Dp_Louvre_Frondaisons Arcueil

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Dp_Louvre_Frondaisons Arcueil
Dossier de presse
Exposition
Du 24 mars au 20 juin 2016
Salles Mollien
Aile Denon 1er étage
A l’ombre des frondaisons
d’Arcueil
Dessiner un jardin du XVIIIe
Contact presse
Christine Cuny
[email protected]
Tél. 01 40 20 51 42
1
Sommaire
Communiqué de presse
page 3
Autour de l’exposition
page 4
Autour de la saison XVIIIe
page 5
Introduction
page 6
Par Xavier Salmon, commissaire de l’exposition
Regards sur quelques œuvres
page 8
Visuels disponibles pour la presse
page 14
2
A l’ombre des frondaisons
d’Arcueil
Communiqué de presse
Exposition
24 mars —20 juin 2016
Salles Mollien
Aile Denon 1er étage
Jean-Baptiste Oudry Le grand Escalier depuis le
quai du bras mort de la Bièvre (détail).
© musée du Louvre, dist RMN Suzanne Nagy
Informations pratiques
Musée du Louvre
Horaires
Tous les jours de 9h à 18h00, sauf le mardi.
Nocturne les mercredis et vendredis jusqu’à
22h00.
Tarifs
Tarif unique d’entrée au musée : 15 €.
Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26
ans résidents de l’U.E., les enseignants titulaires du
pass education, les demandeurs d’emploi, les
adhérents des cartes Amis du Louvre familles, Amis
du Louvre jeunes, Louvre Professionnels et Amis du
Louvre, ainsi que le premier dimanche des mois de
septembre à mars.
Renseignements : www.louvre.fr
Billetterie en ligne : www.ticketlouvre.fr
Auditorium du Louvre
Informations au 01 40 20 55 55, du lundi au
vendredi, de 9 h à 19 h.
Achat de places
À la caisse de l’auditorium.
Par téléphone : 01 40 20 55 00
En ligne sur : www.fnac.com
Musée du Louvre
Direction des Relations extérieures
Anne-Laure Béatrix, directrice
Adel Ziane, sous-directeur de la communication
Sophie Grange, chef du service presse
Dessiner un jardin du XVIIIe siècle
Le domaine d’Arcueil connut son âge d’or au début du XVIIIe
siècle. Proche de l'aqueduc construit pour Marie de Médicis
entre 1613 et 1624, le château était entouré par un vaste jardin
comportant parterres, surfaces boisées, galeries couvertes et
escaliers. A partir de 1752, le château et le parc furent peu à peu
laissés à l’abandon puis détruits. Entre les XIXe et XXe siècles,
aux alentours de l’aqueduc, surgit la ville d’Arcueil. Des jardins
somptueux et de leurs nombreuses dépendances, il ne reste
aujourd’hui que des fragments. Cependant, la mémoire
historique de ces lieux demeure dans les dessins de paysages
d’Arcueil exécutés dans les années 1740-1750 par différents
artistes. L’exposition vise à réunir pour la première fois la quasitotalité de ces dessins.
Le site du Jardin d'Arcueil ne présente plus aujourd’hui que de
maigres souvenirs de sa splendeur passée : un pont aqueduc du
XVIIe, profondément modifié sous le Second Empire, la Faisanderie,
une fontaine, quelques terrasses arborées et les vestiges épars des
murs de soutènement qui structuraient les coteaux de la vallée de la
Bièvre.
Dès le XVIe siècle, un jardin en terrasses était venu agrémenter une
maison de plaisance appartenant à la famille de Guise. Le domaine
connut des embellissements successifs, en particulier lorsque
Françoise de Brancas (1652-1715), princesse d’Harcourt, décida de
mettre au goût du jour château et jardins. Son fils aîné, le prince de
Guise, poursuivit son œuvre en donnant au parc une surface de plus
de vingt hectares. Après la mort du prince, le domaine fut morcelé
par ses héritiers.
Peu auparavant, à partir de 1744, ces jardins merveilleux étaient
devenus l’une des excursions préférées de certains des artistes les
plus renommés du temps. À faible distance de Paris, ils offraient le
spectacle d’une nature pittoresque, parce que savamment
domestiquée, où l’œil pouvait à loisir s’exercer à l’art de la
perspective, de l’ombre et de la lumière, tout en découvrant les
premiers effets d’un entretien moins rigoureux. De tous, JeanBaptiste Oudry fut indéniablement le plus assidu. On lui doit ainsi
plusieurs dizaines de feuilles qui, toutes de belles dimensions,
aiment à jouer du contraste de la pierre noire, de l’estompe et de la
craie blanche sur le bleu du papier. À la suite d’Oudry, Charles
Natoire, François Boucher et Jacques-André Portail prirent aussi
le chemin d’Arcueil. Le propos demeurait le même, rendre hommage
à la nature, mais avec parfois plus de liberté, comme s’il fallait
encore accentuer le pittoresque d’un jardin qui n’en était déjà pas
dépourvu.
