ÉVOLUTION DES MÉTHODOLOGIES II Approche Communicative

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ÉVOLUTION DES MÉTHODOLOGIES II Approche Communicative
Desarrollos teórico-prácticos en el aprendizaje y enseñanza del francés como lengua extranjera
ÉVOLUTION DES
MÉTHODOLOGIES
II
Approche Communicative
Mª Ángeles Solano Rodríguez
Universidad de Murcia
Contexte
QUAND ?
Vers 1980.
OÙ ?
Pays anglo-saxons
POURQUOI ?
1973: Élargissement de l’Europe favoriser l’intégration par
l’apprentissage des langues. Conseil de l’Europe: les règles sociales
et culturelles sont aussi importantes que le code linguistique Niveau seuil pour le FLE.
Fin années 70: Échec méthodologie SGAV pour la communication.
(Mémoriser des structures pendant des années, mais être incapable
de demander sa route ou de passer une commande dans un
restaurant en pays étranger est une triste expérience vécue par des
générations d’élèves dans le monde.)
COMMENT ?
À partir des recherches en sociolinguistique, sémantique,
pragmatique (Austin), et psychologie: théories de l’apprentissage
cognitif (Piaget, Ausubel, Buner, Vygotsky, Atkinson, Schiffrin, Collins,
Quillian, Corder, Selinker, Krashen) :
Se centrer sur le sens pour acquérir une compétence de
communication, apprendre les conditions pragmatiques de l’usage
de la langue.
Quelques aspects méthodologiques
Organisation des unités didactiques en fonction
d’objectifs d’apprentissage communicatifs
aussi précis que possible.
Fonctions langagières Énoncés
possibles.
Documents oraux et
écrits authentiques
(≠ documents faits pour
la classe)
Exercices structuraux
significatifs, pour
acquérir des
automatismes, puis
d’autres qui permettent
la créativité.
Activités communicatives : pour qu'il y ait
communication réelle, il faut un "trou" ou un
écart d'information, ou un écart entre ce qu’on
possède et ce qu’on doit obtenir à la fin. L’écart
doit être complémentaire et réciproque.
GRAMMAIRE DU SENS :
a) comprendre la situation de communication,
b) réfléchir sur le fonctionnement de la langue à
partir d’un corpus observable,
c) produire des unités de sens.
faire découvrir les règles sans renoncer à
expliciter.
L’apprenant est le
centre de l’E/A, il est
actif ; en fait, c’est lui
qui fait la classe.
On considère ses
besoins langagiers.
L’enseignant guide,
aide à comprendre, il
fait réfléchir, il fait
faire des choses à ses
élèves ; il n’est pas un
modèle qui précède.
Enseignement de la culture de la vie
quotidienne (éléments de la civilisation française
se trouvant dans les supports authentiques
utilisés en classe).