Back to Basics - Ville Pont de Claix
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Back to Basics - Ville Pont de Claix
DOSSIER DE PRESSE C o n t a c t p r e s s e : 0 4 76 2 9 8 0 0 5 « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs, en un certain ordre assemblées » (Maurice DENIS, 1890. Revue Art Critique) J A N V I E R 2 011 BACK TO BASICS Retour aux bases La ville de Pont de Claix (Isère, 11 800 habitants) accueille du 14 février au 5 avril une exposition unique en France : 23 plasticiens venus du monde entier se retrouvent autour de l’art non-objectif. Ma tthe w De le ge t ( u s ) Sommaire Pont de Claix, l’art et les Moulins de Villancourt Henriëtte van’t Hoog (nl) 23 plasticiens, du Monde à Pont de Claix L’art non objectif : L’héritage d’un siècle d’abstraction Billy Gruner (au) Les artistes présents ou représentés par leurs œuvres (p. 5) Jan van der Ploeg (nl) M o u l i n s d e V i l l a n c o u r t , d u l u n d i 14 f é v r i e r a u l u n d i 5 a v r i l 2 011, d u m a r d i a u s a m e d i d e 15 h à 19 h Ve r n i s s a g e l e m a r d i 15 f é v r i e r à 18 h 3 0 / d é v e r n i s s a g e l e m a r d i 5 a v r i l à 18 h C o n f é r e n c e d e F a b r i c e N E S TA l e v e n d r e d i 18 m a r s à 18 h w w w. v i l l e - p o n t d e c l a i x . f r 2 Pont de Claix, l’art et les Moulins de Villancourt Les anciens Moulins de Villancourt situés dans l’agglomération grenobloise à la limite des villes de Pont de Claix et Echirolles abritent un espace d’exposition et accueillent depuis le début des années 1980 l’école intercommunale de musique Jean Wiéner. De leur passé -pas si lointain- industriel, ils gardent des noms « silos à musique », « salle des charpentes » et des rouages, magnifiques mécanismes de bois et de fer, un peu de poussière blanche. Si elle n’y est pas vraiment, on l’imagine. L’espace d’exposition est dédié depuis plus de dix ans à la peinture, la photo, la sculpture et s’ouvre exceptionnellement sept semaines durant à l’art non-objectif. Cela va être l’occasion pour de très nombreux écoliers, collégiens et lycéens de découvrir tout un pan de l’histoire de l’art pictural mondial à travers les visites guidées et personnalisées qui leur sont proposées. Le public, initié ou non est invité à découvrir ces artistes venus parfois de très loin ainsi qu’à assister à la conférence que donnera sur l’art non objectif Fabrice Nesta le vendredi 18 mars à 18 h. L’exposition « Retour aux bases, Back to basics» regroupe 23 artistes venus de tous les continents qui se situent dans la continuité de la recherche plastique, abstraite, non figurative inaugurée en 1910-1911 en Europe par Wassili Kandinsky, ou Frantisek Kupka, poursuivie par Malévitch ou Mondrian, sans cesse réactivée par des artistes du monde entier tels que Barnett Newmann, Mark Rothko, Frank Stella, Daniel Buren, … L’exposition « Retour aux sources, Back to basics », comprend des installations, des œuvres en deux ou trois dimensions, et sollicite en permanence la perception, l’attention et la participation du spectateur. Le langage personnel de chacun d’entre eux lui offre une grande diversité en termes d’échelle, de formes, de formats. Qu’il s’agisse de constructions spatiales, d’objets en 3 D ou en 2 D, de vidéos, de sons ou d’immenses peintures murales, les recherches individuelles se croisent sur des dénominateurs communs : le visuel, le rétinien, la sensulité de la perception, l’ici et maintenant, le rapport entre l’architecture et l’objet d’art, le caractère transitoire de l’œuvre faite pour un temps et un espace réels determinés, le libre choix de l’interprétation, l’espoir de l’éducation de l’oeil faisant l’économie des mots. Roland Orépuk (France), Tilman (Allemagne), Clemens Hollerer (Autriche), Bogumila Strojna (Pologne-France), Jacek Przybyzewski (Pologne-France), Christoph Dahlausen (Allemagne), Richard van der Aa (Nouvelle-Zélande-France), Paul Raguenes (France), Charles Payan (France), Andrew Huston (USA) seront présents au vernissage de l’exposition, le mardi 15 février à 18h30 D’autres viendront en amont de l’exposition soit accrocher eux-mêmes leurs œuvres soit en réaliser sur place. Lors du vernissage, une performance sera proposé au public présent. M o u l i n s d e V i l l a n c o u r t , d u l u n d i 14 f é v r i e r a u l u n d i 5 a v r i l 2 011, d u m a r d i a u s a m e d i d e 15 h à 19 h Ve r n i s s a g e l e m a r d i 15 f é v r i e r à 18 h 3 0 / d é v e r n i s s a g e l e m a r d i 5 a v r i l à 18 h C o n f é r e n c e d e F a b r i c e N E S TA l e v e n d r e d i 18 m a r s à 18 h w w w. v i l l e - p o n t d e c l a i x . f