Va et vient Catastrophe Quoi où

Transcription

Va et vient Catastrophe Quoi où
Acteurs en ordre d’apparition
Va et vient
Vivi : Aurore CAPPES
Roro : Mélissa DESPLAT
Lolo : Céline ESTRADE
Catastrophe
Assistante : Sana BENAISSI
Metteur en scène : Charles-Henri CHARRIER
Protagoniste : Jean ST PALAIS
Luc : Jean-Marie NAFFRECHOUX
(Entracte de 15 minutes)
Quoi où
Bam : Pierre BAUDET
Bem : Vincent CAMY-DEBAT
Bim : Anthony TODESCHI
Bom : Corentin FALIERES
Mise en scène : Martin WALTON
Assistante mise-en-scène : Jennyfer MILLOT
Son : Jean-Marie NAFFRECHOUX
Eclairage : Caroline BARBARY-GAUBE
Communication : Grace KHACHATRYAN
Dessin : Dominique DUPLANTIER
Les étudiants de TC CFA présentent
Trois pièces de
Samuel Beckett
Va et vient
Catastrophe
Quoi où
les 5,6,7 mai 2009 à 20h15
au Grand Amphi
Fac. Pluridisciplinaire de Bayonne
Entrée : 2€
Nous remercions pour leur soutien:
Xalbat BERTERRETCHE (Directeur de l’IUT de Bayonne),
Pierre LEMOUNEAU (Chef dépt. TC CFA),
Philippe ZAVOLI (Doyen de la Faculté Pluridisciplinaire de Bayonne),
les étudiants du dépt GEA 1ère année Projet tutoré et
Michel MONTI, entreprise de location Son & Lumière.
La petite taille de ces trois pièces est un miroir de leur
efficacité à dire le peu pour montrer le plus. Chacune,
durant entre 20-30 minutes, présente la problématique du
mal. Pour Beckett, il s’agit souvent de la cruauté gratuite
de l’un envers l’autre, entre hommes, entre femmes, entre
homme et femme … cruauté finalement envers soi-même.
Ces trois dramaticules suivent chronologiquement
l'évolution théâtrale de ce grand écrivain irlandais, prix
Nobel de la littérature, qui écrit en anglais et en français pour
célébrer la comédie humaine du « mal vu mal dit ».
Voir le mal et dire le mal « jusqu’à ce qu’il fasse rire ».
Va et vient est un hommage à la fois au cinéma muet et au
cirque. Catastrophe, dédié à l’écrivain tchèque, Vaclav Havel
(en prison à l’époque), parodie la mise en scène, le théâtre, la
créativité. Quoi où, dernière pièce avant la mort de Beckett en
1989, adieu du poète au théâtre, résume son œuvre.
L'interprétation type du théâtre de Samuel Beckett est
souvent vieillissante. Notre production cherche, sans
déformation du texte ni infidélité à l’auteur, à « rajeunir » les
pièces qui conviennent le mieux à de jeunes acteurs et à un
jeune public aujourd'hui.
Dans le théâtre de l'Image, ce « face au pire » est alimenté
toujours par le rythme du beau, du frais, du geste fin, corporel
et vocal, justement le contraire des clichés qui confondent
trop souvent l'œuvre profondément comique de Beckett avec le
soi- disant « théâtre de l'absurde » (le sentiment corrosif du
surréalisme d'un Ionesco, par exemple).
Notre approche s'attache à la clarté du texte et de l'image,
au sentiment de vérité simple que porte la vision de Beckett.
Le sens est accessible à tous, jeunes et moins jeunes.
Intellectualiser Beckett, c'est nier le travail de l'auteur. C'est
aussi rater le travail de l'interprète. Car Beckett est tout le
contraire de la difficulté. Comme toute blague racontée, on
comprend ou on ne comprend pas : ce n'est certainement pas
l'explication qui nous fera rire.
Pour ces jeunes débutants, ce chant prosodique est
précieux. Il faut aller tout de suite vers le simple, démarche
qui exige du temps, ce dont on ne dispose pas assez à
l’université et encore moins lorsque les étudiants sont en
alternance. Nos rencontres, une fois par semaine tous les
deux mois, ne durent que quelques heures. Les résultats
restent toutefois très intéressants : à voir.
Martin Walton
mai 2009

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