour le détail de la prise, cliquer sur le médicament.
Vaccination
Les vaccins suivants sont recommandés pour tous: Diphtérie , Tétanos , Hépatite A , Poliomyélite , Rougeole
Dans des conditions particulières, les vaccins suivants sont recommandés: Hépatite B , Fièvre typhoïde , Rage
Remarques pour la vaccination contre la fièvre jaune: vaccination obligatoire (pas pour les passagers en transit
d'aéroport) si provenance dans les 6 jours d'une zone d'endémie (sauf si transit d'aéroport dans cette zone)
Pour la prescription de médicaments et les vaccinations, consultez un médecin traitant ou un Centre de
vaccination.
Pour plus d’informations consulter : http://www.safetravel.ch
Précautions sanitaires
Les précautions à prendre sur place sont communes à presque tous les pays tropicaux. Évitez les piqûres de
moustiques, désagréables certes, mais surtout vecteurs de l'agent de paludisme. Utilisez donc moustiquaires, air
conditionné, insecticide, serpentin à brûler et chemises à manches longues.

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