Page 12 Collège à la Une - Lycée Victor Hugo

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Page 12 Collège à la Une - Lycée Victor Hugo
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mercredi 11•02•09
Centre Presse
COLLÈGE ET LYCÉE À LA UNE | Lycée Victor-Hugo à Poitiers
Victor-Hugo enfume le trottoir
SOCIÉTÉ Poussés dehors par l’interdiction de fumer dans les locaux, les élèves fumeurs et leurs
copains squattent les trottoirs devant le lycée Victor-Hugo.
Victor Volard, Simon Pinaud,
Morgan Sarrazin, Maxence Lerebours,
Paul Nadeau
C
’est un effet pervers de la loi
du 1er février 2007 qui interdit de fumer dans l’enceinte
des établissements scolaires, y
compris à l’air libre. Avant cette
date, les élèves pouvaient fumer
dans une surface délimitée peinte
sur l’asphalte de la cour. Aujourd’hui ce n’est plus possible. Alors
ils sortent fumer sur le trottoir, ce
qui engendre de la gêne pour les
commerces avoisinants et les passants, par exemple devant le lycée
Victor-Hugo, à Poitiers.
L’Écureuil tousse
Un responsable de la Caisse d’Épargne, situé juste en face du lycée,
nous a confié que ce n’est pas exclusivement la fumée qui gêne
l’établissement bancaire, mais surtout le rassemblement de jeunes
agglutinés sur le trottoir. Selon lui,
cet attroupement peut indisposer
la clientèle. De plus la banque dit
avoir subi des dégradations maté-
rielles. « Comment faire face à ce
problème ? », avons-nous demandé à Irène Dallez, proviseur du lycée Victor-Hugo. Elle nous a expliqué que pour éviter un nombre
trop important d’élèves devant le
lycée, un bar roulant a été installé
dans le hall pour que les élèves
non-fumeurs ne soient pas tentés
d’accompagner leurs amis fumeurs
à l’extérieur.
Des réunions avec le CESC (Comité d’éducation santé citoyenneté)
ont été organisées pour la lutte
contre le tabac, car le problème
commence évidemment par là.
Le lycée Victor-Hugo organise en
parallèle des réunions avec le voisinage, pour constater, et tenter de
trouver des solutions à ce problème. Par ailleurs, il y a également
un problème de sécurité pour les
élèves fumeurs, du fait de la circulation importante de voitures dans
la rue.
Une élève a récemment été renversée alors qu’elle traversait la voie
devant le lycée.
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L’entrée du lycée Victor-Hugo, un matin à 10h…
Jeunes reporters à la Une
De Châtellerault au PSG
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La « rédaction » de la 2de 3 du lycée Victor-Hugo.
REPORTERS
La classe de 2 3 du lycée Victor-Hugo de Poitiers s’est transformée en rédaction en participant à
l’opération « Collège et lycée à la
une », menée par Centre Presse, en
de
partenariat avec l’Inspection académique, le Centre régional de documentation pédagogique, le
Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information
et la Caisse d’Épargne Aquitaine-
Poitou-Charentes. Encadrés par
leur professeur principal, Alain
Quella-Villéger, et leur enseignante
de français, Gaëlle Charles, les
élèves ont joué les reporters pour
réaliser ces deux pages.
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Avec la participation de l’Académie de Poitiers, du journal Centre Presse, du Centre Régional de Documentation Pédagogique de Poitou-Charentes, de l’Inspection Académique de la Vienne, du Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information
SPORT
Après une saison à Châtellerault, Gaëtan Charbonnier, jeune
footballeur de 20 ans, a été engagé
par le Paris-Saint-Germain qui lui
a fait signer un contrat de semiprofessionnel. Il a déjà été intégré
au groupe professionnel depuis le
début de la saison. Il nous livre ses
impressions.
Quel est votre parcours footballistique ?
J’ai commencé le foot à l’âge de 5
ans en région parisienne à l’US
Torcy jusqu’à 12 ans. Ensuite, j’ai
déménagé à Tours où j’ai passé six
saisons, la dernière en championnat national des 18 ans. Puis j’ai
joué un an au SO Châtellerault
(SOC) avant de rejoindre le ParisSaint-Germain.
Que vous a apporté ce passage
au SOC ?
Énormément, c’est un club convivial et chaleureux, avec des gens
qui aiment vraiment le club.
Quand avez-vous été contacté
par le PSG ? Y avait-il d’autres
propositions ?
J’ai été contacté par le PSG fin
2007 après le match aller et j’ai signé mon premier contrat pro fin
mars. Oui, il y avait d’autres propositions et la plus concrète était celle de Saint-Étienne.
C’est difficile de passer du milieu amateur à un club aussi
médiatisé que le PSG ?
Au départ, je pensais que ça allait
être beaucoup plus difficile. J’avais
quelques inquiétudes mais mon intégration s’est très bien passée grâce à l’accueil des joueurs et des
coaches.
Gaëtan Charbonnier porte les couleurs du PSG.
Avez-vous déjà goûté au monde
pro ?
Depuis décembre, j’ai intégré le
groupe d’entraînement professionnel. J’ai fait ma première apparition dans le groupe lors du match
Le Havre - PSG puis pour le dernier match de Coupe de France au
Gazelec Ajaccio. [ndlr : il était sur
la feuille de match samedi dernier
pour Nantes-PSG].
Gardez-vous des contacts dans
la Vienne ? Avec vos anciens
partenaires du SOC ?
Bien sûr, je prends des nouvelles
fréquemment de mes potes qui
sont toujours au SOC. J’ai même
été les voir jouer contre Le Mans.
Je profite d’ailleurs de cet entretien
pour leur souhaiter une bonne fin
de saison. J’espère qu’ils vont se
maintenir.
Propos recueillis par
Maxime Mordelet, Benjamin Rabé,
Paul Ducouret, Anthony Blanchard,
Pierre Durand, Robin Lecoq

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