Des teneurs divisées par huit en 40 ans
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Des teneurs divisées par huit en 40 ans
Fu mées noires Argenteuil Neuilly-sur-Seine 18ème Ivry-sur-Seine stations de mesure au 01/07/2003 Le décret du 15 février 2002 ne considère plus la méthode des fumées noires comme méthode de référence pour la mesure des particules. Les directives européennes précisent toutefois que restent applicables jusqu’en 2005 les valeurs limites jusque-là en vigueur. Le suivi des fumées noires est toujours assuré, d’une part pour disposer de la continuité historique d’un indicateur mesuré depuis plus de 40 ans, d’autre part à des fins d’alimentation d’études épidémiologiques ayant jusqu’à présent essentiellement utilisé les fumées noires comme indicateur de la pollution particulaire urbaine. Des teneurs div i sées par h uit en 40 an s La figure 30 illustre l’évolution des moyennes hivernales de fumées noires à Paris depuis 1956. D’une moyenne voisine de 150 µg/m3 à la fin des années 50, les teneurs ont progressivement baissé pour atteindre environ 20 µg/m3 aujourd’hui, soit des teneurs divisées par huit en quarante ans. Les forts niveaux des années 50 à 70 étaient en grande partie dus à la combustion du charbon, notamment pour la production de l’électricité et le chauffage. La figure 31 montre l’évolution des moyennes annuelles, pour un réseau constant, au cours des dix dernières années. Aucune tendance ne se dégage, autre qu’une stabilité sur le moyen terme, ponctuée d’années un peu plus polluées, notamment en raison de situations hivernales particulières (ex : janvier 1997). La moyenne annuelle 2002 de l’agglomération est de 17 µg/m3, conforme aux années antérieures. 73 Figure 30 200 A partir de 1993 les moyennes sont calculées sur un échantillon constant de stations urbaines* 180 160 A partir de 1993 : Passage à un abaque européen Moyennes calculées sur un échantillon constant de stations urbaines* 140 µg/m3 120 100 80 60 40 20 0 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 Hivers *Stations urbaines prises en compte à partir de 1993 : Paris 7èmx, Paris 14ème, Paris 18ème e, +Paris 8ème jusqu'en 2000 Figure 30 : Évolution des niveaux moyens hivernaux de fumées noires à Paris intra-muros, hivers 1956-1957 à 2001-2002 Figure 31 La figure 32 illustre l’évolution, pour les années tropiques 1991-1992 à 2001-2002, de la médiane la plus forte des stations de fond de l’agglomération mesurant les fumées noires. La tendance est à la stabilité au cours des quatre dernières années, pour lesquelles les hivers ont été peu rigoureux sur le plan météorologique. Il faut également noter la diminution du nombre de stations mesurant les fumées noires depuis 1999. Sur toute la décennie, les moyennes les plus fortes sont restées 3 à 4 fois inférieures à la valeur limite annuelle. 40 µg/m3 30 20 10 29 19 17 18 19 22 17 15 15 17 17 0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Figure 31 : Niveaux moyens annuels de fumées noires en agglomération parisienne de 1992 à 2002 (échantillon constant de stations urbaines et périurbaines) Figure 32 80 Valeur limite : 80 µg/m3 70 µg/m3 60 50 40 30 20 10 27 29 17 18 25 20 20 16 16 15 16 0 91-92 93-94 92-93 95-96 94-95 97-98 96-97 99-00 98-99 01-02 00-01 Figure 32 : Maximums des médianes des niveaux journaliers de fumées noires sur les stations urbaines et périurbaines de l’agglomération, années tropiques 1991-1992 à 2001-2002 74