Le crédit-bail saisonnier - Treuhänder
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Le crédit-bail saisonnier - Treuhänder
PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni Le crédit-bail saisonnier Evaluation et comptabilisation du point de vue du preneur de crédit-bail Dans un premier temps, les auteurs discutent les catégories de crédit-bail ainsi que leurs caractéristiques distinctives et évoquent ensuite les cadres de référence comptables et les exigences de présentation y relatives. Pour cerner l’importance du financement par le crédit-bail en Suisse, ils présentent le volume financé par catégories de crédit-bail, notamment pour le créditbail saisonnier. L’évaluation et le traitement comptable de ce dernier seront exposés en dernier lieu. 1. Introduction Le crédit-bail (leasing) saisonnier est offert par les instituts de financement depuis plus de 30 ans. Ces derniers ne l’ont cependant pas préconisé de manière très active, raison pour laquelle il apparaît de nos jours toujours comme un moyen de financement méconnu. De plus, ce mode de financement spécifique brille par son absence dans la littérature spécialisée. Il est donc temps de présenter ses spécificités, notamment son évaluation et son traitement comptable. cessaires pour y faire face. Pour ce faire, il est nécessaire que l’objet financé par le biais du crédit-bail puisse dégager un flux de trésorerie périodique suffisamment élevé et constant sur toute la durée du contrat. Or, tel n’est pas le cas pour des investissements dans l’industrie du tourisme ou dans l’agriculture par exemple où les cycles d’exploita- L’obligation périodique de payer la redevance contractuelle sous-entend évidemment pour le preneur qu’il dispose aussi périodiquement des liquidités néL’Expert-comptable suisse 12/03 Pour tenir compte d’un flux de trésorerie saisonnier de l’exploitant de l’objet de leasing, les instituts de financement ont développé le crédit-bail saisonnier. Ce dernier se distingue du crédit-bail conventionnel par le fait que la redevance constante n’est plus périodique mais suit le cycle du flux de trésorerie généré par l’objet financé. Le créditbail saisonnier est donc un instrument de financement combinant les avantages d’un crédit d’investissement et d’un crédit d’exploitation qui a pour objectif de simplifier la gestion de trésorerie de l’exploitant. L’inconvénient du crédit-bail saisonnier réside cependant dans la rigidité du contrat et des redevances saisonnières fixées a priori. S’il s’avère a posteriori que les redevances prévues ne suivent pas ou insuffisamment bien les flux réellement générés par l’exploitation de l’objet de leasing en question, alors le contrat n’est normalement pas ou que très difficilement modifiable, ce qui entraîne inévitablement des coûts supplémentaires à la charge du preneur. Les cadres de référence comptables ne distinguent généralement que deux catégories de crédit-bail: le crédit-bail financier (finance lease) et le crédit-bail d’exploitation (operating lease). Le crédit-bail saisonnier n’y figure pas. 2. Catégories de crédit-bail D’une manière très générale et connue par le public, un contrat de crédit-bail est un instrument de financement permettant l’acquisition ou l’utilisation d’un objet moyennant une redevance constante, le plus souvent mensuelle, sur toute la durée du contrat, incluant dans la plupart des cas une option d’achat à la fin du contrat. tion, et de ce fait les encaissements, sont fortement liés à des effets saisonniers. Thierry Kenel, Docteur et licencié ès sciences économiques et commerciales HEC, Master in Managment of Technology EPFL et HEC, Ingénieur diplômé EINEV, Recherche et enseignement en comptabilité HEC Université de Lausanne, Lausanne [email protected] La classification d’un contrat de créditbail dans l’une ou l’autre de ces catégories prévues par les cadres de référence dépend du degré d’imputation au bailleur ou au preneur des risques et avantages inhérents à la propriété de l’objet financé. Dès lors, et d’une manière très générale, le crédit-bail (leasing) financier est défini comme un contrat de «location» 1075 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété de l’objet, que cette dernière soit ou non finalement transférée. Ce sont donc les conditions contractuelles qui définissent le crédit-bail financier. Un contrat de crédit-bail est alors considéré «financier» si les conditions contractuelles relèvent au moins l’un des critères