Aujourd’hui dispersés de par le monde, tous ces dessins aident à
comprendre la configuration des lieux et l’agencement des terrasses.
Ils révèlent l’aspect du château neuf, des parterres, des bosquets, des
escaliers, des fontaines, des fabriques et des treillages.
Commissariat : Xavier Salmon, directeur du département des Arts
graphiques, musée du Louvre.
Contact presse
Christine Cuny
[email protected]
tel : +33 (0)1 40 20 51 42
3
Autour de l’exposition
Catalogue
Sous la direction de Xavier Salmon. Coedition Lienart / musée du
Louvre éditions. 124 ill., 150 p., 29 €.
Avec le soutien d’Arjowiggins Graphic.
Présentation de l’exposition
Jean-Baptiste Oudry La dernière terrasse de l’Orangerie, The J. Paul Getty Museum, Los Angeles
© Digital Image Courtesy of the Getty’s Open Content Program
Mercredi 27 avril à 12 h 30 à l’Auditorium
Par Xavier Salmon, musée du Louvre.
Cycle de visites
Visites avec conférencier
A partir du 2 avril, visites les vendredis et les samedis en alternance
à 14 h 30 (sauf jours fériés).
Jean-Baptiste Oudry, Le passage du Grand Parterre
de la Faisanderie à la terrasse supérieure .
The J. Paul Getty Museum, Los Angeles
© Digital Image Courtesy of the Getty’s Open Content Program
Cabinet des dessins : salle de consultation
© 2001 Musée du Louvre / Pierre Philibert
Les mercredis 16, 23 et 30 mars à 14 h 30
Entre peinture et jardin
Les expositions auxquelles le Louvre vous invite ce printemps permettent d’évoquer les liens étroits et les influences réciproques qui
ont toujours existé entre la peinture et l’art des jardins.
Le cabinet des dessins du musée du Louvre
Au sein du département des arts graphiques, le Cabinet des dessins
est issu de l’ancienne collection des rois de France. Il trouve son
origine dans l’achat par Louis XIV, en 1671, de cinq mille cinq
cent quarante-deux dessins appartenant au plus illustre amateur de
l’époque, Everhard Jabach, auxquels vinrent s’ajouter, dès la fin du
siècle, les fonds d’atelier des premiers peintres Charles Le Brun et
Pierre Mignard. En dehors de quelques acquisitions d’importance à
la vente Mariette, en 1775, l’ensemble fut plus que doublé par des
grandes saisies et conquêtes révolutionnaires – comte d’Orsay,
Saint-Morys, ducs de Modène – avant d’entrer, sous le Directoire,
dans la logique d’accroissement du musée moderne. Afin de ne pas
rompre l’unité de l’ensemble et d’en faciliter la consultation, le
fonds et les acquisitions du musée d’Orsay dans le domaine du dessin – à l’exception des pastels, de l’architecture et des arts décoratifs – ont été maintenus au musée du Louvre. Le Cabinet des dessins renferme ainsi aujourd’hui, si l’on compte les versos dessinés,
plus de cent cinquante mille œuvres.
Au Cabinet des dessins est venu s’ajouter, depuis 1935, la Collection Edmond de Rothschild, composée de près de 90 000 estampes,
et dont le statut de donation impose une conservation séparée.
4
Autour de la saison XVIIIe siècle
A l’auditorium du Louvre
Colloques
Jeudi 12 mai, de 10 h à 18 h
Une jardinomanie européenne : partages et querelles à
l’époque des Lumières
Au jardin des Tuileries, les compositions florales du printemps
s’inspirent de tableaux d’Hubert Robert, de dessins de JeanBaptiste Oudry ou de porcelaines de Vincennes ou de Sèvres.
Présentaons d’exposions
Hubert Robert, Jeune homme lisant, appuyé sur un
chapiteau corinthien. Quimper, musée des BeauxArts © Musée des Beaux-Arts de Quimper
Mercredi 6 avril à 12 h 30 et 18 h 30
Hubert Robert (1733-1808).
Un peintre visionnaire
Par Guillaume Faroult, musée du Louvre.
Mercredi 20 avril à 12 h 30
Un musée révolutionnaire. Le musée des Monuments français
d’Alexandre Lenoir
Par Geneviève Bresc-Bautier, musée du Louvre, et Béatrice de
Chancel-Bardelot, INHA.
Lectures
Jusqu’au lundi 23 mai
Un feuilleton théâtral et épistolaire à travers le XVIIIe siècle
Mise en scène : Clément Hervieu-Léger, de la Comédie-Française
L’Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***, de Denis
Diderot (20/03 à 18h), Sémiramis de Voltaire (25/04 à 20h), Les
Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (23/05 à 20h)
Une coproduction du musée du Louvre et de la Compagnie des
Petits Champs.
