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FISHING LINES, ANGLING TRUST Commentaires à propos du bar, suite aux décisions européennes pour la saison 2016 Historique: Les stocks de bars en Grande Bretagne et en Europe sont en danger et une action urgente est nécessaire pour protéger et restaurer les populations matures restantes. Le déclin est dû à une sur pêche commerciale intensive, un effort de pêche en augmentation, le ciblage de rassemblements de poissons sur le point de frayer ou au contraire de poissons immatures, la perte d’habitats abritant des nurseries dans les estuaires et la succession de plusieurs années où le recrutement a été faible, en partie à cause d’hivers rigoureux. Le bar est un poisson de sport emblématique et une prise très recherchée pour les pêcheurs récréatifs. Il y a 30 ans, le bar était considéré avant tout comme un poisson de sport et n’intéressait que très peu les professionnels. Des organisations comme le Fédération Nationale des Pêcheurs en Mer, aujourd’hui partie intégrante d’Angling Trust et la société de la pêche sportive du Bar (BASS) ont mené campagne pour que soient prises des mesures de protection du bar depuis 20 ans. En 2004, il y a au beaucoup d’espoirs quand suite à un rapport sur le bénéfice net, il fut recommandé aux gestionnaires de la pêche d’envisager de considérer le bar comme une espèce réservée à la pêche de loisir uniquement. Malheureusement, le rapport resta lettre morte, les stocks de bars continuèrent d’être sur pêchés et la taille minimale de capture de 36 cm, beaucoup trop faible et de fait non durable resta en place jusqu’à cette augmentation à 42 cm, attendue depuis si longtemps, la plus petite taille absolue à partir de laquelle un bar atteint la maturité sexuelle et devient capable de se reproduire. Le conseil des scientifiques délivré par le Conseil International pour l’exploration de la Mer (CIEM) en juin 2014 recommanda une réduction de 80% de la mortalité du bar dans les eaux européennes pour 2015. Ceci faisait suite au conseil donné un an plus tôt d’une réduction de 36% que les politiques n’ont bêtement pas mis en œuvre et que le secteur commercial ignora. En réalité, les débarquements de bars dans le Royaume‐Uni augmentèrent de 30% (de 772 tonnes à 1004 tonnes) malgré l’évident besoin de protéger ce stock menacé. Quelques progrès Suite à l’échec pour atteindre un accord lors de la réunion des Ministres de la Pêche en décembre 2014, l’Union Européenne décida de façon inhabituelle d’introduire une série de mesures d’urgence bienvenues qui furent confirmées lors de la réunion du comité de la pêche et de l’aquaculture le jeudi 23 février 2015. Ces mesures inclurent une nouvelle taille minimale de 42 cm, et une interdiction de pêche au chalut sur les rassemblements de bars se disposant à frayer afin de soulager les stocks déclinant de la Manche, du sud de la mer du nord et des mers celtique et irlandaise. Le Royaume Uni a eu quelques succès en jouant un rôle leader dans l’introduction du paquet de mesures 2015 pour protéger les bars. Cependant, ce qui a été fait s’est révélé insuffisant et malheureusement la situation a continué à se détériorer. Le conseil du CIEM pour 2016 a été de ne pas dépasser 541 tonnes. Ceci représente une réduction de 90% des captures par rapport à 2014. Même si toutes les pêcheries qui ciblent le bar avaient été fermées, les captures de bars par le simple fait des prises non ciblées dépasseront 541 tonnes. On estime que les mesures pour 2015 n’ont réduit les captures que de 36% et la Commission Européenne a admis que ce qui avait été fait, bien que considérable, était encore bien insuffisant. Déception Face au conseil scientifique pour réduire davantage les captures de bars, les pêcheurs récréatifs étaient prêts pour jouer leur rôle dans ce que nos pensions être un juste paquet de mesures efficaces et proportionnées capables d’aider à la restauration des stocks de bars. Les nouvelles propositions de la Commission comprenaient: Une interdiction complète de la pêche commerciale et récréative (y compris pêcher en NO KILL) pour le 1er semestre 2016. Dans le second semestre 2016, 1 tonne de bars par mois et par bateau de professionnel et 1 bar par jour et par