Demain commence la Semaine du développement durable. La ville

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Demain commence la Semaine du développement durable. La ville de Lille, pionnière
en la matière, convie lors d'un forum habitants et acteurs du secteur à mettre en
commun leurs idées dans le cadre de son nouvel Agenda 21, pour remplacer celui
adopté il y a neuf ans. L'occasion d'en esquisser un premier bilan.
PAR XAVIER PLASSON
[email protected] L'Agenda 21, on en parle tous les jours. La modification du
stationnement, le doublement des pistes cyclables, la fermeture de l'avenue LéonJouhaux à la circulation, le couloir de bus boulevard de la Liberté, la réduction des
voies rue Faidherbe ? Agenda 21. La construction de la cuisine centrale aux normes de
haute qualité environnementale (HQE) ? Agenda 21. Le parc Jean-Baptiste-Lebas,
parmi les 17 nouveaux hectares d'espaces verts ? Agenda 21.
La liste est longue des 500 mesures que revendique le bilan fourni par la mairie. Un
inventaire à la Prévert (pré vert ?) qui raconte une décennie de politiques publiques. Le
30 juin 2000, Lille était l'une des premières villes françaises à adopter un « Agenda
21 », afin de transmettre aux générations futures, celles du XXIe siècle, une bonne
qualité de vie, respectueuse de l'environnement. Des campagnes de com' régulières
dont les Lillois se souviennent peut-être : l'eau, en 2002-2003, l'alimentation en 20032004 et la nature en 2005. Il y a deux ans, il fallait « agir ensemble pour une ville
durable et solidaire ».
Dans le concret, c'est un ensemble de micro-mesures, comme la distribution de 1 200
carafes filtrantes par an pour inciter les Lillois à boire l'eau du robinet.
Les urbanistes et architectes ont planché sur la rénovation des quartiers, à Lille-Sud,
Moulins. Le quartier des Rives de la Haute-Deûle, autour d'Euratechnologies, a reçu
récemment le label « éco-quartier ». Fives-Cail ou Hellemmes suivront.
Côté énergie, la ville a réalisé 34,5 % d'économies sur l'éclairage public (et ira sans
doute au-delà de l'objectif de 42 % pour 2012). 30 % de l'énergie consommée est
renouvelable. Son parc automobile intègre 70 % de véhicules au GPL. Les employés
municipaux ont depuis longtemps pour consigne de recycler le papier dans les
corbeilles de la société Elise. Vous en redemandez ? Cela tombe bien, car la ville ne
compte pas s'arrêter là à entendre Danielle Poliautre (lire ci dessous). •