INFORMATIQUE
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(c) JP Marca pour CNAM INTEC UV205 INFORMATIQUE CHAPITRE No 3 SERVEURS, POSTES DE TRAVAIL SYSTEMES D'EXPLOITATION (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 1 Présentation chapitre Une série de questions • Quelles architectures matérielles pour les infrastructures informatiques ? • Quels mots clefs à retenir pour faciliter le dialogue avec les informaticiens ? (c) JP Marca pour CNAM INTEC Plan • • • • • • • • A propos d'architecture Evolution des technologies Architectures de machines Des machines programmables Architectures de systèmes Architectures de stockage Déployer et exploiter les architectures techniques Evolution des architectures (c) JP Marca pour CNAM INTEC (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 2 A propos d'Architecture De l ’architecture logique à l ’architecture physique Les besoins du Système d'Information (c) JP Marca pour CNAM INTEC • COLLECTER DES DONNEES : · Données "permanentes" comme la catalogue et le tarif des produits, · Données liées à des évènements comme les commandes des clients, les quantités sorties des stocks de produits finis, .. • STOCKER LES DONNEES COLLECTEES : · Pour en permettre la consultation, · Pour en permettre le traitement ultérieur. • TRAITER LES DONNEES COLLECTEES ET SAISIES : · Extraire la tarif d'un produit donné, calculer le montant TTC d'une facture, trier les clients par Chiffres d'Affaires, comparer le niveau de stock à une valeur de référence. • DIFFUSER LES RESULTATS DU TRAITEMENT : · Sous forme papier ou sur un écran. • ECHANGER LES DONNEES A DISTANCE : · Entre les usines fabriquant les produits, les agences les vendant, les magasins les stockant et le siège pilotant le cycle d'exploitation. De l ’architecture logique à l ’architecture physique Le réseau informatique, outil idéal du S.I. (c) JP Marca pour CNAM INTEC Pour admettre qu'un Réseau Informatique constitue l'Assistant Technique idéal du Système d'Information, il faut démontrer qu'il est capable de : • Permettre la l'information, COLLECTE (ou saisie) de • Permettre le STOCKAGE l'information • Permettre le TRAITEMENT de l'information • Fournir les RESULTATS du traitement ou l'ETAT de l'information stockée sous diverses formes • COMMUNIQUER avec ses utilisateurs, avec d'autres systèmes situés à distance, et permettre à ses utilisateurs de communiquer entre eux. De l ’architecture logique à l ’architecture physique Le réseau informatique, outil idéal du S.I. SITE SERVEUR Unité Centrale (TRAITER l'Information) (c) JP Marca pour CNAM INTEC Clavier d'un Terminal (SAISIR l'Information) Unités de Disques et Bandes magnétiques (STOCKER l'Information) RESEAU DE TELECOMMUNICATIONS Unité de Contrôle des Télécommunications (COMMUNIQUER avec d'autres systèmes) Imprimante (Fournir les RESULTATS du Traitement) Ecran d'un Micro-ordinateur émulant un Terminal (Afficher l'ETAT de l'Information stockée) De l ’architecture logique à l ’architecture physique Le réseau informatique, outil idéal du S.I. (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Bâtir un Système d'Information automatisé implique de disposer de la meilleure manière possible des équipements permettant la Collecte, le Stockage, le Traitement et la Communication des informations. • Bâtir un Système d'Information automatisé implique de développer des processus de gestion automatisés, offrant tous les services de mise à jour et d'accès aux données pertinentes des différents Système de Gestion, et capables de s'adapter aux évolutions des structures, des ressources, des contraintes et des règles. De l ’architecture logique à l ’architecture physique Le réseau informatique, outil idéal du S.I. (c) JP Marca pour CNAM INTEC Bien que non conçu à l'origine pour l'utilisation qui en est faite, le Réseau Informatique est l'outil idéal du Système d'Information du fait de ses possibilités de Stockage, de Traitement et de Communication. Ses possibilités de Programmation, c'est