Hubert Robert, Paysage avec cascade inspiré de
Tivoli. Maisons-Laffitte. château de Maisons
© Patrick Cadet / Centre des monuments nationaux
Cycle de cinéma
Jusqu’au dimanche 22 mai
« Architectures du rêve »
L’art du décor : le XVIIIe siècle à l’écran
Les Aventures du Baron de Münchhausen de Josef von Baky,
Duellistes de Ridley Scott, Casanova de Federico Fellini,
Scaramouche de Georges Sidney, L’Impératrice rouge de Joseph
von Sternberg, La Flûte enchantée de Ingmar Bergman.
Concerts
Jeudi 31 mars à 12 h 30
L’Ensemble Desmarest, Ronan Khalil, direction, joue Campra,
Marais et Jacquet de la Guerre.
Auditorium du Louvre
Jeudi 7 avril à 12 h 30
Nadir Kashimov, violon, joue Paganini, Ysaÿe, Georges Enesco.
Informations pratiques
Informations au 01 40 20 55 55, du lundi au
vendredi, de 9 h à 19 h.
Abonnement
À partir de 5 séances dans la même série.
Achat de places
À la caisse de l’auditorium.
Par téléphone : 01 40 20 55 00.
En ligne sur : www.fnac.com
Renseignements : www.louvre.fr
Opéras filmés
Du vendredi 1er avril au dimanche 15 mai
« Naples, Vienne, Paris… l’opéra dans les villes »
Les Fêtes vénitiennes d’André Campra, Lo Frate’nnamorato de
Jean-Baptiste Pergolèse, Nina, ou La folle par amour de Giovanni
Paisiello, Cosi fan Tutte de Mozart, Il Matrimonio segreto de
Domenico Cimarosa, Tarare d’Antonio Salieri, Il Mondo della
Luna, de Joseph Haydn.
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Introduction
Extrait du catalogue de l’exposition
Par Xavier Salmon, commissaire de l’exposition
L’aqueduc Médicis, Arcueil.
L’aqueduc de la Vanne, posé sur l’aqueduc Médicis.
Regard no 13 et sa fontaine.
En 1982, à l’occasion de la rétrospective parisienne organisée au
Grand Palais et dédiée à l’oeuvre de Jean-Baptiste Oudry, Hal
Opperman écrivait qu’il serait vain de tenter de reconstituer l’aspect
exact des jardins d’Arcueil. On lui accordera volontiers que le site ne
présente plus aujourd’hui que de maigres souvenirs de sa splendeur
passée : un pont-aqueduc du XVIIe siècle, profondément modifié
sous le Second Empire par l’adjonction de hautes arcades destinées à
porter l’aqueduc de la Vanne ; au sud de cet ouvrage, la Faisanderie,
le regard no 13 et sa fontaine, quelques terrasses arborées et leurs
volées de marches, et, au nord, les vestiges épars des murs de
soutènement qui structuraient les coteaux de la vallée de la Bièvre.
Pittoresque, cette déclivité du terrain avait été rapidement considérée
comme un atout. Dès le XVIe siècle, un jardin en terrasses était venu
agrémenter une maison de plaisance dépendant de l’abbaye de SaintDenis-de-l’Estrée. Transformé par André Hurault de Maisse (15391607), successivement conseiller au parlement de Paris, maître des
requêtes ordinaire de l’Hôtel du roi et conseiller du roi en ses
Conseils d’État et privé, puis à partir de 1611 par sa veuve,
Catherine de Hellin, enfin par Barthélemy Morand († 1686),
conseiller du roi, receveur général et payeur des rentes sur les
gabelles de France, le domaine connut de nouveaux embellissements
lorsque Françoise de Brancas (1652-1715), princesse d’Harcourt, en
devint la propriétaire en 1692 et décida de mettre au goût du jour
château et jardins. Il semble qu’elle ait alors sollicité l’architecte
Germain Boffrand. Son fils aîné, Anne-Marie-Joseph de Lorraine
(1679-1739), prince de Guise, poursuivit son oeuvre et agrandit la
propriété en lui donnant une surface de plus de 20 hectares, dont une
douzaine traitée en jardins. C’est lui qui confia à l’architecte JeanMichel Chevotet le soin de créer, dans les années 1720-1730, le
jardin bas et les jonctions entre les différentes terrasses de part et
d’autre de l’aqueduc. Perspectives, pentes plus ou moins prononcées,
parterres, jeux d’eau, treillages et bosquets firent des lieux un
véritable enchantement. L’ensemble fut soigneusement entretenu du
vivant du prince et, après son décès en 1739, par son héritier LouisMarie-Léopold de Lorraine. Propriétaire du domaine en 1747, Marie
de La Tour d’Auvergne, princesse de Beauvau, lui accorda moins
d’intérêt ; son époux, Charles-Juste de Beauvau-Craon, en
commença le démantèlement dès 1752.