suivants: – la valeur actualisée de tous les versements de leasing, une éventuelle option d’achat y comprise, correspond approximativement au coût d’acquisition ou à la valeur de marché de l’objet financé, et/ou – la durée de leasing correspond approximativement à la durée économique d’utilisation du bien, et/ou – la propriété de l’objet du leasing est transférée à l’échéance du contrat au preneur de leasing, et/ou – l’entretien et les réparations importantes de l’objet sont à la charge du preneur, et/ou – l’option d’achat à terme est quasiment certaine et représente une valeur substantiellement inférieure à la valeur de marché (il s’agit typiquement d’un prix d’achat préférentiel), et/ou – le contrat n’est pas ou quasiment pas résiliable du fait que le bien n’est que difficilement exploitable par des tiers. Contrairement au crédit-bail financier, le crédit-bail d’exploitation ou de location est celui qui ne transfère pas au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. C’est donc typiquement un financement qui n’est caractérisé par aucun des critères du crédit-bail financier énumérés ci-dessus. Tableau 1 Financement de l’équipement par crédit-bail en Suisse pour l’année 2002 par type d’actif en millions de CHF en % Machines et équipement industriel Informatique et bureautique Véhicules routiers/commerciaux Voitures Bateaux, avions, rail Immobilier, pratiquement que des sites industriels et commerciaux Autres 798 354 866 5136 293 10,4 4,6 11,2 66,8 3,8 119 120 1,6 1,6 Total 7686 100,0 connaissent donc que les deux catégories de crédit-bail: le crédit-bail financier et le crédit-bail d’exploitation. Ces deux catégories se distinguent, comme nous l’avons cité dans la section précédente, par le degré d’imputation au bailleur ou preneur des risques et avantages inhérents à la propriété de l’objet financé. Lorsque le contrat correspond à la définition d’un crédit-bail financier, le preneur acquiert alors quasiment la propriété de l’objet financé, ce qui justifie son intégration dans les états financiers. En ce qui concerne les entreprises suisses, l’obligation de publication du crédit-bail financier dans les états financiers est réglée par le Code des obligations (art. 663b ch. 3 CO), le Manuel suisse d’audit (MSA 2.38) et les cadres Les textes de loi, les manuels d’audit et les cadres de référence comptables ne 1076 En revanche, le crédit-bail d’exploitation n’a pas besoin d’être spécifiquement mentionné dans les états financiers; les redevances sont simplement enregistrées comme charges pour loyers dans le compte de résultat. Les cadres de référence n’exigent un traitement spécifique que pour le crédit-bail financier. Le crédit-bail saisonnier ne doit donc suivre ces exigences que s’il est assimilable au crédit-bail financier. Avant de s’intéresser aux calculs préliminaires et au traitement comptable relatif au crédit-bail saisonnier à caractère financier, nous souhaitons évoquer l’importance de ce mode de financement par rapport au volume total de financement par le crédit-bail. Dans la section suivante, nous allons brièvement évoquer le traitement du crédit-bail selon les cadres de référence comptables et en déduire les exigences pour le crédit-bail saisonnier. 3. Le traitement du crédit-bail selon les cadres de référence comptables de référence comptables les plus utilisés (Swiss GAAP RPC 13 [1], IAS 17 [2] ou US GAAP SFAS 13 [3]). Ces cadres de référence demandent soit l’intégration du crédit-bail financier dans le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie, soit une mention détaillée dans les annexes. 4. L’importance du financement par catégorie de crédit-bail Patrick Jenni, Licencié ès sciences économiques et commerciales HEC, Membre du Senior Management, Credit Suisse, Leasing, Lausanne [email protected] La part du financement par le créditbail (leasing) par rapport au volume d’investissement global n’était que de 8 % en 1988 sur l’ensemble de la Suisse [4]; elle a évolué depuis pour atteindre 21,3% pour l’année 2002 [5]. L’Expert-comptable suisse 12/03 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier Tableau 2 Financement de l’équipement par crédit-bail en Suisse pour l’année 2002 par secteur en millions de CHF en % Agriculture, sylviculture, pisciculture Manufacture, industrie, construction Services du secteur privé Services du secteur public Consommation privée Autres 117 1516 1850 119 2721 1363 1,5 19,7 24,1 1,6 35,4 17,7 Total 7686 100,0 