MOIS DU FILM DOCU- MeNtaIre - Maison de l`architecture de

Maison de
l’architecture
de Normandie
le Forum
Saison
2016/2017
Ateliers / Cours d’histoire de l’architecture /
Expositions / Projections / Rencontres /
Voyage d’étude.
Tout public,
entrée libre
MOIS
DU FILm
dOCUMentaire
et gratuite
L es sa m e d i s
5, 12 , 19 et 26
n ov e m b r e 2016
Panoramiques
3 ans de création cinéma
En partenariat avec Le Fresnoy – Studio national des arts
contemporains. Programmation présentée en avril 2016 à la Cité
de l’architecture et du Patrimoine
La perception, la représentation de l’architecture, de l’habitat,
de l’espace urbain, et du territoire n’ont cessé d’être un axe
d’inspiration pour les jeunes artistes du Fresnoy. Dans le cadre du
Mois du film documentaire, évènement national réunissant pas moins
de 2.000 structures culturelles, sociales et éducatives désireuses
de mettre en lumière la richesse du cinéma documentaire, découvrez
Panoramiques un programme « rhapsodique » composé d’une vingtaine
de courts, moyens ou longs métrages réalisés au cours de ces trois
dernières années par les jeunes praticiens du Studio national des
arts contemporains.
Samedi 5
Novembre
à partir
de 14H30
La ville :
inscriptions
et fantasmes
T e h r a n G e l es
d’Arash Nassiri / 2014, 18mn
Dans les années 70 la réalité de la vie
américaine était projetée sur le tissu
social et urbain de Téhéran. Ici, les
monuments et enseignes publicitaires
sont incrustés sur le paysage de Los
Angeles. Ce territoire fantastique nous
donne une vision de ce qu’aurait pu
devenir Téhéran.
Archipels, granites
dénudés
de Daphné Hérétakis / 2014, 25mn
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés
et espoirs perdus, un journal intime
se cogne contre les murs de la ville.
Le quotidien d’un pays en crise,
les questions individuelles qui se
confrontent au politique. Pouvonsnous encore poser les questions les
plus simples ?
Ici, là-bas et Lisboa
de João Vieira Torres / 2012, 20mn
Comment transcrire un paysage sans
le transformer en un décor mort, en
une carte postale ? Une ville, même
surpeuplée, n’est-elle pas un fantôme
tant que, entre moi et quelqu’un qui
l’habite, aucun lien ne s’est tissé ? Une
ville qu’on a aimée est-elle la même
sans le corps de l’amour ?
Le Park
Une vie radieuse
de Randa Maroufi / 2015, 14mn
de Merryl Hardt / 2013, 17mn
Une lente déambulation dans un parc
d’attraction abandonné au cœur
de Casablanca. Le film dresse un
portrait de jeunes qui fréquentent ce
lieu et met en scène ces durées de
vie, minutieusement recomposées
et souvent inspirées d’une d’image
trouvée sur les réseaux sociaux.
En 1952, la Cité Radieuse de Marseille
reçoit ses premiers occupants.
Certains sont portés par l’idéal que
promet Le Corbusier. A son arrivée,
un couple expérimente les lieux. L’un
comme l’autre réagit à son nouvel
habitat, sa singularité, ses précisions.
Le corps interroge ce nouvel Eden mis
au monde en pleine reconstruction.
L’utopie de la ville radieuse flotte sur
l’après-guerre, comme si rien ne s’était
passé. A son bord s’installent le froid,
la solitude et la stérilité.
GliImmacolati
de Ronny Trocker / 2013, 13mn
Confronté au viol de sa sœur de 16 ans,
un jeune homme part à la recherche des
agresseurs, sans succès. Les habitants
de son quartier organisent alors une
marche au flambeau en solidarité de la
victime. La tension commence à monter…
Fuir ! Là-bas
fuir !
Isabella Mora
d’Isabel Pagliai / 2015, 22mn
Entre les histoires débridées d’Adriana,
petite fille d’aujourd’hui, et la poésie
d’Isabella, accusée par ses frères au
XVIème siècle de trahison, quel rapport ?
Ici, Adriana raconte, Camille maugrée,
et Océane s’évertue à faire prononcer à
sa poupée son sempiternel discours. La
trace d’un programme, ou au contraire,
l’espoir d’une émancipation possible ?
VisakVjetra
de Dane Komljen / 2013, 24mn
Dejan parle des piscines d’hiver, des
arbres et de la nuit. Boban parle des
sourires, des villes et du sud. Dejan et
Boban sont frères jumeaux.
Green Out
d’Elsa Fauconnet / 2013, 33mn
« Tropical Islands », implanté dans une
ancienne base militaire soviétique
proche de Berlin. Un groupe de
touristes s’égare dans le fond vert d’un
plateau de tournage. Une botaniste
raconte l’histoire de la découverte des
orchidées tropicales et leur exportation
vers l’Europe. Et la bande - son de jungle
est générée numériquement…
Le royaume végétal de l’artifice : une
forme contemporaine de la mélancolie ?