à dire d'adaptation à un problème nouveau, permettent de développer en interne des logiciels spécifiques capables de satisfaire aux besoins exprimés par les utilisateurs. Ils permettent aussi, lorsque le marché est suffisamment vaste pour justifier un tel investissement, à des sociétés spécialisées de développer des solutions standards : les progiciels. Problématiques d'architecture Bâtir un Système d ’Information (c) JP Marca pour CNAM INTEC Il faut concevoir pour effectuer. Nos premiers pères n'ont bâti leurs cabanes qu'après en avoir conçu l'image. C'est cette production de l'esprit, c'est cette création qui constitue l'Architecture. E.L. BOULLEE Importance de la notion d'ARCHITECTURE Problématiques d'architecture Notion d’architecture logique (c) JP Marca pour CNAM INTEC Quels que soient la méthode et le formalisme utilisés : • Modélisation des données (collecter et stocker) • Modélisation des processus (activités => traiter) • Modélisation des processus (échanges => communiquer) ARCHITECTURE LOGIQUE DU SYSTEME D'INFORMATION (L'ensemble des modèles issus des niveaux conceptuels et logiques des diverses méthodes, type MERISE) Problématiques d'architecture Architectures logiques et techniques (c) JP Marca pour CNAM INTEC ARCHITECTURE : Au delà de la définition liée à l'art de la construction d'un édifice : "Organisation des divers éléments constitutifs d'un système en vue d'optimiser la conception d'un ensemble pour un usage déterminé". • • • Ce que l'analyste définit : · Une Architecture logique-fonctionnelle du Système d'Information Ce que nous souhaitons réaliser : · Une Architecture physique-technique du Système d'Information Les définitions impliquées par cet objectif : · L'Architecture des composants matériels assurant les fonctions de traitement et de stockage : Architecture des Serveurs et postes de travail. · L'architecture des composants logiciels assurant les fonctions de traitement et de stockage : Architecture des systèmes (OS et middleware) · L'architecture des composants matériels et logiciels assurant la communication : Architecture du Réseau (Canaux et équipements actifs) · L'architecture des données enregistrées dans le Système d'Information : Architecture des Données (Bases de données) · L'architecture des composants logiciels du Système d'Information : Architecture des Traitements (Programmes d'application) De l ’architecture logique à l ’architecture physique Des Composants de l’architecture adaptés à des besoins divers (c) JP Marca pour CNAM INTEC NOUS : L'Informatique Structurelle JE : L'Informatique Personnelle TU : L'Informatique du Groupe de Travail ILS : L'Informatique de l'Entreprise Etendue De l ’architecture logique à l ’architecture physique L’informatique structurelle (c) JP Marca pour CNAM INTEC • L'Informatique Structurelle traite de l'automatisation des Systèmes de Gestion identifiés dans le Système d'Information. Elle est dite "structurelle" car elle traduit la structure des Systèmes de Gestion au sein du Système d'Information. • L'Informatique Structurelle a progressivement regroupé les grandes applications classiques de Gestion par Lots et de Gestion Transactionnelle, construite à l'aide de progiciels ou de logiciels spécifiques · Paie et gestion du Personnel · Gestion financière et Comptable · Gestion Commerciale · Gestion de Production · . . . etc. • Intégration autour des pôles ERP, MSC et CRM De l ’architecture logique à l ’architecture physique L’informatique personnelle (c) JP Marca pour CNAM INTEC • L'Informatique Personnelle se caractérise par le fait que l'utilisateur apporte sa propre Valeur Ajoutée. • Phénomène initié avec l’environnement VM sur grand système mais qui n’a pris un réel essor qu’avec l’arrivée du PC • Cette informatique vient en support autour des grands Systèmes de Gestion chaque fois que l'on manipule des informations non structurées (textes, images) ou que l'on réalise des travaux ponctuels, non répétitifs et mal définis a priori sur