Oct Nov Dec 2008 - Cinémathèque de Corse

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Oct Nov Dec 2008 - Cinémathèque de Corse
RENSEIGNEMENTS
Cinémathèque de Corse
Tél. : 04 95 70 35 02 - Fax : 04 95 70 59 44
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Espace Jean-Paul de Rocca Serra - BP 50 - 20537 Porto-Vecchio cedex
TARIFS
PROJECTIONS NORMALES
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PROJECTIONS SPECIALES
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tarif adhérent
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L’achat des billets se fait sur place à l’accueil, la salle ferme 10 minutes après le début de la séance
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tarif réduit -18 ans +60 ans, étudiants, chômeurs
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LA CINÉMATHÈQUE DE CORSE • CASA DI LUME
La Corse et le Cinéma
association Loi 1901, membre associé de la FIAF
membre de la COPEAM
délégataire de la Collectivité Territoriale de Corse
en convention
José van Dam à la Cinémathèque
Hommage à Henri Tomasi
La Vie filmée des Corses
Ministère de la Culture - CNC
DRAC de Corse
BDP de la Corse-du-Sud
Francis Ford Coppola en 3 films
Rectorat de Corse
Lycée de Porto-Vecchio
Lycée Giocante de Casabianca de Bastia
Nicole Garcia à la Cinémathèque
Les 10 ans de Ghjenti
Les familles Tomasi et Sansonetti
Sotigui Kouyate. Il était une fois ...
OCTV
NO C
DE08
20
Sommaire
La Vie filmée des Corses..................................................p1
Soirée José van Dam, hommage à Henri Tomasi ............p2
Rencontre avec Wassyla Tamzali et Danièle Maoudj.......p4
Les 10 ans de Ghjenti.......................................................p5
Un film et son remake.......................................................p6
Les 65 ans de la Libération de la Corse ...........................p7
Une comédie choisie par Patrice Leconte ........................p8
Francis Ford Coppola en 3 films.....................................p10
Intégrale Nicole Garcia ...................................................p12
La famille Tomasi............................................................p14
La famille Sansonetti ......................................................p15
Cinéma d’aujourd’hui......................................................p16
La Cinémathèque chez vous ..........................................p18
Ciné-Junior .....................................................................p20
Les raretés du programme .............................................p21
Sotigui Kouyate, Il était une fois .....................................p24
José van Dam
Gérard Corbiau
Claude Tomasi
Paul Rognoni
Frédéric Farrucci
Jean-Pierre Alessandri
Gaëlle Lombard
Invités
Michel Tomasi
Famille Sansonetti
L’équipe de Ghjenti
Wassyla Tamzali
Danièle Maoudj
Nicole Garcia
Sotigui Kouyate
La Vie filmée des Corses
En 1975, Jean-Pierre Alessandri produit une collection de films documentaires à base d'images d'amateurs intitulée La Vie filmée évoquant la vie des Français de 1924 à 1954.
30 ans plus tard, il imagine et produit un feuilleton documentaire sur
un principe similaire, intitulé La Vie filmée des Corses, dont la réalisation est assurée par Frédéric Farrucci.
A partir de films amateurs en dépôt à la Cinémathèque ou collectés
auprès de particuliers, six documentaires de 52 minutes racontent
l'histoire d'une vingtaine de témoins emblématiques de l'île, originaires de ses différentes micro-régions.
A travers l'évocation de ces destins particuliers, La Vie filmée des
Corses est une chronique de la Corse de 1919 à 1982.
Avant la diffusion sur le petit écran, la Cinémathèque est heureuse
de proposer la projection de cette collection et de poursuivre ainsi
son travail de valorisation du patrimoine régional.
Samedi 25 octobre
17h : Projection des épisodes 1 à 3
21h : Projection des épisodes 4 à 6
En présence de Frédéric Farrucci, Jean-Pierre Alessandri et de témoins du film.
1
2
Soirée José van Dam
Hommage à Henri Tomasi
José van Dam
José van Dam a accepté de venir à la Cinémathèque de Corse pour
participer à une séance où seront projetés deux films. Nous rendrons
hommage au compositeur Henri Tomasi, que José van Dam a bien
connu. Puis, sera projeté le film de Gérard Corbiau : José van Dam,
25 ans après.
Samedi 11 octobre 21h
Henri Tomasi, un idéal universel.Paul Rognoni. 2005. 50’
Au travers d’entretiens avec son fils Claude Tomasi et de nombreuses personnalités, dont José van Dam, le film nous permet de
découvrir le parcours de l’artiste et son œuvre.
Henri Tomasi
José van Dam, 25 ans après. Gérard Corbiau. 2007. 52’
Il y a 25 ans, Gérard Corbiau réalise un premier portrait de José van
Dam. Il s'interroge sur la manière de parler d’un chanteur. José van
Dam parle peu. Gérard Corbiau l’a donc regardé vivre et chanter.
Ce regard, cette complicité ont débouché sur le film mondialement
salué : Le Maître de musique.
En présence de José van Dam, Gérard Corbiau, Paul Rognoni et
Claude Tomasi
Henri Tomasi, un idéal méditerranéen
Michel Solis, Editions Albiana
A l’occasion de la sortie du livre Henri Tomasi, un idéal méditerranéen et de la réalisation du film de Paul Rognoni, la cinémathèque
rappellera la place de ce grand compositeur dans l’histoire du
XXème siècle, aujourd’hui joué dans le monde entier. Le livre nous
propose un portrait émouvant du compositeur et de l’homme, devenant ainsi une parfaite introduction à sa musique. Bien que tenant
une place mineure dans sa création, nous évoquerons les musiques
qu’Henri Tomasi a composées pour le cinéma.