Samedi 12
Novembre
à partir
de 14H30
Trilogie de nos vies
défaites
de Vincent Dieutre, coproduction
Sedna Films 2016, 80 mn
Nos sentiments, nos choix, notre mort
même, errent sur le réseau comme
des options, des fantômes. Le temps
d’un dernier voyage en train, d’un
tchat amoureux et mortifère, ou d’un
casting improbable, trois générations
tenteront de s’arracher définitivement
à ce nomadisme virtuel, de mettre fin
à cet exil de soi qui défait nos vies.
Samedi 19
Novembre
à partir
de 14H15
Habiter
le monde
Cuisine américaine
de Justine Pluvinage / 2015, 18mn
Aux mots des voisins se superposent
des bribes de vie quotidienne. Cuisine
américaine est une déambulation, une
balade, une plongée dans un immeuble
HLM. De long en large, le film déroule
son mouvement, il prend de la hauteur,
appréhende le dédale, se faufile dans
le bâti. Il pénètre les appartements,
sonde l’architecture au regard de
l’humanité qui la vit.
Ouroboros
de Thibaut Rostagnat / 2014, 14mn
Dans un environnement montagneux
et désertique, une architecture est
juchée entre les versants de deux
montagnes, faisant face à un vaste
horizon. Ce complexe est parcouru par
des êtres se déplaçant selon un mode
de locomotion terrestre particulier, ni
bipède, ni quadrupède, effectuant une
procession ininterrompue et aliénante
le long de cette architecture.
Où est la jungle ?
d’Ivan Castiñeiras Gallego /
2015, durée 33mn
Deux hommes sont à la recherche d’un
lieu à l’intérieur de la jungle, le chemin
est indéfini, les temps se confondent.
Vers où se dirigent-ils? Quels sont
leurs secrets? Quelles frontières
doivent-ils traverser?
A idade da pedra
d’Ana Vaz / 2013, 29 min
Un voyage au far-west du Brésil nous
amène à une structure monumentale
pétrifiée au centre de la savane.
Inspiré par l’épopée de la construction
de la ville de Brasília, le film utilise
cette histoire pour l’imaginer
autrement. À travers des traces
géologiques qui nous conduisent à
ce monument, il déterre une histoire
d’exploration, prophétie et mythe.
Errances et
dérives
Matin de la Saint
Antoine
de João Pedro Rodrigues et João
Rui Guerra da Mata / 2012, 25mn
Selon la tradition, le 13 Juin, jour de
la Saint-Antoine – qui est le saint
patron de Lisbonne –, les amoureux
doivent offrir des pots de basilic ornés
d’œillets et de banderoles en papier
avec des quatrains populaires comme
preuve de leur amour.
A Guest + A Host =
A Ghost
de Jorge Jácome / 2015, 16 mn
De mystérieux rapports entre pierres,
plantes et autres créatures vivantes.
kaléidoscopique, chamanique, Focus
On Infinity explore la force créatrice
présente dans chaque partie infime de
l’humanité.
Mes routes 1 et 2
Ici et ailleurs :
construire son
paysage
Echo Chamber
de Guillermo Moncayo / 2014, 19mn
Le long des voies ferrées délabrées
d’un pays tropical, un poste radio
diffuse en boucle une alerte
climatologique : une catastrophe
naturelle est imminente.
Le journal de Fort
Zeelandia
de Kai-Chun Chiang / 2015, 10mn
Une journée aux Pays-Bas, une
succession de paysages taïwanais,
d’éoliennes, de barrages et de
patineurs raconte le voyage du
cinéaste sur les traces du Fort
Zeelandia, construit à Taïwan au
XVIIème siècle. Des prises de vues
réelles et des peintures animées
composent une expérience onirique,
lyrique et rythmique.
Focus on Infinity
de Mathilde Lavenne / 2015, 16mn
Un Ferry nous dépose au pied de
montagnes enneigées et nous
emmène au cœur d’un glacier où un
champ magnétique semble renverser
la perception du temps. Hypnotique,
de Bernard Faucon / 2014, 42mn
Deux films successifs, pour parcourir
quelques lieux glanés sur les routes du
monde. Chaque plan ouvre un nouveau
paysage. Ces montages de moments
singuliers, tour à tour mélancoliques,
abrupts ou émerveillés, composent une
sorte de voyage instantané dans un
monde fragmentaire, partout lointain et
comme soumis à l’invocation.
Samedi 26
Novembre
à partir
de 14H30
La dernière fois que
j’ai vu Macao
(A Ultima Vez que vi Macau)
de João Pedro Rodrigues et Joao
Rui Guerra da Mata – France,
Portugal / 2012, 1h25mn
Album de géographie fictionnelle
déguisé en film noir et structuré comme
une enquête, où le puzzle du récit défie
la réalité, ce long métrage de fiction
touchant à l’onirisme et au fantastique
est moins un « portrait de ville » à
proprement parler qu’un poème sur
l’essence de toute mythologie urbaine.
Peut-on définir l’ « âme » d’une ville ?
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