Peu auparavant, à partir de 1744, ces jardins merveilleux étaient
devenus l’une des excursions préférées de certains des artistes les
plus renommés du temps. À faible distance de Paris, ils offraient le
spectacle d’une nature pittoresque, parce que savamment
domestiquée, où l’œil pouvait à loisir s’exercer à l’art de la
perspective, de l’ombre et de la lumière, tout en découvrant les
premiers effets d’un entretien moins rigoureux. De tous, JeanBaptiste Oudry fut indéniablement le plus assidu. Ainsi que son
nécrologue Louis Gougenot le soulignait dès 1761, le maître « ne
manquoit pas d’y aller dessiner dès qu’il pouvoit trouver un moment
de loisir ».
6
On lui doit ainsi plusieurs dizaines de feuilles qui, toutes de belles
dimensions, aiment à jouer du contraste de la pierre noire, de
l’estompe et de la craie blanche sur le bleu du papier. Le plus
souvent, la nature y triomphe sans aucun être vivant, l’artiste
accordant son entière attention à l’imbrication des plans, à la justesse
des perspectives, à la lumière tamisée des sous-bois, aux ombres des
treillages ou aux reflets solaires sur le sol des allées.
Le propos de ce bel ensemble de feuilles nous demeure inconnu et
soulève de nombreuses interrogations restées, le plus souvent sans
réponse. S’agit-il de dessins tous tracés sur le site ou d’œuvres
abouties composées en atelier à l’aide de relevés moins élaborés ?
Oudry les avait-il exécutés pour sa contemplation personnelle ou
envisageait-il de les faire graver, usant ainsi d’un format homogène
pour l’ensemble de ses vues ? Que faut-il penser des différences
stylistiques au sein du corpus, certaines œuvres présentant
d’indéniables faiblesses que des états de conservation variés ne
peuvent toujours expliquer ? L’artiste est-il l’auteur de quelquesunes des figures animant les compositions ou ne le fut-il jamais ?
Qui sont alors les maîtres qui ont ajouté ces personnages ? Moreau le
Jeune, Hubert Robert et Louis-Léopold Boilly, noms proposés pour
ces ajouts, ont-ils possédé quelques-unes de ces feuilles ?
Escaliers de la Faisanderie.
Manifestement, l’ensemble aida à faire connaître les jardins du
prince de Guise et rencontra du succès auprès des amateurs, donnant
même parfois lieu à des copies. À la suite d’Oudry, dans les mêmes
années ou peu après, Charles-Joseph Natoire, François Boucher et
Jacques-André Portail prirent aussi le chemin d’Arcueil et
s’attachèrent avec plus ou moins de fidélité à témoigner de la beauté
des lieux. Le propos demeurait le même, rendre hommage à la
nature, mais avec parfois plus de liberté, comme s’il fallait encore
accentuer le pittoresque d’un jardin qui déjà n’en était pas dépourvu.
Aujourd’hui dispersés de par le monde, tous ces dessins aident à
comprendre la configuration des lieux et l’agencement des terrasses.
Ils révèlent l’aspect du Château neuf, des parterres, des bosquets, des
escaliers, des fontaines, des fabriques et des treillages. Confrontés
aux descriptions et aux plans anciens, aux textes d’archives et aux
estampes, ils ont aussi permis à Gérard Vergison-Rozier,
conservateur et archéologue du patrimoine de la Ville d’Arcueil,
d’établir pour la première fois un plan de ces jardins renommés et de
localiser avec précision les points de vue choisis par chacun des
artistes. Livré aux visiteurs à l’occasion de l’exposition, ce document
invite, avec les dessins, à une promenade au sein du domaine. Il
comprend certainement encore quelques approximations et plusieurs
zones marquées par l’inconnu. C’est là un fait bien naturel, tant la
complexité des lieux avait jusqu’alors égaré la plupart des
chercheurs. N’en doutons pas, la réapparition de nouvelles feuilles
contribuera à affiner la connaissance de ces jardins.
7
Regards sur quelques œuvres
Textes du catalogue de l’exposition
Antoine Watteau (Valenciennes, 1684 –
Nogent sur- Seine, 1721)
L’Aqueduc d’Arcueil vu depuis le nord
Contre-épreuve de sanguine sur papier crème
H. 14,6 ; L. 18,2 cm
Valenciennes, musée des Beaux-Arts, D76.23
Contre-épreuve d’un dessin tracé à la sanguine que
les spécialistes du maître proposent de dater vers
1714, la feuille représente trois des arcades de
l’aqueduc d’Arcueil. On y reconnaît le bras de la
Bièvre, le mur de clôture de la Faisanderie et la
maison de plaisance de la princesse de Beauvau.