pêcheur récréatif. Les pêcheurs récréatifs furent déçus et alarmés par ces propositions et Angling Trust fit pression contre ces restrictions disproportionnées à l’encontre des pêcheurs sportifs de bar et pour l’autorisation de la pêche en NO KILL pendant la période prévue du moratoire : “Alors que nous saluons les propositions pour limiter davantage les captures de bars par les professionnels, il apparait monstrueusement injuste de mettre toutes les pêches du bar dans le même sac. Il n’y a aucune équivalence entre un chalut trainant un filet gigantesque au milieu de l’océan et un groupe de pêcheurs récréatifs de sortie le temps d’un week end avec cannes et moulinets pour pêcher dans le respect des quotas alloués. Angling Trust a l’intention de dire à la Commission qu’elle ne s’en prend pas à la bonne cible. » Colère La déception devint colère quand les organisations qui représentent les 800 000 pêcheurs en mer du Royaume Uni apprirent que les Ministres de la Pêche de l’Union Européenne avaient cédé aux pressions de la pêche commerciale en octroyant des exemptions au bénéfice des ligneurs professionnels mais aussi des filets maillants hautement dommageables (non compris les filets dérivants), qualifiés d’engin à « faible impact ». Loin d’être à faible impact, les filets maillants sont responsables de la capture de plus de la moitié des bars au Royaume Uni. Ceux‐ci ne seront interdits que 2 mois seulement au lieu de 6 prévus par le moratoire européen prévu concernant la pêche commerciale pendant la période du frai. Pour le Royaume Uni, seulement, ceci représente une augmentation de 131 tonnes à comparer aux 541 tonnes, limite scientifique à ne pas dépasser pour les captures 2016 pour tout le stock du Nord. Pire que cela, les quotas mensuels par bateau ont été augmentés de 1 à 1,3 tonnes, un non‐sens face aux appels à la protection du stock de bars en accord avec le bon sens et les meilleurs conseils scientifiques. Au même moment, le secteur récréatif qui pèsent 200 millions de livres anglaises (260 millions €) se voit attribuer un quota journalier de 0 poisson le 1er semestre et, pour le second semestre le quota de 3 poissons est diminué à 1 seul poisson par jour. Bien que les pêcheurs récréatifs soient satisfaits d’avoir pu défendre la pêche en NO KILL pendant le 1er semestre 2016, ils dénoncent que le paquet de mesures a injustement pénalisé la seule activité qui est la plus durable et qui crée le plus grand bénéfice économique, au profit, comme d’habitude des fileyeurs. Ce que cela signifie La décision de déroger aux 6 mois de moratoire a créé une situation absurde qui est à la fois injuste et économiquement dommageable. Elle risque de criminaliser des milliers de personnes respectueuses de la Loi, et sera très difficile à mettre en œuvre sans le soutien actif des clubs de pêche, des pêcheurs récréatifs et d’Angling Trust. Les réservations des charters de pêche sont d’ores et déjà en baisse ce qui impactera les revenus touristiques et entrainera peut être quelques faillites d’opérateurs. Les pêcheurs sportifs entre avril et juin devront relâcher tous leurs bars au même moment où un bateau de professionnel pourra s’approcher, capturer et tuer le même poisson. Les Ministres de la pêche se sont vantés que ces mesures supposées de protection n’auraient que peu d’effets sur la pêche côtière commerciale du bar tout en affirmant qu’ils ont sécurisé les stocks de bars dans une large proportion. Les Ministres de la pêche ont affirmé que les filets dérivants représentent 90% de toutes les prises de bar au filet alors que les chiffres issus de MMO (Marine Management Organisation, l’agence anglaise pour la gestion des ressources marines ) pour 2014 montrent que c’est plutôt 30%. Economie Les chiffres issus de DEFRA (Le ministère anglais pour l’Environnement, l’Alimentation et les Affaires Rurales) et MMO (y compris ceux du rapport de la pêche récréative en mer 2012) montrent : Il y a 884 000 pêcheurs en mer en Angleterre qui injectent directement 1,23 milliards £ (1,6 milliards €) dans l’économie du pays (et même 2,1 milliards £ = 2,73 milliards € en incluant les impacts directs et indirects); 10,400 emplois à temps plein dépendent de la pêche récréatives en mer (23,600 emplois à temps plein si l’on compte les emplois induits et indirects) Le secteur de la pêche récréative du bar rapporte 200 millions £ (260 millions €) à l’économie du Royaume Uni. Plus de 90% du bar consommé en Grande Bretagne provident de l’aquaculture. Plus de la moitié du bar capturé par les professionnels en grande Bretagne est exportée. Les 5,000 pêcheurs commerciaux qui restent en Angleterre et dans le pays de Galles débarquent l’équivalent de 160 millions £ (208 millions €) toutes espèces de poissons confondues, dont 80% correspondent à des coquillages et des espèces sans intérêt pour la pêche commerciale. Les autres 20% restant en valeur (32 millions £ = 41 millions €) concernent ces mêmes ressources marines desquelles dépendent les 1,6 milliards € de l’industrie de la pêche récréative et incluent en particulier les 7 millions £ (9 millions €) que génèrent les tonnages de bars d’origine commerciale. Le rapport de Blue Marine Foundation Un rapport publié en décembre 2014 par la Fondation Blue Marine, définissant les bénéfices environnementaux et socio‐économiques de la pêche a comparé la valeur économique et l’impact environnemental des pêches récréatives et commerciales du bar. Il ressort que la valeur économique d’un bar européen pris à la canne par un pêcheur récréatif est de très loin supérieure à celle d’un bar capturé par un professionnel. Il apparaît également que la pêche récréative du bar crée 3 fois plus d’emplois que la pêche commerciale, avec un impact environnemental plus faible que celui de n’importe quelle technique autre que celles des ligneurs à la main. La recherche, menée par l’organisme MRAG consultant respecté dans le secteur de la Pêche a montré que la pêche récréative en mer dans le comté du SUSSEX génère 31,3 millions £ de dépenses pour les leurres, les bateaux charters et les hôtels pour capturer 15 tonnes de bars en 2012 et créer 353 emplois à temps plein. En comparaison, les 248 tonnes de bars débarquées par les pêcheurs commerciaux du SUSSEX ont généré seulement 9,25 millions £ et 111 emplois à temps complet. Les filets dérivants et la pétition Une pétition forte de 14 000 signatures lancée par les présentateurs à la télévision anglaise Matt HAYES et Henry GILBEY a maintenant reçu une réponse formelle de la part du gouvernement qui a encore majoré la colère des pêcheurs. Les officiels de DEFRA ont affirmé qu’ils n’ont pas édulcoré le moratoire de 6 mois de la Commission Européenne en autorisant les filets maillants à continuer à pêcher. Le ministre a répété son affirmation selon laquelle les filets dérivants prendraient 90% des bars pris au filet et que cela cesserait donc pendant ce moratoire. Les données publiées par son propre ministère montrent que ceci est faux. Il est aussi fort probable que les filets maillants calés se multiplient, suite à l’interdiction des filets dérivants. L’Agence pour la gestion des ressources marines (MMO) a publié les données concernant les débarquements 2014 qui montrent que les filets capturent 62% de tous les bars pris par les professionnels et les filets dérivants ne prennent qu’un tiers de ce que prennent les filets, et non 90% comme l’affirme le ministre [voir note 1] D’autres études montrent à quel point les affirmations du gouvernement sont insensées. Un rapport commandité par SEAFISH, dans lequel ont participé à la fois MMO et DEFRA (le ministère britannique en charge de la pêche), publié en juin 2014 établi que les captures de tous les filets dérivants de tout le Royaume Uni toutes espèces confondues valent moins de 1 million £ à la 1ère vente. Les débarquements annuels de bars pris au filet avoisinent les 361 tonnes en moyenne entre 2010 et 2013 : 90% de cette moyenne, c’est 325 tonnes de sorte que si ce pourcentage était vrai, les bars pêchés par les filets dérivants à eux seuls représenteraient 2 millions £ ! En allant encore plus loin, l’analyse du CEFAS pour la saison 2010 montre que ce sont seulement 11 tonnes de bars sur les 719 capturées au total qui ont été déclarées comme étant prises au filet dérivant : à peine 1,5%. Et maintenant ? Si les stocks de bars doivent être reconstruits et si la crédibilité doit être restaurée, alors le gouvernement du Royaume