les informations structurées enregistrées dans le patrimoine. • Des outils individuels, mais aussi des outils collectifs (messagerie, groupware, accès aux outils de l ’informatique dite décisionnelle, ..) De l ’architecture logique à l ’architecture physique L’informatique décisionnelle (c) JP Marca pour CNAM INTEC • De l'infocentre au Datawarehouse • Le Datawarehouse est une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et historisées, organisées pour le support d’un processus d’aide à la décision • Le Datawarehouse : • Regroupe des données de qualité, cohérentes et fiables. intègre des données de production avec des données historiques. externes et gère des • Contient des informations utiles, les rend lisibles et manipulables • Offre un accès direct aux utilisateurs. • Incite à tirer parti du patrimoine des données de l’entreprise. • Offre une flexibilité supportant la croissance. • Datamart et datamining De l ’architecture logique à l ’architecture physique Evolution des architectures (c) JP Marca pour CNAM INTEC Pour répondre aux besoins des informatiques structurelle, personnelle et décisionnelle : • Evolution de l'Architecture • Evolution de l'Architecture d'Exploitation • Evolution de l'Architecture • Evolution de l'Architecture • Evolution de l'Architecture des Machines des Systèmes des Réseaux des Données des Traitements Ces évolutions ont toutes été conditionnées par les progrès de la micro-électronique et la baisse des coûts • Evolution des Technologies • Evolution des Coûts (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 3 Evolution des technologies Evolution des technologies Enjeux technologiques (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Construire des architectures techniques : • Des technologies de base permettant la réalisation de … · Machines · Systèmes · Réseaux · Bases de Données · Programmes, langages et logiciels • Pour collecter, traiter, transmettre l’information. stocker et Les fonctions du S.I. Traiter l’information Calculer Trier (c) JP Marca pour CNAM INTEC Agréger Comparer Evolution des technologies Générations (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Depuis 1960 : les ordinateurs centraux à vocation universelle. • Depuis 1970 : les (process, puis gestion). mini-ordinateurs • Depuis 1981 : Les micro-ordinateurs. • Ce qui a permis cette évolution : la révolution micro-électronique. • Ce qui a conduit le marché à suivre cette fuite en avant technologique : la baisse des coûts. Evolution des technologies La révolution microélectronique (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Le premier microprocesseur en 1971 (Intel 4004). • En 1980, sélection de l'Intel 8088 pour le PC d'IBM. • En 1983 le 80286. • En 1985 le 386. • En 1989 le 486. • En 1993 le Pentium. • En 1996 le Pentium II • En 1998, le Pentium III • En 2000, le Pentium IV • En 2004, le Pentium V (64 bits 7GHhz) • Loi de Moore (Président et cofondateur d'Intel) : le nombre de transistors intégrés dans un microprocesseur double tous les deux ans. • L'offe concurrente AMD. Evolution des technologies La révolution microélectronique (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Le processeur, aussi appelé unité centrale de traitement (UCT) ou, en anglais, central processing unit (CPU), est une grosse puce carrée connectée à la carte mère. • Il a pour fonction de traiter et de contrôler l'information qui circule à l'intérieur de l'ordinateur. • La vitesse à laquelle le microprocesseur traite l'information est indiquée en mégahertz ou gigahertz pour les processeurs récents. Evolution des technologies La révolution microélectronique (c) JP Marca pour CNAM INTEC M a rq u e N o m d u p ro c e s s e u r F ré q u e n c e ré e lle (In d ic e d e p e rfo rm a n c e s ) P rix IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2000 M Hz 7 0 E u ro s IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2400 M Hz 7 5 E u ro s IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2500 M