Tableau 3 Financement de l’équipement par crédit-bail en Suisse pour l’année 2002 par durée de l’engagement pris en millions de CHF en % Jusqu’à 2 ans Entre 2 et 5 ans Entre 2 et 10 ans Plus de 10 ans 1229 6204 216 37 16,0 80,7 2,8 0,5 Total 7686 100,0 Ce taux est actuellement l’un des plus élevés en Europe occidentale et représente un volume de financement de CHF 7686 millions, alors que l’investissement global s’élève à CHF 36 700 millions. En 15 ans, le crédit-bail est donc devenu un mode de financement important en Suisse. Les statistiques [5] recensent ce mode de financement de l’équipement par type d’actif financé (tableau 1), par secteur (tableau 2) et par durée de l’engagement pris (tableau 3). Il apparaît dans cette statistique que le financement par crédit-bail est surtout pratiqué par les consommateurs privés pour le financement de leur voiture. Viennent ensuite, par ordre d’importance du volume financé par le crédit-bail, les services du secteur privé et la manufacture, l’industrie et la construction. Un recensement selon les catégories de crédit-bail préconisé par les cadres de référence comptables, soit par le créditbail financier (finance lease) et le crédit-bail d’exploitation (operating lease), n’existe pas. Le crédit-bail saisonnier L’Expert-comptable suisse 12/03 n’est pas non plus recensé, alors que le volume de financement y relatif nous intéresse spécifiquement. Nous devons donc recourir à des estimations pour en savoir plus. A défaut de moyens plus précis, nous ventilons simplement le volume global financé par crédit-bail en Suisse pour l’année 2002 par les taux moyens de ventilation des catégories de crédit-bail observés par les instituts de financement suisses les plus importants. Cette ventilation appliquée au volume global de crédit-bail pratiqué en Suisse pour l’année 2002 est présentée au tableau 4: Théoriquement, le crédit-bail saisonnier peut présenter un caractère financier ou d’exploitation et servir aussi bien au financement de biens d’investissement qu’au financement de biens privés. Selon les observations faites dans la pratique (tableau 4), le créditbail saisonnier n’a pourtant été proposé que dans les cas de leasing financier de biens d’investissement tels que machines ou installations de remontées mécaniques, funiculaires, voire d’hôtels spécifiquement ouverts durant une saison déterminée. La possibilité de leasing saisonnier pour le financement de biens privés voire pour des leasings d’exploitation n’a pas été considérée pour l’instant. Selon nos estimations, le volume de crédit-bail saisonnier à caractère financier demandant une intégration dans les états financiers représente donc 2,0% ou CHF 151 millions du volume total de CHF 7686 millions de créditbail pratiqué en Suisse pour l’année 2002. Bien que cette catégorie de créditbail ne représente qu’un volume de financement marginal, son intégration dans les états financiers, qui est l’objet des sections suivantes, reste obligatoire. Tableau 4 Estimation de l’importance du crédit-bail en Suisse pour l’année 2002 selon les catégories «financier», «exploitation» et «privé» à caractère «conventionnel» et «saisonnier» Chiffres en millions de CHF et en % Crédit-bail conventionnel Crédit-bail saisonnier Financement de biens d’investissement: Crédit-bail financier 3768 49,0 % 151 2,0 % 3919 51,0 % Financement d’autres biens: Crédit-bail d’exploitation 1046 13,6 % 0 0 % 1046 13,6 % Financement de biens privés 2721 35,4 % 0 0 % 2721 35,4 % Total 7535 98,0 % 151 2,0 % 7686 100 % Total 1077 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier 5. Les calculs préliminaires relatifs au crédit-bail saisonnier à caractère financier A l’instar du crédit-bail financier, l’intégration du crédit-bail saisonnier à caractère financier dans les états financiers est précédée par le calcul des amortissements financiers. Ces derniers représentent la part de remboursement de la dette. Mais, contrairement au crédit-bail conventionnel où l’on détermine en première priorité l’amortissement financier pour ensuite en déduire le montant des intérêts courus pour la période, il est important de procéder à une approche inverse pour le crédit-bail saisonnier à caractère financier. Par cette approche inverse, nous calculons donc tout d’abord les intérêts courus à capitaliser au taux d’intérêt inhérent au financement jusqu’au paiement réel de la redevance. A partir de ce calcul des intérêts courus et réellement enregistrés