Antoine Watteau, L’Aqueduc d’Arcueil vu depuis le nord
© musée des Beaux-Arts de Valenciennes, photo Régis Decottignies
Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686
– Beauvais, 1755)
Le Bras mort de la Bièvre depuis le
parterre de la maison seigneuriale
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts
de craie et de gouache blanche sur papier bleugris
H. 29,2 ; L. 43,5 cm
Annoté en bas à droite : J.B. Oudr…
Cambridge, The Syndics of the Fitzwilliam
Museum, University of Cambridge, PD 54-1958
Le bras mort de la Bièvre était scindé en
deux par l’allée principale conduisant du
Jean-Baptiste Oudry, La Première Grande Terrasse du Château neuf.
village, à l’ouest, vers le grand escalier et le © RMN Grand Palais Thierry Le Mage.
plateau de Villejuif, à l’est. Au nord, la pièce
d’eau ainsi créée comportait à chacune de ses extrémités une allégorie fluviale posée sur un massif architecturé
formant fontaine. Au sud, cette sculpture s’inspirait de la statue du Tibre retrouvée à Rome en 1512. Cette
antique exposée au Belvédère du Vatican fut en son temps extrêmement célèbre et inspira de nombreuses
copies. À gauche du dessin, le massif portant la balustrade appartient au bosquet de Diane situé au-dessus du
grand canal. Le dessin a été complété par une autre main que celle d'Oudry. Les personnages et l'architecture
apparaissant à gauche n'appartenaient pas à la composition d'origine.
Toutes les noces sont des extraits du catalogue À l’ombre des frondaisons d’Arcueil. Dessiner un jardin du XVIIIè siècle, sous la direcon de Xavier Salmon, coédion Liénart / musée du Louvre
8
Charles-Joseph Natoire (Nîmes,
1700 – Castel Gandolfo, 1777)
La Fontaine du Tibre
Plume et encre brune, aquarelle, rehauts de
gouache blanche sur indications à la pierre noire
sur papier bleu-gris
H. 24,4 ; L. 33,8 cm
Annoté, en bas à droite, à la plume et encre
brune : C. Natoire 1748
Dresde, Staatliche Kunstsammlungen,
Kupferstichkabinett, C 740
On connaît aujourd’hui moins d’une
dizaine de dessins exécutés par CharlesJoseph Natoire entre 1746 et 1748 dans les
jardins d’Arcueil. Lors de sa vente après
décès, qui fut organisée à Paris le 14
décembre 1778 et les jours suivants, Charles-Joseph Natoire (1700-1777) La fontaine du Tibre
© BPK, Berlin, distr. RMN-Grand Palais/Herbert Boswank
quatorze vues d’Arcueil furent dispersées
sous le numéro de lot 287. Six d’entre elles
sont réapparues. Une septième, au lavis de sépia sur trait de plume et de crayon noir, avec rehauts à la gouache
et au lavis de jaune, sur papier bleu, annotée C. Natoire 1747, aqueduc d’Arcueil, figura dans la deuxième vente
Jean Masson (Paris, hôtel Drouot, 6 décembre 1923, lot 92. H. 24 ; L. 33 cm) et n’est actuellement plus
localisée. Systématiquement, les différents points de vue choisis par Natoire dans les jardins d’Arcueil se
peuplent de nombreux personnages et animaux qui viennent animer les perspectives et leur confèrent une note
de pittoresque. Natoire nous livre ici une image moins réaliste
de la fontaine du Tibre, située sur le grand canal. Diane et ses nymphes semblent s’ébattre dans les
eaux déversées par le dauphin formant mascaron.
Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686 –
Beauvais, 1755)
Le Bosquet d’Amphitrite avec la
fontaine nord
Deux tons de pierre noire, rehauts de craie blanche
sur papier bleu
H. 30 ; L. 52 cm
Signé, en bas à gauche, à l’encre brune : JB. oudry
Annoté au verso du papier de doublage,
à la plume et encre brune : Intérieur de Jardin
au crayon noir / Rehaussé de Blanc Sur papier
Bleu.
Sceaux, département des Hauts-de-Seine, musée
du domaine départemental de Sceaux
Après s’être installé devant la façade arrière
Jean-Baptiste Oudry, Le Bosquet d’Amphitrite avec la Fontaine nord
du pavillon, Oudry pivote vers le nord et
© Sceaux, collection du musée du domaine départemental de Sceaux,
décrit le bosquet d’Amphitrite. De petites
photo Pascal Lemaître
dimensions, le lieu réunissait deux fontaines
en buffet de coquillages et une fontaine en cailloutis rustiqués surmontée d’une statue de la déesse. Le plan
tréflé du bosquet, les charmilles, les arbres et les treillages ménageaient des effets de surprise et ne permettaient
de découvrir en même temps les trois fontaines que lorsque l’on avançait de quelques pas. Dans la collection
Maurice Delestre, l’un des dessins donnés à Oudry (lot 78 de la vente, repr.) figurait un bassin circulaire, orné
d’oiseaux aquatiques en plomb, que le catalogue décrivait comme un « rond-point du parc du prince de Guise à
Arcueil » (pierre noire, légèrement relevée de sanguine et terminée à la plume, sur papier blanc, H. 39 ; L. 27
cm). La feuille n’évoque pas la manière d’Oudry. On ne peut assurer qu’elle représente l’une des fontaines
d’Arcueil.