José van Dam, Méphisto
Le Maître de musique. Gérard Corbiau. 1988. 1h30
Avec José van Dam, Anne Roussel, Philippe Volter
Joachim Dallayrac, fameux chanteur, quitte définitivement la scène
après une soirée triomphale. Il se consacre désormais à former une
unique élève, Sophie, jeune fille à la voix admirable.
Lundi 13 octobre 21h
3
4
Une éducation algérienne
Rives en chamade
Rencontre avec Wassyla Tamzali et Danièle Maoudj
Les 10 ans de Ghjenti
Deux publications récentes nous ont donné envie de réunir leur auteur. Wassyla Tamzali et Danièle Maoudj. Elles nous parlent chacune
à leur manière de leurs combats : la lutte contre le racisme, l’égalité
des femmes et le dialogue méditerranéen. La projection de Bled
number one nous permettra de croiser leur regard sur le thème de
l’immigration, sur l’histoire récente et l’actualité du Maghreb.
Bled number one. Rabah Ameur-Zaimeche. 2006. 1h35
Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Meriem Serbah, Adel Jafri
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d'origine,
l'Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays
en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le
poids de traditions ancestrales.
Lundi 17 novembre 21h
Wassyla Tamzali
Avocate à Alger pendant dix ans, Wassyla Tamzali a dirigé à partir de 1980,
le programme de l’UNESCO sur la
condition des femmes. Sous forme de
récit, Une éducation algérienne revient
sur les décennies qui ont suivi l’Indépendance de l’Algérie.
Danièle Maoudj
Poète, essayiste et enseignante, Danièle Maoudj a publié de nombreux
textes. Dans Rives en chamades, elle a
réuni une soixantaine de poésies qui
évoquent les deux rives de la Méditerranée.
La Cinémathèque est heureuse de saluer le travail de Ghjenti, émission de France 3 Corse, qui depuis 10 ans propose une vingtaine de
documentaires par an, tournés par une équipe de moins de dix réalisateurs. Nous avons régulièrement programmé certains de ces
films, en présence des équipes des films. En tout, ce sont plus de 30
séances qui ont été organisées avec ces films à la Cinémathèque,
dans d’autres lieux en Corse, pour le grand public et les scolaires.
Le spectateur idéal qui regarderait tous les films « Ghjenti » aurait
une vision complexe de la Corse d’aujourd’hui, enrichie par les nombreuses approches des réalisateurs. Ces différents regards nous
renseignent ainsi sur l’histoire de la Corse, ou plutôt sur la manière
de traiter cette histoire aujourd’hui, mais également sur la société insulaire, sur ses aspects gratifiants comme sur ses failles, sur ses
personnalités marquantes…
Cet anniversaire nous offre l’occasion de voir sur grand écran un
nouveau film Ghjenti ainsi qu’un montage réunissant des extraits de
films tournés depuis 10 ans.
Enfin, cette projection nous amène aussi à nous interroger sur la représentation de la Corse sur le grand et le petit écran. Nous avons
invité pour participer à cette discussion Lisa d’Orazio de l’association
« Vox Mediterranei » qui rédige une thèse sur le rôle des magazines
et des documentaires dans la construction de l’identité collective en
Corse.
En présence de l’équipe de Ghjenti, de Lisa D’Orazio et de l’association Vox Mediterranei.
Vendredi 28 novembre 21h
5
6
Un film et son remake
La mouche noire version 1958 a connu un succès commercial très
important, comme l’attestent les nombreuses déclinaisons du thème
de « l’homme insecte ». Quelques années après, sont sorties des
suites, des variations multiples et un remake, signé David Cronenberg. Visionner les deux films à la suite nous permettra de comparer le traitement du fantastique dans les années 50 et 80, d’aborder
deux manières de raconter une histoire (de manière linéaire ou en
flash backs), et surtout, procurera un vrai plaisir de cinéphile.
La Mouche noire. Kurt Neumann. Etats-Unis. 1958. 1h34
Avec Vincent Price, David Hedison, Patricia Owens
Suite à une négligence, un savant se retrouve, le temps d'une expérience, enfermé dans une machine à désintégrer en compagnie
d'une mouche. Le résultat de l'expérience qu'il effectuait sur luimême est qu'il se retrouve moitié homme, moitié mouche.
Samedi 29 novembre 16h
La Mouche. David Cronenberg. Etats-Unis. 1987. 1h32
Avec Jeff Goldblum, Geena Davis, Leslie Carlson
Un jeune biologiste très doué met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation" qui consiste à transporter la
matière à travers l'espace. Il décide de se téléporter lui-même, mais
il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.
Films présentés par des étudiants de l’Université de Corse
Samedi 29 novembre 18h
Les 65 ans de la Libération de la Corse
A cinquante ans d’écart, deux films traitent d’un même sujet : la participation des troupes d’Afrique dans la Libération de la France, lors
de la Seconde Guerre mondiale. Le sujet historique est commun,
mais les traitements sont différents, le regard sur les armées
d’Afrique aussi. Dans le premier film, l’accent est mis sur les cadres
européens alors que dans le second, ce sont les troupes elles
mêmes qui sont mises en valeur.
