De Picardie à Tergnier

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie dans l’Aisne
A Tergnier
son président, M.Yves DAUDIGNY, sénateur
de l’Aisne.
-Le choix du bâtiment
Pourquoi un Musée de la Résistance
et de la Déportation de Picardie dans
l’Aisne à Tergnier
Après avoir trouvé à Tergnier un bâtiment
pouvant l’accueillir dont la ville de Tergnier a
fait don au conseil général de l’Aisne. Celui-ci
vote la somme nécessaire à sa rénovation. Le
premier aménagement se fait grâce à la
mobilisation des résistants qui assurent son
fonctionnement pendant de nombreuses
années en effectuant des permanences.
Résultat de la volonté de résistants de
transmettre aux jeunes générations l’histoire de
la Résistance et de la Déportation de Picardie
et les idéaux pour lesquels les résistants
s’étaient battus, un musée a été inauguré en
1986 dans l’Aisne à Tergnier.
L’initiative de la création revient à M.Etienne
DROMAS , capitaine FFI du groupement B et
président des Combattants Volontaires de la
Résistance.
De nos jours, le musée est toujours géré par
l’association des Amis du Musée de la
Résistance et de la Déportation de Picardie
avec à sa tête depuis 1991 M.Fernand LE
BLANC, président, agent de liaison d’Etienne
Dromas. Cette association accueille tous les
ans de nouveaux adhérents aujourd’hui plus de
deux cents qui participent à la vie du Musée
aux cours des manifestations patriotiques, en
faisant sa promotion ou lors de la création de
diorama par exemple.
Son rayonnement a pris une ampleur
considérable depuis 2005 avec les soutiens
conjoints du Conseil régional de Picardie (pour
l’aide à la création d’emplois dans la structure)
et surtout grâce à l’implication de plus en plus
importante du Conseil général de l’Aisne et de
Le Musée est situé sur une place répertoriée
aux Monuments historiques. Il s’agit d’un
ensemble qui voit le jour suite à la première
guerre mondiale. En effet, la commune de
Fargniers était sinistrée à 95%. Dès 1918, le
maire proposait un projet de reconstruction,
sous la forme d'une place radio-concentrique
autour de laquelle seraient disposés les
bâtiments communaux. En 1922, les Trustees
de la Dotation Carnegie (institution fondée en
1910 par l'industriel américain Andrew
Carnegie et qui décide de consacrer 500 000
dollars à la reconstruction des régions
dévastées de la France, de la Belgique et de la
Serbie) prennent la décision d'attribuer une
somme de 150 000 dollars à la reconstruction
des bâtiments communaux de Fargniers. Un
plan de la place est dessiné par les architectes
Henri-Paul Nénot et Paul Bigot (architecte du
Grand Palais) ; autour de la place sont
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Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie dans l’Aisne
A Tergnier
regroupés : la mairie, un bureau de poste, un
poste de police, une pompe, une halle, une
salle d'assemblée, le foyer Carnegie, un
établissement de bains, des écoles, des
espaces verts et de jeux. La pose de la
première pierre a lieu en 1922, l'ensemble est
terminé en 1928.
La visite du Musée
-L’exposition permanente
L’espace suivant est consacré à la vie
quotidienne sous l’occupation et à la
répression.
Il est divisé en différents espaces. Le premier
permet de découvrir et de comprendre l’histoire
de la période allant de l’arrivée d’Hitler au
pouvoir jusqu’au discours du maréchal Pétain le
17 juin 1940.
Traction Citroën de la résistance
Le deuxième est consacré à l’appel du 18 juin,
à la naissance de la résistance et à son action.
Une pièce est consacrée à l’histoire de la
déportation et c’est l’occasion pour les visiteurs
du musée de découvrir les témoignages de
déportés
Panneau réalisé lors d’un concours de la résistance
Un espace est également consacré au bureau
des opérations aériennes et aux parachutages.
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Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie dans l’Aisne
A Tergnier
Enfin le dernier espace évoque le
débarquement de Normandie et de Provence,
l’arrivée des Alliés, l’implication dans le monde
des Forces Françaises libres et le rôle joué par
la résistance dans la libération du territoire.
Eléments de la vitrine de la Libération
-Dans la cour
De nombreux objets et matériels viennent
compléter l’exposition permanente.
Vitrine des forces françaises libres
Un Beechcraft C.45, récupéré par le docteur
Henebelle, restauré une première fois par
l’E.R.M de La Fère puis en 2008 par
l’association des Faucheurs de marguerite; une
locomotive mise à disposition par la société
Sirmet de Beautor, remise en état par
l’association « le toit des cheminots » puis
acheminée au musée grâce au concours de
l’établissement du matériel roulant de Tergnier.
Vitrine américaine
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Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie dans l’Aisne
A Tergnier
Un wagon rénové par les ateliers de la SNCF
de Tergnier.
-La salle d’exposition temporaire
En octobre 2005, 300 mètres carrés sont venus
compléter le bâtiment.
Aujourd’hui à une période charnière de l’histoire
de la Résistance, les témoins disparaissent peu
à peu, il est plus que temps de recueillir les
derniers témoignages. Pour poursuivre le
dialogue entre les générations, le rôle de ces
témoins est, dans ce domaine, essentiel. Si
l’historien apporte une interprétation plus large
de cette période trouble de l’histoire, il est
important pour lui de s’appuyer sur ceux qui
ont vécu ces moments.
Le musée de la Résistance et de la Déportation
de Picardie à Tergnier dans l’Aisne est ouvert
du mardi au samedi de 10h00 à 12h00 et de
14h00 à 18h00, et le dimanche de 14h30 à
18h30.
Les visites de groupe se font sur RDV.
Renseignements au 03 23 57 93 77 (tel/fax) ou
au 03 23 57 27 22 (tel)
Hélène Luisin
Directrice
Avec le soutien
Cet espace polyvalent met à disposition du
public une salle de réunion- de conférences d’exposition temporaire.
Cet espace polyvalent permet également de
projeter les témoignages réalisés par le musée.
Une bibliothèque vient compléter cet ensemble.
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