Hz 9 0 E u ro s IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2600 M Hz 9 5 E u ro s IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2700 M Hz 1 1 5 E u ro s IN T E L C e le ro n P e n tiu m 4 1 2 8 K o c a c h e L 2 e t 0 .1 3 µ S o c k e t 4 7 8 2800 M Hz 1 2 0 E u ro s 2266 M Hz 8 0 E u ro s 2400 M Hz 8 5 E u ro s 2533 M Hz 9 5 E u ro s C e le ro n D 3 1 5 S o c k e t 4 7 8 IN T E L 2 5 6 K o c a c h e L 2 e t 0 .0 9 µ C e le ro n D 3 2 0 S o c k e t 4 7 8 IN T E L 2 5 6 K o c a c h e L 2 e t 0 .0 9 µ C e le ro n D 3 2 5 S o c k e t 4 7 8 IN T E L 2 5 6 K o c a c h e L 2 e t 0 .0 9 µ INTEL INTEL Pentium IV 3.2C (Northwood) en bus 800 Socket 478 Pentium IV 3.4C (Northwood) en bus 800 Socket 478 3200 MHz 230 Euros (dénommé 3.2 C ) 3400 MHz (dénommé 3.4 C ) 335 Euros Evolution des technologies La révolution microélectronique - la loi de Moore LOI DE MOORE (c) JP Marca pour CNAM INTEC D'APRES DOCUMENTS INTEL (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 4 Evolution des architectures de machines Evolution des architectures de machines Mainframes, minis et micros (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Fidélité à l'architecture "Von Neumann". • Les "mainframes" : · Unité centrale, · Mémoire centrale, · Canaux d'E/S, · Multitraitement. • Les "minis" et stations: · Concept de bus, · "Clusters" et multitraitement symétrique, · Tolérance de panne, · Processeurs RISC • Les "micros" : · Généralisation des bus, · Banalisation des processeurs, · Intégration dans une seule puce. • Remise en cause du modèle "Von Neumann" : le parallélisme massif. Evolution des architectures de machines L’exemple des grands systèmes I.B.M. 2004 Architecture eServer (c) JP Marca pour CNAM INTEC JEU D'INSTRUCTIONS 1964 Architecture S/360 POSSIBILITES D'ADRESSAGE EVOLUTION DES PROCESSEURS CANAUX D'ENTREES/SORTIES Evolution des technologies La révolution microélectronique (c) JP Marca pour CNAM INTEC Evolution des technologies La révolution microélectronique • Les bus : IDE, PCI, AGP, USB (c) JP Marca pour CNAM INTEC (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 5 Des machines programmables Une série de questions • Langage ? • Procédure ? Assertion ? • Synthétique ? Algorithmique ? • Programme ? Programmation ? Programmatique ? • Génération ? • Compiler ? Interpréter ? Assembler ? • Objet ? (c) JP Marca pour CNAM INTEC Méthodes de programmation Langage procédural et langage assertionnel (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Un Langage est un ensemble de signes formant un système, destiné à l'expression et à la communication. • Notion de langage procédural : · Prenez la première à droite, · Tournez dans la seconde rue à gauche, · Merci d'accélérer. • Notion de langage assertionnel : · Déposez-moi à la Gare de Lyon avant 17 h. • Un langage de programmation (ou langage informatique) est donc un ensemble de signes permettant à celui qui veut écrire un programme, d'exprimer et de formaliser son besoin pour le communiquer aux circuits de l'ordinateur de manière compréhensibles par ceux-ci. • Les langages informatiques sont le plus souvent de type procédural. Méthodes de programmation Approche synthétique vs démarche algorithmique (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Soit 5 noms ALPHA ZOULOU BRAVO MIKE FOX Albert Zoe Brigitte Michel Fernand • Vous devez les trier par ordre alphabétique • C’est quasi immédiat en raison du faible nombre d’individus : ALPHA, BRAVO, FOX, MIKE, ZOULOU (approche synthétique) • C’est beaucoup plus difficile avec 100 noms • Il faut alors disposer d’une démarche systématique : l’algorithmique Méthodes de programmation Programmation et programmatique • (c) JP Marca pour CNAM INTEC Programmation · Traduction d’un problème dans un langage compréhensible par l’ordinateur • Programmatique · Méthode pour concevoir un bon programme • La plupart des langages informatiques sont procéduraux. Ils imposent de décomposer la solution au problème posé sous forme d’un