Tabor. Georges Peclet. 1953. 1h40
Avec Jean Berton, Pierre Larquey, Armand Mestral
En 1944, le 12ème goum d'El-Ksiba, en pays berbère, dont les
hommes sont surnommés les Lions de l'Atlas, se prépare à rejoindre
l'Italie pour y participer aux opérations de libération de l'Italie, puis de
la France. De la Corse, ils débarquent en Provence.
Samedi 8 novembre 16h
Indigènes. Rachid Bouchareb. 2006. 2h08
Avec Jamel Debbouze, Sami Bouajila, Samy Naceri, Roschdy Zem
En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination
nazie, le parcours de quatre "indigènes", soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin, réputés pour leur courage, sont envoyés en
première ligne.
En partenariat avec l’Association Nationale des Anciens et Amis de
la Résistance.
Samedi 8 novembre 18h
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8
Une comédie choisie par Patrice Leconte
Philadelphia story (Indiscrétions) de George Cukor
son allure, sa démarche, sa manière de balancer les répliques avec
arrogance et douceur. Et puis, en face d'elle, avec elle, autour d'elle,
Cary Grant et James Stewart, dont on ne saura jamais lequel nous
préférons. Car ils sont tous les deux formidables, sans jamais prendre le risque de s'exposer à la moindre compétition stupide, gardant
leur place, avec dignité et talent.
Dans tous les grands films, il y a au moins une scène d'anthologie,
une scène que l'on ne peut se lasser de voir et de revoir. Dans celuici, la scène la plus formidable est une scène injouable, d'ébriété, et
il faut voir Cary Grant et James Stewart faits comme des rats pour
comprendre ce que c'est que le talent.
Patrice Leconte et son épouse Agnès Béraud
visitant la Cinémathèque de Corse. 12 mars 2005.
« S'il y a quelque chose d'impossible à définir, c'est bien le charme.
Le charme résiste à toute définition.
Philadelphia Story est un film épatant dont il n'est pas simple d'expliquer pourquoi il est épatant. Sans doute, justement, parce que
c'est un film d'un charme fou, donc indéfinissable.
En regardant ce film, je ne peux m'empêcher d'imaginer le visage
radieux et gourmand de George Cukor, assis au pied de la caméra,
et regardant prendre vie les images élégantes et rapides qu'il avait
en tête. C'est comme si cet homme là avait voulu, délibérément, et
sans aucune honte, avec fierté même, faire un film de pur plaisir.
Il faut dire que la mine réjouie que je lui imagine avait de quoi l'être : trois
acteurs merveilleux, une brochette de rêve, un trio parfait, intelligent,
racé, glamour, ayant un sens inouï et inné du rythme, un enchantement d'acteurs. Katharine Hepburn en tête, il faut dire que j'ai toujours aimé cette actrice, sa personnalité, son refus de la mièvrerie,
Et pourtant, notre passion absolue pour ce film devrait, normalement,
être mise à mal par tant de choses a priori détestables : le milieu
bourgeois et huppé dans lequel évoluent les personnages, les acteurs en smoking, les préoccupations frivoles des protagonistes.
Mais c'est bien là que le charme opère, un charme incroyable, qui
nous prend de vitesse à chaque instant, nous laisse pantois, et heureux.
Le plaisir pur. Le cinéma. Le rêve. Un autre monde. C'est la magie
du cinéma. La magie de George Cukor, qui s'y entendait comme personne pour nous prendre par la main et nous emporter ailleurs.
Ce film est comme une coupe géante du meilleur champagne. A
consommer sans modération.
Laissons le charme agir. »
Patrice Leconte, 25 août 2008
Philadelphia story (Indiscrétions).
George Cukor. Etats-Unis. 1940. 1h50
Avec Cary Grant, Katharine Hepburn, James Stewart
Une séparation, des fiançailles, une rupture et trois prétendants. Une
comédie alerte et enjouée parodiant la haute société américaine et
ses parfums de scandale.
Vendredi 31 octobre 21h
9
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Francis Ford Coppola en 3 films
« Un cinéaste en 3 films » nous permet d’effectuer un gros plan sur
un réalisateur majeur de l’histoire du cinéma. Après Billy Wilder, Pier
Paolo Pasolini, Mitchell Leisen, Woody Allen, Pedro Almodovar, Clint
Eastwood, Emir Kusturica, Stanley Kubrick, Blake Edwards, Wim
Wenders, Agnès Varda et Claude Sautet, ce nouveau programme
est consacré à Francis Ford Coppola. Une rencontre aura lieu avec
Gaëlle Lombard, auteur d’une thèse consacrée au cinéaste.
Le Parrain. Francis Ford Coppola. 1972. 2h55
Avec Marlon Brando, Al Pacino, James Caan
Premier volet de la trilogie : 1945, à New-York, les Corleone sont une
des cinq familles de la mafia
Samedi 13 décembre 17h
L’Homme sans âge. Francis Ford Coppola. 2005. 2h05
Avec Tim Roth, Alexandra Maria Lara,
Bruno Ganz
Un vieux professeur de linguistique est
frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s’attelle enfin à l’œuvre de sa
vie : une recherche sur les origines du
langage.
Rencontre avec Gaëlle Lombard.