Uni doit cesser d’essayer plusieurs stratégies différentes et s’engager fermement dans une politique de gestion de la pêche qui favorise les pratiques les plus durables pour le bar et la protection des stocks. Ceci a déjà été réalisé en IRLANDE et l’Ile de MAN est sur le point de le mettre en place. Le mois dernier, l’autorité de la Pêche sur l’Ile de MAN a lancé une consultation publique concernant ses propositions pour modifier la législation du bar et incluant : * Une interdiction de la pêche commerciale du bar dans les 12 premiers miles autour de l’Ile de MAN * Une taille minimale légale de capture fixée à 50 cm (à comparer aux 42 cm dans les eaux européennes) * Une taille maximale légale de capture fixée à 60 cm (pour épargner les gros géniteurs prolifiques) * Un bar par jour et par pêcheur. Les mesures nécessaires Ce sont les mesures dont nous souhaitons la mise en œuvre : Un train de mesures capables de réduire les débarquements 2016 à 541 tonnes. Une restriction des pêches commerciales et récréatives du bar aux seuls canneurs et ligneurs à main uniquement Une interdiction complète de la pêche commerciale ciblant les rassemblements des bars avant et pendant le frai. Une pêcherie du bar complètement documentée, avec notamment l’enregistrement de tous les débarquements sans exception Une interdiction des rejets de bar en mer à partir de 2016 Un plan de gestion à long terme qui identifie des objectifs de gestion clairs, incluant l’obtention d’un stock abondant et l’attribution des possibilités de pêche selon des critères socio‐économiques. Une augmentation de la taille minimale de capture à 48 cm. Des améliorations au profit des Zones de Nourricerie à Bars (ZNB) existantes, avec interdiction des filets dans ces zones, même lorsque ceux‐ci sont destinées à d’autres espèces que le bar. Toutes ces mesures doivent être étendues au Golfe de Gascogne Mesures nationales Nous attendons des progrès au sujet de l’excellente revue des mesures britanniques de gestion du bar faite à la suite d’un appel à contribution lancé plus tôt cette année à propos des zones de nourricerie à Bars existantes (ZNB) en Angleterre et dans le pays de Galles. Il est important que ce travail progresse sans délai, ce qui signifie : • Identification de nouvelles ZNB, expansion des ZNB existantes pour prendre en compte l’expansion du bar et des juvéniles de l’année tout le long de la plus grande partie de la côte. • Une étude de l’efficacité des mesures actuelles de gestion de ces ZNB, évaluant notamment observance et contrôle. • Une étude des données actuelles sur les captures et une revue des dérogations et vides juridiques avec pour objectif d’améliorer la collecte des données des captures effectives de bar et d’identifier les différentes formes de pêche illégale, non contrôlée ou non enregistrée—une demande déjà formulée par l’Union Européenne aux états membres. Un moratoire complet? Le prochain avis scientifique du CIEM à propos du bar est attendu pour juin 2016 et si les ministres européens de la pêche persistent à ne pas prendre les mesures efficaces, alors il est tout à fait possible que nous nous dirigions vers un moratoire total de toutes formes de pêche du bar pour plusieurs années. Le refus des politiques d’être vus en train de réduire les possibilités de pêches des commerciaux conformément aux avis scientifiques menace d’aboutir à l’effondrement d’encore un nouveau stock public de poissons de l’Union Européenne. Notes et Références 1. Données sur les débarquements 2014 (MMO) Les débarquements codés par les 3 lettres "GND" (Gill Nets Drift ou filets maillants dérivants) représentent 20% de tous les débarquements de tous les professionnels (ce qui correspond à 33% de toutes les captures par filet). Le reste des captures prises au filet en général représentent 42% des débarquements de tous les professionnels. https://www.gov.uk/government/statistical‐data‐sets/uk‐sea‐fisheries‐annual‐statistics‐report‐2014 2. Rapport à l’Autorité de l’Industrie de la Pêche en Mer – Juin 2014 http://www.seafish.org/media/1198094/drift%20net%20fishing%20in%20the%20uk%20sea%20fish%20j
une%202014_final.pdf