lors du premier versement saisonnier, nous dégageons finalement l’amortissement financier par différence. Cette procédure est nécessaire en raison de la discontinuité des redevances selon les saisons. Pour illustrer cette procédure, nous proposons ci-après un exemple spéci- fique d’un investissement financé par crédit-bail saisonnier, soit une installation d’enneigement artificiel pour un montant d’acquisition de CHF 523 000 net, hors TVA. Cet investissement présente une durée de vie de 4 ans et sera amorti linéairement. Le caractère saisonnier ressort du fait que le contrat prévoit des redevances uniquement pour les mois de janvier à mai. Les autres caractéristiques financières de ce contrat de crédit-bail saisonnier à caractère financier sont présentés au tableau 5. Dans l’exemple du tableau 5, le paiement initial ne comprend ni intérêts déguisés, ni frais administratifs. De plus, l’option de rachat est considérée comme certaine et représente dès lors une dette au moment de la conclusion du contrat. A partir des caractéristiques de ce crédit-bail financier, qu’il soit conventionnel ou saisonnier, nous calculons dans une étape préliminaire le taux d’intérêt inhérent. Celui-ci correspond au taux d’actualisation qui annule la somme des valeurs actuelles nettes, c’est-à-dire la somme des flux de trésorerie d’investissement initial, de paiement des redevances et de l’option d’achat actualisés. Tableau 5 Caractéristiques financières d’un exemple de crédit-bail saisonnier à caractère financier Prix d’acquisition Durée du contrat Début du contrat Fin du contrat Paiements Option Redevance mensuelle 1. 2. à 4. 5. à 11. 12. à 16. 17. à 23. 24. à 28. 29. à 35. 36. à 40. 41. à 47. 48. à 52. 1078 CHF 523 000 net hors TVA 52 mois 1er février N 31 mai N+4 praenumerando CHF 1 356,56 hors TVA au 31 mai N+4 Nette (CHF) 67 000 22 000 0 22 000 0 22 000 0 22 000 0 22 000 TVA 7,6 % (CHF) 5 092 1 672 0 1 672 0 1 672 0 1 672 0 1 672 Montant total dû le 1er du mois (CHF) 72 092 23 672 0 23 672 0 23 672 0 23 672 0 23 672 Dans l’exemple présenté, l’investissement initial se monte à CHF 523 000,00 et la somme non actualisée des primes (redevances 1 à 52), y compris l’option, représente un montant de CHF 574 366,56. La différence de CHF 51 366,56 correspond donc à la charge d’intérêts totale sur toute la durée du contrat. Par une approche par itération (cf. tableau 6) et en se basant sur un intérêt composé, nous obtenons un taux d’intérêt inhérent à ce financement de 0,4 % (le chiffre exact est de 0,003994401) sur une base mensuelle. Ce taux d’intérêt mensuel correspond à un taux annuel équivalent [6] de 4,9% (le chiffre exact est de 0,049000006). Sur la base de ce taux d’intérêt mensuel, nous pouvons dès lors calculer les intérêts pour chaque période et établir le montant de l’amortissement financier y relatif par différence. Les paiements s’effectuent praenumerando et, dès lors, il n’y a aucune part attribuable aux intérêts pour la première redevance. Le montant de CHF 67 000 représente donc un premier amortissement financier, ce qui diminue l’état de la dette à CHF 456 000. Pour la deuxième période, les intérêts courus se montent à CHF 1821,45 (CHF 456 000 au taux d’intérêt mensuel calculé). Etant donné une redevance de CHF 22 000, l’amortissement financier calculé par différence est de CHF 20 178,55, ce qui porte l’état de la dette à CHF 435 821,45. La même procédure est utilisée pour calculer les intérêts et les amortissements financiers de la troisième et de la quatrième redevances. Le tableau récapitulatif des calculs (tableau 6) montre que l’état de la dette est de CHF 395 222,21 au début de la cinqième période. La particularité de ce contrat de créditbail saisonnier réside dans le fait qu’il n’y a plus de redevance à payer jusqu’au 1er janvier de l’année N+1. Les intérêts pour ces périodes entre saisons sont cependant dus et se montent à CHF 1578,68 pour chacune d’elles (en gras et italique dans le tableau 6). Dès lors, ces intérêts dus, mais non enregistrés dans la comptabilité, sont à capitaliser au taux d’intérêt mensuel jusqu’au moment du paiement de la prochaine L’Expert-comptable suisse 12/03 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier Tableau 6 Tableau des redevances, des intérêts et de l’amortissement financier relatif au contrat de crédit-bail saisonnier à caractère financier Redevance au no Intérêt mensuel 1er février N 1er mars N 1er avril N 1er mai N 1er juin N 1er