Mercredi 10 décembre 21h
Outsiders.Francis Ford Coppola. 1983. 1h30
Avec Matt Dillon, Patrick Swayze, Tom Cruise
En 1966, dans la petite ville de Tulsa en Oklahoma. Ponyboy, Sodapop et Darrel appartiennent à la bande des Greasers, des jeunes
délinquants issus des quartiers défavorisés. Leurs rivaux sont les
Socs, des fils de bourgeois. Suite à une bagarre violente, Ponyboy
et Johnny tentent d'échapper à la police.
Vendredi 12 décembre 21h
« Parrain d’empires criminels, guerrier-totem porteur d’apocalypse,
vampire cherchant son amour perdu à travers les siècles ou, désormais, homme sans âge, les figures de Coppola possèdent tous une
dimension extraordinaire qui les ancre dans le territoire de l’héroïsme
originel. Retour sur un cinéma qui se définit par sa puissance à enfanter des mythes.
LʼHomme sans âge confirme que Coppola, au fil du temps, accroît sa
passion des personnages à la dualité tragique qui, nanti de pouvoirs
démiurgiques, ne cessent d’être punis au nom de l’humanité les
constituant malgré tout. La manière dont ses films relisent un archétype universel (celui qui, de Prométhée à Faust, place ses figures
sur l’axe de la tentation divine, et fait de leur martyre la condition sine
qua non d’une reconnaissance de leur statut de créature) engage
une conception du cinéma sans équivalent actuel car elle interroge
la capacité de son art à fonder une mythologie héroïque. Autrement
dit, à penser le monde dans ses fondements. »
Extrait d’un article de Gaëlle Lombard, Les quêtes héroïques de
Francis Ford Coppola, Split screen n°3.
Gaëlle Lombard
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Intégrale Nicole Garcia
De Nicole Garcia, nous aimons l’actrice qui a incarné au cinéma des femmes modernes, sensibles, sensuelles. Nous aimons aussi
depuis son premier court métrage, la réalisatrice, qui suit des parcours sinueux de personnages toujours interprétés par des comédiens de premier plan. Deux rencontres avec elle auront lieu qui nous permettront d’aborder les différents aspects de son travail.
Le Fils préféré.
Nicole Garcia. 1994. 1h50
Avec Gérard Lanvin, Bernard Giraudeau, JeanMarc Barr
Jean-Paul est un entrepreneur aux abois dans sa
vie professionnelle. Il fait appel à ses deux frères
pour l’aider.
Lundi 15 décembre 21h
Un week-end sur deux.
Nicole Garcia. 1990. 1h40
Avec Nathalie Baye, Joachim Serreau,
Henri Garcin
Camille est comédienne. Elle vit séparée de son mari et de ses enfants,
dont il a la garde. Elle ne les voit qu’un
week end sur deux.
Jeudi 13 novembre 10h
Cinémathèque
Rencontre avec Nicole Garcia
Nicole Garcia présentera à la Cinémathèque son premier court métrage et son dernier long métrage, en compagnie de son scénariste
Jacques Fieschi.
15 août. Nicole Garcia. 1986. 10’
Selon Charlie. Nicole Garcia. 2006. 1h55
Avec Jean-Pierre Bacri, Benoit Poelvoorde, Benoit Magimel
Une ville au bord de l'Atlantique, hors saison. Trois jours, sept personnages, sept vies en mouvement, qui se croisent, se frôlent et qui
en se quittant, ne seront plus les mêmes.
Vendredi 21 novembre 21h
Place Vendôme.
Nicole Garcia. 1998. 1h55
Avec Catherine Deneuve, Jacques Dutronc,
Jean-Pierre Bacri
A la mort de son mari joaillier, Marianne retrouve
dans son coffre de magnifiques diamants. En les
examinant, elle retrouve les gestes et les instincts qu'elle avait perdus.
Mercredi 8 octobre 21h
L’Adversaire.
Nicole Garcia. 2002. 2h09
Avec Daniel Auteuil, François Berléand, Emmanuelle Devos
Ce film s'inspire du tragique destin
de Jean-Claude Romand, un homme
qui s’est inventé une vie de mensonges pendant près de vingt ans.
Jeudi 13 novembre 14h
Festival Arte Mare de Bastia
Le Cinéma de Nicole Garcia
En s’appuyant sur la projection d’extraits de films, nous aborderons
avec Nicole Garcia sa formation théâtrale au Conservatoire de Paris,
ses débuts sur les planches et ses rôles au cinéma. Nous nous attacherons aussi à définir son style de metteur en scène, en nous appuyant sur des passages de ses cinq longs métrages tournés à ce
jour.
Samedi 22 novembre 14h30
13
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Les Familles Tomasi et Sansonetti.
Des vies consacrées aux images
Les Tomasi
Michel Tomasi est installé dans son studio de photographie, cours
Grandval à Ajaccio. C’est là que son père Toussaint a travaillé à la
suite de son grand-père Ange, installé au début du XXème siècle.
Michel Tomasi dresse avec son film Les Tomasi, lʼhéritage dʼun regard, le rapport à l’image des 3 générations.
Les Sansonetti
Dans la première séquence de Chou sar ? plusieurs membres de la
famille Sansonetti sont réunis à Venaco à l’occasion d’un anniversaire de mariage. Fait rare, tous ou presque ont vécu et vivent encore autour du cinéma et de l’audiovisuel : courts métrages, films
pour la télévision, films amateurs, d’animation, institutionnels… une
filmographie qui s’étale sur des décennies. C’est la famille dans sa
totalité qui est l’invitée de la Cinémathèque, avec lors de la première
partie du programme, la projection de plusieurs de ses films. Nous
sommes heureux de projeter en avant première, le nouveau film de
De Gaulle Eid, Chou Sar ?
