lettre n°7 - juillet 2007 - Symsageb
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lettre n°7 - juillet 2007 - Symsageb
Syndicat Mixte pour le Schéma d’Aménagement et de ) • * + Gestion des Eaux du Boulonnais Canal Napoléon Pour remettre en état le Canal Napoléon, les démarches administratives s’avèrent complexes. Une fois que la maîtrise d’ouvrage du projet sera déterminée, la conception technique des travaux devra être finalisée, puis faire l’objet d’une étude d’incidence. Le dossier technique devra être instruit par les services de l’Etat au titre de procédures multiples : - Autorisation préfectorale en lien avec le Code de l’Environnement, car le linéaire de berges à conforter est important, - Evaluation des incidences du projet sur le site Natura 2000 « Falaises et dunes de Wimereux, estuaire de la Slack, Garennes et communaux d’Ambleteuse – Audresselles », - Instruction par la Commission Départementale des Sites, le canal étant situé dans le périmètre du Grand Site National, à proximité du site classé du Fort d’Ambleteuse. )) )))))) • ,$ ' En ce début d’été, l’optimisme du printemps s’érode au fur et à mesure de l’avancement de nos démarches, et il semble de plus en plus probable que les gros chantiers seront reportés l’année prochaine. Il est de mon devoir de vous expliquer les raisons de ces retards, que je déplore. En octobre 2005, Monsieur le Préfet reconnaissait que les travaux d’aménagement des bassins d’expansion de crues « constituaient une première sur le département », et que le SYMSAGEB essuyait en quelque sorte les plâtres en matière de conception des dossiers et d’instruction par les services de l’Etat. A cette date, il ne pensait sans doute pas si bien dire, et rien ne nous aura été épargné. - Conteville-lès-Boulogne En effet, après les exigences du PATOUH en matière de dimensionnement des dispositifs de surverse des bassins – exigences par ailleurs tout à fait légitimes puisque liées à la sécurité de ces ouvrages, mais ayant entraîné des retards importants dans la conception technique des aménagements, les refus de vente amiable des terrains au SYMSAGEB par certains propriétaires – nécessitant de longues et fastidieuses démarches pour l’élaboration des dossiers d’expropriation, les délais d’instruction administrative, nous sommes désormais confrontés à d’autres contretemps, liés à des procédures réglementaires extérieures ou au bon vouloir de certains riverains pour permettre le déroulement des opérations. Si le contenu des travaux à engager pour réduire les inondations du ruisseau du Pont Jean Marck dans le centre du village est déterminé, le financement et la maîtrise d’ouvrage de ces travaux ne sont en revanche pas finalisés. Le Conseil Général, propriétaire et gestionnaire de la voirie, refuse pour l’instant de participer à ces travaux au titre de la prévention des inondations, mais également au titre de la réfection de la voirie. Seule une intégration du projet dans le contrat de financement entre la Communauté d’Agglomération du Boulonnais et le Conseil Général pourrait permettre une intervention du département sur ce problème hydraulique lié à la voirie. • ( Dans la précédente lettre du SYMSAGEB (lettre n°6, de mars 2007), je vous annonçais pour cette année 2007 le démarrage des premiers travaux importants du SYMSAGEB en matière de prévention des inondations. La propriété des berges du canal fait également débat, et cette question devra être réglée avant l’intervention. ) .' Ayant du faire face à de nombreuses crises liées aux inondations des cours d’eau du Boulonnais, je connais l’importance que revêt pour vous la mise en œuvre de ces travaux. Pour éviter les rumeurs sur la capacité et la volonté d’agir des pouvoirs publics locaux, trop souvent décriés par le passé, et pour assurer l’information de tous les riverains concernés par le problème, je tiens à vous exposer clairement la situation. Etude Belle-et-Houllefort L’étude de définition des aménagements de prévention des inondations à Belle-et-Houllefort recommande l’aménagement d’une zone d’expansion des crues à l’amont du village pour écrêter les débits de crue du Wimereux. C’est ainsi que, dossier par dossier, je vous présente dans cette lettre n°7 l’état d’avancement du projet, ainsi que les causes des retards ou des blocages que nous rencontrons. Ces informations sont relativement techniques, mais je vous les communique néanmoins dans un souci de transparence intégrale. Un terrassement léger permettrait d’élever des merlons autour du terrain pressenti, et l’aménagement du fossé qui recueille les eaux de ruissellement pourrait suffire à retenir les eaux de façon simple et cohérente à l’échelle du bassin versant. Le SYMSAGEB n’a pas toutes les cartes en main pour garantir la mise en œuvre rapide des travaux, mais je tiens à vous confirmer que tout ce qui pourra être fait dès cette année le sera, quitte à démarrer les travaux et à ne les poursuivre que l’année prochaine, pour que le maximum soit fait afin de prévenir autant que possible les conséquences des crues de l’hiver prochain. Néanmoins, le propriétaire du terrain pressenti pour cet aménagement refuse actuellement que ce terrain soit acheté par la collectivité pour un tel aménagement. Jean-Loup LESAFFRE, Président du SYMSAGEB ! $%&' ( ' " ! $%&' ( ' # /0*$ 0 # ) • 1&( Sur le ruisseau d’Ecames, le bassin du même nom doit être aménagé en lisière de la forêt domaniale d’Hardelot. 