Vesoul, l`appétit vient en mangeant
Transcription
Vesoul, l`appétit vient en mangeant
HANDBALL > N2M Vesoul, l’appétit vient en mangeant VESOUL - MARSANNAY Samedi (20 h 30) Par superstition ou crainte de décevoir, ils taisent une ambition pourtant légitime. « Disons qu’on ne se met pas de pression. On verra où sera placée l’équipe à trois ou quatre matches de la fin, et si on peut monter… on ne se gênera pas. » Douta Seck, l’entraîneur vésulien, préfère temporiser. Pourtant, son effectif semble capable, légitimement, de viser l’accession en Nationale 1 cette saison. Actuellement deuxièmes de leur groupe, à deux longueurs seulement du leader Lyon Caluire, les Haut-Saônois réussissent en tout cas une phase aller remarquable, tout juste entachée, samedi dernier, d’un revers subi à Vénissieux (30-27). « C’est toujours difficile de jouer là-bas », nuance le coach. « Les joueurs étaient très déçus dans le vestiaire, car on n’a pas réussi à faire ce qu’on voulait dans le secteur défensif. Mais sur l’ensemble de la saison, pour l’instant, on n’a franchement pas à rougir. » Loin de là. Il faut dire qu’entre le recrutement effectué cet été avec les expérimentés Fix (2e meilleur marqueur du groupe à 8,5 buts de moyenne), Dumont et Rilos, ainsi que l’explosion du jeune Nathan Monnot, à peine 18 ans, le CSVSH possède les munitions suffisantes pour terrasser n’importe quel adversaire. D’autant plus qu’André et Decaudin ont, cette fois, effectué leur retour de blessure. Un dernier effort Mais au-delà du cas spécifique de l’équipe première, c’est une véritable dynamique de club qui est en train de porter Vesoul. Avec un marqueur crucial : la bonne santé des équipes de jeunes, bien souvent couvées et conseillées par les joueurs de la A. Ces derniers, pour boucler 2016 en beauté, devront simplement consentir un ultime effort samedi soir, face à Marsannay, afin de partir en trêve avec le sentiment du devoir accompli. « On doit bien finir le travail, c’est vrai. L’explosion du jeune Nathan Monnot, à peine 18 ans, constitue un vrai « plus » pour le CSVHS. Photo Bruno GRANDJEAN Ensuite, on va couper au moins trois semaines, car les gars ont beaucoup donné jusqu’à présent. » Tous voient bien, en effet, qu’une énorme joie pourrait être au bout du chemin au mois de mai prochain… S.D.