Ange Tomasi a composé la plus riche collection d’images sur la
Corse du siècle précédent.
Avec son père, puis seul, Toussaint Tomasi a lui aussi parcouru l’île
et a enregistré l’évolution de la société insulaire. Formé à son tour
avec son père, Michel Tomasi a très jeune pris des photos, avant de
devenir chef opérateur et aujourd’hui, pour notre plaisir, réalisateur.
Samedi 6 décembre
17h
Programme « Famille Sansonetti » : courts métrages de fiction, d’animation, émissions tournées pour la télévision, notamment un joyeux
portrait d’Henri Salvador.
Ange Tomasi
Les Tomasi, l’héritage d’un regard. Michel Tomasi. 2008. 52’
L'histoire et le cheminement du fonds et de la famille Tomasi sont indissociables et il n'est possible de les comprendre qu'au regard du
parcours de chacune des trois générations de photographes qui se
sont succédées au sein de cette famille. C'est cette histoire qui est
racontée avec ce film.
En présence de Michel Tomasi.
Samedi 15 novembre 17h
Michaëla et Reinhard.
Colomba Casanova et Virginie Estrem-Monjouste.
IUT de Corte. 2008. 35’
Dans la famille Sansonetti, Colomba en est la pédagogue, celle qui,
après des études à la Femis a décidé d’enseigner à l’Université de
Corse et à l’IUT.
Michaëla et Reinhard tourné par deux étudiantes encadrées par Colomba Sansonetti et des intervenants techniques, tranche par le
choix du sujet (le quotidien d’un couple qui depuis des années vit en
harmonie avec la nature, en Corse du sud, à Pianottoli-Caldarello) et
par son traitement respectueux, à distance, nous amenant en douceur dans la vie de ce couple atypique.
21h
Chou sar ? (Qui sait ?). De Gaulle Eid. 2008. 1h15
Le réalisateur retourne à Edbel au nord du Liban, où des crimes ont
été commis pendant la Guerre en 1980. La famille Eid en a été une
des victimes.
En présence de la famille Sansonetti.
15
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Cinéma d’aujourd’hui
Abdou chez les Almohades.
Maroc. Saïd Naciri. 2008. 2h
Avec Saïd Naciri, Abdellah Amrani,
Driss Roukhe
Aujourd’hui à Marrakech, Abdou
harcelle les touristes sur la place
Jamâa el fna, en leur vendant tout et
n’importe quoi. Fuyant la police, il
traverse le faisceau d’une machine
et se trouve propulsé autour de
1200, à l’époque des Almohades qui
ont régné sur le grand Maghreb et
l’Andalousie sous le règne de Yacoub El Mansour. Il va vivre de
grandes aventures et découvrir les
splendeurs et la noblesse d’une
époque glorieuse.
Samedi 18 octobre 21h
L’heure Zéro. Pascal Thomas.
France. 2007. 1h43
Avec Danielle Darrieux, Melvil Poupaud, Laura Smet
Dans la villa bretonne de sa riche
tante Camilla Tressilian, Guillaume
Neuville a réuni plusieurs personnes, dont son ex-épouse et la
nouvelle élue de son cœur, afin
qu’elles deviennent amies. Un
drame a lieu : Mme Tressilian est assassinée.
D’après Agatha Christie
Lundi 27 octobre 21h
Le Dernier voyage du juge Feng.
Liu Jie. Chine. 2007. 1h40
Avec Baotin Li, Yulai Lu, Yang Yaning
Un tribunal ambulant : un juge, une
greffière, un apprenti et un vieux
cheval qui transporte les dossiers.
Un voyage hors du commun à travers la Chine rurale et ses minorités
ethniques.
Lundi 3 novembre 21h
Le Vieux jardin. Im Sans-soo. Corée du Sud. 2007. 1h50
Avec Yum Juung-ah, Jin-Hee Ji, Hee-sook Yoon
Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l'armée, un jeune
militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoonhee. Après avoir vécu une histoire d'amour passionnée, il fait le choix
de retourner à ses activités politiques. Après des années de prison
il redécouvre alors son pays et se souvient de son passé avec Yoonhee.
Lundi 10 novembre 21h
Faro, la Reine des eaux. Salif Traore. Mali. 2008. 1h30
Avec Sotigui Kouyaté, Michel Mpambara, Fily Traore
Zan, enfant adultérin, retourne dans son village, plusieurs années
après en avoir été chassé, afin de découvrir qui est son père. Son arrivée coïncide avec les brusques mouvements de Faro, l'esprit du
fleuve, manifestations interprétées comme un signe de colère liée à
l'arrivée du bâtard.
Lundi 24 novembre 21h
17
18
La Cinémathèque chez vous
Détail des programmes
Passion Cinéma. Ajaccio.
Du 1 au 4 octobre.
La dynamique association
Ciné 2000 fait vivre depuis
des années le cinéma art et essai à Ajaccio, en permettant au public
de découvrir des films auxquels il n’a pas forcément accès le reste
de l’année.
Régulièrement, la Cinémathèque est partenaire de l’association en
proposant des films très différents. A l’occasion de ces nouvelles journées « Passion cinéma », nous sommes heureux d’y programmer le
dernier film d’Abel Ferrara, Go Go Tales, à ce jour inédit en salles.
