MESSAGE DE VŒUX DE S.E.M. L`AMBASSADEUR ILEKA AU

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MESSAGE DE VŒUX DE S.E.M. L`AMBASSADEUR ILEKA AU
MESSAGE DE VŒUX DE S.E.M. L’AMBASSADEUR ILEKA AU PERSONNEL DE
L’AMBASSADE
Chers amis et collègues,
Bonsoir,
Il est de coutume, que chaque année, nous nous réunissons pour la traditionnelle
cérémonie des vœux, et, je suis heureux de voir que vous avez répondus présents à
mon invitation.
Depuis le début de l’année, nous avons tous formulé des vœux de santé, de bonheur et
de prospérité à nos familles, nos amis, et à tous ceux qui nous sont proches. Nous
avons pris de nouvelles résolutions en nous retournant sur l’année écoulée et en nous
promettant que l’année à venir sera marquée des enseignements de la précédente.
Mais aujourd’hui, les vœux que je formule, sont particuliers. Particuliers, parce qu’ils
s’adressent à vous, le personnel de l’Ambassade. Vous, femmes et hommes qui,
chaque jour, toute l’année, œuvrent au sein de la Représentation diplomatique de la
République Démocratique du Congo près la République française. Je vous adresse
donc chaleureusement, du fond du cœur, pour vous et pour tous ceux que vous aimez,
mes vœux les plus sincères d’accomplissement personnel et professionnel.
Chers amis et collègues,
L’année 2013 a été absolument positive pour le poste de Paris.
Au niveau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture,
notre pays a répondu présent à l’appel, en ce sens qu’il a été au centre des activités
concernant l’Afrique, en particulier. En notre qualité de président du Comité des
candidatures du groupe Afrique de l’UNESCO, nous avons pris une part active dans le
déroulement de la 37eme session de la Conférence générale de l’UNESCO qui a connu
la reconduction de Madame Irina BOKOVA aux fonctions de Directrice Générale de
notre Organisation.
Qui plus est, notre Ambassade a participé au cours de l’année passée, à KINSHASA, et
ce, avec le concours du Gouvernement et de l’UNESCO, à plusieurs séminaires sur des
sujets divers, le dernier en date, le premier organisé dans un pays francophone, s’est
tenu du 25 au 29 novembre 2013 sur le thème de : « Sixième Forum International de
l’équipe spécial pour les enseignants de l’éducation pour tous (EPT) ».
Il nous revient donc de continuer de bâtir sur les acquis de 2013. Notre démarche
actuelle consiste à solliciter la nomination auprès de la Directrice Générale de notre
1 jeune compatriote Madame Rachel MWANZA, en qualité d’Ambassadeur de bonne
volonté de l’UNESCO pour l’éducation.
Par ailleurs, nous redoublerons d’efforts pour que la présence congolaise à l’UNESCO
soit une référence pour l’ensemble des pays africains, et pourquoi pas, forcer le respect
des autres aires géographiques du monde.
En ce qui concerne l’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF en sigle, il est
important de savoir que notre pays est déjà le plus grand pays francophone de par sa
superficie. Je demeure convaincu que le recensement de la population congolaise qui
sera entrepris sous peu consacrera, ici aussi, la République Démocratique du Congo
comme le plus grand pays francophone, devant la France. Cela nous confère des
pouvoirs supplémentaires, et avec ces pouvoirs, des responsabilités que nous ne
pourrons pas ignorer et que nous ne devons fuir en aucun cas.
Le Sommet de Kinshasa a été l’occasion pour la République Démocratique du Congo et
l’OIF de prendre des engagements sur d’importants sujets politiques, économiques et
environnementaux, mais aussi la promotion de la langue française et la coopération
multilatérale francophone, les jeunes et la femme.
Dans les jours qui viennent, avec un petit nombre de pays nous allons renforcer ces
engagements et ces liens avec la famille francophone.
Chers amis et collègues
Du 03 au 04 mars 2014 se tiendra à KINSHASA, le second Forum Mondial des
Femmes Francophones. A ce prélude au prochain Sommet de la Francophonie à
Dakar, nous espérons déjà une large participation de la société civile francophone afin
de poursuivre la célébration de la femme en tant qu'actrice de paix et de
développement.
Sans compter, évidement notre plaisir de contribuer, avec les moyens mis à notre
disposition, à la réussite en novembre prochain du Sommet de Dakar au Sénégal.
Au niveau de la communauté internationale, et, plus particulièrement la situation qui
prévaut dans la partie orientale de notre territoire national, notre Ambassade a pris part
dans les discussions et pourparlers ayant conduit à la signature de l’Accord-cadre
d’ADDIS-ABEBA, ainsi qu’aux négociations dans le cadre du mécanisme international
de suivi 11 + 4.
Enfin, la France.
2 A notre arrivée, les instructions du Gouvernement furent de raffermir les liens, déjà
excellentes sur le plan diplomatique, avec la France. Cela est aujourd’hui une réalité.