juillet N 1er août N 1er septembre N 1er octobre N 1er novembre N 1er décembre N 1er janvier N+1 1er février N+1 1er mars N+1 1er avril N+1 1er mai N+1 1er juin N+1 1er juillet N+1 1er août N+1 1er septembre N+1 1er octobre N+1 1er novembre N+1 1er décembre N+1 1er janvier N+2 1er février N+2 1er mars N+2 1er avril N+2 1er mai N+2 1er juin N+2 1er juillet N+2 1er août N+2 1er septembre N+2 1er octobre N+2 1er novembre N+2 1er décembre N+2 1er janvier N+3 1er février N+3 1er mars N+3 1er avril N+3 1er mai N+3 1er juin N+3 1er juillet N+3 1er août N+3 1er septembre N+3 1er octobre N+3 1er novembre N+3 1er décembre N+3 1er janvier N+4 1er février N+4 1er mars N+4 1er avril N+4 1er mai N+4 31 mai N+4 Somme 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 0.003994401 L’Expert-comptable suisse 12/03 Etat de la dette Redevance au début de la période 523 000.00 456 000.00 435 821.45 415 562.29 395 222.21 395 222.21 395 222.21 395 222.21 395 222.21 395 222.21 395 222.21 395 222.21 386 029.60 365 571.56 345 031.80 324 410.00 303 705.82 303 705.82 303 705.82 303 705.82 303 705.82 303 705.82 303 705.82 303 705.82 291 547.57 270 712.13 249 793.46 228 791.24 207 705.12 207 705.12 207 705.12 207 705.12 207 705.12 207 705.12 207 705.12 207 705.12 192 435.92 171 204.58 149 888.44 128 487.16 107 000.39 107 000.39 107 000.39 107 000.39 107 000.39 107 000.39 107 000.39 107 000.39 88 467.79 66 821.17 45 088.08 23 268.18 1 361.12 0.00 67 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 22 000.00 1 366.56 574 366.56 Intérêts courus 0.00 1821.45 1740.85 1659.92 1578.68 1578.68 1578.68 1578.68 1578.68 1578.68 1578.68 1578.68 1541.96 1460.24 1378.20 1295.82 1213.12 1213.12 1213.12 1213.12 1213.12 1213.12 1213.12 1213.12 1164.56 1081.33 997.78 913.88 829.66 829.66 829.66 829.66 829.66 829.66 829.66 829.66 768.67 683.86 598.71 513.23 427.40 427.40 427.40 427.40 427.40 427.40 427.40 427.40 353.38 266.91 180.10 92.94 5.44 50 910.09 Report et Amortissement capitalisation financier des intérêts 0.00 1821.45 1740.85 1659.92 12 807.39 1542.96 1460.24 1378.20 1295.82 9841.75 1164.56 1081.33 997.78 913.88 6730.80 768.67 683.86 598.71 513.23 3467.41 353.38 266.91 180.10 92.94 5.44 51 366.56 67 000.00 20 178.55 20 259.15 20 340.08 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 9192.61 20 458.04 20 539.76 20 621.80 20 704.18 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 12 158.25 20 835.44 20 918.67 21 002.22 21 086.12 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 15 269.20 21 231.33 21 316.14 21 401.29 21 486.77 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 18 532.59 21 646.62 21 733.09 21 819.90 21 907.06 1 361.12 523 000.00 1079 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier redevance, soit celle au 1er janvier de l’année N+1. La capitalisation des intérêts ainsi cumulés pour les 8 périodes (de la 5ème à la 12ème) représente un montant de CHF 12 807,39 au 1er janvier de l’année N+1. L’amortissement financier calculé par différence n’est dès lors plus que de CHF 9192,61, étant donné que la redevance venue à terme est de CHF 22 000, ce qui diminue l’état de la dette restante à CHF 386 029,60. La procédure décrite ci-dessus est alors répétitive jusqu’à la fin du contrat du crédit-bail financier, rachat de l’option compris évidemment. Nous pouvons apporter plusieurs constatations par rapport à ce modèle de calcul. Tout d’abord, les intérêts courus et l’état de la dette sont dégressifs en fonction du temps avec des paliers constants pour les périodes entre saisons où aucun paiement n’est effectué. Ensuite, nous partons du principe que les intérêts courus pendant les périodes entre saisons sont capitalisés et ensuite cumulés; ce montant global représente la part prioritaire de la première redevance de la nouvelle saison, «en dents de scie», ce qui entraîne des charges d’intérêts payées en discontinu diminuant d’autant la part de l’amortissement financier de la dette restante pour la période y relative. La discontinuité dans la diminution des intérêts payés et la discontinuité dans la progression de l’amortissement financier représentent les caractéristiques typiques d’un contrat de crédit-bail saisonnier. Le modèle de calcul utilisé dans cet exemple sépare logiquement les intérêts dus de l’amortissement financier. Cependant, d’autres modèles de calcul pourraient tout aussi bien être appliqués, par exemple par l’enregistrement périodique des charges d’intérêts et d’amortissements financiers, alors que les redevances sont apériodiques. 