Piana, le 18 juillet 2008
De Piana à Ajaccio, de Porto-Vecchio à Lama, de Renno à Ghisoni
l’histoire de la Corse, des Corses et du Cinéma a rencontré de juillet à septembre un public attentif et nombreux.
Images d’amateur, fictions, documentaires (Vacances en Corse, LʼÎle
de lumière, Frères corses, Le Cinéma dʼAndré Biancarelli et d’Hercule Mucchielli, Forza Bastia, Images de Renno) ont révélé aux spectateurs la richesse d’un patrimoine régional que la cinémathèque
conserve, restaure et numérise. Permettre plus particulièrement aux
communes rurales d’accéder à la diffusion de ce patrimoine audiovisuel est l’objectif que la Cinémathèque de Corse se propose de
développer dans les prochains mois.
Palais des Congrès d’Ajaccio
Vendredi 4 octobre 21h15
Semaine du Film Corse. Sartène.
Du 13 au 18 octobre.
Durant une semaine, le Centre Culturel
de Sartène va permettre au public de
voir ou revoir des films tournés en
Corse. Au programme, des courts métrages, des longs métrages et des documentaires. La Cinémathèque va animer
plusieurs séances en projetant un programme de court métrages (LʼAme de la Corse, Le Voyage de Daladier en Corse, Forza Bastia), des longs métrages (Sempre Vivu, Le
Cadeau dʼElena) et une soirée « 10 ans de Ghjenti » avec trois films
tournés ces dernières années.
Festival Arte Mare. Bastia. Du 22
au 29 novembre.
Ghisoni, le 06 septembre 2008
Au programme du prochain trimestre : la Cinémathèque organise
des projections et des rencontres à Sartène (du 13 au 17 octobre),
à Bastia dans le cadre du Festival Arte Mare (22 et 29 novembre), à
Ajaccio à l’occasion de Passion Cinéma avec l’Association Ciné
2000 (du 1er au 4 octobre) et lors du festival de Cinéma espagnol et
sud américain organisé par Latinita.
Comme chaque année, la Cinémathèque va animer une rencontre lors du
Festival Arte Mare. Après Jean-François
Stévenin, Patrice Chéreau et Natacha
Régnier, la Cinémathèque a invité Nicole
Garcia. Elle participera le samedi 22 novembre à une discussion autour de son parcours, ponctuée par la
projection d’extraits de ses films.
Autres projections
La Cinémathèque participera également à d’autres manifestations
durant ce trimestre. A Ajaccio à l’occasion du Festival du Cinéma Espagnol et sud américain organisé par Latinita, et à Ile Rousse en partenariat avec l’Association Et Pourtant ça tourne.
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Ciné-Junior
Pour la quatrième année, la Cinémathèque propose une programmation annuelle de films destinés à un jeune public.
Les raretés du programme
Les Trois brigands. Hayo Freitag. Allemagne. 2007. 1h20
Trois méchants brigands effraient tout le monde. Ils attaquent les diligences et volent l’argent des passagers. Un jour, ils se retrouvent
face à la petite Tiffani et tout va changer.
mercredi 22 octobre 17h
Raf Vallone
Brigades volantes. Fernando Cerchio. Italie. 1951. 1h52
avec Raf Vallone, Charles Vanel, Saro Urzì
Un ex-partisan, devenu criminel est révolté
face aux souffrances causées par ses complices. Il se repent et s'infiltre dans la police.
Ce film tourné à Turin, qui mélange le ton du
film noir avec celui du film social, fut touché
à l'époque par la censure.
Lundi 20 octobre 21h
Les Classiques du Documentaire
Après Johan Van Ker Keuken, Robert Flaherty, Jean Rouch et
Georges Rouquier, cette nouvelle séance “classique du documentaire” permet de revoir deux chefs d’œuvre d’Alain Resnais : Nuit et
Brouillard et Les Statues meurent aussi.
Chasseurs de Dragons. Guillaume Ivernel. France. 2008. 1h20
La petite Zoé décide de se débarrasser d’un dragon. Elle rencontre
deux chasseurs.
mercredi 12 novembre 17h
Le Franc. Djibril Diop Mambety. Sénégal. 1994. 40’
Un musicien pauvre achète un billet de loterie qu’il colle sur une porte
dans l’attente du tirage. Son ticket est gagnant, mais il ne parvient
pas à le décoller…
La petite vendeuse de Soleil. Djibril Diop Mambety. Sénégal. 1998. 43’
Dans les rues de Dakar, ce sont les garçons qui vendent les journaux. Mais une fille pleine de volonté, veut elle aussi gagner sa vie.
mercredi 26 novembre 17h
1,2,3… Léon.
Programme de 4 films. France. 2007. Durée du programme : 50’
L’Hiver de Léon : l’hiver s’abat sur le royaume. Un ogre des montagnes enlève une belle princesse. Léon, un jeune ours veut la sauver.
Précédé de 3 courts métrages : Chez Madame poule, La Bouche
cousue et Sientje.
mercredi 3 décembre 17h
L’Enfant au grelot. Jacques Rémy Girerd. France. 1998. 30’
Un facteur découvre dans la forêt enneigée un bébé dans un couffin
qui tient bien serré dans sa main un grelot. Mais d’où vient cet enfant
tombé du ciel et qui sait parler avec les étoiles ?
mercredi 17 décembre 17h
Une plaquette annonçant les rendez-vous annuels a été imprimée
et peut être envoyée sur simple demande.