algorithme. • Seuls quelques langages de 4ème génération, intégrant les technologies de l’intelligence artifcielle, sont assertionnels. Principes de programmation Générations de langage (c) JP Marca pour CNAM INTEC PREMIERE GENERATION • Langage de Base : Le langage binaire que les circuits de l'ordinateur peut décoder SECONDE GENERATION • Langage Symbolique : S'affranchir des contraintes du codage en binaire TROISIEME GENERATION • Langage Evolué : S'affranchir des contraintes de la spécificité du répertoire d'instructions • Langage "de quatrième génération": Se rapprocher du QUATRIEME GENERATION langage naturel Une typologie commode, mais qui ne signifie pas que seuls les langages de 4 ème génération sont utilisés aujourd'hui ! Méthodes de programmation Principes de la programmation (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Nous nous proposons de rappeler les principes des langages de programmation en tentant de résoudre un problème très simple • Effectuons la somme d'un opérande stocké à l'adresse 1001 (le montant Hors Taxe) avec un opérande stocké à l'adresse 2050 (le montant de la T.V.A.). • Le résultat calculé (le montant T.T.C.) doit être stocké à l'adresse 4560. Case mémoire d'adresse 1001 Montant Hors Taxe Case mémoire d'adresse 2050 Montant T.V.A. Case mémoire d'adresse 4560 Montant T.T.C. Principes de programmation Ce que comprend l’ordinateur (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Chaque ligne du programme correspond à une instruction du répertoire et est codée directement dans le langage binaire interprétable par l'ordinateur. Valeur binaire du code opération Charger Valeur binaire du No de registre 2 Valeur binaire de l'adresse 1001 Que Faire ? Code Opération Avec quoi le faire ? Opérande No 1 Avec quoi le faire ? Opérande No 2 0010 010 0001111101001 Charger le Registre No 2 de l'U.C. avec le mot d'adresse 1001 0010 011 0100000000010 Charger le Registre No 3 de l'U.C. avec le mot d'adresse 2050 1011 010 011 Additionne r le Registre No 2 de l'U.C. avec le Registre No 3 de l'U.C. 0011 010 1000111010000 Ranger le Registre No 2 de l'U.C. dans le mot d'adresse 4560 Principes de programmation Deuxième génération (c) JP Marca pour CNAM INTEC • A chaque élément de l'instruction est associée un équivalent symbolique, ce qui en facilite l'écriture, mais à chaque ligne du programme correspond toujours une et une seule instruction du répertoire. Code symbolique de l' opération Charger Code symbolique du registre 2 Etiquette symbolique associée à l'adresse 1001 Que Faire ? Code Opération Avec quoi le faire ? Opérande No 1 Avec quoi le faire ? Opérande No 2 LOAD R2 HorsTaxe Charger le Registre No 2 de l'U.C. avec le mot d'adresse 1001 LOAD R3 TVA Charger le Registre No 3 de l'U.C. avec le mot d'adresse 2050 ADD R2 R3 Additionne r le Registre No 2 de l'U.C. avec le Registre No 3 de l'U.C. STORE R2 TTC Ranger le Registre No 2 de l'U.C. dans le mot d'adresse 4560 Principes de programmation Troisième génération (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Le principe des étiquettes symboliques est conservé, et chaque ligne du programme engendre plusieurs instructions du répertoire. Code symbolique d'une instruction regroupant l'ensemble des fonctions de chargement, de calcul et de stockage du résultat obtenu Avec quoi le faire ? Opérande No 1 Avec quoi le faire ? Opérande No 2 Charger le Registre No 2 de l'U.C. avec le mot d'adresse 1001 Charger le Registre No 3 de l'U.C. avec le mot d'adresse 2050 le Registre No 2 de l'U.C. avec le Registre No 3 de l'U.C. le Registre No 2 de l'U.C. dans le mot d'adresse 4560 Que Faire ? Code Opération ADD HorsTaxe TO TVA GIVING TTC Etiquette symbolique associée à l'adresse 4560 Etiquette symbolique associée à l'adresse 2050 Etiquette symbolique associée à l'adresse 1001 Additionne r Ranger Principes de programmation Quatrième génération (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Les Langages dits "de Quatrième Génération" (L4G) ont