0 Projet Financement Bassin de Tournes 72 000 m3 sur le ruisseau de Tournes à Echinghen Acquis Fait Des difficultés énormes se sont présentées pour contacter le propriétaire des terrains concernés, obligeant le SYMSAGEB à mettre en œuvre une procédure de Déclaration d’Utilité Publique pour expropriation. Cette démarche a finalement permis de retrouver le propriétaire et d’obtenir son accord pour une vente à l’amiable des emprises nécessaires au projet. Blocage Nécessité de réalisation d’un diagnostic archéologique préventif Attente de la délivrance du permis de construire Bassin d’Ecames 80.000 m3 sur le ruisseau d’Ecames à Condette Acquis Bassin de Longpré 80.000 m3 sur le ruisseau de Longpré à Condette Acquis Curage et recalibrage de la Liane à Pont-deBriques Gain de 10 m3/s avant débordement, et abaissement de 10 cm du niveau des crues centennales Choix des entreprises Fait Fait Le cas échéant, nécessité de réalisation d’un diagnostic archéologique préventif Nécessité d’une étude d’incidence du projet sur le site Natura 2000 Attente de l’autorisation préfectorale Acquis Fait Problème des accès à la Liane en terrain privé Refus de certains riverains de signer la convention d’occupation temporaire En revanche, le permis de construire de cet ouvrage est actuellement en cours d’instruction, et le démarrage de l’opération ne pourra pas démarrer avant son obtention, soit avant le mois d’août 2007. En fonction du climat de cet été, il conviendra de déterminer s’il est opportun de démarrer le chantier, sachant que les principes de construction nécessitent une intervention en période sèche pour une partie importante des travaux, notamment les fondations spéciales. • Bassin de Tournes Lors de l’instruction de la demande de permis de construire, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) a souhaité qu’un diagnostic archéologique préventif soit réalisé sur le site du bassin de Tournes pour s’assurer que le chantier n’allait pas dégrader ou enfouir des vestiges archéologiques. Cette préoccupation est compréhensible et parfaitement recevable, compte tenu de la richesse du patrimoine culturel du Boulonnais, que les aménagements de prévention des crues ne sauraient remettre en cause. Néanmoins, pour ne pas retarder le calendrier prévisionnel de ces travaux (démarrage prévu en juin 2007), le SYMSAGEB a sollicité dès le 3 mai 2007 la réalisation rapide de ce diagnostic auprès des services concernés. Après plusieurs courriers recommandés avec accusé de réception indiquant l’urgence de la réalisation de cet ouvrage, nous n’avons à ce jour aucune réponse de l’institut devant effectuer le diagnostic. Il est regrettable que les responsables des services archéologiques ne disposent pas des moyens suffisants pour effectuer les diagnostics qu’ils préconisent, et qu’ils ne puissent pas hiérarchiser les urgences en fonction des projets auxquels ils sont confrontés. Bassin de Longpré Le frère jumeau du bassin d’Ecames est le bassin de Longpré, prévu en forêt domaniale d’Hardelot. Lors de l’instruction du projet, la DIREN avait exigé la présentation d’une étude démontrant l’absence d’impact du projet sur la qualité écologique du site classé en Natura 2000, conformément à une directive européenne. Partant du fait que la qualité environnementale du site était liée à son caractère humide et inondable, il semblait que la création de l’ouvrage favorisant les débordements ne pouvait pas provoquer de dégradation du site. Il a néanmoins fallu le démontrer au travers d’une étude d’incidence effectuée au printemps 2007. Cette étude a désormais rendu ses conclusions, et après la délivrance de l’autorisation administrative que nous espérons prochaine (levée des réserves de la DIREN), le bassin devrait pouvoir voir le jour. Les conditions climatiques imposeront néanmoins de repousser à 2008 les travaux de construction de ce bassin. • • Bassin d’ Ecames Curage et recalibrage de la Liane à Pont-de-Briques Ces travaux ont fait l’objet d’une enquête publique dans les mairies de St-Léonard, St-Etienne-auMont et Isques, pour recueillir l’avis du public. Le rapport du commissaire enquêteur a été transmis à la Préfecture, qui doit maintenant achever l’instruction du dossier et délivrer (ou non) une autorisation assortie de prescriptions. Compte tenu du ralentissement estival de l’activité préfectorale, il semble aujourd’hui très probable que l’autorisation ne sera pas délivrée avant la fin septembre. Par ailleurs, le SYMSAGEB négocie actuellement les accès à la Liane par certains terrains privés adaptés pour l’installation du chantier. Mais certains riverains posent des conditions exorbitantes pour nous autoriser à utiliser leur terrain. Ainsi, l’un des propriétaires souhaite que le SYMSAGEB rendre constructible son terrain alors qu’il est en zone inondable, ce qui n’est absolument pas du ressort du Syndicat. Un autre propriétaire exige une indemnité énorme pour compenser le préjudice que lui causeront les travaux. Pour éviter les contraintes de ce type, le SYMSAGEB a sollicité que l’intérêt général de l’opération soit reconnu par arrêté préfectoral, ce qui devrait nous autoriser à accéder en terrain privé. Mais il serait naturellement plus sain qu’un accord soit trouvé avec les propriétaires avant le démarrage des travaux ! ! $%&' ( ' ! $%&' ( '