r 3 23 plasticiens, du Monde à Pont de Claix Les 23 artistes d’aujourd’hui présentés dans l’exposition « Retour aux bases, Back to basics » de Pont de Claix font partie d’un groupe beaucoup plus large vivant et travaillant sur tous les continents, se réclamant de procédures et de modes de productions artistiques rassemblées sous les termes de : Reductive Art ou Art Réductif. L’Art Réductif se caractérise par l’utilisation de matériaux et de formes simples, l’utilisation de la couleur et du monochrome, de matériaux industriels basiques. Sont aussi à l’œuvre des principes de géométrisation, de répétition, de série ou de réduction. Une simplicité apparente qui n’exclut en aucun cas des compétences techniques ou une grande rigueur intellectuelle et qui débouche sur une infinie production de formes innovantes. Une esthétique réductiviste. Les procédures utilisées par les artistes visent la clarté et l’évidence, la simplification, la limitation des moyens, la réduction des formats, une composition rationalisée, l’utilisation de formes primaires, de matériaux banals mais actuels, une connaissance approfondie des matériaux (peinture, lumière, métaux, miroirs…) qui va de pair avec une rigueur intellectuelle. Les artistes non objectifs, outre leur pratique personnelle, prennent la responsabilité d’ouvrir des espaces d’exposition, rédigent des articles théoriques, créent et développent des réseaux internationaux et collaborent à des projets interdisciplinaires. Ils jouent sur les perpétuels changements de notre environnement et considèrent le monde contemporain comme leur laboratoire. L’ouverture au monde Matthew Deleget et Rossana Martinez, ont fondé Minusspace, le site de l’art réductif en 2003. Le blog de Roland Orepük, Art construit réductif est également un des nombreux sites créés par les non objectifs parmi les plus actifs. Ce dernier, résidant dans l’agglomération grenobloise est à l’initiative du rassemblement qui trouve son ancrage dans la bâtisse des Moulins de Villancourt à Pont de Claix. Sa proposition répondait en effet au vœu exprimés par les élus de la municipalité d’offrir une manifestation d’envergure aux Pontois et aux habitants de l’agglomération. Avec « Retour aux bases, Back to basics » l’occasion est unique de découvrir une forme d’art accessible à tous puisque ce que nous voyons et ce que nous voyons. « Ces dernières années, l’idée de « réductif » fait l’objet d’un retour impressionnant sur les devants de la scène. On retrouve des traces de l’idée de l’art réductif et de pratiques artistiques similaires dans de nombreuses œuvres sous les feux de la rampe, notamment en réaction aux déclarations post-modernistes vigoureuses d’artistes et de critiques depuis la fin des années 80. L’esthétique du réductif, du non-objectif et du concret fait donc l’objet de nouvelles réflexions dans les pratiques artistiques contemporaines. Relativement sous-estimé dans le discours et les débats artistiques, le « réductif » reste une antithèse crédible face à la réintroduction de la peinture figurative et l’émergence des nouveaux médias. Grâce aux prises de position d’artistes tels que Mosset, Charlton, Armleder, Morellet, Palermo et d’autres dans les années 80 et 90, le genre s’est repris ces dix dernières années et a lentement retrouvé le chemin de l’affirmation en y intégrant les préoccupations du « ici » et « maintenant », renouvelant ainsi son genre. En outre les escapades croisées avec d’autres démarches artistiques (pop art, installation, nouveaux médias, etc.) jouent un rôle majeur dans cette nouvelle interprétation du « réductif », qui, plus qu’un mouvement, doit s’entendre comme un terme collectif qui regroupe diverses approches de la notion. » Tilman & Petra Bungert, CCNOA - center for contemporar y non-objective art, Bruxelles M o u l i n s d e V i l l a n c o u r t , d u l u n d i 14 f é v r i e r a u l u n d i 5 a v r i l 2 011, d u m a r d i a u s a m e d i d e 15 h à 19 h , v e r n i s s a g e l e m a r d i 15 f é v r i e r à 18 h 3 0 / d é v e r n i s s a g e l e m a r d i 5 a v r i l à 18 h C o n f é r e n c e d e F a b r i c e N E S TA l e v e n d r e d i 18 m a r s à 18 h w w w. v i l l e - p o n t d e c l a i x . f r 4 L’art non objectif : L’héritage d’un siècle d’abstraction La première décennie du XXe siècle voit naître l’art dit « abstrait » en peinture. Wassili Kandinsky ( 1866- 1944) en est l’un des inventeurs dès 1909, il peint à Murnau des toiles singulières dans lesquelles les couleurs vives et la composition, qualifiées de musicales, vont prendre leur indépendance par rapport au motif, et se nomment Improvisations, Impressions, Compositions. Dans