3. Déclaration d’Angling Trust à la suite du Conseil des Ministres européens de la Pêche en décembre 2015 http://www.anglingtrust.net/news.asp?section=29&sectionTitle=Angling+Trust+News&page=2&itemi
d=2843
4. La pétition et la réponse du gouvernement La pétition : La décision d’édulcorer les récentes orientations européennes à propos des stocks de bars "Les filets maillants devraient aussi être interdits pendant la fermeture. Les restrictions pesant sur la pêche récréative devraient aussi concerner les activités commerciales. L’Union Européenne a fait de son mieux pour contrecarrer les dommages infligés aux stocks de bars, mais le gouvernement britannique a décidé d’ignorer les données de base et a autorisé les filets maillants à pêcher. Un seul filet maillant peut rayer de la carte des centaines de poissons en une seule fois : comment cela peut‐il être acceptable, cela tourne en dérision les restrictions imposées aux pêcheurs récréatifs. » Réponse du Gouvernement La lire ici: https://petition.parliament.uk/petitions/116747 Extrait: « Le titre de la pétition ne présente pas correctement le processus de l’Union Européenne. Le gouvernement du Royaume Uni a permis que puisse être maintenue la pêche sportive et la dérogation pour les filets maillants a exclu les filets dérivants qui capturent la majorité des prises au filet dans le Royaume Uni. Le gouvernement du Royaume Uni n’a pas cherché à édulcorer les décisions de l’Union Européenne prises pour protéger le bar et décidées le 15 décembre en conseil des Ministres, comme suggéré par le titre de la pétition. Les termes de la pétition sont soit une présentation incorrecte soit une compréhension incorrecte du processus européen et de l’attitude du gouvernement britannique. . ....En acceptant le principe de la fermeture de 6 mois et le quota ultérieur de 1 tonne par mois et par bateau pour la plupart des pêcheurs de bars professionnels, nous avons voulu éviter des impacts disproportionnés sur les pêcheries à faible impact que sont les petits ligneurs côtiers et les filets maillants côtiers pendant les premiers mois. Mais parce que la position du gouvernement britannique était en faveur d’une dérogation plus modeste que celle présentée ce jour‐là, nous avons cherché à minimiser l’impact de cette dérogation sur les stocks de bars. Notre position de négociation était basée sur l’impact relative des différentes pêcheries et tenaient comptes de plusieurs facteurs. Les ligneurs représentent le degré de sélectivité le plus élevé pour la bonne taille de bar capturée—bien que les filets maillants soient aussi bons dans ce domaine en comparaison avec d’autres pratiques de pêche. Nous devions aussi prendre en compte la proportion de bars capturés par les bateaux britanniques utilisant ces différentes techniques : bien que les filets dans leur ensemble aient par le passé pris environ la moitié des bars en grande Bretagne (46% en moyenne sur les années 2011‐2013), les filets dérivants prennent environ 90% de cette part, comme la Commission ne l’ignore pas, de sorte que les filets dérivants ont été exclus de la dérogation… » Ministère britannique pour l’Environnement, l’Alimentation et les Affaires Rurales [passages surlignés en gras] 5. Extrait de l’intervention de George EUSTICE (Ministre britannique de la Pêche) dans Fishing News, janvier 2014. “De toutes les façons, nous avons voulu éviter un effet disproportionné sur les pêcheries à faible impact que sont les petits ligneurs côtiers et les filets maillants calés côtiers. Les filets maillants calés sont au second rang derrière les petits ligneurs en ce qui concerne la sélectivité pour la taille adéquate du bar, et ne représentent qu’environ 10% du total des prises de tous les filets en Grande Bretagne, qui sont surtout le fait des filets dérivants. » 6. ICES Advice http://www.ices.dk/sites/pub/Publication%20Reports/Advice/2015/2015/Bss‐47.pdf 7. Radio BBC , émission “Country file” Le problème du bar était le sujet d’une enquête diffusée sur le programme CONTRYFILE cette semaine à la BBC qui peut être vue sur ce lien : http://www.bbc.co.uk...ile‐north‐devon 8. Fondation Blue Marine Le rapport de Blue Marine Foundation est consultable ici: http://www.bluemarinefoundation.com/a‐new‐report‐commissioned‐by‐blue‐suggests‐fish‐should‐only‐be‐
caught‐with‐hooks/