La P`tite Vitesse, encore un Bar-Tabac à La Chapelle

La P’tite Vitesse, encore un Bar-Tabac à La Chapelle Achard..
Aujourd’hui dans les bars vous avez la pression 1664, tout en subissant la pression des pouvoirs publics
qui vous brandissent des articles dans la série des mêmes numéros où il est stipulé :
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Interdit de rester ouvert après telle heure,
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Interdit de fumer dans le café,
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Interdit de vendre aux mineurs,
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Interdit de faire du bruit,
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Interdit d’interdire les clients même indésirables,
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Etc.
Vous les tenanciers d’une licence, vous finissez par licencier le personnel sous cette pression à 5 bars.
5 bars, c’était le nombre de débit de boisson que pouvait compter La Chapelle Achard du temps où on
vendait des «fillettes» de rouge. Maintenant, vous les cafetiers, vous voyez rouge face aux grandes surfaces
qui sans licence distribuent aux jeunes fillettes des canettes détaxées. Vous qu’on accuse d’atteinte à la vie
des jeunes, ces derniers jouent leur santé en se ravitaillant à Casino au Carrefour de leur adolescence; ah oui,
nous sommes bien les Champions des paradoxes.
Le café, c’est un lien social, un lieu de rencontre inter génération, un lieu d’échange. Certes, mais ces
réseaux sociaux sont concurrencés par des distributeurs des temps modernes comme Free, en toute liberté
cela va s’en dire, sans contrôle, sans médiateur, sans temporisateur comme l’est le patron ou la patronne du
café. Lorsque que le ton monte sur des sujets brulants d’actualité, que le débat dérape, devant le zinc, le
taulier est là pour dire, « aller les gars, on boit un coup ». Ce qui a le mérite d’apaiser les discussions et
d’augmenter sensiblement la recette.
Si ces recettes ne sont pas suffisantes, effectivement vous mettez la clef sous la porte et personne ne
viendra spontanément la chercher. Alors, les autorités qui précédemment vous ont taxés de tous les maux et
de taxes diverses et variées, vont se réunir pour chercher une solution de remplacement, qui soit dit en
passant serait aussi une des clefs de leur réussite électorale. Ils vont proposer, en partie grâce à ces taxes
prélevées du temps de votre activité, des clubs-house afin que les sportifs aient un lieu de rencontre bien à
eux, des bars associatifs qui feraient aussi épicerie, boulangerie, quincaillerie; tiens bizarre, personne n’a
proposé que ce lieu fasse aussi office d’église. On créera également des foyers de jeunes, mais attention, avec
des heures aménagées pour chaque génération. Génération dans ce cas là signifie les 12 14 ans, ceux qui
viennent à pieds ou à vélo, les 14 18 ans, qui viennent en scout débridé, et les 18 20 ans qui y viennent en
voiture ou qui en rêvent. Et les plus de 20 ans alors me direz-vous? Ils n’ont plus besoin du foyer, à cet âge là
ils ont tous une voiture pour aller à la ville, au drive de quelque chose et de plus, ils peuvent fumer sans se
cacher.
Oui il faut maintenir les commerces de nos« villages » peut-on entendre au niveau national. On devine
tout de suite que cette expression n’émane pas d’un provincial, la province s’entendant la France sauf Paris.
Chez nous, on parle de communes, car c’est bien d’une entité administrative dont dépendent ces commerces,
pardon, ces petits commerces comme La P’tite Vitesse. Si vous vous faisiez de l’or en barre, on ne se poserait
pas la question, il y aurait eu pléthore de repreneurs à la succession de l’ami Zac il y a un an. Dans ce cas là, on
vous aurait même aidés en cas de semblant de difficultés, à l’exemple des établissements prêteurs qu’on
appelle banques dont vous êtes dépendant. D’accord, aucun rapport, ce ne sont pas des petits commerces de
village. Malgré tout, la personne qui est sensée vous accueillir dans ce genre de commerce de crédit, est assise
derrière un comptoir où les sommes d’argent qu’on y compte sont plus importantes probablement que
derrière le vôtre où vous vous tenez debout.
Vous pourrez toujours vous vanter Georges d’avoir ici plus de conteurs que de comptables.
Pendant qu’on est là, mettez-nous donc 5 pressions.
Nous aurions bien pris le champagne pour votre 1 er anniversaire d’ouverture, mais faut pas déconner,
nous ne sommes que de petites gens.