Study: EU lacks visibility but confirms role as political actor

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Study: EU lacks visibility but confirms role as political actor
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Europolitique, Brussels
25 September 2006
Sébastien Falletti
3
EU/Asia
Study: EU lacks visibility but confirms role as
political actor
For the populations of East Asia, the EU is far away and little known, but it is still slowly
establishing itself as a political power on the global scene. This is one of the findings of an
original study, carried out under the leadership of Professor Martin Holland of the University
of Canterbury in New Zealand, on the perception of the EU by public opinion in five Asian
countries. The preliminary results of the study were presented at the European Policy Centre
in Brussels on 21 September.
Basing itself on the perception of the EU gleaned from the main media in China, South Korea,
Hong Kong, Thailand and the Philippines, the study shows just how far the EU still needs to
go before it can really make its mark among Asian people. This is a major challenge for the
EU in the most economically dynamic region in the world, where the United States has such a
high profile. The study, which does not take into account the individual member states but
focuses on the EU as a whole, emphasises the limited media exposure it receives in this part
of the world. The European Union appears only rarely in newspapers and on television, and
when it is mentioned, it is generally in a secondary and far removed role. In 50% of the cases,
the EU is not the main subject of the report or article.
This observation is particularly true of television, the media form that is seen by the largest
percentage of the population. "The EU is invisible on television," warned Martin Holland.
Between February 2006 and June 2006, on all channels in the countries in question, the EU
was mentioned only 106 times. In the written press, coverage is higher but still limited.
Above all, the study reveals that most of the time the EU appears in the press as a 'third party,'
as for example in the negotiations on Iranian nuclear energy, rather than as an actor with a
direct impact on the countries concerned. With the exception of China, bilateral relations with
the EU are very limited and only serve to confirm the perception that the EU is a distant actor
without any direct influence on people's lives. The Iranian nuclear energy dossier and the
EU's policy in the Middle East, with questions about Hamas, come before EU-China relations.
CHANGE
But the study also reveals some positive changes. One of the most encouraging being that the
EU is now perceived as a political actor rather than just an economic power. In television
programmes, in 43% of the cases it is presented as a political actor and not an economic
power. "This is a change compared to research conducted two years ago," commented
Professor Holland. The change is even more significant when one considers that relations
between the EU and Asia are essentially economic, as shown by the number of trade disputes.
Another success is the media impact created by the EU's foreign policy chief Javier Solana,
who, according to Professor Holland, has become "the face of the EU worldwide". This
unprecedented visibility is largely due to the Iranian dossier. The second most visible face of
the European institutions is that of Peter Mandelson, the Trade Commissioner.
In order to make itself more visible, Professor Holland maintains that the EU needs to
increase its efforts in terms of public diplomacy, using the financial resources allocated for
this purpose. He has proposed several possible options, such as the introduction of EU studies
in school programmes in the region, increased ties between the Commission delegations and
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25 September 2006
Sébastien Falletti
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European research centres or training for Asian journalists on how the EU operates (in
particular by European colleagues sent to work in local editions). Better use of the euro sign,
which is now linked to the EU, would also be an effective means. And, last but not least, it is
really up to the EU to promote its role as the 'development superpower', an aspect which the
local media ignore completely and which is therefore underexploited, despite the fact that the
EU25, together with the Commission, distribute more than half the aid to poor countries
throughout the world.
UE/Asie
L'UE manque de visibilité, mais s'affirme comme
acteur politique
Pour les populations d'Asie orientale, l'UE est un objet lointain et méconnu, mais qui s'affirme
désormais comme une puissance politique sur la scène mondiale. C'est le verdict d'une étude
originale consacrée à la perception de l'UE dans l'opinion publique de cinq pays d'Asie,
menée sous la direction de Martin Holland, professeur à l'Université de Canterbury en
Nouvelle Zélande qui en a présenté les résultats préliminaires le 21 septembre, au European
Policy Centre, à Bruxelles.
En se basant sur l'image de l'UE véhiculée dans les principaux médias en Chine, en Corée du
Sud, à Hong Kong, en Thaïlande et aux Philippines (en attendant le Japon), l'étude révèle le
chemin que doit encore parcourir l'UE pour exister sur la carte. Un enjeu clé dans la région
économiquement la plus dynamique du monde, où l'image des États-Unis est omniprésente.
L'étude, qui ne prend pas en compte la visibilité des Etats membres, pour se concentrer
uniquement sur l'UE en tant que telle, souligne la faible exposition médiatique dont elle
bénéficie dans cette partie du monde. L'Union apparaît rarement dans les journaux et à la
télévision. Lorsqu'elle est mentionnée, c'est généralement dans un rôle secondaire et lointain.
Dans 50 % des cas, elle n'est pas le sujet central du reportage ou de l'article.
Le constat est particulièrement accablant à la télévision, le média qui touche la plus large
population. « L'UE est invisible à la télévision », s'inquiète Martin Holland. De février à juin
2006, sur l'ensemble des chaînes principales des pays concernés, l'UE n'a été mentionnée en
tout que 106 fois. Une misère. Dans la presse écrite, les mentions sont plus nombreuses mais
restent limitées.
Surtout, l'étude relève que, la plupart du temps, l'UE apparaît dans le rôle de la partie tierce.
Par exemple dans les négociations sur le nucléaire iranien, elle n'est pas présentée comme un
acteur ayant un impact direct sur le pays concerné. A part en Chine, les relations bilatérales
avec l'UE occupent une très faible place et confirment l'impression que l'Union est un acteur
lointain, sans influence directe sur la vie des populations. Le dossier nucléaire iranien et la
politique des 25 au Proche Orient, avec la question du Hamas, sont les sujets qui viennent en
tête devant les relations UE-Chine.
UN TOURNANT MAJEUR
L'étude dégage également des évolutions plus encourageantes. L'UE est désormais perçue
d'abord comme un acteur politique, plutôt qu'un simple bloc économique. A la télévision, elle
apparaît dans 43 % des cas comme un acteur politique, plus que comme puissance
économique. « C'est un tournant par rapport aux recherches menées il y a deux ans », souligne
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25 September 2006
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M. Holland. Un changement d'autant plus significatif, que les relations entre l'Union et l'Asie
sont essentiellement économiques, illustrées par de nombreuses disputes commerciales.
Autre succès, l'impact médiatique de Javier Solana, le Haut Représentant, qui est devenu « le
visage de l'UE dans le monde », selon M. Holland. Une visibilité sans précédent qui doit
beaucoup au dossier iranien. La seconde figure des institutions européennes la plus visible est
Peter Mandelson, le commissaire au Commerce.
Pour combler son déficit d'image, le professeur Holland estime que l'UE doit accentuer ses
efforts en matière de diplomatie publique, avec des ressources financières dignes de ce nom.
Parmi les pistes proposées, l'introduction de l'étude de l'UE dans les programmes scolaires
secondaires de ces pays, un renforcement des liens entre les délégations de la Commission et
les centres de recherche européens, ou la formation des journalistes asiatiques au
fonctionnement de l'Union, notamment par l'intermédiaire de confrères européens envoyés
dans les rédactions locales. Une meilleure exploitation du sigle de l'Euro, qui est désormais
associé à l'UE dans la région, serait également un vecteur efficace. Enfin, l'UE, doit mettre en
avant son rôle de «superpuissance du développement », un aspect complètement ignoré par
les médias de la région et donc un potentiel sous-exploité, alors que les 25 plus la
Commission distribuent plus de la moitié de l'aide aux pays pauvres dans le monde.
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