Conseil de Paris Séance des 7, 8 et 9 novembre 2016 Sur
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Conseil de Paris Séance des 7, 8 et 9 novembre 2016 Sur
Conseil de Paris Séance des 7, 8 et 9 novembre 2016 Sur proposition de Danielle Simonnet, Voeu pour le respect du RLP contre les publicités au sol, l’expérimentation de publicités sur les Autolib’, la prolifération de panneaux publicitaires lumineux sur les vitrines et l’invasion publicitaires sur les panneaux MUPI Considérant le voeu relatif au respect du Règlement Local de Publicité présenté par Danielle Simonnet et adopté à l'unanimité par le Conseil de Paris le mercredi 9 juillet 2014, disposant « que la Maire de Paris veille à ce que, conformément au Réglement Local de Publicité (RLP), aucune publicité au sol ne soit apposée sur le territoire parisien, et qu'aucun véhicule à vocation publicitaire ne circule dans la ville », Considérant l'article P1.3.5 du RLP selon lequel «la publicité au sol est interdite », et l'article L 581 -24 du Code de l'Environnement qui dispose que « nul ne peut apposer de publicité ni installer une préenseigne sur un immeuble sans l'autorisation écrite du propriétaire.», considérant que les trottoirs parisiens sont des immeubles dont la Ville de Paris est le propriétaire, Considérant qu’il est urgent de faire cesser l’affichage sauvage des grandes marques qui ne cessent d’organiser des opérations marketing dans la rue, au mépris du RLP et de la loi, et que pour se faire la ville devrait directement mettre en demeure les agences responsables de ces "guérillas marketing" plutôt que de se limiter à courir derrière les colleurs pour leur faire payer le nettoyage des dégradations engendrées, Considérant que la ville doit exiger du syndicat Autolib’ le renoncement à l’expérimentation de publicités apposées sur les véhicules autolib car elles sont illégales, et faire respecter l’article P5 du RLP sur l’ensemble des véhicules circulant dans la capitale, Considérant que la ville doit exiger de JCDecaux de respecter le caractère qui doit rester strictement accessoire de la publicité commerciale sur les MUPI, alors que dans les faits actuellement la publicité y est bien plus visible que les faces dédiées à de l’information municipale, Considérant que la ville doit faire respecter le RLP face à la prolifération de nouveaux panneaux numériques sur les baies vitrées de magasins dans la capitale alors qu’elles sont interdites par le RLP, article P.1.3.1, Considérant l'expérience de la Ville de Grenoble, qui a décidé de ne pas renouveler ses contrats en matière de panneaux d'affichage publicitaire avec l'entreprise JC Decaux et de remplacer la publicité par de l’affichage d’expression citoyenne, Considérant que l'attachement revendiqué par la Ville de Paris à la lutte contre l'envahissement de l'espace public par des intérêts privés, et notamment la publicité, ne doit pas souffrir d’actes contraires, Considérant la mobilisation d’associations et de collectifs de citoyen-ne-s contre l'envahissement publicitaire dans l'espace public, Sur proposition de Danielle Simonnet, le Conseil de Paris émet le voeu : - - Que la Maire de Paris veille à l’application du RLP et empêche l’apposition de publicités sur les sols de l’espace public, qu’elles soient ou non biodégradables et que des poursuites soient engagées à l’encontre des annonceurs publicitaires, des agences qui organisent ces guerrillas marketing et pas uniquement à l’encontre de ceux qui les apposent, Que la Mairie de Paris exige du syndicat Autolib’ l’arrêt immédiat de l’expérimentation illégale de publicités apposées sur les Autolib’, Que la Mairie de Paris fasse respecter l’interdiction de l’installation de panneaux publicitaires lumineux sur les vitrines de la capitale, Que la Mairie de Paris exige de JCDecaux que le RLP soit respecté sur les panneaux MUPI.