Le Président français François HOLLANDE a fait le déplacement de KINSHASA dans
le cadre du Sommet de la Francophonie. De même, plusieurs membres du
Gouvernement sont venus en France, le Premier Ministre MATATA PONYO MAPON
compris, sans compter son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE,
Président de la République, dans le cadre du Sommet de l’Elysée en décembre dernier.
C’est vous dire que les relations entre la France et la République Démocratique du
Congo sont au beau fixe. Mais elles méritent d’être consolidées davantage, surtout sur
le plan économique.
Si nous réussissons, nous répondrons ainsi favorablement à la préoccupation, maintes
fois exprimée par le Chef de l’Etat, ainsi que le Président français, de voir la France
participer activement au relèvement économique de notre cher et beau pays.
Pour cela, nous avons le devoir et l’obligation de mieux communiquer, non seulement
pour convaincre les entrepreneurs français, sceptiques à s’installer au Congo, le
potentiel du marché étant énorme, mais aussi pour promouvoir la République
Démocratique du Congo en vue de créer un climat de confiance avec les potentiels
investisseurs sur la capacité de notre pays à garantir leurs investissements. Il nous
faudra en outre mieux communiquer pour changer l’image de marque du pays,
notamment par une meilleure diffusion des efforts entrepris actuellement par le
Gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat.
Enfin, cette exigence de communication, principalement sur l’état actuel de la situation
politique, économique, sécuritaire et humanitaire doit être dirigée à l’endroit de la
communauté congolaise en France. Cela est essentiel pour couper court aux
spéculations, à la désinformation qui circulent dans notre communauté.
Et cette année, nous devons, d’une part, résolument aller à la rencontre des différentes
sensibilités au sein de notre communauté pour en retirer ce qu’il y a de meilleur afin,
qu’à l’instar d’autres communautés immigrées, elles aident au rehaussement du niveau
ici en France, et d’autre part, nous devons aussi accomplir notre devoir
d’accompagnement de ceux qui souhaiteraient participer à l’effort de redressement et
de relèvement économique de notre grand et beau pays.
Notre engagement envers la communauté congolaise devra en outre passer par la
nécessaire réorganisation de certains services, notamment le Service Culturel, lequel
devra mieux répondre à ce besoin que nous ressentons dans la communauté
congolaise, de voir la culture reprendre ses lettres de noblesse en France. Nous le
3 ferons, malgré l’absence d’un budget y spécifiquement dédié et une marge financière
propre particulièrement étroite.
Chers amis et collègues,
Vous le savez,
Sans votre implication, nos projets aussi beaux et ambitieux soient-ils, notre volonté
aussi forte et affirmée soit-elle, ne peuvent avoir le moindre prolongement.
Sans vouloir revenir dans le détail sur les améliorations en matière de gestion de
ressources humaines, que nous avons apportées depuis 2011, il me semble important
de profiter de ce moment de rencontre et de partage pour réaffirmer ma volonté de
maintenir un cap, celui de la qualité des prestations rendues à la communauté
congolaise et de notre engagement dans la défense des intérêts.
La mise en œuvre du système de demande en ligne en 2013, entre dans la droite ligne
de notre souci d’améliorer et de faciliter les services rendus à nos compatriotes et
autres. A vous, ceux qui sont en contact quasi quotidien avec nos compatriotes, je
vous demande assiduité et courtoisie, car la bonne image de notre Ambassade en
dépend.
C’est pour cela, qu’au niveau local, des réajustements nécessaires au niveau de
l’organigramme seront effectués pour obtenir un meilleur fonctionnement. Qui plus est,
notre Délégation permanente auprès de l’UNESCO et l’Ambassade verront leurs
capacités renforcées.
Enfin, je sais que pour beaucoup d’entre vous, votre travail est considéré comme une
mission. Pourtant, les services que nous rendons pâtissent du fait de l’absence d’un
cadre adéquat de travail. Il ne faut pas nous le cacher, notre Ambassade est dans un
état de délabrement avancé.
L’amélioration des locaux que vous occupez et la mise à disposition de matériels
doivent constituer une de nos priorités. Le Gouvernement ayant déjà levé l=option de
la rénovation du 32 cours Albert 1er, il nous reviendra d’engager inlassablement les
autorités compétentes afin que notre Ambassade recouvre son lustre d’antan. Car,
comme je le soulignais dans mon discours du 30 juin dernier, il importe que
l’Ambassade soit, en France, le digne et véritable reflet du grand Congo.
Chers amis et collègues,
Nous devons agir et accomplir cette noble mission qui nous a été confiée. Je compte
sur vous pour y parvenir.
4 Tout en vous réitérant mon estime et ma considération, ainsi que ma reconnaissance
pour le travail et l’implication dont vous faites preuve, je voudrais, à toutes et à tous,
vous souhaiter une nouvelle année pleine de satisfaction dans vos vies professionnelles
et personnelles.
Que le Tout-puissant vous comble de ses bienfaits et vous accorde la grâce tout au
long de 2014.
Je vous remercie de votre attention.
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