6. Le traitement comptable du crédit-bail saisonnier à caractère financier Sur la base du tableau des redevances, des intérêts et de l’amortissement financier relatif au contrat de crédit-bail saisonnier à caractère financier (tableau 6), nous sommes finalement en 1080 Tableau 7 Intégration comptable du crédit-bail saisonnier à caractère financier du point de vue du preneur de leasing (intégration selon la méthode nette) Date Compte(s) à débiter à Compte(s) à créditer 1er février N Quasi-acquisition du bien Immobilisations en crédit-bail 523 000.00 à Autres créanciers en crédit-bail à court terme 127 777.79 Autres créanciers en crédit-bail à long terme 395 222.21 1er février N Règlement de la 1ère redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme TVA déductible à Disponibilités 1er mars N 1er avril N 1er mai N Règlement de la 2ème redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme Charges financières de crédit-bail TVA déductible à Disponibilités Débit 67 000.00 5 092.00 72 092.00 20 178.55 1 821.45 1 672.00 23 672.00 3ème Règlement de la redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme Charges financières de crédit-bail TVA déductible à Disponibilités Règlement de la 4ème redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme Charges financières de crédit-bail TVA déductible à Disponibilités 31 décembre N Dotation aux amortissements s/ immobilisations en crédit-bail (amortissement sur 4 ans; 11 mois pour l’année N) Dotation aux amortissements s/ immob. en crédit-bail à Amortissements cumulés s/immob. en crédit-bail 20 259.15 1 740.85 1 672.00 23 672.00 20 340.08 1 659.92 1 672.00 23 672.00 119 854.15 119 854.15 31 décembre N Virement des dettes à long terme en dettes à court terme Autres créanciers en crédit-bail à long terme 91 516.39 à Autres créanciers en crédit-bail à court terme 1er janvier N+1 1er février N+1 Crédit 91 516.39 12ème Règlement de la redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme Charges financières de crédit-bail TVA déductible à Disponibilités Règlement de la 13ème redevance Autres créanciers en crédit-bail à court terme Charges financières de crédit-bail TVA déductible à Disponibilités 9 192.61 12 807.39 1 672.00 23 672.00 20 458.04 1 541.96 1 672.00 23 672.00 * N = année de base L’Expert-comptable suisse 12/03 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier mesure de journaliser les opérations dans les états financiers. Du point de vue du preneur de leasing, les écritures nécessaires du 1er janvier de l’année N jusqu’au 1er février de l’année N+1 selon la méthode nette sont détaillées au tableau 7. La première écriture au 1er février de l’année N représente la constatation de la quasi-acquisition de l’investissement financé par le crédit-bail, une partie avec un financement à court et l’autre à long terme. Les écritures ultérieures, à l’exception de celles nécessaires à la clôture des comptes en d’année, représentent l’enregistrement des amortissements financiers, des intérêts et de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée de 7,6%) au moment du paiement de la redevance. Les écritures relatives à l’enregistrement de la dotation aux amortissements sur immobilisations en crédit-bail et le virement de la partie des dettes à rembourser dans les 12 mois suivants dans les dettes à court terme deviennent nécessaires lors de la clôture des comptes à la fin de l’année comptable. Le traitement comptable du crédit-bail saisonnier à caractère financier correspond à celui du crédit-bail financier conventionnel, raison pour laquelle nous renvoyons les lecteurs souhaitant des informations plus précises à la littérature existante [7]. 7. Conclusions Selon nos meilleures estimations, le crédit-bail saisonnier à caractère financier représente 2,0% ou un montant total de CHF 151 millions du volume total de CHF 7686 millions de financement par le crédit-bail pratiqué en Suisse pour l’année 2002. Ce type de financement est donc peu pratiqué en Suisse, bien que le taux de financement par le crédit-bail par rapport au volume d’investissement global de 21,3% soit un des plus élevés d’Europe occidentale. Le crédit-bail saisonnier, étant un instrument de financement combinant les avantages d’un crédit d’investissement et d’un crédit d’exploitation, pourrait donc être développé davantage, si cela était souhaité par les instituts financiers et demandé