Alain Thoury œuvre pour préserver l`âme des villas Début des
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Alain Thoury œuvre pour préserver l`âme des villas Début des
La Baule - Pornichet Ouest-France Mardi 23 septembre 2014 Alain Thoury œuvre pour préserver l’âme des villas Maître d’œuvre exerçant sur la presqu’île, Alain Thoury conçoit les plans, organise et supervise les chantiers de réhabilitation des biens répertoriés au patrimoine architectural. Tanchoux-Les Érables à l’heure anglaise La Ville a instauré une mini-section internationale sur le temps péri-éducatif de l’école publique. La remise officielle du matériel spécifique nécessaire à la mini-section internationale de l’école Tanchoux-Les Érables, s’est déroulée vendredi, à 15 h, dans l’enceinte même de l’établissement. Portrait Insuffler du sang neuf Alain Thoury. Alain Thoury aspire à « saisir l’âme des vieilles demeures et leur rendre un second souffle ». À 47 ans, ce technicien du bâtiment « a vu évoluer, en 40 ans, l’aspect architectural de La Baule ». Et se souvient : « Enfant, j’assistais à la démolition de villas bauloises. Elles étaient rasées, puis remplacées par des immeubles ». La page se tourne et fait naître le déclic, l’orientant vers des études de « dessinateur en bâtiment à Nantes ». Il apprendra le « côté technique » lors de stages effectués chez un maître d’œuvre à La Baule, acceptera sa proposition d’embauche. Prise de conscience En janvier 1999, l’amoureux des vieilles pierres se met à son compte. S’engage alors un dialogue constructif avec les services de l’urbanisme, les architectes des Bâtiments de France et la Fondation du patrimoine « Il y a aujourd’hui, une réelle prise de conscience concernant la sauvegarde du patrimoine. Les biens qui ont marqué l’histoire des Les travaux de réhabilitation extérieure doivent être une remise à l’identique du bien répertorié. À gauche, la villa Charmant Cottage, avenue Alfred Bruneau. À droite, une villa au Pouliguen. communes sont répertoriés, le PLU et les zones Avap ont été créés en ce sens. » Pour exceller dans son domaine, Alain Thoury s’entoure de plusieurs corps de métiers : tailleurs de pierres « qui savent faire de l’enduit à la chaux », maîtres verriers et ferronniers d’art… Chacun apporte sa pierre à l’édifice dans les règles de l’art, pour un chantier dont la durée moyenne est estimée à deux ans. Modèle d’origine Peut-on modifier l’aspect extérieur d’une telle demeure ? « Les travaux de réhabilitation extérieure doivent être une remise à l’identique du bien répertorié », confie le maître d’œuvre, à l’image de la villa réhabilitée par ses soins au Pouliguen, située au 26, quai Jules-Sandeau. « Nous effectuons un travail historique, avec une recherche de do- cuments photographiques et un recueil de témoignages. Les teintes, les types de frises doivent correspondre aux originales. S’il manque des éléments, l’architecte des Bâtiments de France pourra éventuellement trancher. Parfois, un passant s’arrête sur le chantier pour livrer son témoignage. » De fil en aiguille, l’histoire de la bâtisse ressurgit, préservant ainsi son identité. Alain Thoury, Maîtrise d’Œuvre, 28, allée madeleine, tél.02 40 60 08 38, [email protected] Caractéristiques d’origines et déductions fiscales La Fondation du patrimoine permet au propriétaire de bénéficier de déductions fiscales pour effectuer des travaux de sauvegarde ou de restauration du bien immobilier en question, si ce dernier n’est pas protégé au titre des monuments historiques et qu’il présente un intérêt patrimonial. La nature des travaux effectués doit se rattacher au clos et au couvert du bâtiment (toiture, charpente, façades et huisseries…), et recevoir l’avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France tout affichant la volonté de sauvegarder les caractéristiques d’origine de l’édifice. Renseignements : http:// www.fondation-patrimoine.org/ fr/national-0/aides-au-patrimoine-83 /restaurez-votre-patrimoine-44/ aide-au-patrimoine-prive-45/ aide-au-patrimoine-bati-non-protege-46 Début des travaux de dragage du port d’échouage Pornichet. Les échéances prévues au calendrier sont respectées. Le directeur du port, Emmanuel Jahan, s’en félicite. « Le matériel est arrivé le 2 septembre. La dépose du plan de mouillage a pu commencer dès le 8 et