A
9
Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686 –
Beauvais, 1755)
Le Grand Escalier vu depuis le quai du bras
mort de la Bièvre
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts de craie et de
gouache blanche sur papier beige doublé ; les personnages,
d’une autre main, au crayon de graphite ; trait
d’encadrement à la plume et encre brune. H. 32,4 ; L. 47,2
cm. Annoté, en bas à gauche, à la plume, de deux tons
d’encre brune : [J]B Oudry 1747
Paris musée du Louvre, département des arts
graphiques, Inv. 31490
Jean-Baptiste Oudry, Le Grand Escalier vu depuis le quai du bras mort de
la Bièvre. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques.
© musée du Louvre, dist RMN-Grand Palais Suzanne Nagy.
En une perspective faussée qui donne le sentiment
d’une distance somme toute réduite, Oudry décrit,
depuis l’angle nord-est du bosquet du bassin de Sophie, le bras mort de la Bièvre, la presqu’île et le grand
escalier. Les figures du petit pêcheur et des deux femmes accoudées à la balustrade, à gauche, ne sont pas de la
main du maître et ont été probablement ajoutées avant que le dessin ne soit acquis pour Louis XV en 1775. Faut
-il y reconnaître la main de Pierre-Jean Mariette qui fut propriétaire du dessin ? Le style de ces petits
personnages n’est pas sans rappeler celui d’Hubert Robert qui, après son séjour en Italie, était rentré à Paris en
1765 et s’était alors livré à de nombreux travaux liés à l’art des jardins.
Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686 –
Beauvais, 1755)
La Première grande Terrasse du
château neuf
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts de
craie et de gouache blanche sur papier gris
(autrefois bleu) doublé ; trait d’encadrement à la
plume et encre brune ; deux bandes de papier
ajoutées dans les parties inférieure et supérieure
H. 32,5 ; L. 47,6 cm
Au dos du papier de doublage, au milieu, au
crayon : 11.150
Paris, musée du Louvre, département des Arts
graphiques, Inv. 31489
Jean-Baptiste Oudry, La Première Grande Terrasse du Château neuf. Paris, musée du
Louvre, département des Arts graphiques.
Oudry s’est installé sur la première grande
© RMN Grand Palais Thierry Le Mage.
terrasse du Château neuf et regarde vers le
nord. Au bout de l’allée gauche, ponctuée
d’un bassin, apparaissent les treillages qui doublaient l’allée est-ouest du grand escalier. Les figures ne sont pas
de la main d’Oudry et sont d’une technique identique à celle de la feuille qui décrit l’escalier du bosquet de
Bacchus va-t-il y reconnaître la main de Mariette ?
Toutes les noces sont des extraits du catalogue À l’ombre des frondaisons d’Arcueil. Dessiner un jardin du XVIIIè siècle, sous la direcon de Xavier Salmon, coédion Liénart / musée du Louvre
10
Jean-Baptiste Oudry (Paris,
1686 – Beauvais, 1755)
Le Grand Escalier et l’entrée du bosquet de
Diane
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts
de craie et de gouache blanche sur papier bleu
H. 30,4 ; L. 51,5 cm
Sceaux, département des Hauts-de-Seine, musée
du domaine départemental de Sceaux, 51.15.1
Oudry s’installe ici face au grand escalier et nous
révèle les deux volières dont les couronnements
ont disparu. La végétation semble avoir envahi
l'intérieur des petits édifices.
Jean-Baptiste Oudry, Le Grand Escalier et l’entrée du bosquet de Diane.
Poitiers, Sceaux, département des Hauts-de-Seine, musée du domaine
départemental de Sceaux
© Sceaux, collection du musée du domaine départemental de Sceaux,
photo Pascal Lemaître
Charles-Joseph Natoire (Nîmes,
1700 – Castel Gandolfo, 1777)
Le Grand Escalier et l’entrée du
bosquet de Diane
Plume et encre brune, lavis brun, rehauts
de gouache blanche et de couleur sur indications
à la pierre noire sur papier crème
H. 23,2 ; L. 32 cm
Annoté, en bas à gauche, à la plume et encre
brune : C. Natoire 1747
Annoté, en bas à droite, à la plume et encre
brune : arqueil
Numéroté au verso du papier de doublage,
à la plume et encre brune : 8963 avec paraphe
Sceaux, département des Hauts-de-Seine, musée
du domaine départemental de Sceaux, 2006.3.1
Charles-Joseph Natoire (1700-1777), Le Grand Escalier et l’entrée du bosquet de
Diane © RMN-Grand Palais (musée Magnin)/ Antoine Mongodin
Natoire adopte la même position qu’Oudry,
mais il se décale un peu vers le nord afin de
pouvoir représenter le grand escalier, les deux volières et la porte d’entrée du bosquet de Diane. Il semble qu’il
ait idéalisé les architectures éphémères en ajoutant deux dômes aux volières. En effet, lorsqu’Oudry les avait
figurés quelques années auparavant, en 1744, les deux petits édifices n’étaient plus couronnés et la végétation
paraissait en avoir pris possession. Comme les autres feuilles du maître qui décrivent Arcueil, peut-être le dessin
fut-il exécuté en deux temps. On peut imaginer que Natoire, tout comme Oudry, avait en premier lieu représenté
seulement les architectures et les perspectives et que, quelques années après, il avait ajouté les personnages afin
d’animer chacune de ses compositions. Ce qui pourrait expliquer combien, souvent, les figures semblent
plaquées sur le dessin et d’une technique différente. La jeune femme vêtue à l’italienne qui apparaît sur la droite
du dessin constitue sans doute un indice pour la datation de ces ajouts, l’artiste ayant quitté Paris en 1751 pour
prendre ses nouvelles fonctions de directeur de l’Académie de France à Rome.