par la clientèle. L’avantage de la dimension du crédit d’exploitation dans le crédit-bail saisonnier doit cependant être relativisé car les redevances prévues dans le contrat ne peuvent pas être avancées ou retardées à la guise du preneur du crédit-bail. Les paiements des redevances, bien que saisonniers pour arranger la trésorerie de l’exploitant, présentent une rigidité absolue alors que le crédit d’exploitation est flexible, évidemment dans les limites du contrat accordé. Le crédit-bail saisonnier ne se distingue pas du crédit-bail conventionnel uniquement par sa fonctionnalité, mais aussi par l’établissement préliminaire des amortissements financiers et des intérêts courus. Alors que la littérature propose de calculer en premier lieu l’amortissement financier pour un crédit-bail conventionnel de façon à dégager les intérêts courus par rapport à la redevance par différence, la démarche à utiliser dans le crédit-bail saisonnier est inverse. Il s’agit en priorité de calculer les intérêts courus et à enregistrer ensuite les amortissements financiers par différence. En revanche, le traitement comptable du crédit-bail saisonnier à caractère financier correspond, pour son intégration dans les états financiers du preneur, à celui du créditbail financier conventionnel. Dans notre exemple, nous proposons un modèle de calcul possible pour distinguer la part de l’amortissement financier des intérêts courus. Il est évident que d’autres modèles peuvent être utilisés, à condition qu’ils suivent la logique du financement. D’une manière très générale, le créditbail saisonnier ne doit pas forcément présenter des redevances saisonnières constantes; celles-ci pourraient être aussi bien dégressives que progressives ou encore présenter une autre redevance apériodique particulière. Il n’y a que l’imagination de l’esprit humain qui puisse limiter le développement de nouveaux instruments de crédit-bail. Notes 1 Swiss GAAP RPC, Recommandations relatives à la présentation des comptes 2003, Zurich, 204 pages. 2 International Accounting Standards Board, International Financial Reporting Standards 2003, London. 3 U. S. Generally Accepted Accounting Principles, Statement of Financial Accounting Standards. 4 Cf. Reinholz Stefan, «Développements internationaux de l’inscription au bilan des opérations de crédit-bail (leasing)» dans: L’Expertcomptable suisse, 4/97, pages 125 à 134. 5 Cf. Leaseurope, «Global Leasing Market Figures – 2002 in EURO» sur: http://www.leaseurope.org/pages/Download/SL2002.pdf, Bruxelles, juillet 2003, 12 pages. 6 Taux annuel équivalent = (1 + taux mensuel)12 – 1, cf. Chuard Philippe, Mathématiques financières, Chuard, 1983, page 36. 7 Apothéloz Bernard, Stettler Alfred, Maîtriser l’information comptable, Volume 2, 2ème édition, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2002, pages 385 ss. ZUSAMMENFASSUNG Saisonbedingter Leasingvertrag – Bewertung und Verbuchung aus Sicht des Leasingnehmers Der saisonbedingte Leasingvertrag wird von den Finanzinstituten bereits seit ungefähr 30 Jahren angeboten. Der Schweizer Treuhänder 12/03 Solche Leasingverträge wurden jedoch nie aktiv angepriesen. Deshalb sind solche Verträge unbekannt geblieben und in der spezialisierten Literatur nicht speziell erwähnt worden. Der Beitrag präsentiert die Spezifizierun1081 PRATIQUE COMPTABLE Thierry Kenel, Patrick Jenni, Le crédit-bail saisonnier gen eines saisonbedingten Leasingvertrages, insbesondere dessen Bewertung und Verbuchung. Generell gesehen ist ein Leasingvertrag ein Finanzierungsinstrument, das dem Leasingnehmer die Anschaffung oder den Gebrauch von einem Vermögenswert erlaubt, indem eine Reihe von Zahlungen, normalerweise auf monatlicher Basis, über die ganze Vertragsdauer geleistet werden. Am Vertragsende kann normalerweise mit einer Optionszahlung der Vermögenswert vom Leasingnehmer übernommen werden. Die periodische Zahlungsverpflichtung bedeutet für den Vertragsnehmer, dass er während der Vertragsdauer auch die notwendigen periodischen flüssigen Mittel für die Zahlungen erwirtschaften muss. Deshalb ist es unabdingbar, dass der durch den Leasingvertrag finanzierte Vermögenswert über die gesamte Vertragsdauer einen hinreichenden und gleichmässigen Geldfluss abwerfen kann. Diese Eigenschaft ist nicht immer gegeben. Insbesondere im Tourismus und in der Landwirtschaft, wo die Bewirtschaftung von Vermögenswerten sehr saisonbedingt ist, muss auch mit einem unstetigen oder einem zeitlich sogar