pour vocation de s'affanchir du caractère hermétique des langages informatiques classiques. • Cependant, le développement d'applications s'est avéré un domaine trop complexe pour autoriser l'utilisation d'un langage très proche du langage naturel, par nature trop imprécis et trop ambigu. • Certes, les L4G de ce domaine ont apporté des gains de lisibilité et de productivité importants, mais ne sont que de super langages évolués. • Par contre, les langages spécialisés dans le domaine de l'interrogation des Bases de Données, domaine plus simple parce que bien délimité, ont tenté avec plus de succès de se rapprocher du langage naturel. Principes de programmation Passer du langage symbolique au langage binaire (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Nécessité d'un traducteur pour passer d'un Langage Symbolique ou Evolué au Langage de Base, seul compréhensible par les circuits de l'ordinateur. • Notion de Programme Source (avant traduction) et de Programme Objet (après traduction). • Pour passer du Langage Evolué au Langage de Base en créant et en conservant un programme objet : le Compilateur. • Pour passer du Langage Evolué au Langage de Base pour une exécution immédiate, sans conserver la programme objet : l'Interpréteur. • Pour passer du Langage Symbolique au Langage de Base : le programme Assembleur. Principes de programmation Orienté Objet (c) JP Marca pour CNAM INTEC • L'informatique classique : séparer les données des traitements qui s'appliquent sur ces données. • Cette séparation était-elle justifiée ? Concevoir la facture d'un système de facturation c'est à la fois définir chacune des rubriques qui la composent et le processus d'établissement de la facture. • L'objet "Facture" : un ensemble de données et leurs attributs (Propriétés) ET un ensemble de procédures (Méthodes). • Notion d'héritage. Je définis un nouvel objet "Facture_export" que je définis d'abord comme étant un objet de la classe "Facture". Il hérite donc de toutes les propriétés (dont la propriété "TVA") et méthodes définies en amont. Concept de réutilisabilité. • Les Langages Orientés Objet · Facture_export.TVA = 0 (affectation d'une valeur à une propriété) · Imprimer Facture_export (lancement d'une méthode) • Bibliothèques d'objets. Objets techniques et objets "métier". • Des systèmes à base de composants, eux-mêmes construits avec des objets. Principes de programmation Les langages • Les Langages Symboliques, dits aussi Langages "Assembleur", spécifiques à chaque type d'Ordinateur ou à chaque type de Microprocesseur. • Les Langages Evolués de Troisième Génération (avant le développement des concepts de la programmation structurée) · Langages pour la formation : BASIC, LOGO · Langages scientifiques : FORTRAN, APL · Langages de gestion : COBOL, RPG (ou GAP) · Langage à vocation universelle : PL/1 • Les Langages Evolués de Troisième Génération (après le développement des concepts de la programmation structurée) · Langage pour la formation : PASCAL, nouveaux BASIC · Langages pour le développement : nouveaux BASIC, PASCAL et C Les Langages de Quatrième Génération · Les langages de requête (SQL, SQL+, outils décisionnels) · Les langages de développement, liés aux SGBD (Oracle Forms) Les langages pour les applications Temps Réel · LTR/3, ADA Les Langages de l' "Intelligence Artificielle" · PROLOG, LISP Les Langages "Orientés Objet" · SMALLTALK · SIMULA · Extensions « orientées objet » des langages classiques (C => C++, BASIC => Visual Basic) Les langages de l’Internet · Java (compilé) et J2EE · Javascript, Vbscript (interprété) avec les extensions ASP et PHP · C# et .Net • • • • • (c) JP Marca pour CNAM INTEC (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 6 Evolution des architectures de système Evolution des architectures de systèmes Evolution des Système d’Exploitation (c) JP Marca pour CNAM INTEC • L'exemple des grands systèmes IBM · de DOS à VSE/ESA · d’OS/360 à OS/390 · de VM à z/VM • La longue marche d’Unix vers un noyau