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Jean-Baptiste Oudry (Paris,
1686 – Beauvais, 1755)
Le Passage du grand parterre
de la Faisanderie
à la terrasse supérieure
Deux tons de pierre noire, estompe,
rehauts de craie et de gouache blanche
sur papier bleu ; trait d’encadrement à la
plume H. 32,1 ; L. 52,4 cm
Annoté au verso, au crayon : Oudry
Los Angeles, The J. Paul Getty
Museum, 96.GB.19
Jean-Baptiste Oudry, La Passage du grand parterre de la Faisanderie à la terrasse supérieure
Los Angeles, Digital image courtesy of the Getty’s Open Content Program
Oudry représente ici un escalier qui est un superbe exemple de son maniement de la lumière et de sa maîtrise
des perspectives. Cet escalier permettait de rejoindre, depuis le grand parterre de la Faisanderie, au-delà du
regard no 13, la terrasse supérieure de forme triangulaire.
Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686
– Beauvais, 1755)
Vue sur le belvédère
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts de
craie et gouache blanche sur papier bleu
doublé ; trait d’encadrement à la plume et
encre brune
H. 31,9 ; L. 53,1 cm
Numéroté, sur l’escalier à gauche, à la pierre
noire : 6
Numéroté au verso du papier de doublage, en
bas à droite, à la plume et encre brune : 34805
Paris, École nationale supérieure des beauxarts, EBA 1378
Jean-Baptiste Oudry, Vue sur le belvédère.
© Beaux-Arts de Paris, RMN Grand Palais image Beaux-arts de Paris
Bâtiment d’époque Renaissance remanié au XVIIIe siècle, le belvédère offrait une vue dégagée du nord au sud
sur la vallée de la Bièvre. Il dominait la Maison du vigneron, qui se trouvait en contrebas. Oudry triche une fois
encore avec la perspective, jouant des balustrades successives et de l’escalier qui donnait accès à la terrasse
située à l’est, derrière l’Orangerie du Château neuf. La réalité offrait en effet une plus grande distance entre le
point où s’était installé le dessinateur et l’élégant édifice inscrit à droite de la composition.
Toutes les noces sont des extraits du catalogue À l’ombre des frondaisons d’Arcueil. Dessiner un jardin du XVIIIè siècle, sous la direcon de Xavier Salmon, coédion Liénart / musée du Louvre
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Jacques-André Portail (Brest, 1695 –
Versailles, 1759)
L’Aqueduc Médicis et le bras mort de la
Bièvre
Jacques-André Portail (Brest, 1695 – Versailles, 1759)
L’Aqueduc Médicis et le bras mort de la Bièvre Pierre noire,
sanguine, plume et encre noire sur papier crème
H. 27,1 ; L. 42,4 cm
Paris, Fondation Custodia, collection Frits Lugt,
7643
Dessinateur attentif à la réalité, Jacques-André Portail
donne certainement une image fidèle du lieu. Pour Charles-Joseph Jacques-André Portail, L’Aqueduc Médicis et le bras mort
tracer son dessin, il s’était installé à la pointe sud de la de la Bièvre.
presqu’île, face à l’aqueduc. À gauche s’écoule la Paris, Fondation Custodia, collection Frits Lugt, 7643.
Bièvre qui avait été canalisée afin de former le grand
canal. À droite, les eaux se dirigent dans le bras mort de la rivière. Au-delà du petit pont de bois, le pontet
permettait de dégager la perspective devant le Château neuf situé plus haut, tout en laissant libre l’onde. Le
même point de vue fut utilisé par Oudry, Boucher et peut être Jacques-Nicolas Julliard, mais avec plus de
fantaisie (cat. 61, 63 et 64). Curieusement, aucun autre dessin de Portail ne semble décrire le site d’Arcueil.