ausfallenden Geldfluss gerechnet werden. Um einem unregelmässigen, beziehungsweise ausfallenden Geldfluss Rechnung zu tragen, haben die Finanzinstitute den saisonbedingten Leasingvertrag entwickelt. Dieser unterscheidet sich vom konventionellen Leasingvertrag darin, dass die Zahlungen nicht mehr periodisch geleistet werden, sondern dem gegebenen Bewirtschaftungszyklus des finanzierten Vermögenswertes angepasst werden. Der saisonbedingte Leasingvertrag ist deshalb ein Finanzierungsinstrument, in dem die Vorteile eines Investitionskredites und eines Betriebskredites zum Tragen kommen. Der Nachteil dieser Finanzierung besteht jedoch in der Steifheit des Leasingvertrages, insbesondere der a pri1082 ori gesetzten Zahlungsvereinbarungen. Sofern sich herausstellt, dass die a priori gesetzten Zahlungsvereinbarungen nicht oder nicht genügend mit den reellen erwirtschafteten Geldflüssen des finanzierten Vermögenswertes übereinstimmen, dann kann der Leasingvertrag normalerweise nicht oder nur schwerlich modifiziert werden, was für den Leasingnehmer weitere Kosten mit sich zieht. Die Gesetzestexte, die Handbücher für die Wirtschaftsprüfung sowie die Regelwerke in bezug auf die Rechnungslegung unterscheiden nur zwei Leasingkategorien: Operating-Leasing und Finanzierungs-Leasing. Das saisonbedingte Leasing wird nirgendwo erwähnt. Die Grundlage für die Klassifizierung der ersten zwei Kategorien von Leasingverhältnissen ist der Umfang, in dem die mit dem Eigentum eines Leasinggegenstandes verbundenen Risiken und Chancen beim Leasinggeber (Operating-Leasing) oder beim Leasingnehmer (Finanzierungs-Leasing) liegen. Sofern die verbundenen Risiken und Chancen des Vermögenswertes dem Leasingnehmer übertragen werden, handelt es sich um ein Finanzierungs-Leasing, welches seine volle Integration in der Darstellung des Jahresabschlusses voraussetzt. Hingegen ist die Integration des OperatingLeasings nicht notwendig. Letzteres beeinflusst durch die periodischen Zahlungen ausschliesslich die Gewinn- und Verlustrechnung. Das saisonbedingte Leasing ist deshalb nur in der Darstellung des Jahresabschlusses zu integrieren, sofern dieser die Eigenschaften eines Finanzierungs-Leasings aufweist. So wie beim Finanzierungs-Leasing geht die Berechnung der finanziellen Amortisation – diese entspricht dem Schuldentilgungsanteil – der eigentlichen Integration des saisonbedingten Leasings mit Finanzierungscharakter voraus. Jedoch wird entgegen dem konventionellen Leasingvertrag, bei dem in erster Priorität der Schuldentilgungsanteil berechnet wird, um danach aus der Differenz zur Periodenzahlung die Periodenzinslast abzuleiten, für die Bewertung des saisonbedingten Leasings genau in umgekehrter Prozedur vorgegangen. Bei der umgekehrten Prozedur wird vorerst die zum internen Zinssatz zu aktualisierenden Periodenzinslasten bis zur eigentlichen nächsten effektiven Periodenzahlung berechnet. Danach wird anhand der Differenz der aktualisierten und kumulierten Periodenzinslasten zur Periodenzahlung der Schuldentilgungsanteil bestimmt. Dieses Vorgehen ist auf Grund der unstetigen saisonbedingten Zahlungen notwendig. Um dieses Vorgehen zu veranschaulichen verweisen die Autoren auf die in den Abbildungen 5 und 6 aufgeführten Berechnungsbeispiele, wobei zu erwähnen ist, dass durchaus andere kohärente Bewertungsmodelle, die dem entwickelten Finanzierungs-Leasing entsprechen, angewendet werden können. Die vollumfängliche Verbuchung (zur Vereinfachung des Beispiels wird hier die Nettoverbuchung vorgeschlagen) des im Beispiel aufgeführten saisonbedingten Leasingvertrages wird vollumfänglich in Abbildung 7 behandelt. Diese Nettoverbuchung aus Sicht des Leasingnehmers differenziert sich jedoch gegenüber der Verbuchung von konventionellen Leasingverträgen nicht, weshalb hier für weitergehende Informationen an die vorhandene Literatur verwiesen wird. Das saisonbedingte FinanzierungsLeasing entspricht im Jahre 2002 ungefähr 2,0 % oder einem Volumen von geschätzten CHF 151 Mio. verglichen zum globalen schweizerischen Leasingfinanzierungsvolumen von CHF 7686 Mio. Dieser Finanzierungstyp ist daher eher selten anzutreffen, obwohl die Investitionsfinanzierung durch Leasing im genannten Jahr in der Schweiz mit 21,3 % einen Höchststand im westlichen Europa erreicht hat. Das saisonbedingte Finanzierungs-Leasing könnte deshalb von den Finanzinstituten durchaus noch weiterentwickelt und aktiv angepriesen werden. TK/PJ Der Schweizer Treuhänder 12/03