Argumentation 1. Incipit de Candide (Voltaire) I. L

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Argumentation 1. Incipit de Candide (Voltaire) I. L
Argumentation
1. Incipit de Candide (Voltaire)
I. L’apparence idyllique du monde des contes merveilleux
1) Les marques extérieures de la situation initiale des contes merveilleux
2) Un vocabulaire systématiquement laudatif: le meilleur des mondes
3) Un monde apparemment parfait où le bonheur semble régner
II. Mais une description où l’ironie détruit de l’intérieur cette illusion de bonheur
1) Les premiers indices
2) L’ironie s’introduit dans chaque portrait pour en dénoncer le caractère idéal
3) La critique d’une société accrochée à ses traditions et qui exclut tous les autres
III. Et qui permet d’entrer dans le vif du sujet: la dénonciation de l’optimisme
1) La dénonciation ironique du discours de Pangloss
2) La parodie de la philosophie de l’optimisme selon Lebniz
3) La cible de la dénonciation: la métaphysique
2. L’Eldorado, Candide
I. Voltaire crée une utopie traditionnelle, un monde de fiction qui n’existe pas
1) Une ville où tout est immense, dont les dimensions échappent à l’imagination
2) Un monde exotique, voire fabuleux
3) Une société qui étonne
II. Une fiction qui permet de critiquer la société française, en proposant un autre modèle de
société
1) L’image du roi et la critique de l’étiquette
2) L’éloge d’une société d’abondance, où le luxe a sa place (aspect économique)
3) L’importance de la science
3. Excipit de Candide
I. Une fin de conte qui permet de porter les ultimes coups à la philosophie de l’optimisme à
travers la caricature de Pangloss
1) La logorrhée de Pangloss: un personnage qui se noie dans un fleuve de mots
2) Un discours qui prétend être rationnel, mais dont Voltaire souligne ironiquement la
caractère illogique
3) L’ultime parodie de la philosophie de Leibniz
II. Une fin de conte où les personnages trouvent le bonheur. Quel bonheur?
1) Une fin de conte traditionnelle: tout est bien qui finit bien
2) Mais voltaire souligne avec humour le caractère artificiel de cette fin inespérée qui
contraste avec tout ce qui précède
3) Une fin de conte où il propose sa solution: comment peut-on être heureux dans un
monde où tout semble aller mal?
4. Le philosophe scythe (La Fontaine)
I. La fable est toujours caractérisée par son récit court et plaisant, porteur d’un message
particulier mais ici, son rythme rapide s’accorde particulièrement bien avec le désir urgent
de ce philosophe qui cherche le bonheur
1) La situation initiale de cette fable: un désir sincère de bonheur
2) Le mouvement rapide de cette fable illustre l’ardeur et l’impatience du philosophe
A. Les étapes du récit
B. Le role de la versification
II. Poussé par son désir, le philosophe rencontre un « sage » qui incarne une vision de la vie
et du bonheur que LF juge équilibrée
1) La première présentation du sage
2) La nature de son bonheur
3) Comment parvient-il à son bonheur?
III. Mais le philosophe scythe, entrainé par la rigueur intransigeante de ses principes, déforme
la leçon: il multiplie les erreurs et représente pour LF une fausse conception de la vie et du
bonheur
1) Sa première erreur: vouloir tout garder, prôner l’excès dans les plaisirs, sans
discernement
2) Sa deuxième erreur: passant d’un extreme à l’autre avec l’intransigeance du néophyte,
vouloir tout détruire
3) Finalement, dans une moralité explicite, LF précise son propos et le sens le sa fable
5. Réflexions sur l’esclavage de nègres (Condorcet)
I. Une lettre qui se présente comme personnelle et témoigne d’une relation proche entre
l’auteur et ses destinataires
1) Une grande proximité entre l’auteur et les destinataires
2) D’autant plus proches qu’ils partagent les mêmes qualités, vertus
3) L’auteur, un homme sensible, bouleversé par l'injustice subie par ses amis
II. Une lettre polémique
1) Une construction oratoire rigoureuse
2) Des maîtres mis en accusation
3) Les arguments de Condorcet contre les esclavagistes
- La souffrance infligée aux esclaves
- Des maîtres cupides (qui veut plus d’argent)
- Des maîtres corrompus
- Des maîtres menteurs
- Des maîtres en opposition totale avec les idées des Lumières
6. « Ballade de celui qui chanta dans les supplices », La Diane française (Aragon)
I. Le supplicié: un homme affronté à une terrible torture
1) Les conditions de sa détention
2) Une torture morale: les bourreaux présentés comme de véritables tentateurs
3) Des tentateurs d’autant plus inquiétants qu’ils semblent sincères
II. Le supplicié: un résistant jusqu’au bout, un homme qui résiste à une tentation
1) La résistance obstinée du condamné tout au long du poème
2) Un homme dont le courage ne faiblit jamais
3) L’aboutissement ultime: la scène de sa mort
III. Le supplicié: une « voix » universelle
1) L’universalité de la ballade
2) En effet, le supplicié est un homme seuil face à ses bourreaux, mais pas isolé: un
homme pour les autres et pour l’avenir
3) La voix du poète engagé: le chant qui fait chanter les lendemains