la pose de la conduite de rejet des vases sera effectuée le 15 octobre comme prévu. » Cette conduite pourrait être utilisée par le port en eau profonde pour ses propres travaux de dragage, qui devraient démarrer eux, en janvier 2015. « Cette mutualisation a bien entendu un intérêt économique mais c’est surtout une question de bon sens. Nous devons cependant attendre le résultat de l’enquête publique déclenchée par le port de plaisance, pour amorcer les négociations », précise Emmanuel Jahan. Il est vrai que le maire de Pornichet, Jean-Claude Pelleteur, a clairement exprimé sa volonté de voir les deux ports travailler ensemble. Le projet d’une aire de carénage commune serait un autre exemple de mutualisation. « C’est un gros enjeu à moyen terme », souligne-t-il. Les travaux de dragage sont financés par les plaisanciers, mais contrairement au port de plaisance qui fait un appel à cotisation tous les ans en prévision de ces travaux, c’est la CCI (chambre de commerce et d’industrie) de Saint-Nazaire qui va avancer les fonds pour le port d’échouage. En effet, c’est la première fois que des travaux de dragage y sont effectués. Les remboursements s’effectueront jusqu’en 2026, date de fin de la convention signée par les deux ports. Certains bateaux ont trouvé refuge dans les ports de Piriac et du Pouli- guen. Quelques-uns ont pu être « casés » au port en eau profonde et d’autres sont restés sur place dans une zone réaménagée pour l’occasion. Emmanuel Jahan est confiant et pense avoir trouvé une solution satisfaisante pour tout le monde. « Je remercie tous ceux qui ont eu la gentillesse de retirer leur bateau plus tôt que prévu dans la saison et ce malgré le beau temps. » Un comité de suivi et d’information a été mis en place pour la durée des travaux. Il regroupe les différents acteurs ainsi que des usagers et les associations concernées par le sujet. Une première réunion d’information a eu lieu le 11 juillet dernier. La prochaine est prévue le 25 septembre. « Au départ et pour des raisons financières, ce bâtiment n’était pas une de nos priorités, mais quand on a su qu’on avait l’opportunité d’avoir des financements européens, on n’a pas voulu laisser passer cette chance avec de plus, des financements à hauteur de 70 %. Tout comme les études qui sont payées par ce programme et qui pour le moment ne coûtent rien à la commune ». Les élus ont ensuite choisi qu’ils y installeraient les associations carita- L’exposition Design à bord aux Archives page 8 Une conjoncture des transports en demi-teinte page 7 La Presqu’île en bref Écouter, voir et danser le patrimoine à Pornichet Oh ! Happy visite du patrimoine sur la plage des libraires de Pornichet. Environ 160 personnes se sont retrouvées téléportées au temps des bains de mer de la belle époque… La Cie Magic Meeting a su guider son équipage sans dommage avec entrain et bonne humeur ! Une fois réhabilitée, l’ancienne gare accueillera des associations Des financements à hauteur de 70 % « Vivier intéressant » « Ces élèves sont un vivier intéressant pour la section britannique, et c’est un plus pour les enfants », confie Jean-Pierre Hargoues-Turon, trésorier de l’association des parents d’élèves de la section britannique de Grand-Air. Nao, élève studieuse de CM2, colorie une carte de géographie sous l’œil attentif de Rose, intervenante en anglais. « La section internationale, c’était un peu difficile au début, mais maintenant ça va. Aujourd’hui, j’étudie les îles britanniques. J’aime apprendre l’anglais. » Persévérance et motivation, des qualités très prisées par la sélective section britannique de Grand Air, offrant 25 places pour 65 candidatures. Emmanuel Jahan est le directeur du port d’échouage de Pornichet, ainsi que de celui de Piriac et du Pouliguen. Batz-sur-Mer Rachetée par l’ancienne municipalité mais restée « projet en suspens », l’ancienne gare de Batz-sur-Mer a semble-t-il trouvé sa destination. En effet, le maire Adeline L’Honen, et le maire adjoint Jean-Claude Lemasson, ont annoncé que le bâtiment serait réhabilité grâce au programme Citizens’Rail, puis réservé aux associations caritatives locales à savoir le Secours populaire et la Croix-Rouge. Accédant à la demande du personnel d’Airbus, souhaitant voir leurs enfants intégrer une école bilingue sur la presqu’île, la mairie de