Asyl: wenn nicht, was dann

Transcription

Asyl: wenn nicht, was dann
Asile: si c’est non, que faire?
Aide au retour concrète
Angola, Kibala / Province de Kuanza Sul
Monsieur A. est arrivé en Suisse en 2000. Pendant la
durée de la procédure qui portait sur sa demande d’asile,
il a suivi une formation continue en création d’entreprise et
en marketing (notamment dans le cadre de projets axés
sur le retour). En début d’année 2003, Monsieur A. décide
de s’inscrire au programme d’aide au retour. Etant donné
que la famille de Monsieur A. possède des terres dans la
province de Kuanza Sul, il élabore un projet agricole : il
désirait acheter un tracteur d’occasion en Suisse pour
l’acheminer par bateau en Angola, le but du projet étant
de faciliter les travaux agricoles chez lui. L’OIM Luanda a
contrôlé les possibilités d’achat d’un tracteur sur place,
mais les machines agricoles sont très chères en Angola. Il
est d’ailleurs même presque impossible d’acheter ce type de machines d’occasion. En avril 2003,
l’ODM approuve son projet et décide de lui allouer une aide financière pour couvrir les coûts d’achat et
une partie des frais de transport. Monsieur A. retourne en Angola en juin 2003, après avoir acheté son
tracteur et organisé le transport lui-même. Avec l’aide de l’OIM sur place, il a pu régler les formalités
douanières, dont le coût et l’investissement en temps sont importants. En septembre 2003, Monsieur
A. commence son projet. Il cultive alors 1.5 hectares d’ananas, 2.5 hectares de légumes et 3 hectares
de maïs et haricots. Il travaille actuellement 8 hectares et a reçu les autorisations de l’administration
de Kibala pour agrandir sa culture à 10 hectares. Huit personnes travaillent régulièrement sur ses
champs. Pendant la saison des récoltes, il engage également du personnel temporaire. Grâce aux
dons d’amis suisses, Monsieur A. a également pu fonder une école de menuiserie à Kibala. Cette
école propose aux étudiants plus de 20 places de formation. En outre, il aimerait à l’avenir offrir des
cours de marketing.
Dans de nombreux pays d’Europe, le concept de l’aide au retour s’est imposé et a fait ses
preuves en tant que solution à la fois humanitaire et économique. Le but de l’aide au retour
est de combiner les intérêts justifiés des migrantes et migrants avec les intérêts de la Suisse
et des pays d’origine. L’aide au retour contribue à un retour durable et couronné de succès.
Elle est fixée de telle sorte à exclure les effets d’attraction non souhaités vers la Suisse.
ODM / OIM, janvier 2005

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