le même temps Frantisek Kupka (1871-1957) réalise ses premières toiles non-figuratives où, à travers des jeux de plans et de courbes, un arrière-plan philosophique permet de saisir les notions d’énergie cosmique, de jaillissement énergétique et de multiples allusions au monde de la musique et de l’architecture… A leur suite, Kasimir Malevitch( 1879-1935) dont on retient communement le Carré blanc sur fond blanc met en évidence le ton sur ton, Alexandre Rodtchenko peint avec la règle et le compas, fabrique des tableaux à base de lignes et de plans et peint en 1921 Couleur Rouge pur, Couleur Jaune pur, Couleur Bleu pur, 3 toiles monochromes dans un geste qui semble dire adieu à la peinture, - on a même parlé d’Anti-art … Puis vinrent le Bauhaus en Allemagne et sa synthèse des arts ( peinture, architecture, objet, image, spectacle.), Piet Mondrian ( 1872-1944) dans le Nord de l’Europe, le cubisme dans le Paris des années trente, l’art concret zurichois… En proclamant que tout geste de l’artiste est Art Marcel Duchamp et à sa suite le groupe Dada fondent leurs créations artistiques sur le geste, l’intention, le lieu de la mise en scène. La deuxième guerre mondiale sonne l’heure de l’exil américain pour de nombreux artistes dadaïstes, surréalistes et abstraits, d’où naîtront les notions de « hasard objectif », de fonctionnement automatique et d’expressionnisme abstrait ( A. Gorky, W. De Kooning) ou l’appellation « action painting » pour J.Pollock. « Ce qui se passe sur la toile n’est pas une image, mais une action ». À partir de 1962-65, retour aux bases (déjà !) L’œuvre est d’abord une surface en tant que champ de couleur et de forme. S’y ajoutent les déclinaisons avec des matériaux nouveaux, des technologies récentes empruntées au monde industriel : des boîtes de métal ouvertes ou fermées, aux formes lisses, parfaites, des couleurs peintes au pistolet sans la trace du geste, des tubes de néon aux compositions colorées, des formes géométriques produites en série soumises à une programmation raisonnée strictement ordonnée. On parle alors de minimalisme avec la célèbre définition « less is more »… La première exposition du genre en France, à Pont de Claix La Ville de Pont de Claix va accueillir 23 artistes venus d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse ou de Nouvelle Zélande, une première sur le territoire national qui doit à l’un des acteurs du réseau international, le Français et Grenoblois Roland Orepük, et à la ville de Pont de Claix ( Isère, 11800 habitants) d’exister. M o u l i n s d e V i l l a n c o u r t , d u l u n d i 14 f é v r i e r a u l u n d i 5 a v r i l 2 011, d u m a r d i a u s a m e d i d e 15 h à 19 h Ve r n i s s a g e l e m a r d i 15 f é v r i e r à 18 h 3 0 / d é v e r n i s s a g e l e m a r d i 5 a v r i l à 18 h C o n f é r e n c e d e F a b r i c e N E S TA l e v e n d r e d i 18 m a r s à 18 h w w w. v i l l e - p o n t d e c l a i x . f r 5 Les artistes présents ou représentés par leurs œuvres Pam Aitken (au) Jacek Przybyszewski (pl/fr) http://www.blogg.org/blog-77943.html Christoph Dahlhausen (de) http://christoph-dahlhausen.de Paul Raguenes (fr) http://www.raguenes.com Caroline de Lannoy (be/uk) http://www.carolinedelannoy.net/ Matthew Deleget (us) Sato Satoru (jp/fr) http://matthewdeleget.com http://www.satorusato-artmuseum.jp Daniel Göttin (ch) Karen Schifano (us) http://www.danielgoettin.ch http://www.karenschifano.com Brent Hallard (jp/us) Bogumila Stroja (pl/fr) http://www.brenthallard.com Clemens Hollerer (A) http://www.strojna.net http://www.clemenshollerer.com Andrew Huston (Us) Roland Orépük (fr) http://www.orepuk.odexpo.com Guido Winkler (nl) http://www.guidowinkler.com Billy Gruner (au) Giles Ryder (au) Tilman (de) http://ccnoa.org/Tilman?lang=eng Richard van der Aa (nz/fr) http://www.richarvanderaa.com Jan van der Ploeg (nl) Henriëtte van’t Hoog (nl) http://www.henriettevanthoog.nl http://www.sno.org.au/SNO_group_Gruner_images6.html Charles Payan (fr) http://www.arts-up.info/JPGP/JPGP_Payan_Charles.html Sarah Keighery (au) http://www.sno.org.au/SNO_group_Keighery_images1.html S a r a h K e ighery (au) Ja c e k Pr z ybysz e ws k i ( p l/f r ) J a n v a n d e r Plo e g ( n l) M o u l i n s d e V i l l a n c o u r t , d u l u n d i 14 f é v r i e r a u l u n d i 5 a v r i l 2 011, d u m a r d i a u s a m e d i d e 15 h à 19 h , v e r n i s s a g e l e m a r d i 15 f é v r i e r à 18 h 3 0 / d é v e r n i s s a g e l e m a r d i 5 a v r i l à 18 h C o n f é r e n c e d e F a b r i c e N E S TA l e v e n d r e d i 18 m a r s à 18 h w w w. v i l l e - p o n t d e c l a i x . f r