La Bourse de Shenzhen fait la part belle aux valeurs technologiques

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La Bourse de Shenzhen fait la part belle aux valeurs technologiques
Revue de
presse
La Bourse de Shenzhen fait la part
belle aux valeurs technologiques
Plus de 1 800 entreprises y sont cotées. Beaucoup sont tournées vers la high-tech et
l’innovation et affichent une forte croissance. Les cours sont souvent très volatils.
5 décembre 2016
Lorsque la Bourse y ouvre le 1er décembre 1990, Shenzhen n’est déjà plus ce village de pêcheurs situé à l’une des extrémités
du delta de la rivière des Perles, mais est encore loin de cette mégapole ultramoderne de 10 millions d’habitants. Elle compte
aujourd’hui parmi les villes plus riches de Chine, où le prix du mètre carré flambe mois après mois. La Bourse de Shenzhen est un
peu à l’image de la ville : en pleine croissance, tournée vers l’international et vers l’économie de demain. Un développement qui,
dans les deux cas, n’est pas sans à-coups ni sans risques.
De l’ordre de 1.835 entreprises sont aujourd’hui cotées à Shenzhen, ce qui en fait la douzième place boursière mondiale. Il y a,
en réalité, trois marchés : un premier pour les « blue chips » (478 entreprises), un deuxième pour les PME (806 sociétés) et un
dernier pour les start-up (le ChiNext Board), qui, avec ses 551 entreprises innovantes, fait office de « Nasdaq chinois ». Plusieurs
grands noms de l’économie chinoise ont fait le choix de la Bourse de Shenzhen, comme l’équipementier télécoms ZTE, le géant de
la distribution Suning ou encore l’assureur Ping An.
Des profils très différents
Mais de grands noms manquent à l’appel : parmi eux, le géant chinois de l’Internet Tencent, qui, en dépit d’un siège social à
Shenzhen, a opté pour Hong Kong. C’est aujourd’hui la première capitalisation boursière de Chine.
Si les places de Shanghai et de Shenzhen (les deux seules Bourses de Chine continentale) ont ouvert concomitamment, elles ont
des profils radicalement différents : « Shanghai reflète l’économie chinoise classique, industrielle, financière et étatique, tandis que
Shenzhen s’ouvre sur la Chine du XXIe siècle tournée vers l’innovation », résume François Perrin, gérant chez East Capital, à Hong
Kong. A Shanghai, 39 % des entreprises sont issues de la finance et 17 % de l’industrie, quand seules 4 % sont dans les nouvelles
technologies. A Shenzhen, la high-tech pèse pour 22 % et la consommation discrétionnaire (biens et services non essentiels) pour
18 %. Autre point de distinction, quand les entreprises d’Etat sont très majoritaires à Shanghai (avec les poids lourds de l’industrie
et de l’énergie), trois quarts de la capitalisation boursière de Shenzhen est le fruit du secteur privé.
« A Shenzhen, les entreprises sont plus petites, en plus forte croissance et avec des valorisations plus élevées », relève aussi
Michel Audeban, directeur général de la société de gestion Gemway Assets. Shenzhen regroupe près des deux tiers des entreprises
cotées en Chine, mais sa capitalisation boursière globale est inférieure à celle de Shanghai. « En moyenne, une entreprise cotée
à Shenzhen se paie 24 fois ses bénéfices attendus pour 2017, ce qui est quasiment deux fois plus cher qu’à Hong Kong, voire à
Shanghai », poursuit Michel Audeban. Des prix qui se justifient par une très forte croissance : un quart des entreprises cotées à
Shenzhen ont affiché des profits en hausse de plus de 50 % l’an dernier. Si le Nasdaq chinois a bondi de 105 % en trois ans, il faut
avoir le coeur bien accroché pour investir à Shenzhen : les investisseurs chinois (des particuliers pour l’essentiel) multiplient les
allers-retours dans la journée et n’hésitent pas à brûler les stars de la veille.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211547807899-la-bourse-de-shenzen-fait-lapart-belle-aux-valeurs-technologiques-2047893.php
Paru le 5 décembre 2016 sur lesechos.fr
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