François Boucher (Paris, 1703 –
Paris, 1770)
Le Petit Pont sur le bras mort de la
Bièvre,
vu depuis le pontet
Pierre noire, estompe, rehauts de gouache
blanche sur papier bleu
H. 30,2 ; L. 44,4 cm
Chicago, The Art Institute of Chicago, 1960.206
François Boucher, Le Petit Pont sur le bras mort de la Bièvre, vu depuis le pontet.
© The Art Institute of Chicago
L'artiste semble avoir particulièrement aimé le point de vue puisqu'il le dessina au moins à deux reprises. Il en
accentue encore le caractère pittoresque en ajoutant le jeune pêcheur à sa composition.
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Visuels à diffuser
A l’ombre des frondaisons d’Arcueil
L’utilisation des visuels a été négociée par le musée du Louvre, ils peuvent être utilisés avant, pendant et jusqu’à la fin de
l’exposition (24 mars-20 juin 2016), et uniquement dans le cadre de la promotion de l’exposition.
Merci de mentionner le crédit photographique et de nous envoyer une copie de l’article à l’adresse
[email protected]
1. Jean-Baptiste Oudry, Le Grand Escalier
vu depuis le quai du bras mort de la Bièvre.
Deux tons de pierre noire, estompe, rehauts
de craie et de gouache blanche sur papier
beige doublé ; les personnages, d’une autre
main, au crayon de graphite ; trait
d’encadrement à la plume et encre brune.
H. 32,4 ; L. 47,2 cm. Paris, musée du Louvre,
département des Arts graphiques, Inv. 31490
Musée du Louvre © musée du Louvre, dist
RMN Suzanne Nagy.
2. Jean-Baptiste Oudry, L’Escalier donnant
accès du bosquet de Bacchus à la grande
terrasse. Deux tons de pierre noire, estompe,
rehauts de craie et de gouache blanche sur papier
brun (autrefois bleu) doublé ; trait
d’encadrement à la plume et encre brune. Paris,
musée du Louvre, département des Arts
graphiques, Inv. 31491 © Musée du Louvre, dist
RMN-Grand Palais Suzanne Nagy.
3. Jean-Baptiste Oudry, La
Première Grande Terrasse du
Château neuf. Deux tons de pierre
noire, estompe, rehauts de craie et
de gouache blanche sur papier gris
(autrefois bleu) doublé ; trait
d’encadrement à la plume et encre
brune ; deux bandes de papier
ajoutées dans les parties inférieure
et supérieure. H. 32,5 ; L. 47,6 cm
Paris,
musée
du
Louvre,
département des Arts graphiques,
Inv. 31489 © RMN Grand Palais
Thierry Le Mage.
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4. Jean-Baptiste Oudry, La
Dernière
Terrasse
de
l’Orangerie. Deux tons de
pierre noire, estompe, rehauts
de craie et de gouache
blanche sur papier gris-bleu.
H. 35,1 ; L. 51,4 cm. Los
Angeles, The J. Paul Getty
Museum, 87.GB.13. Digital
image courtesy of the Getty's
Open Content Program.
5. Jean-Baptiste Oudry, Le Passage
du grand parterre de la Faisanderie à
la terrasse supérieure. Deux tons de
pierre noire, estompe, rehauts de craie
et de gouache blanche sur papier bleu ;
trait d’encadrement à la plume.
H. 32,1 ; L. 52,4 cm. Digital image
courtesy of the Getty's Open Content
Program.
Jean-Baptiste Oudry,
Vue sur le belvédère. Deux
tons de pierre noire, estompe,
rehauts de craie et gouache
blanche sur papier bleu
doublé ; trait d’encadrement
à la plume et encre brune.
H. 31,9 ; L. 53,1 cm. Paris,
École nationale supérieure
des beaux-arts, EBA 1378
© Beaux-Arts de Paris, RMN-
6.
Grand Palais image Beaux-arts
de Paris.
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7.
Charles-Joseph
Natoire,
Escalier de la terrasse de
l’Orangerie donnant accès au parc
de haute futaie. Plume et encre
brune et grise, lavis brun et gris,
sanguine traitée à l’estompe et
rehauts de blanc sur indications à la
pierre noire sur papier bleu-gris ;
collé en plein sur le montage ancien.
H. 24,4 ; L. 33,2 cm. Toronto, Art
Gallery of Ontario, 87/35.
8. Jacques-André Portail,
L’Aqueduc Médicis et le bras
mort de la Bièvre. Pierre
noire, sanguine, plume et
encre noire sur papier crème.
H. 27,1 ; L. 42,4 cm. Paris,
Fondation Custodia, collection
Frits Lugt, 7643.
9. François Boucher, Le Petit
Pont sur le bras mort de la
Bièvre, vu depuis le pontet.
Pierre noire, estompe, rehauts
de gouache blanche sur papier
bleu. H. 30,2 ; L. 44,4 cm.
Chicago, The Art Institute of
Chicago, 1960.206. © The Art
Institute of Chicago
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