Les Statues meurent aussi. Alain Resnais. Chris Marker. 1953. 30’
Un documentaire sur l'art nègre devient un pamphlet anticolonialiste
et antiraciste.
Nuit et brouillard. Alain Resnais.
1955. 32’
A la demande du comité d'histoire
de la Seconde Guerre mondiale,
Alain Resnais se rend sur les
lieux où des milliers d'hommes,
de femmes et d'enfants ont perdu
la vie : Auschwitz, Dachau, Ravensbrück… Avec un commentaire de Jean Cayrol le film
retrace le lent calvaire des déportés.
Jeudi 23 octobre 14h
En souvenir d’Edgard Marcovici
(décédé en septembre 2008) qui
a accepté à plusieurs reprises de
se replonger dans le souvenir
douloureux de sa déportation à
Auschwitz pour raconter aux
élèves ce qu’il avait vu, ce qu’il
avait vécu.
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La formation d’un regard
L’analyse de films
A la demande des adhérents de la Cinémathèque, une séance sera
consacrée à une initiation à l’analyse de films.
Pickpocket. Robert Bresson. 1959. 1h15
Avec Martin Lassale, Marika Green, Jean Pelegri, Pierre Etaix
Un jeune étudiant vole le contenu d’un sac à main. Arrêté puis relâché faute de preuves, il se livre à d’autres larcins après avoir observé un pickpocket dans le métro.
Samedi 18 octobre 17h
Faire vivre une archive
Collecter conserver et valoriser une archive est le credo de toute cinémathèque.
Parmi ces différentes étapes, nous vous proposons aujourd’hui un
exemple de valorisation du patrimoine régional.
Lundi 5 novembre 2007, le journaliste et écrivain Francis Zamponi
vient présenter le film Mon Colonel, adapté au cinéma d’après son
livre éponyme. A cette occasion, il évoque un scénario écrit avec son
frère en 1978. L’histoire se situe en Corse du Sud, à Carbini, évoquant l'épisode des Giovannali, considérés comme hérétiques au
14ème siècle.
A notre demande, Francis Zamponi retrouve le document ainsi
qu'une bobine pellicule 16mm oubliés dans quelque tiroir...
Séances scolaires
La Cinémathèque programme des films, choisis avec les enseignants, présentés et suivis de discussion.
La Cinémathèque et les élèves Cinéma et Audiovisuel
Partenaire des classes CAV des Lycées de Porto Vecchio et Bastia,
la Cinémathèque met en place des interventions autour de 2046 de
Wong Kar Waï, Hiroshima mon amour d’Alain Resnais et La Mort
aux trousses d’Alfred Hitchcock ainsi que sur des sujets liés à l’histoire du cinéma.
Sujets des interventions :
• Le documentaire, l’adaptation littéraire et le faits divers
• Les genres au cinéma
• Le Star system
Lycéens au Cinéma
La Cinémathèque coordonne « Lycéens au Cinéma », composé de
deux courts métrages (Assassins de Laurent Simonpoli et LʼOffre et
la demande de Frédéric Farrucci) et de Sueurs froides d’Alfred Hitchcock, La Famille Tenenbaum de Wes Anderson et Ressources humaines de Laurent Cantet, cinéaste que la Cinémathèque a eu le
plaisir d’accueillir en janvier 2006 à l’occasion d’une rétrospective de
ses films.
Francis Zamponi a en effet tourné, d’après ce scénario, 10 minutes
de film, censées convaincre des producteurs. Hélas, ce long métrage
de fiction ne verra pas le jour. Seules quelques images témoignent
de l'existence de ce projet.
Dans le rôle principal : Pierre Clémenti.
Afin d’en dresser une chronologie exacte, un entretien filmé a été effectué à la Cinémathèque avec le principal intéressé début juillet
2008.
Francis Zamponi à la Cinémathèque
Laurent Cantet à la Cinémathèque de Corse,
le 21 janvier 2006
Le fonds régional corse s’est ainsi enrichi : un scénario, 10 minutes
du film et un entretien filmé avec Francis Zamponi.
Projection de ce document inédit, samedi 6 décembre 2008 à 21h,
en avant-programme.
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Calendrier
Sotigui Kouyate
Il était une fois…
Les films comme les contes, démarrent discrètement par la formule
« Il était une fois », définie par Cocteau en ouverture de La Belle et
la Bête comme étant un « véritable Sésame ouvre toi de l’enfance ».
Le cinéma a beaucoup à voir avec l’enfance et le jeu. On souhaite
qu’il surprenne et ravisse notre imaginaire.
Tout ce que l’on peut espérer du cinéma est littéralement incarné par
Sotigui Kouyate : des histoires qui viennent de loin, qui parlent d’un
temps d’avant, et pourtant contemporaines et proches de nous.
Dans les pièces mises en scène par Peter Brook, dans les films de
Dany Kouyate ou Rachid Bouchareb, Sotigui Kouyate nous touche
par la justesse de ses mots, par la richesse qu’il met dans chacun
d’eux et par ce miracle qui fait que, dans sa bouche, un dialogue devient un conte. Keïta, lʼhéritage du Griot commence ainsi :
« Le monde sortait nouvellement du chaos. Les ténèbres et l’obscurité de la pré-vie venaient d’être dissipées. Wagadu était le théâtre de
la première réunion de toutes les créatures de l’univers. En ce tempslà, nul ne commandait aux hommes… ».