La Baule a instauré une mini-section internationale se déroulant sur le temps périéducatif de Tanchoux-Les Érables. Non homologué par l’Éducation nationale, le dispositif permet néanmoins aux élèves volontaires, de suivre trois heures d’enseignement en anglais par semaine. Or, sachant que la section britannique de la cité scolaire Grand Air, instituée en 2000, ne fut homologuée qu’au mois de mai 2009, Dany Lamy (l’élue en charge de l’éducatiion) rassure : « L’homologation peut prendre du temps mais nous nous y attelons, assumant son choix stratégique pour mettre du sang neuf dans cette école ». Elle prône « une vraie école pour le centre-ville » et entend étoffer la section bilingue pour la rentrée de septembre 2015, en doublant sa capacité d’accueil de 12 inscrits à 24 élèves recrutés à partir des classes de CP jusqu’aux CM2. Financé par l’association des parents d’élèves de la section britannique de Grand-Air et subventionné par Airbus, le montant du matériel pédagogique affecté à la section internationale de Tanchoux s’élève à 4 600 €, dont 600 € pris en charge par la municipalité. Propriété de La Baule’Langues, il se compose d’une petite bibliothèque, de jeux, dvd, de lecteurs et d’ordinateurs exclusivement dédiés aux intervenants et aux élèves de la section internationale. tives « car il y a un grand parking et un accès facile et de plain-pied, notamment pour les personnes handicapées ». Adeline L’Honen en a profité pour rappeler que le vestiaire du Secours populaire, situé au-dessus de la bibliothèque, est dans « un état déplorable et c’est honteux. Il y a des escaliers, les locaux sont très restreints, avec des infiltrations d’eau, et ça fait des années que les travaux n’ont pas été faits ». Pour la partie alimentaire, l’association a même été obligée de louer un local alors que cet argent dépensé devrait plutôt « être versé aux bénéficiaires ». L’idée est donc de mettre plus en valeur la partie solidaire, et comme l’a précisé Jean-Claude Lemasson « que cela ressemble un peu à une boutique ». La structure étant considérée comme bonne, le gros œuvre ne sera pas touché, le bâtiment sera donc simplement réhabilité. Parallèlement, un petit local attenant sera consacré à l’accueil des voyageurs. Ils pourront ainsi bénéfi- Samedi et dimanche, 159 personnes se sont retrouvées « au temps des bains de mer de la belle époque » guidées par la Cie Magic Meeting. Un casque sur les oreilles, quelques indications en musique et la mutation s’est opérée sans difficultés. « Imaginez que vous portez de lourdes valises… Que vous choisissez une belle villa… Que vous dansez sur la plage à tout va… » Le chef de file s’amuse, les visiteurs s’en donnent à cœur joie : « Saluez vos voisins… Mettez-vous deux par deux… Faites la ronde… Attention, il est interdit de se baigner en cheveu, c’est-à-dire sans bonnet de bain et les hommes dans leur zone et les femmes dans l’autre ! ». Une happy balade qui se termine en techno parade avec solo de Jimmy Hendrix sur la plage de Woodstock-Pornichet… Insolite cette visite du Pornichet d’antan « Merci beaucoup, on s’est bien amusé », disent en chœur les participants. L’asso bauloise sur le podium du challenge Handisport L’ancienne gare de Batz-sur-Mer. cier d’informations touristiques avec notamment des horaires de train, des numéros utiles et « pourquoi pas un distributeur de boissons ; et surtout quelque chose de plus convivial pour les gens qui arrivent ». Parmi les 600 équipes candidates au Tri relais grand public, étudiant et Handisport Triathlon de La Baule, s’est distinguée le week-end dernier l’association française contre les neuropathies périphériques (AFNP), luttant contre les maladies neurologiques rares et invalidantes. Pour la course à pieds, le président de l’association Jean-Philippe Plançon, est ainsi monté sur la seconde marche du podium du Challenge Handisport, accompagné du champion cycliste handisport Claude Tre- hudic et de Christophe Mathieu, nageur baulois de haut niveau. « Deux baulois et un herbignacais, nous avions une équipe 100 % locale ! » s’amuse Jean-Philippe. « Je suis ravi de notre résultat, car la concurrence était féroce et nous étions l’une des rares équipes constituée de deux athlètes handicapés. » AFNP, 16, chemin des Millepertuis, tél. 06 52 46 24 92, [email protected]