commun et l’arrivée de Linux · Berkeley · Unix International (AT&T, Sun, Intel, Novell= · OSF (IBM, DIGITAL, HP, BULL) · X/OPEN · Le phénomène Open Source (Logiciel libre, GPL) · L'univers J2EE • La génération Microsoft · MS-DOS · Windows 1/2/3 Windows XP/Longhorn · Windows NT / Windows 2000-03 · L'univers .Net Evolution des architectures de systèmes Exemple des grands OS IBM 2004 zOS - OS/390 GESTION DES TRAVAUX (c) JP Marca pour CNAM INTEC Vers la notion de "complexe de systèmes" (1) 1964 OS/360 GESTION DE LA MEMOIRE GESTION DES PERIPHERIQUES GESTION DES TACHES (1) Partage de ressources communes entre plusieurs systèmes d'exploitation Evolution des architectures de systèmes Exemple des grands OS IBM Systèmes conversationnels purs Systèmes universels (batch, conversationnel et transactionnel) VM 370 / CMS CP / 67 (c) JP Marca pour CNAM INTEC VM / SP CMS VM : le concept d'ordinateur personnel hébergé au sein d'un grand système MVS MVS/SE + TSO + TSO ICCE MVS/SP VM / XA MVS -SP/XA VM / ESA MVS/ESA VSE/ESA SSX VSE/SP OS/360 MVT OS / VS2 DOS / VSE Systèmes "batch" et transactionnels OS / VS1 DOS / VS OS 360 MFT Systèmes "batch" (Traitements par lots) MVS : La recherche d'un système universel au prix d'une complexité toujours plus grande. DOS / 360 1967 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Evolution des architectures de systèmes Evolution Unix vers un standard unique (c) JP Marca pour CNAM INTEC API communes OSF, X/OPEN, UI OSF/ DCE/DME X/OPEN à l'initiative de plusieurs constructeurs européens Unix International et OSF adhèrent à l'X/OPEN en 89 OSF/ 1 UNIX INTERNATIONAL : AT&T et SUN rejoints par OLIVETTI, INTEL, FUJITSU System V / Open Look Unix System Laboratories de AT&T repris aujourd'hui par NOVELL Noyau commun Unix System V V4 Naissance Unix International Naissance OSF IBM AIX V3 OSF : IBM, DIGITAL, HP, BULL OSF/1 Mach / Motif Alliance SUN/AT&T Guide de portabilité Unix System V V3 Unix sur micro Naissance XOPEN Contrôle ATT Unix System V V1 Standard POSIX de IEEE Unix universitaires Berkeley System Group Première licence Rand Corp Création sur PDP au Bell Lab 1967 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 Evolution des architectures de systèmes La galaxie Unix (c) JP Marca pour CNAM INTEC • GNU/Linux : un système d'exploitation libre s'appuyant sur le noyau Linux et les outils GNU. · Distributions: Debian, Gentoo, Mandriva (MandrakeLinux), Red Hat, Fedora, SuSE, Slackware, EduLinux, ... • la famille BSD : un effort réussi pour rendre sa liberté au système de Berkeley comprenant : • NetBSD, OpenBSD, FreeBSD et ses dérivés, PicoBSD et DragonFly BSD, Darwin (sur lequel est construit Mac OS X, semi-propriétaire). • les UNIX propriétaires : • AIX (IBM, SystemV), A/UX (Apple, SystemV), BOS (Bull Operating System), Irix (Silicon Graphics, SystemV), HP-UX (Hewlett Packard, SystemV), NeXTSTEP (NeXT, BSD), Sinix (Siemens), Solaris (Sun, SystemV), SunOS (Sun, BSD), Tru64 (HP-Compaq). SYSTEME D'EXPLOITATION MICRO EVOLUTION DE LA PLATE-FORME MICROSOFT WINDOWS 1992 MS-DOS 5 1993 1994/1997 1999/2000 (c) JP Marca pour CNAM INTEC 2003/2004 2005-2007 Windows Me MS-DOS 6 Windows 98 MS-DOS 6.2 Windows 3.1 Windows pour Workgroups 3.1 Windows XP CHICAGO Windows 95 Windows pour Workgroups 3.11 Windows N.T. 3.1 Vista Longhorn Défini à l'origine comme un nouveau système orienté objet, CAIRO est devenu un ensemble de technologies DAYTONA Windows NT 3.5 CAIRO Windows 2003 Windows NT 4.0 Windows 2000 (c) JP Marca pour CNAM INTEC Paragraphe # 5 Architectures de stockage Les fonctions du S.I. Stocker l’information Classer Retrouver (c) JP Marca pour CNAM INTEC Archiver Purger Stockage La hiérarchie des mémoires (c) JP Marca pour CNAM INTEC Rapidité d'accès U.C. Performances Souplesse Gestion automatique U.C. Cache Mémoire centrale Mémoire Centrale Mémoire arrière-plan Cache Disque Unités magnétiques Unités disques en ligne Supports démontables Mémoire centrale Plus grande capacité Stockage Mémoire vive (c) JP Marca pour CNAM INTEC • La mémoire vive, aussi appelée RAM (random access memory), est contenue dans des barrettes qui se connectent sur la carte mère. • Elle permet au microprocesseur d'emmagasiner des données pour ensuite y accéder très rapidement. • Cette mémoire est temporaire : le contenu est effacé lorsque l'ordinateur est hors tension. • Actuellement, la mémoire vive la plus répandue sur le marché des composantes informatiques est nommée DDR. Donc, quand vous achetez un ordinateur, vous avez le choix de la valeur de x (256, 512, ..) Mo de SDRAM - DDR, • Un Mo (méga-octet) est une unité de mesure informatique qui correspond à un million de caractères. • La capacité mémoire joue plus dans performance que la vitesse du processeur. la Stockage Mémoire morte • La mémoire morte ROM (read only memory) • Permet le démarrage à la mise sous tension du PC (bootstrap) (c) JP Marca pour CNAM INTEC Stockage Disque dur (c) JP Marca pour CNAM INTEC • On calcule la quantité d'information d'un disque dur en giga-octet (Go), par exemple les disques durs ont des capacités de 40 Go, 80 Go, 120 Go, 160 Go, 240 Go, etc. • Pour donner une idée de l'espace de stockage d'un disque dur de 80 Go, il faut envisager qu'il peut emmagasiner autant d'informations que 57 142 857 disquettes de 1,44 Mo. Stockage Support magnétique externe amovible (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Disque supplémentaire • Unité bande ou cartouche (non adressable) • Unité diskette • CD Rom • Disquette ZIP • Clef USB (memory stick) : Très compact, elle fonctionne comme la mémoire vive, mais il garde toujours les informations même s’il est déconnecté de l’ordinateur. Stockage Support optique externe amovible (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Rôle identique aux supports magnétiques. • Technologie laser. • Plus résistants et plus compacts, mais enregistrement plus difficile (gravure) • CD-ROM • DVDs : DVD-R, DVD-RW Evolution des architectures de données Le besoin (c) JP Marca pour CNAM INTEC Eviter la « balkanisation » des données Fichier Fichier Fichier Produits Produits Produits RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT GESTION DE PRODUCTION VENTES ET DISTRIBUTION Rapport d'essai Plan de production Bon de livraison Evolution des architectures de données Architecture d’un Système de Gestion de Base de Données (c) JP Marca pour CNAM INTEC Programme d'Application SGBD externe SGBD interne Gestionnaire de fichiers Evolution des architectures de données Définition d’une Base de Données (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Ensemble de données modélisant les objets (entités) d’une partie du monde réel et servant de support à une application informatique. • Ensemble de données non indépendantes, interrogeable par le contenu (possibilité de retrouver toutes les entités qui répondent à un critère donné (tous les salariés ayant 10 ans d’ancienneté). • Les données sont stockées de manière permanente sur un support adressable (medium magnétique). Evolution des architectures de données Définition d’un Système de Gestion de Base de Données (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Un outil permettant de modéliser et de gérer les données d’une organisation, d’un Système de Gestion. • Un ensemble de logiciels permettant aux utilisateurs d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans une grande masse de données partagée par de multiples utilisateurs. • Un ensemble intégrant aussi des fonctions utilitaires de sauvegarde, de partage, de sécurité, d’administration. Evolution des architectures de données Evolution des architectures (c) JP Marca pour CNAM INTEC • Le modèle Hiérarchique · IMS • Le modèle "Réseau" · IDMS, IDS2, TOTAL, Règles CODASYL • Le modèle Relationnel · DB2, RDB, ORACLE, INGRES, SYBASE, INFORMIX, PARADOX, SQL Server, ACCESS, .. · MySQL, Postgres • Le modèle Objet (c) JP Marca pour CNAM INTEC Architectures de communication Pour mémoire Fait l'objet d'un chapitre dédié