Sotigui Kouyate nous contera la suite et nous le suivrons, au fil de la
discussion, aux lieux et aux temps où il voudra bien nous mener.
Keïta, l’héritage du Griot. Dany Kouyate. Burkina Faso. 1997. 1h35
Avec Sotigui Kouyate, Hamed Dicko, Seydou Boro
Au crépuscule de sa vie, un vieux griot veut à tout prix raconter au
jeune Mabo Kéïta l'origine de son nom. Un nom qui évoque toute
une épopée, celle du fondateur de l'empire Mandingue. L'imaginaire
du petit Mabo fait renaître ce treizième siècle légendaire.
En présence de Sotigui Kouyate.
Samedi 20 décembre, 14h30
Octobre
Me 8 21h Place Vendôme. Nicole Garcia. 1998. 1h55 . . . . . . . . . . . . . . . . .p12
Sa 11 21h Henri Tomasi, un idéal universel. Paul Rognoni. 2005. 50’ . . . . . . .p3
José van Dam, 25 ans après. Gérard Corbiau. 2007. 52’ . . . . . . . .p3
En présence de José Van Dam, Gérard Corbiau, Paul Rognoni et
Claude Tomasi
Lu 13 21h Le Maître de musique. Gérard Corbiau. 1988. 1h30 . . . . . . . . . . . .p3
Sa 18 17h Pickpocket. Robert Bresson. 1959. 1h15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p22
21h Abdou chez les Almohades. Saïd Naciri. 2008. 2h . . . . . . . . . . . .p16
Lu 20 21h Brigades volantes. Fernando Cerchio. 1951. 1h52 . . . . . . . . . . . .p21
Me 22 17h Les Trois brigands. Hayo Freitag. 2007. 1h20 . . . . . . . . . . . . . . . .p20
Je 23 14h Les Statues meurent aussi. Alain Resnais. Chris Marker.
1953. 30’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p21
Nuit et Brouillard. Alain Resnais. 1955. 32’
Sa 25 17h La Vie filmée des Corses (épisodes 1 à 3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p1
21h La Vie filmée des Corses (épisodes 4 à 6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p1
En présence de Frédéric Farrucci et Jean-Pierre Alessandri
Lu 27 21h L’Heure zero. Pascal Thomas. 2007. 1h43 . . . . . . . . . . . . . . . . . .p16
Ve 31 21h Philadelphia story. George Cukor. 1940. 1h50 . . . . . . . . . . . . . . . . .p9
Lu 3
Sa 8
Lu 10
Me 12
Je 13
Sa 15
21h
16h
18h
21h
17h
10h
14h
17h
Lu 17 21h
Ve 21 21h
Lu 24 21h
Me 26 17h
Ve 28 21h
Sa 29 16h
18h
Me 3
Sa 6
Me 10
Ve 12
Sa 13
Lu 15
Me 17
Sa 20
Novembre
Le Dernier voyage du juge Feng. Liu Jie. 2007. 1h40 . . . . . . . . . .p16
Tabor. Georges Peclet. 1953. 1h40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p7
Indigènes. Rachid Bouchareb. 2006. 2h08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p7
Le Vieux jardin. Im Sans-soo. 2007. 1h50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p17
Chasseurs de dragons. Guillaume Ivernel. 2008. 1h20 . . . . . . . . .p20
Un week-end sur deux. Nicole Garcia. 1990. 1h40 . . . . . . . . . . . .p12
L’Adversaire. Nicole Garcia. 2002. 2h09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p12
Les Tomasi, l’héritage d’un regard. Michel Tomasi. 2008. 52’ . . . .p14
En présence de Michel Tomasi
Bled number one. Rabah Ameur-Zaimache. 2006. 1h35 . . . . . . . . .p4
En présence de Wassyla Tamzali et Danièle Maoudj
Selon Charlie. Nicole Garcia. 2006. 1h55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p12
En présence de Nicole Garcia
Faro, la Reine des eaux. Salif Traore. 2008. 1h30 . . . . . . . . . . . . .p17
Le Franc. La Petite vendeuse de soleil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p20
Djibril Diop Mambety. 1h25
Les 10 ans de Ghjenti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p5
La Mouche noire. Kurt Neumann. 1958. 1h34 . . . . . . . . . . . . . . . . .p6
La Mouche. David Cronenberg. 1987. 1h32 . . . . . . . . . . . . . . . . . .p6
Décembre
17h 1, 2, 3… Léon. 50’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p20
17h Programme « Famille Sansonetti » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p15
21h Chou sar ? De Gaulle Eid. 2008. 1h15
En présence de la famille Sansonetti
21h L’Homme sans âge. Francis Ford Coppola. 2005. 2h05 . . . . . . . .p10
21h Outsiders. Francis Ford Coppola. 1983. 1h30 . . . . . . . . . . . . . . . .p10
17h Le Parrain. Francis Ford Coppola. 1972. 2h55 . . . . . . . . . . . . . . .p11
21h Le Fils préféré. Nicole Garcia. 1994. 1h50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p12
17h L’Enfant au grelot. Jacques-Rémy Girerd. 1998. 50’ . . . . . . . . . . .p20
14h30 Keïta, l’héritage du Griot. Dany Kouyate. 1997. 1h35 . . . . . . . . .p24
En présence de Sotigui Kouyate.

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